Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 07:14

Retrouvez ici la vidéo de mon débat sur France 3 Midi-Pyrénées du samedi 15 septembre 2012 face à Kader ARIF, Ministre délégué aux Anciens Combattants et Conseiller municipal de Toulouse, au sujet de la rentrée politique.


La voix est libre face à Kader Arif par ToulouseAvecJLM

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 06:09

TGV_1327.jpgLa découverte d’une espèce d’amphibiens a interrompu le chantier de la ligne ferroviaire Tours-Bordeaux. Malgré les critiques, l’État et le constructeur soutiennent la préservation la biodiversité.

Le chantier de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux a dû être interrompu pendant plusieurs jours, dans les Deux-Sèvres, en raison de la découverte d'une mare abritant des tritons de blasius, une espèce rare d'amphibiens (lire ci-dessous).

L'information parue dans les colonnes du Figaro hier aurait pu rester dans la rubrique insolite si le directeur des ressources humaines du consortium Cosea n'avait pas déploré l'impact sur l'emploi - seulement 400 embauches de chômeurs cet été au lieu des 600 prévus - et si le secrétaire général des affaires régionales de la préfecture de Poitou-Charentes ne s'était pas ému des conséquences des lenteurs administratives liées aux mesures de protection de l'environnement en évoquant le possible « arrêt du chantier pendant cinq mois et le licenciement ou la mise au chômage technique de 1.300 personnes »*.
Tout cela tombait d'autant plus mal que le préfet de région et le patron de Cosea procédaient le jour même à l'installation d'un comité de suivi des mesures compensatoires visant à créer ou à restaurer des habitats d'espèces protégées menacés par le chantier. Yves Dassonville et Hervé Tricot se sont donc attachés à déminer la situation.

" On préfère les tritons aux chômeurs "

« L'emploi est très important mais ça ne justifie pas que l'on prenne des libertés avec la protection de la biodiversité », a fermement déclaré le représentant de l'État. Impossible de ne pas faire le lien avec les propos du secrétaire général de Force ouvrière rapportés dans l'article paru le matin même : « Dans cette affaire, j'ai l'impression qu'on préfère les tritons aux chômeurs. » Le préfet préfère le compromis : « On ne peut pas penser uniquement à l'intérêt économique ou uniquement à la protection de la nature ; il faut s'assurer que l'intérêt général est respecté. »
Le président du groupement d'entreprises chargé de la construction de la LGV avoue que l'inquiétude est réelle alors que de nouvelles autorisations liées à la protection de l'environnement seront prochainement sollicitées pour 1.000 hectares supplémentaires. Il rappelle néanmoins que les contraintes légales étaient connues dès le départ : « Le coût des mesures environnementales a été pris en compte dès l'appel d'offre », explique Hervé Tricot. « Ça fait partie de la vie du chantier et ça ne remet pas en cause le calendrier », ajoute Yves Dassonville. Les représentants des associations écologistes sont d'ailleurs sortis rassurés de la réunion. « Nous sommes satisfaits de constater qu'un tournant est pris avec la conférence environnementale et nous sommes confiants dans les engagements pris », assure Dominique Aribert de la LPO. Confiants mais aussi vigilants.

* L'intéressé assure que ces propos sont en réalité ceux du DRH de Cosea. « J'ai simplement dit que je partageais son souci », précise-t-il.

en savoir plus

Fin août, la Direction départementale de l'Environnement des Deux-Sèvres a fait stopper « jusqu'aux premières pluies » le chantier de la LGV après la découverte à Pliboux, entre Melle et Civray, du « triton de blasius ». L'animal a été observé par les naturalistes de Deux-Sèvres Nature Environnement à l'occasion d'une « pêche de sauvegarde » dans un étang promis à la destruction par le tracé de la future ligne*. Mais ce n'est ni sa découverte ni sa rareté qui ont provoqué le gel du chantier : en effet, le triton de blasius n'est pas une nouvelle espèce, on le sait présent dans la réserve naturelle du Pinail, près de Montmorillon, et dans plus de vingt stations dans les Deux-Sèvres. En revanche, l'observation à cet endroit de ce batracien hybride a permis de déduire la présence de ses deux « géniteurs », le triton marbré et le triton crêté, qui eux sont protégés car menacés.

* Les pêches de sauvegarde visent à évacuer le maximum d'animaux avant la destruction d'un site.

La Nouvelle République
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 06:58

police-14.jpg« Après avoir négligé Toulouse, le Gouvernement s’apprêterait à classer les Izards, et Bagatelle, en zone de sécurité prioritaire » commente lundi la députée européenne UMP Christine de Veyrac. Qui qualifié cette mesure, qui n’est pour l’heure qu’à l’étude, « de premier pas… insuffisant ! »

« Je demande ainsi au Gouvernement le classement de l’ensemble des quartiers du Mirail en zone de sécurité prioritaire, ainsi que le classement d’autres quartiers toulousains sensibles (Empalot, Amouroux), afin que ces derniers bénéficient de moyens de police renforcés, et qu’ainsi la même qualité de protection puisse être assurée à tous » a précisé l’ancienne présidente de l’UMP dans le département et proche de l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux.

Toulouse7

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 05:47

TGV_1325.jpgLe chef de file de l'opposition au conseil général analyse sévèrement les positions du PS et dégaine. Le maire de Fumel est prêt pour la reconquête.

Jean-Louis Costes ne mâche pas ses mots et «assaisonne» le camp d'en face. Tout en prévenant que le travail pour la reconquête du conseil général se fait maintenant. Maire de Fumel et conseiller général, il passe à l'offensive.

Quelle analyse faites-vous après les cent jours de François Hollande ?

Il a été élu sur des promesses qui sont devenues des mensonges. Il a dit «je ferai payer les riches» et il va faire payer ceux qui travaillent. C'est la démagogie socialiste, on promet, et au final on fait autre chose. En matière économique, je suis très inquiet, on va dans le mur. Le chômage ne baissera pas et ce ne sont pas les dernières annonces qui vont redonner confiance aux entreprises. On nous refait le coup des emplois jeunes et au bout du compte, les emplois ne seront pas pérennisés. La reprise passe par la création d'emplois dans le secteur privé.

Comment est la situation dans votre canton ?

Ma priorité, c'est l'économie et on mène cette politique au travers de la communauté de communes. On se heurte au coût du travail, même par rapport à d'autres pays européens. Ici, il y a une solidarité des élus au-dessus des clivages politiques. Les Parquets Marty, on a stabilisé mais ce n'est pas encore en phase de développement (l'usine est à 100 salariés) ; L'usine de Fumel a fait beaucoup d'efforts, mais c'est encore difficile…

Vous travaillez avec le député ?

Je ne l'ai pas encore vu mais je travaillerai avec lui.

Vous avez maintenant un ministre bien placé…

J'ai pas l'impression que ça serve à grand-chose.

Pierre Camani, le président du conseil général, vous a trouvé peu motivé…

Il passe son temps à critiquer l'opposition, l'ancien gouvernement, Jean François-Poncet… Mais citez-moi un projet fort porté par Pierre Camani dans le département ? Je vois qu'il est favorable au non-cumul mais on peut citer ce qu'il est… Il a longtemps critiqué le désengagement de l'État, et aujourd'hui, changement de discours, il va réduire les subventions aux petites communes, l'aide à la voirie… c'est lui qui se désengage ! Par contre, on augmente les dépenses de fonctionnement, et c'est l'inverse qu'il faut faire.

Prochaines échéances 2013 et 2015, vous les voyez comment ?

Pour les cantonales, il faut attendre de savoir ce que sera la configuration. Ce qui est clair, c'est qu'on se prépare au renouvellement. Bien sûr qu'il faut renouveler le personnel politique, mais c'est compliqué de faire de la politique sauf si on est fonctionnaire. Il faudrait travailler sur un vrai statut de l'élu comme en Allemagne ou en Espagne.

Quelles seront vos priorités ?

Le problème sur le conseil général, on a des séances mais on n'a plus de projets ; on délibère sur des rapports qui sont des schémas mais il n'y a pas de dossiers concrets. On voit que la LGV a du plomb dans l'aile. Quelle est la vision d'avenir de Pierre Camani ? On sait pas. JFP en avait une. Je ne vois pas de vision à part de réduire les aides aux communes.

Justement, la LGV, quelle est votre position ?

Vu de Fumel, dont je suis maire et conseiller général, c'est un dossier qui aura une incidence sur la ligne Agen-Périgeux. Si une nouvelle gare est construite, et s'il n'y a pas de jonction, cela va considérablement affaiblir notre ligne. Je suis donc pour que la gare d'Agen reste en centre-ville parce que c'est beaucoup plus facile pour nous, sinon ça va tuer notre ligne. Et si c'est possible, j'aimerai autant réaménager la ligne actuelle.

A Fumel, vous vous sentez enclavé ?

La vallée de la Lémance est désenclavée ou presque, ce n'est plus un des points noirs comme c'était le cas autrefois. On a accès aux nouvelles technologies…

Et politiquement ?

Les favorables à LGV étaient favorables à la réouverture de la ligne Villeneuve-Penne, aujourd'hui, ils n'en parlent plus. L'évacuation des Roms : où est la Licra ? Le MRAP ? Si Guéant et Sarkozy avaient fait ça… Donc, il faut un gouvernement de gauche pour appliquer une politique de droite…

La Dépêche du Midi

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 05:56

TGV_1326.jpgVrai-faux sur l'impact de la LGV : quels effets économiques attendre de la grande vitesse ferroviaire ? Entre sciences et croyances. Les débats qui opposent partisans des projets de ligne à grande vitesse et les défenseurs de l'utilisation des lignes existantes ne sont pas épuisés. Ils font notamment toujours rage en Aquitaine et Midi-Pyrénées, où le Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO), à savoir les prolongements de la ligne à grande vitesse au-delà de Bordeaux vers Toulouse et Hendaye, reste aujourd'hui suspendu aux décisions gouvernementales, notamment en raison de son coût. Pour mieux comprendre les effets économiques de la grande vitesse ferroviaire sur les territoires traversés, des universitaires et des chercheurs de premier plan national nous aident à démêler le vrai du faux sur la grande vitesse ferroviaire.

1. Le TGV est bon pour l'environnement

VRAI. Les opposants à la grande vitesse n'aiment pas cet argument. Pourtant, elle contribue à la conversion écologique de nos pratiques de transport. Le TGV est nettement moins polluant que l'avion. Partout où la grande vitesse a été en concurrence avec lui, dans les villes à une, deux ou trois heures de Paris, le trafic aérien a chuté « avec des scores assez spectaculaires de - 30 % à - 40 % de part de marché sur les allers et retours », précise Antoine Frémont, responsable des questions d'aménagement du territoire à Réseau ferré de France. De surcroît, les liaisons ferroviaires se font de centre-ville à centre-ville.

La construction des lignes est, en revanche, plus destructrice pour la biodiversité. Toutefois, les règlements, obligations et mesures de compensation qui la régissent désormais sont contraignants et donc respectueux de l'environnement comme jamais.

2. Le chantier TGV est créateur d'emploi

VRAI. C'est incontestable pendant les chantiers. Certes, ils finissent par se terminer un jour, mais il est difficile de plaider pour des mesures de croissance et la relance de grands travaux à l'échelon européen et, dans le même temps, de discuter leur pertinence à l'échelon régional. Plus de 3 000 personnes ont travaillé à la construction du TGV Rhin-Rhône, entre Mulhouse et Dijon, autant ou presque d'emplois indirects ou induits ont également été créés. Un millier ont été attribués à des bénéficiaires de la clause sociale d'insertion, des hommes et des femmes formés et recrutés surtout à des postes de manœuvres et d'ouvriers.

Le chantier de la LGV Tours-Bordeaux emploiera 4 500 personnes au total sur cinq ans, dont 1 300 recrutées localement. Plus de 2 000 ont à ce jour été déjà reçues. Une vingtaine de millions d'euros destinés à la formation sont alloués par le Pôle emploi, les Conseils régionaux et les entreprises. Au total, plus de 500 000 heures de formation auront été dispensées.

3. La LGV crée du développement économique

FAUX. C'est un point sur lequel les chercheurs sont plutôt unanimes. « Le TGV n'a pas d'effet structurant en tant que tel », explique Jean-Marc Offner, actuel patron de l'Agence d'urbanisme de Bordeaux, un spécialiste des transports. « Le TGV ne fait que révéler ou amplifier les dynamiques économiques à l'œuvre sur le territoire », poursuit Marie Delaplace, de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. « Ce sont les entreprises qui créent de la valeur, donc de l'emploi, en développant le nombre de leurs clients. Pas les infrastructures, contrairement à ce que croient un peu naïvement les élus », rappelle Yves Crozet, du Laboratoire d'économie des transports de Bordeaux.

Les effets ne sont pas nuls. Les entreprises de conseil lyonnaises se sont ouvert de nouveaux marchés parisiens avec la LGV. On visite plus facilement Strasbourg et ses environs depuis sa connexion au réseau. Reims a accueilli une trentaine d'entreprises, créé une ZAC autour de sa gare nouvelle, mais peu, hormis des centres d'appels, sont venues de l'extérieur. Depuis l'ouverture du Rhin-Rhône, RFF a transféré sa direction régionale Bourgogne-Franche-Comté de Besançon vers Dijon.

Les villes qui en tirent parti sont celles qui avaient déjà des stratégies publiques et privées. Mais, le plus souvent, ce sont d'abord les entreprises locales qui relocalisent leurs activités dans des quartiers d'affaires émergents autour des gares, comme à Bordeaux. En attendant mieux.

4. Les villes moyennes en profiteront aussi

FAUX. Le diagnostic est certes à nuancer. Il agace les élus, cette fois-ci, parce qu'ils sont persuadés que la LGV est synonyme de développement pour tous. « Une croyance », selon Yves Crozet. D'abord, la grande vitesse est faite… pour aller vite. « Les fréquences de desserte des villes moyennes seront plus faibles », insiste Marie Delaplace. La Fédération nationale des agences d'urbanisme désigne les villes moyennes comme les perdants du TGV.

La métropolisation est déjà à l'œuvre, et la grande vitesse ne fait que l'accélérer. « Il appartient aux élus des villes moyennes d'anticiper ces tendances et d'élaborer des stratégies de développement complémentaires à celles des métropoles. Tout n'est pas perdu pour elles, loin de là », explique Alain Bonnafous, futur président de l'Observatoire socio-économique de la LGV Tours-Bordeaux. « Les métropoles sont les grandes gagnantes de la grande vitesse », estime Victor Pachon, principal opposant basque à la Bordeaux-Hendaye. En fait, le TGV ne fait qu'accélérer une tendance déjà à l'œuvre.

Le Sud Ouest

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 08:50

campus-jeunes-populaires.jpgChers amis,

J'ai le plaisir de vous inviter au Campus régional des Jeunes Populaires qui aura lieu les 22 et 23 septembre 2012 à Merville (31).

Vous trouverez en pièce-jointe le programme indicatif.

Vous pouvez également consulter le site internet mis en place pour l'occasion :
http://www.campus2012.jeunesump31.fr

Je reste à votre disposition pour toute question.

Amicalement,

Guillaume BROUQUIERES
Responsable des Jeunes UMP de Haute-Garonne
06 17 50 60 62

www.facebook.com/jpop31

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 07:31

jean françois copé-copie-1L'Europe a fait un pas important vers la sortie de la crise financière. La Cour constitutionnelle de Karlsruhe, en Allemagne, a en effet donné, mercredi 12 septembre, son feu vert à la ratification du Traité européen de stabilité et du Mécanisme européen de stabilité (MES). Ces deux mécanismes, voulus par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, encouragent d'une part la maîtrise des comptes publics et d'autre part la solidarité financière entre Etats européens. Leur rejet aurait dangereusement resserré l'étau des marchés financiers sur la zone euro.

L'Allemagne a donc assumé ses responsabilités, il est temps pour François Hollande d'en faire de même. Alors que, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, le parlement français avait été l'un des premiers à ratifier le MES en février 2012, le processus du vote du Traité de Stabilité était bloqué depuis l'élection du nouveau Président de la République. Il faut dire que François Hollande avait fait campagne en disant qu'il refuserait ce Traité, avant de se renier contre l'avis d'une partie de sa majorité et de ses alliés Verts. Aujourd'hui, nous en sommes au point mort. Ces tergiversations ont pour double conséquence de paralyser la zone euro et de décrédibiliser la France qui, de pays « leader » sous Nicolas Sarkozy, est devenue un pays « suiveur » sous François Hollande.

A l'UMP, nous appelons François Hollande à mettre sans tarder le Traité européen à l'ordre du jour du Parlement français. Un texte que nous voterons car il a été négocié par Nicolas Sarkozy et qu'il va dans l'intérêt de la France. Il serait irresponsable d'attendre plus longtemps au seul motif que l'unité de la gauche plurielle est fragile. Le cynisme en politique a des limites : François Hollande a déjà sacrifié notre industrie nucléaire pour acheter la bienveillance des Verts, il ne va pas mettre en danger l'équilibre déjà précaire de la zone euro pour continuer à les ménager.

Toutefois, l'adoption de ce Traité, qui comprend une règle d'or budgétaire pour limiter les déficits, ne suffira pas à sortir de la crise si elle n'est pas accompagnée par de profondes réformes de structure. C'est là un autre point d'inquiétude pour l'avenir : la gauche se refuse pour l'heure à mettre en place un grand plan de modernisation de notre économie. François Hollande l'a d'ailleurs confirmé lors de son intervention télévisée de dimanche dernier : les hausses d'impôts sont pour maintenant, mais les réformes éventuellement pour dans deux ans… Or notre pays ne s'en sortira pas sans volonté de mener rapidement des réformes ambitieuses pour baisser le coût du travail, permettre de travailler plus, assouplir le marché de l'emploi, réduire la dépense publique, desserrer les contraintes administratives afin de libérer la croissance, favoriser l'innovation et la formation…

Enfin, la sortie de la crise ne se fera pas non plus sans une profonde réflexion sur la gouvernance de l'Europe dont le fonctionnement a montré trop de lourdeurs et de limites. Je pense qu'il faut notamment réhabiliter une Europe des frontières, qui n'hésite pas à se protéger quand cela est nécessaire. Il faut une Europe des peuples, avec des chefs d'Etats et de gouvernement qui auraient un plus grand pouvoir de décision. Il faut surtout une coopération franco-allemande renforcée qui agirait comme un noyau dur pionnier pour l'Europe. Je regrette que, sur tous ces sujets, François Hollande soit en retrait lui qui n'a jamais cité le mot d'Europe durant son intervention télévisée de dimanche soir. L'immobilisme n'est pas une option pour notre pays !

Contenus liés:
Partager cet article
Repost0
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 06:39

Divers-08 9260Le nombre de démissions au sein des élus du Conseil Municipal de Saint Jory atteint cette semaine l’incroyable chiffre de 24. La tension monte donc pour certains élus de la majorité municipale conscients qu’ils ne possèdent plus la maitrise du calendrier. Pour Thierry Fourcassier, « Le manque perpétuel de concertation de la population par la majorité restante a divisé la population et créé trop de tensions. Il est temps pour Saint Jory de tourner la page et d’assainir les relations entre élus et habitants, le compte à rebours est maintenant enclenché. La première leçon à retenir : les élus se doivent, d’une part, d‘être au service de tous les administrés, et, d’autre part, de tous les traiter de façon identique. »

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 06:27

jeunes populaires 31Chers amis,

Les Jeunes Populaires organisent le Campus Régional 2012 des Jeunes qui aura lieu le samedi 22 et le dimanche 23 septembre 2012 au Camping des lacs à Merville (Le Port Haut, 31330 Merville) près de Toulouse.

Ce campus est réservé en priorité aux moins de 30 ans.

Toutefois, pour les personnes qui le souhaitent, et ne faisant pas partie des Jeunes Populaires, il est possible de s'inscrire (le nombre de place sera limité en raison des capacités d'accueil du site).

Pour cela deux possibilités :

ou

  • Par téléphone : 06 17 50 60 62
Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 06:35

moudenc 26« J’ai choisi de m’abstenir de voter car ce sont des emplois d’avenir sans avenir »

 

Près de 500 000 jeunes sont aujourd’hui sans emploi et sans qualification dans notre pays! S’attaquer à ce fléau revêt donc une importance majeure. 

Les 150 000 « emplois d’avenir » dont le Gouvernement veut la création seraient destinés à ces jeunes, de façon à leur « mettre le pied à l’étrier ». Parce qu’ils constitueront une « bouée de sauvetage », même provisoire, pour les jeunes qui « galèrent », je ne peux voter contre ce dispositif.

Toutefois, ces emplois sont en réalité des emplois d’avenir sans avenir. Ils souffrent de nombreuses carences :

- ils sont limités à 3 ans et leur pérennisation au-delà sera financièrement supportée par les employeurs, collectivités locales ou associations,

- ils supposent donc à terme un effort financier des collectivités locales, alors que celles-ci souffrent d’une contraction de leurs ressources,

- ils risquent, au-delà de la période des 3 ans, de fragiliser le secteur associatif et celui de l’économie sociale et solidaire ; au fond, on demande à des structures à l’équilibre précaire de prendre en charge des publics eux-mêmes en grande précarité !

- le secteur marchand est exclu du dispositif, écartant de fait les jeunes en question de l’économie réelle et du monde de l’entreprise !

- pour la part de ces emplois réservés aux jeunes enseignants, seuls les établissements publics sont concernés, le privé étant exclu du fait d’une raideur idéologique des Socialistes,

- l’exigence de formation rattachée à ces emplois est faible et floue alors qu’elle devrait être centrale.

En conséquence, je ne pouvais voter en faveur de ce texte et j’ai donc choisi de m’abstenir de voter.

Aujourd’hui – paradoxe intolérable - des pans entiers de notre économie (restauration, bâtiment et travaux publics, artisanat, etc…) ne parviennent pas à pourvoir plusieurs centaines de milliers emplois ouverts…

Aussi, pour offrir de vraies et solides perspectives d’insertion à sa jeunesse, la France a besoin d’un ambitieux « Plan Marshall pour la formation et l’emploi des jeunes », mobilisant l’ensemble des acteurs publics et le secteur privé.

Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne
Maire de Toulouse de 2004 à 2008

Partager cet article
Repost0