« Lors de la dernière réunion du conseil municipal du 23 octobre, nous avons appris que 16 logements sociaux construits dans la commune, présentaient des risques importants pour la sécurité des familles installées. Plusieurs d’entre elles ont dû être évacuées. Au départ du rond-point sur la RD820, lorsque vous prenez la côte de Fronton vous apercevez sur la droite, accroché au flanc d’un terrain très pentu des bâtisses neuves qui se dressent fièrement comme pour lancer un défi aux lois de la nature et asseoir définitivement les conclusions d’un cabinet d’expertise en étude de sol diligenté par une ancienne municipalité qui on peut le supposer avait des intérêts communs avec ces experts. Les anciens du village vous diront que sur ce terrain plusieurs sources apparaissent et dès l’instant où l’on bouscule à coup de bulldozer cette parcelle, les glissements de terre sont inévitables. Nous avions déjà évoqué le clientélisme, les mensonges et quelques élus de la majorité actuelle ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas. Par conséquent nous sommes en droit de nous interroger et de poser les questions suivantes : A qui appartenait ce terrain ? Quel est le promoteur ? Qui a autorisé la construction ? Qui est responsable de ce fiasco ? Une fois de plus Castelnau n’avait pas besoin de cela ! Nous nous rappelons encore le lotissement des Hébrails dans les années 85 où le promoteur avait disparu en laissant un assainissement inutilisable. Des années de procédures et au final Castelnau a payé l’addition. Aux dernières élections Castelnau ne nous a pas cru et n’a pas voulu ce changement radical que nous proposions. Nous allons de surprises en surprises et la majorité actuelle ne pourra pas répondre aux grands défis qui nous attendent prochainement. » Pierre Recobre, Marie-Laurence Tonel, Patrick Darès, Anne-Marie Dellac et Pascale Binet
Article du Petit Journal du Pays Toulousain