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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 06:45

cannabis.jpgDimanche dernier, Vincent PEILLON, Ministre de l’Éducation nationale, a avoué à demi-mots être favorable à une dépénalisation du cannabis. Il est pourtant le Ministre en charge de l’éducation de nos jeunes. Quel signal désastreux !

Il est apparemment nécessaire de le rappeler avec force et vigueur : le cannabis est une drogue et, à ce titre, elle est nocive pour les individus !

Au nom d’une permissivité post soixante-huitarde, les ayatollahs de la défonce prétendent qu’elle n’a pas d’effets sur l’organisme. Pourtant, les dernières études menées sur le long terme sont éloquentes sur les troubles qu’elle engendre : risque accru de certains cancers, déclenchement d’infarctus du myocarde, A.V.C. chez des sujets jeunes, baisse moyenne de 8 points du quotient intellectuel des consommateurs réguliers de cannabis au bout de 35 années de « fumette », etc.

La France compte déjà 1,6 million de consommateurs réguliers, en première position des 27 pays de l’Union Européenne. Ces effets néfastes donnent-ils envie d’encourager cette consommation, après la communication gouvernementale dangereuse sur les « salles de shoot » !?

Au final, M. PEILLON a été sérieusement recadré par le Président et son Premier ministre.

C’est heureux car, alors que nous sommes en pleins débats sur le budget 2013 et le financement de la Sécurité sociale, avec le matraquage fiscal qui nous attend tous, ouvrir une polémique sur ce sujet ne semblait avoir que pour objet de faire diversion : cela aurait été un rideau de fumée !

Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne
Maire de Toulouse de 2004 à 2008

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 06:35
 moudenc-33.jpgRetrouvez ici en intégralité l’interview que j’ai accordée au Journal Toulousain le 20 septembre. J’y reviens en particulier sur les municipales de 2014 et notre travail d’Opposition constructive et déterminée mené depuis 4 ans.

Interview (par Thomas SIMONIAN):

1/ De votre défaite aux municipales en 2008 à votre élection à l’Assemblée nationale en 2012, peut-on qualifier cette période de « traversée du désert » ?

Ce fut un peu ça effectivement… Mais, si cette période a été difficile, elle m’a permis d’affirmer ma détermination, de m’ouvrir à des réalités nouvelles, de procéder à certaines remises en cause, de mieux connaitre la nature humaine en faisant, par exemple, le tri dans mon entourage d’avant.
C’est un chemin d’humilité, qui teste la solidité de la personnalité : soit on craque, soit on se renforce…
Pas un instant, je n’ai lâché quoi que ce soit dans mon combat pour Toulouse, pour mes idées et contre les mauvaises décisions du pouvoir municipal en place.
Avec de nombreux amis, les fidèles et beaucoup de nouveaux – que je remercie – , j’ai fait un travail de fond et le travail a fini par payer.

2/ Depuis juin dernier vous êtes le seul député non PS du département. Quel enseignement majeur tirez-vous de votre élection ?

Mon élection a redonné espoir à tous ceux qui, en Haute-Garonne, et à Toulouse en particulier, aspirent à l’alternance face à l’hégémonie étouffante du Parti socialiste.
Elle montre que tout est possible en 2014 !

Quand, avec Laurence ARRIBAGE, nous avons débuté véritablement notre campagne, le 6 mai, au soir de l’élection de François HOLLANDE, le nouveau Président l’avait emporté dans la 3ème circonscription, avec 3072 voix d’avance. Alors qu’il y avait partout en France et dans notre région une poussée de gauche, nous avons quand même gagné 6 semaines plus tard .
Or, sur les 577 circonscriptions françaises, seules 4, dont la 3ème de la Haute-Garonne, sont passées de gauche à droite ; mais dans les 3 autres, Nicolas SARKOZY avait atteint 52 à 56% le 6 mai…

Seul Député du Centre et de Droite, unique parlementaire de l’Opposition élu au suffrage universel direct, j’ai une responsabilité morale et politique particulière pour représenter nos électeurs et faire entendre une voix différente en Haute-Garonne. Cette responsabilité, je l’exercerai pleinement au cours des cinq années à venir.

3/ En tant que député, notamment avec les sessions extraordinaires, comment jugez-vous le départ du quinquennat Hollande ? Et êtes-vous inquiet pour la suite ?

Il y a de quoi être inquiet effectivement !
La crise est là, chaque jour plus menaçante pour la France, mais la Majorité feint de l’ignorer !
Le nouveau pouvoir a donné la priorité au détricotage obsessionnel des lois faites par la Majorité précédente avec la fin des avantages pour les heures supplémentaires, de la fiscalité anti délocalisation, etc…

Après avoir pris de bien longues vacances, nos gouvernants se réveillent et préparent le matraquage fiscal des classes moyennes et des entreprises.
La Fonction publique, à part trois ministères privilégiés, va connaitre une austérité bien éloignée des chansons que le « candidat normal » lui avait servies pendant la campagne électorale, tandis que la jeunesse va se voir proposer des emplois précaires à fort coût pour le contribuable.

Au contraire, il faudrait mettre « le paquet » sur la compétitivité de nos entreprises et sur la formation professionnelle !
C’est la seule voie possible pour recréer de l’emploi et du pouvoir d’achat pour les Français. Le seul redressement des comptes publics, pour volontariste et inévitable qu’il soit, n’y suffira pas.

Aujourd’hui, Aulnay va fermer malgré les vociférations ministérielles du début de l’été et les sentences solennelles du Président et du Premier ministre !
Les Français commencent à comprendre qu’on les a trompés, même avec de beaux sourires…

4/ Votre parti, dont vous êtes le président départemental, vit actuellement une élection interne pour désigner son futur patron. Allez-vous prendre position dans ce débat ?

J’ai fait savoir, tant à François FILLON qu’à Jean-François COPE, que je ne ferai pas campagne dans ce débat, et ce pour une raison très simple : garant de l’unité de notre formation ici, je ne veux pas raviver des divisions internes que nous avons su surmonter au sein de l’UMP haut-garonnaise.
De plus, je n’ai pas cette vision passéiste de la politique selon laquelle les cadres locaux entendent guider le choix des militants.
Je préfère déployer des efforts pour construire un vaste rassemblement en vue des échéances locales à venir .
Et puis, c’est une direction pour le parti qu’il s’agit de choisir, non le futur candidat de notre famille à la présidentielle de 2017 !
Aussi, conformément à mes engagements auprès de mes électeurs, j’ai plutôt pris parti sur le terrain des idées : au côté de mes amis Jean-Pierre RAFFARIN, Luc CHATEL et Marc-Philippe DAUBRESSE, je défends au sein de l’UMP la redynamisation du courant des humanistes, centristes et libéraux-sociaux.

5/ L’UMP a du mal à oublier Sarkozy non ?

Nicolas SARKOZY reste pour l’UMP une référence majeure, mais il a décidé de ne pas participer à la vie politique et de prendre du recul. En quelque sorte, il est en « réserve de la République ».
Quant à l’UMP, elle aurait tort d’oublier Nicolas SARKOZY, mais ne pas oublier n’est en rien incompatible avec l’impératif d’aller de l’avant.
Le soir de la défaite présidentielle, j’avais déclaré que l’Histoire reconnaitrait un jour au Président SARKOZY ce que les urnes du 6 mai 2012 venaient de lui refuser. Quand je vois l’état de l’opinion aujourd’hui, 130 jours à peine après l’élection présidentielle, je me dis que l’Histoire va vite!

6/ Revenons aux affaires toulousaines avec, à l’instar de l’actualité nationale, une vague de plans sociaux sans précédent. Quelle est la marge de manœuvre de l’élu local dans de tels dossiers ? Quel rôle doit-il jouer ?

Nous devons être au côté des salariés pour défendre notre territoire, ses emplois, sa capacité de recherche, ses projets de développement avec, en l’occurrence, notre volonté de faire monter en puissance le cancéropôle-oncopôle.
Nous avons aussi une mission importante, nous, les parlementaires : alerter le Gouvernement, le mobiliser. Si le Gouvernement le veut, il a deux leviers dans le dossier SANOFI : les financements d’Etat au titre du « crédit impôt-recherche » et les autorisations pour la mise en marché des nouveaux médicaments.

Si la fermeture du site de recherche toulousain était confirmée, voilà les armes dont devra user le Gouvernement dans l’inévitable discussion qu’il devra avoir avec les dirigeants de ce groupe.

Contrairement à d’autres plans sociaux concernant des entreprises très mal en point, nous avons là un groupe en bonne santé, qui accumule des centaines de millions d’euros de bénéfices.
A l’heure de la nécessaire mais difficile réindustrialisation de la France, on ne peut admettre la seule logique financière au service de la seule rémunération du capital.

7/ Dans le microcosme politique toulousain il se dit que vous souhaitiez être député dans un seul but : celui de reconquérir le Capitole. Vous confirmez ?

Ceux qui me connaissent le savent : quand on me confie une responsabilité, je « fais le job » et le travail ne me fait pas peur !
Aussi, mes collègues constatent ma présence régulière à l’Assemblée. Mes concitoyens des 15 communes périphériques et rurales de la circonscription me voient actif sur le terrain, bien plus que mon prédécesseur socialiste.
Quant à l’élection municipale à Toulouse, jamais je n’ai reçu autant d’encouragements que depuis le 17 juin dernier !
Mon élection a tranché définitivement – n’en déplaise à certains grincheux – la question du leadership qui se posait fort naturellement depuis 4 ans.
Je serai donc au rendez-vous où je suis attendu, celui de cette échéance de 2014, dans la droite ligne de mon travail de fond et sur le terrain depuis le lendemain de la défaite.
Toulouse mérite une équipe municipale à la hauteur des enjeux à venir !

8/ Certains, tels François Chollet, René Bouscatel ou Christine de Veyrac n’hésitent pas à envisager la possibilité d’une deuxième liste à droite et au centre. Vous leur dîtes quoi ?

Je leur réponds qu’il y a une chance unique de reconquérir Toulouse en 2014 et que, si nous la gâchons, notre famille politique en paiera le prix fort pour très longtemps.

Chacun doit donc bien réfléchir et ne pas s’abandonner à des rancœurs, à des envies ou à des règlements de compte très personnels. Nous ne gagnerons que dans l’union : Une union large, respectueuse de la diversité des sensibilités et des personnalités du Centre et de la Droite, ouverte à la société civile comme je l’avais fait en 2008, autour d’un projet à écrire ensemble pour Toulouse et son agglomération. Vous comprendrez que les leçons de stratégie électorale venant d’élus qui ne connaissent que les scrutins de liste – parfois depuis 30 ans ! – et n’ont jamais remporté une seule élection au suffrage universel uninominal, ne peuvent être crédibles ! Quant à Christine de Veyrac, elle a, si elle le souhaite, toute sa place et tout son rôle à jouer pour les échéances à venir. Je n’ai pas oublié qu’en 2010, elle avait su gérer avec efficacité la préparation des élections cantonales de 2011 : elle peut donc apporter une expérience utile dans le processus de reconquête aux côtés du Sénateur Chatillon – qui m’a déjà donné son accord – et de moi-même. Efforçons-nous tous d’avoir d’avoir une attitude positive et constructive.

9/ Et s’il y avait malgré tout une seconde liste ?

Chacun a le droit de faire une liste bien sûr. Je réaffirme simplement et de manière très réfléchie que, dans le cas de deux listes, il ne faudra pas compter sur moi pour fusionner au second tour. J’ai tout de même le droit de dire, par égard envers les Toulousains, dans quelles conditions je serai candidat : ce n’est pas menacer quiconque que de dire cela, comme je l’ai lu dans un propos récent, d’une rare stupidité ! Nonobstant certaines déclarations provocatrices, je confirme que je ne varierai pas d’un iota sur ce point car je ne veux pas revivre 2008 et les problèmes humains que ce type de stratégie crée. J’observe d’ailleurs que les partisans actuels de la fusion sont, comme par hasard, ceux qui avaient survécu à celle-ci la dernière fois… Il faut tirer leçon du passé et ne pas reproduire les mêmes erreurs : j’invite certains à se remettre en question comme je l’ai fait moi-même sur certains points. Faire deux listes, se distinguer jusqu’à l’outrance pour justifier cette double existence pendant des mois, subir d’inévitables dérapages, puis fusionner à la va-vite, dans la nuit, pour ne faire qu’une liste en décourageant la moitié des candidats engagés quelques mois plus tôt, c’est un scénario insupportable. Et avec la défaite au bout ! Alors, non merci !

10/ Pour quelle raison principale pensez-vous que Pierre Cohen doit être battu en 2014?

Il faut stopper le processus de dégradation dans lequel s’enfonce notre ville depuis 2008.
Pour cela, nous avons le devoir de développer les infrastructures (projets de transports en commun plus efficaces , TGV, 2ème anneau du périphérique, liaisons transpyrénéennes) qui amélioreront la desserte locale, nationale et internationale de Toulouse. Or, la plupart de ces grands projets au service du rayonnement de notre métropole stagnent.
En même temps, nous avons l’impérieux devoir d’offrir une meilleure qualité de vie au quotidien aux Toulousains et à ceux qui séjournent dans notre ville.
Pour cela, nous devrons, tout à la fois, restaurer la sécurité, renforcer la propreté, mieux éclairer la ville, ne plus tolérer l’occupation abusive de l’espace public par des individus qui le dégradent, rétablir une relation de proximité réactive entre les citoyens et les élus dans tous les quartiers, privilégier l’accompagnement éducatif, social et humain dans les quartiers où se concentrent des difficultés, etc…
La municipalité en place n’a pas agi dans ce sens.
Elle a préféré passer son temps à dénigrer névrotiquement ce que nous avions fait (à l’image de François HOLLANDE vis-à-vis de Nicolas SARKOZY), à stopper les projets, à discutailler à l’infini, avant de déclencher subitement une overdose de chantiers désorganisant la ville.
La Municipalité s’est enfermée dans des attitudes politiciennes et idéologiques à l’excès, par exemple en n’installant aucune caméra de vidéosurveillance.
Elle va terminer le mandat en ayant mis nos finances dans le rouge, compliquant les perspectives d’avenir.
Il est temps de redresser tout cela, d’agir au lieu de parler, d’être pragmatique et de rassembler à nouveau tous les Toulousains. Avec comme unique ligne de conduite l’amour de notre ville et notre volonté de lui construire un bel avenir, plus conforme à la place que Toulouse doit occuper au plan national et en Europe.

Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne

Maire de Toulouse de 2004 à 2008

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 05:42

TGV_1335.jpg32 hectares de prairies vont être transformés en forêt à Lesterps grâce aux mesures compensatoires de Cosea, le constructeur de la Ligne à grande vitesse Une aubaine pour le propriétaire. La forêt, elle sera pour mes enfants, mes petits-enfants et même mes arrière-petits-enfants. L'essentiel, c'est qu'elle existe.

Je ne les verrai pas quand ils seront arrivés à maturité, car ça va prendre 100 ans. Mais l'essentiel c'est de penser à préserver nos paysages.»

ChristianThibaud est philosophe à ses heures. Et proche de la nature. «Nos anciens ont fait pousser des arbres, nous ont légué des forêts, à nous de suivre dans le même chemin.» Christian Thibaud, l'ancien facteur de Lesterps - à 59 ans, il est à la retraite depuis peu - joint le geste à la parole: sur la propriété dont il a hérité de ses parents, il va faire pousser une nouvelle forêt. Et pas trois arpents de mauvaise broussaille: 32 hectares, pas un de moins. Cela grâce à l'engagement de Cosea, le constructeur de la Ligne à grande vitesse (LGV).

Mais la LGV va-t-elle passer par Lesterps ? Pas du tout. En revanche, Cosea s'est engagé à replanter autant de massifs forestiers que ceux qui ont disparu sous ses pelles mécaniques sur le tracé de la ligne ferroviaire qui court de Tours à Bordeaux, ce qui représente 1.200 hectares sur six départements, dont 342 pour le seul département de la Charente.

«C'est en lisant votre journal il y a deux ans que j'ai appris que Cosea mettait en oeuvre ces mesures compensatoires de reforestation» sourit Christian Thibaud. L'ancien facteur a dégainé aussitôt: il a pris contact avec Cosea et la direction départementale des Territoires, a monté un dossier, reçu la visite des techniciens du Centre régional de la propriété forestière (CRPF), qui ont déterminé - une fois le feu vert acquis sur le dossier de Christian Thibaud - quelles essences d'arbres pouvaient être retenues pour être plantées sur les 32 hectares de prairies vallonnées, situées entre les routes de Saint-Maurice-des-Lions et de Brigueuil.

 

50.000 arbres

sur 32 hectares

 

«Cosea a sous-traité les travaux préparatoires à une entreprise locale qui a attaqué le chantier vers la mi-septembre. Trois gros tracteurs sont venus, et ont passé griffe et rotovator. L'opération est aujourd'hui terminée, il ne reste plus qu'à planter.»

Les essences retenues par le CRPF sont très variées: pin de Calabre, chêne sessile, aulne, orme, charme... «Ils seront plantés selon les types de terrains, leur inclinaison et leur orientation». Au total, ce sont plus de 50.000 arbres qui devraient être plantés sur les 32 hectares de Christian Thibaud à Lesterps.

«Le cahier des charges est clair, poursuit l'intéressé, Cosea s'engage à préparer le terrain, à planter et à assurer le suivi durant les trois premières années, avec un taux de 75% de plants pris à trois ans. À charge pour moi d'assurer ensuite le suivi de la quatrième à la vingtième année». Christian Thibaud, qui sait compter, sait qu'il aura alors 79 ans: «La forêt, elle sera pour mes enfants, mes petits-enfants ou même mes arrière-petits-enfants. Mais l'essentiel, c'est qu'elle existe.»

D'ici, là, Christian Thibaud pourra s'y promener pour dénicher deux ou trois kilos de cèpes à la saison, ou pour faire prendre l'air à son fusil. «En tout cas, dit l'ancien facteur, personnellement, je n'aurai jamais pu financer seul une telle opération. Peut-être quelques hectares, mais pas 32.»

La Charente Libre

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 07:09

TGV 117Qui est la meilleure chance de la droite toulousaine pour les municipales de 2014 ?

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 La Voix du Midi

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 06:32

TGV 1253Pendant que les travaux progressent à grande vitesse au nord de Bordeaux, la contestation continue au sud. Qu'il s'agisse de celle qui se poursuit en Lot-et-Garonne ou qui rebondit au Pays basque et dans le sud des Landes, avec l'organisation d'un simulacre d'enquête publique. Et ceci, tandis que les élus Europe Ecologie Les Verts du Conseil régional d'Aquitaine refusent de voter, avec la majorité du Conseil, 5 millions de crédits d'étude, notamment pour des acquisitions foncières au sud de Bordeaux,dans ce qui doit devenir Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Hendaye. La Région Aquitaine et son président sont plus que jamais en première ligne pour défendre le GPSO, ce Grand projet Sud Ouest, au-delà de Bordeaux. La méthode Coué serait-elle la meilleure alors que l'Etat, rappelé à la raison par la Cour des Comptes, va devoir renoncer à nombre de grands projets d'infrastructures ?

Ne dites pas cela à Alain Rousset : il croit en la parole de François Hollande et faisait part ici même (cf aqui du 10 septembre...) de ce qu'il appelait « le moi profond » du président de la République tandis que Martin Malvy, depuis Toulouse, rappelait à nos confrères de Carré d'Infos que la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux-Toulouse était un tout. Midi-Pyrénées ne participe-t-elle pas au financement de la réalisation des 300 kilomètres qui aboutissent à Bordeaux ? Et nous alors? répondent, en quelque sorte les autres collectivités, la communauté d'agglomération bayonnaise, la dernière en date à menacer de suspendre ses engagements si la branche par Mont-de-Marsan et le Pays Basque ne devait pas voir le jour comme prévu...

Que croire et qui croire en ces temps où personne ne peut ignorer le contexte économique et financier dans lequel le pays entre de plain pied ?

Que Bordeaux sera bien relié à Paris en deux heures et des poussières dès 2017 ? Cela ne fait guère de doute, le engagements ont été pris, la lourde mécanique d'un chantier à très grande ampleur est en route et Bordeaux prépare avec le projet Euratlantique sa retombée économique sa plus spectaculaire.

Que 2013 et 2014 verront le GPSO suivre son cours sans coup férir ? Rien n'est moins sûr. Les phases d'enquête publique annoncées comme faisant partie de ce calendrier peuvent toujours se dérouler ; elles ne préjugent pas des choix arrêtés et surtout des financements à réunir.
Que Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne seront lancés concomitamment comme cela a été pensé et voulu dès la conception initiale de ce qui devait être le plus grand projet ferroviaire européen ? Désormais, cette perspective semble peu probable et même si un financement public-privé est réuni l'Etat ne pourra pas participer pas, en même temps, à la réalisation des deux lignes au sud de Bordeaux. Il ne fait guère plus de doute que Bordeaux-Toulouse sera privilégié ; l'espoir de la Région Aquitaine reposant comme Alain Rousset le rappelait, il y a peu, sur le relais par l'Europe à partir des crédits existants au titre des infrasrtuctures.

Ce nouveau scénario sera difficilement acceptable par les collectivités, les élus et les milieux économiques qui ont privilégié le Train à Grande Vitesse en tant qu'outil de développement économique et d'aménagement du territoire, et qu'alternative au tout camion. Il rencontrera un écho bien différent chez ceux qui doutent de la possibilité de relancer le fret ferroviaire de façon significative et, par voie de conséquence, plaident, y ajoutant la défense de l'environnement, en faveur des aménagements des lignes existantes.

Le débat en manière de feuilleton va connaître de nouveaux épisodes ; le manque d'argent le ramènera à une plus juste dimension. Il va donc nécessiter plus que jamais que l'on tienne le langage de la vérité.

AQUI

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 06:03

TGV_1334.jpgLes responsables de Saint Rustice Environnement Sauvegarde et de l'Association Zone Sinistrée- se sont retrouvés mercredi 10 pour faire le point et envisager des actions communes.

Anne Marie Taleux, présidente de Stres explique : «notre association, qui existe depuis huit ans, s'est positionnée dès le début contre le tracé LGV dans la plaine et pour un tracé le long de l'autoroute. Quand nous avons vu que notre solution n'était même pas envisagée, nous nous sommes tournés vers l'aménagement des voies existantes. Pour nous le projet est disproportionné par rapport aux besoins des usagers, il ne concerne que peu de voyageurs - 1 sur 10 - alors que nous souhaitons des trains pour tous ! C'est un projet ruineux, pensé par des technocrates et des élus loin de la réalité des besoins quotidiens des gens ordinaires.»

Alain Subtil, le président de AZS, aussi adhérent de Stres, explique la raison d'une autre association : «AZS concerne uniquement les habitants de la plaine directement touchés par le passage de la ligne. Nous rejoignons l'analyse de Stres mais nous portons d'autres revendications en lien direct avec les impacts de la LGV sur nos vies. Tout d'abord nous soutenons les habitants dans leurs désirs, en particulier que ceux qui se trouveront tout près de la ligne et auront à souffrir de nuisances graves puissent être expropriés et honnêtement payés pour leur bien. Par exemple, le nouveau tracé écrase la maison et le jardin de M. Blanc qui demande de pourvoir retrouver ailleurs un logement à «l'identique» de celui qu'il perdra. Ensuite, que ceux qui veulent rester puissent le faire dans les meilleures conditions possibles : isolement de la maison renforcé, murs anti -bruit, changement de du côté de l'entrée de la maison etc.»

Dans un premier temps, les deux associations vont ensemble interpeller leurs élus par courrier, en commençant par madame la conseillère générale, sur la prise en compte du facteur humain dans ce projet, se rendre à la prochaine réunion de l'association Val de Garonne, opposée à la LGV, et attendre le résultat du recours déposé au tribunal sur le délai légal entre le débat public et l'enquête publique 2013, délai largement dépassé.

La Dépêche du Midi

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 09:38

JMVDepuis la démission collective de 19 des 24 élus de la majorité municipale, le 20 septembre dernier, et la convocation d'une élection municipale anticipée, en novembre prochain, les tractations vont bon train pour composer les futures listes.

Le premier à avoir déclaré sa participation au scrutin, à la tête d'une liste dissidente au maire, est le premier adjoint sortant Jean-Paul Delmas. Il entraîne avec lui les autres élus démissionnaires de l'ancienne majorité et quelques nouveaux candidats pour atteindre les 29 membres d'une liste qui doit observer la stricte parité femme-homme.

Une deuxième liste est en cours de constitution depuis que le Parti socialiste s'est choisi un chef de file en la personne de Jean-Marc Vizzini. Le PS partira avec les Verts alors que des contacts sont établis avec le Parti communiste. Aucun accord n'a par contre été trouvé avec le Parti radical de gauche pour l'intégration du maire sortant Rémy André sur la liste socialiste, Verts et communistes.

La seule certitude pour l'instant est la présence de ces deux listes au scrutin municipal anticipé de novembre dont les dates n'ont pas encore été fixées par la préfecture. Toutefois, le maire actuel est en train de constituer une liste. «Toutes les attaques dont je suis victime sont des rumeurs donc je vais redemander leur confiance aux Grenadains pour poursuivre ce que j'ai entamé, indique Rémy André, maire de la commune. J'invite d'ailleurs tous les Grenadains qui le souhaitent à me rejoindre sur cette nouvelle liste.»

De gauche à droite

À droite, les choses se précisent aussi. Actuel conseiller municipal d'opposition à Blagnac, résidant à Grenade, Jean-Marc Vallette souhaite faire valoir les idées de l'UMP dans cette élection. Il sera associé à Dominique Rovira qui avait mené la liste divers droite au premier tour de la précédente élection municipale. «Notre volonté est d'être présents pour donner le choix aux électeurs, explique Jean-Marc Vallette. L'objectif est donc de constituer une liste qui est en cours et ensuite nous poursuivrons la réflexion pour voir si nous pouvons mobiliser autour de notre candidature.»


Réactions du maire et du groupe des élus démissionnaires

Les 19 élus démissionnaires de Grenade et Saint-Caprais s'expriment sur leur choix de démissionner et communiquent notamment : «En 2007, nous avons constitué un groupe venant de divers horizons, représentatif des habitants de Grenade et Saint Caprais. Motivés depuis plus de quatre ans, nous avons construit des projets répondant aux attentes et besoins de la ville. Nous avons toujours su rester unis, sans étiquette politique avec pour seul objectif le bien-être des Grenadains.

Au-delà des divisions, des attaques personnelles, des stratégies de pouvoir, mises en œuvre par le maire sortant, à la gestion autoritaire et arbitraire, nous sommes soucieux d'une exemplarité et d'une transparence rigoureuse. Démissionner est une décision si grave à prendre, qu'elle ne peut se faire qu'après avoir tout tenté.

Cette décision de citoyens responsables, s'est imposée lorsque nous sommes arrivés à une situation irréversible.

Par cette action, nous ne fuyons pas nos responsabilités. Notre équipe se présente à ces nouvelles élections pour mener à bien les projets commencés. Notre souhait est de terminer dignement, dans la démocratie et toujours sans étiquette politique, le mandat pour lequel nous avions été élus».

De son côté, le maire sortant Rémy André fait savoir notamment : «Maintenant c'est la population qui devra faire son choix, et à elle d'assumer son statut démocratique, devant l'irresponsabilité politique et les ambitions politiques révélées de certains, elle devra trancher.

En attendant, maire de Grenade, j'assume et assumerai mes responsabilités jusqu'au bout, en toute sérénité car dans les reproches qui me sont faits je ne sais voir que des procès d'intention et des griefs racornis de personnes frustrées plus préoccupées par leurs petits intérêts. Gestion publique ou projets de développement de la ville sont mes seules lignes de conduites… Mon avenir politique, est aujourd'hui entre les mains des Grenadaines et des Grenadains. Je vous attends, qui que vous soyez, de quelque sensibilité que vous vous réclamiez».

La Dépêche du Midi

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 06:10

moudenc 18Je suis heureux de la mobilisation sans faille et unie de tous les responsables politiques locaux et nationaux aux cotés de l'intersyndicalecontre le projet de fermeture du site de recherche de Sanofi à Toulouse. J’espère et je crois que cela permettra de faire reculer les dirigeants et les actionnaires.

Néanmoins, il faut veiller à ne pas se réjouir trop vite de solution éventuelles.

En effet, hier, le Ministre du redressement productif annonçait que le site de Toulouse n’était plus concerné par le plan.

En réalité, il n’y avait rien de nouveau dans les déclarations de Sanofi d’hier : l’entreprise n’a fait que reprendre ses déclarations du mois de septembre, tant sur l’absence de licenciements secs que sur l’incertitude quant au site toulousain.

D’ailleurs, ce matin, en comité central d’entreprise R&D, la direction du groupe pharmaceutique a déclaré que les propos de "Montebourg n'engagent que le ministre".

Il faut donc être très vigilant : la position de Sanofi n’a pas bougé pour l’instant. La pression politique doit donc perdurer, le combat n’est pas terminé !

Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne
Maire de Toulouse de 2004 à 2008

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 11:41

Jean Marc Valette Grenade 01La droite et le centre se préparent ... à Grenade.

Suite à la démission de 19 conseillers de la majorité municipale, les listes de candidats se préparent, c'est le cas de la liste droite et centre que veut animer Jean-Marc Valette chergé de mission sur la 5ème circonscription, ... lire la suite

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 06:43

thierry-deville.jpgTout ça pour ça ! La spectaculaire concertation autour de la réforme de l’école a débouché sur rien que l’on ne savait déjà : le logiciel de la gauche en termes d’éducation n’a pas changé. La solution à tous les maux réside bien évidemment dans l’affectation de moyens supplémentaires.

Je finis par être désespéré de ce conformisme absolu, de cette absence d’envie de bousculer les conservatismes et les idées reçues qui caractérisent ceux qui nous dirigent, alors même que le contexte était propice à une révolution éducative. Il y avait de vraies questions dans ce débat, et le rapporteur de la concertation avait osé en esquisser quelques lignes : sur la remise en cause d’une pédagogie obsolète, à l’heure où les élèves baignent dans Google et Wikipédia ; sur les castes qui corsètent l’Education Nationale et annihilent toute ambition de réforme depuis des décennies : syndicats, corps des Inspecteurs ; sur la nécessaire évaluation des enseignants (mais vous aurez compris que la note, si traumatisante, n’est plus dans l’air du temps).

 

Un modèle pour les autres Nations

 

A l’heure où l’on propose de supprimer les devoirs à la maison, on oublie également de poser la question des contenus des médias et leur lien avec l’échec scolaire ? Le gavage médiatique que subissent les enfants qui passent trois heures devant la télé après l’école les abreuve d’insanité, de violence, de mondes virtuels, anxiogènes et sans repères. Il y a là un vrai défi éducatif, dont les enjeux dépassent d’ailleurs la simple question de la réussite scolaire.

A trop vouloir caresser le mammouth dans le sens de ses longs poils, on a raté une belle occasion de donner à l’école française le souffle salvateur qui aurait fait d’elle à nouveau ce qu’elle était il y a 150 ans : un modèle pour les autres nations.

Thierry Deville

 
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