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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 06:48

TGV_1185.jpgLes Lespinassois sont-ils condamnés à regarder les trains passer ? C'est la question que tout le monde se pose à Lespinasse et qui devrait, dans les semaines à venir, faire débat dans les foyers ! Quant aux élus, leurs inquiétudes sont bien réelles, assez pour provoquer un conseil municipal exceptionnel, lundi 30 janvier, car à l'issue des différentes réunions sur l'aménagement ferroviaire des 4 voies entre Saint- Jory et Toulouse Matabiau, aucune halte ferroviaire n'est actée à ce jour à Lespinasse.

La ville réclame son dû

Pour le maire Bernard Sancé, il est temps de réagir et de demander officiellement à la préfecture, Réseau ferré de France, Conseil général, Conseil régional et Communauté du Grand Toulouse d'acter enfin la création de cette gare, attendue par la ville... depuis 1891. Il explique : « Il semblerait que toutes les haltes actuelles soient maintenues et pour certaines, déplacées de quelques centaines de mètres. Une seule commune ne serait toujours pas desservie par le réseau TER : Lespinasse !

Il fustige : « La SNCF et RFF sont propriétaires de 36 hectares. Cette gare de triage a totalement défiguré notre commune et il est aujourd'hui impensable d'entendre dire que le foncier serait un problème et que le coût de la réalisation serait trop important. Il nous semble dérisoire quand on connaît le montant total de l'opération ».Est-il besoin de rappeler que la ville de Lespinasse a payé un lourd tribut avec l'implantation de sa gare de triage et la destruction de son centre-ville, au début des années 40.

Les écluses sacrifiées

Récemment, c'est la forte mobilisation d'un millier de personnes dans la rue et le soutien de nombreux élus de la région qui ont permis d'éviter à la commune, de connaître à nouveau un désastre, avec le passage de la future LGV. Toutefois,avec le tracé «D» retenu, l'insertion de deux voies supplémentaires va immanquablement mettre à mal son patrimoine et son environnement, avec la destruction de ses deux maisons éclusières encore en service, situées le long du canal de Garonne. Un sacrifice dur à envisager pour les élus qui veulent obtenir, en contrepartie, une halte ferroviaire, même si pour cela, ils doivent à nouveau battre le pavé !

La Dépêche du Midi

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 07:35

TGV_1184.jpgLe PADD (Projet d'aménagement et de développement durable) de la CAA a été présenté lundi en conseil municipal. Décliné en 7 thématiques, il entend organiser le développement territorial en fixant les règles d'urbanisme. « Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins ». Bon voilà ! Un vocabulaire utilisé, ponctué de néologismes, comme le faisait remarquer Françoise Decloët (sans compter les sigles) n'aident pas à la compréhension !

Heureusement, Laure Merceron a traduit, essayant de mettre ce texte rébarbatif à la portée du commun des mortels, signalant les impacts d'un tel exercice sur notre commune. Evidemment, il n'a pas donné lieu à des réserves, car il tend vers une meilleure organisation urbaine, à la protection des espaces naturels, de la faune et de la flore. Nous en reparlerons lorsqu'on aura défini les modalités d'application.

Dans plusieurs thématiques revenait un point d'interrogation sur la LGV et si le public était plus nombreux que d'habitude, c'est qu'il attendait le débat… et des décisions. Le président de la Coordination 47, Michel Matelli était là. Il a fait remettre au maire et à ses conseillers une invitation à la réunion du 2 février, à 20 h 30, à la salle du centre culturel du Passage. Réunion qui a pour but de sensibiliser sur les intérêts de dire non à la LGV, mais oui au progrès en modernisant les voies historiques !

Le maire a accédé à la demande de l'association « Ouvrons l'ŒIL », de créer - un peu tard, diront certains - une commission extra-municipale (pour suivre cette affaire de la LGV). Pierre Pujol et Jérôme Benoît doivent être reçus au ministère des Transports et les conseillers ont insisté pour qu'elle se réunisse avant leur départ. Elle s'est donc réunie et a eu connaissance de l'argumentaire qui sera développé à Paris.

Cette commission composée du maire, de Patrick Torcello, de quatre conseillers dont deux des oppositions, de deux représentants de l'association de défense ont approuvé la démarche du maire. On se réunira, à nouveau, au retour de la délégation, pour définir une action adaptée à la position du ministère.

La Dépêche du Midi

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 06:32

TGV 150Au sommaire :

  • Publication de la Lettre d'information N°13
  • La réponse de RFF à Alternative LGV
  • En ligne les projets 2012 pour les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine

 

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Vient de paraître la Lettre d'information N°13 avec les décisions du Comité de pilotage du 9 janvier 2012

Au sommaire : les décisions sur le tracé retenu pour les deux lignes nouvelles avec un focus sur les derniers secteurs non définis en juin dernier, l’anticipation des actions foncières, le calendrier, le retour d’expérience sur les retombées socio-économiques de la LGV Rhin-Rhône.

Lettre d'information n°13

 

 

-> Téléchargez la lettre d'information n°13

 
RAPPEL
: les cartes détaillées sur l'ensemble du projet sont accessibles dès la page d'accueil (Edito).

 

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La réponse de RFF à Alternative LGV

En décembre 2011, RFF a reçu les résultats d’une étude sur « l’analyse comparative des options de modernisation des dessertes ferroviaires sur le tronçon Bordeaux-Toulouse », réalisée par les cabinets CERC et AC2I à la demande d’Alternative LGV.

Après analyse, RFF conteste et dénonce le contenu du document produit par les deux cabinets : "c’est un ensemble de contrevérités et d’inexactitudes qui ne démontre rien et surtout pas de l’intérêt de l’aménagement de la ligne existante entre Bordeaux et Toulouse".


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Les projets 2012 dans les deux régions Midi-Pyrénées et Aquitaine

Réseau Ferré de France fête en 2012 ses 15 années d’existence.
Au niveau national, RFF a engagé un effort important pour rendre plus performant le réseau existant en le modernisant, en améliorant la gestion des circulations tout en assurant le développement de projets de lignes nouvelles.
A l’échelle des régions, RFF va poursuivre ses efforts de modernisation et de développement du réseau. Chaque région présente dans une plaquette ses actions concrètes pour l’année 2012.

Revue Lignes d'Avenir Midi-Pyrénées janvier 2012

 

-> Pour la région Midi-Pyrénées,
téléchargez la revue "Lignes d'avenir N°10".

 

 

 

Plaquette Perspectives RFF 2012





-> Pour la région Aquitaine,
téléchargez la plaquette "Perspectives 2012".

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 07:52

TGV_1183.jpgUne réunion publique a eu lieu samedi au pôle Ev@sion en présence des principaux acteurs du projet. Les habitants avaient des questions extrêmement précises.

Deux heures et demie de présentation et de discussion. Samedi matin, la salle du pôle culturel était remplie et les oreilles grandes ouvertes pour ne pas perdre une miette de cette réunion.

Sur la scène, Bruno Perverie et James Cadranel, directeur et directeur adjoint du secteur Gironde de Cosea, Olivier Imbert, le médiateur chantier, Anne Meriglier et Jérôme Morin, responsables des études et de la concertation pour la Charente-Maritime et la Gironde, Sylvain Soteras, chargé de projet Réseau ferré de France (RFF), et Charlotte Benoit, chargée de communication Gironde faisaient face au public.

Les conséquences

Après un bref rappel sur le financement et la présentation des différents acteurs du projet, les intervenants sont revenus sur les conséquences pour la commune du passage de la LGV et sur le calendrier, l'étendue et les répercutions des travaux pour l'année 2012.

Des protections acoustiques seront construites pour atténuer le bruit des trains qui rouleront à 180 km/h. Elles prendront la forme de remblais de terre et de murs de béton d'une hauteur de 3 mètres et ce sur 9 km. Des aménagements paysagers sont aussi prévus, en particulier des plantations d'essences locales.

Les premiers travaux RFF commenceront dès février 2012 de nuit sur les voies ferrées. Elles concerneront les caténaires ainsi qu'une campagne de déboisement. Après la démolition de la halte de la Gorp en août 2011, ce sera au tour des « bâtis » du quartier du même nom d'être détruits du 6 février au 5 mars.

Travaux nuit et week-end

Les premiers travaux concerneront aussi l'installation du chantier, la base principale de la Gironde qui comptera jusqu'à 150 personnes. Les ouvriers travailleront de 7 heures à 19 heures. Des travaux sur les voies ferrées pourront aussi être planifiés de nuit ou le week-end.

Des murmures de mécontentement se font entendre dans l'assistance. Les équipes anticipent les critiques et se veulent rassurantes : la poussière, le bruit et la sécurité à l'intérieur et à l'extérieur du chantier seront au cœur des préoccupations des responsables du chantier. La communication sur plusieurs supports est mise en avant : un site Internet mis à jour en temps réel, un journal distribué dans les boîtes à lettres et des panneaux de chantier. Pour finir sur une note positive et optimiste, il est rappelé que 70 conducteurs d'engins et 50 coffreurs seront recrutés via le pôle emploi de Lormont.

Questions-réponses

C'est l'heure de laisser la parole au public. Les Ambarésiens sont inquiets, la halte de la Gorp est détruite et les TER ne s'y arrêteront plus. Comment se rendront-ils à Bordeaux ? « Les solutions sont encore à l'étude, on pense aux cars de substitution. » Tollé dans la salle.

Les usagers craignent déjà de mettre plus d'une heure pour rejoindre la gare Saint-Jean contre les quinze minutes du TER actuellement. Rien n'est sûr mais le responsable RFF propose des bus de rabattement pour rallier les haltes les plus proches.

Les autres inquiétudes des riverains concernent les vibrations des trains sur les fondations des maisons. « Ma maison tremble quand un train passe. Mes plafonds sont démolis », raconte une habitante. Les visages sont tendus et les réponses se font plus évasives.

Des interrogations précises

« Quand allons-nous dormir, si vous travaillez nuit et jour ? » « Je vous rassure on ne va pas faire les 3 x 8 », explique Anne Meriglier.

Un autre habitant, Michel menace de boucher la sortie des eaux en février si aucune solution est trouvée pour le problème des eaux fluviales. Des applaudissements résonnent dans la salle.

Et les klaxons de recul ? Un riverain rappelle qu'aux États-Unis, une solution a été trouvée pour empêcher ce bruit fatigant. « On va limiter les manœuvres de recul », promet-on sur la scène.

À la sortie, malgré tout, les habitants saluent en majorité l'effort de communication et de transparence des intervenants, en espérant tout de même qu'il n'y aura pas de mauvaises surprises à l'arrivée en 2017.

Le Sud Ouest

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:30

TGV_1182.jpgHier, les élus de la commission permanente ont écouté tour à tour RFF et l'étude alternative.

Ils étaient une trentaine anti-LGV, hier, à avoir dressé une barrière fictive, avec cafés et croissants, à l'entrée de l'Hôtel du Département, pour accueillir les élus réunis en commission permanente. Une présence en nombre du collectif Coordination 47 destinée à sensibiliser les conseillers généraux de tous bords des « effets néfastes » de la future LGV et ce, avant que ceux-ci n'examinent l'étude commandée par ALTernative LGV pour un réaménagement des voies existantes.

Les élus de la commission permanente présidée par Pierre Camani ont donc tout d'abord reçu le cabinet Claraco qui a rédigé l'étude alternative avant, dans un deuxième temps, d'entendre un représentant de Réseau Ferré de France (RFF). RFF qui conteste l'étude de Claraco notamment sur les coûts et les possibilités techniques. Hier, il n'y a pas eu de confrontation des deux argumentaires et c'est d'ailleurs ce qu'a regretté l'opposition départementale menée par Jean-Louis Costes. « Chaque argumentaire était intéressant mais ils n'ont fait que se répondre en deux temps, sans qu'il puisse y avoir un véritable débat. D'ailleurs, nous regrettons également que cette présentation ait eu lieu à huis clos. » Un reproche que le président Pierre Camani n'entend pas. « Cette présentation permettait aux élus de poser toutes les questions qu'ils souhaitaient et d'obtenir des réponses plus précises. Le débat en séance plénière, avec RFF et Claraco, et donc en public aura lieu après le vote du budget, probablement en avril. »

Et s'agissant de précisions, les élus en ont demandé quelques-unes. « Nous avons demandé à RFF, plus de clarté sur le coût de cette ligne à grande vitesse. Ce sujet reste l'Arlésienne. D'un côté le ministère a évoqué la somme de 7,8 milliards d'euros. De l'autre, dans son communiqué contestant l'étude alternative, RFF parle de 5,5 milliards. Et devant la commission permanente, il nous annonce 6,6 milliards », fait remarquer Pierre Camani. Pour le président du Conseil général c'est bien la facture qui a du mal à passer. « Je trouve injuste que l'Aquitaine et Midi-Pyrénées qui sont les derniers servis par la LGV doivent mettre la main à la poche et ce, alors que les autres territoires servis avant n'ont rien eu à débourser. Je rappelle que l'État nous demande entre 120 et 140 millions d'euros pour les projets LGV du Sud Ouest. C'est impensable ! Nous nous sommes engagés déjà pour les 34 millions d'euros sur Bordeaux-Tours… »

Pour autant, le président du Conseil général reste un partisan de la LGV y voyant un équipement « nécessaire pour le développement économique »… du moins sur le tronçon Bordeaux-Tours « qui met Paris à trois heures d'Agen. Sur le tronçon Bordeaux-Toulouse, je me pose plus de questions même si je fais confiance aux atouts de la technologie. »

Aménagement du territoire

Des questions, Jean-Louis Costes s'en pose également. « Tout d'abord, les arguments de l'étude alternative sèment forcément le doute. Ensuite, il y a une question que nous aurions aimé voir posée sur la table, à savoir les problématiques sur l'aménagement du territoire découlant de la LGV. Quelles conséquences pour le centre-ville d'Agen avec la gare LGV en rive gauche ? Quel impact pour les Villeneuvois en terme d'accès à la nouvelle ligne ? Quelles perspectives pour la ligne Périgueux-Monsempron-Penne ? Non seulement le Conseil général ne se les pose pas mais n'y pense même pas. Or pour nous, ces sujets sont aussi primordiaux que la question du tracé, de la LGV, le réaménagement des voies existantes ou le coût. »

À noter que si le débat aura lieu autour de la LGV et l'étude alternative, en séance plénière, Pierre Camani a rappelé hier à la presse que la décision du Conseil général de participer ou non et comment au financement de la LGV Tours-Bordeaux ne sera pas prise avant 2014. « En 2013, ce sera le lancement de l'enquête publique. Elle sera terminée en 2014. Nous prendrons notre décision à ce moment-là. » Pour Jean-Louis Costes « quoi qu'il arrive, Pierre Camani s'alignera sur ce que lui demandera le président de la région, Alain Rousset, et il fera payer le département. »

Le Sud Ouest

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:19

TGV_1181.jpgAvant juin, les conseillers généraux devront dire oui ou non au financement du tronçon Bordeaux-Toulouse de la ligne à grande vitesse. Mobilisation des opposants hier à Agen.

Les quarante conseillers généraux avaient un rendez-vous prévu depuis quelques semaines. Double rendez-vous avec les deux bureaux d'études chargés d'élaborer, pour le compte de l'association ALTernatives LGV, une contre-expertise portant sur l'aménagement des voies existantes (lire nos précédentes éditions) ; mais aussi avec l'un des responsables du Grand Projet du Sud-Ouest, le bras armé de Réseau ferré de France pour ce projet de ligne à grande vitesse.

Deux heures d'entretien, une pour chaque thèse et à la sortie un président du conseil général qui considère que l'étude d'ALTernatives LGV est « certes sommaire mais intéressante. Elle permet de faire avancer le débat ». Pierre Camani veut aussi des précisions de la part des auteurs de l'analyse alternative, et de Réseau ferré de France sur les coûts (lire par ailleurs). « Le vrai débat est le financement de la LGV », estime-t-il. « Aquitaine et Midi-Pyrénées sont les deux derniers servis en matière d'infrastructures et en plus il faut payer alors que d'autres n'ont pas eu à le faire ».

Le conseil général a déjà fait un chèque de 34 millions d'€ pour le tronçon Tours-Bordeaux. Pierre Camani se dit « pas convaincu » par l'étude d'ALternatives et reste un « fervent partisan » du concept de ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux « qui met Agen à trois heures de Paris ». En revanche, « la Bordeaux-Toulouse me pose questions, même si j'y suis plutôt favorable ». Il donne rendez-vous en avril, pour un débat, public cette fois, au sein des conseillers généraux.

La présentation d'hier s'est faite à huis clos, ce que regrette Jean-Louis Costes, du groupe d'opposition Avenir Ensemble. « Chacun a présenté séparément ses chiffres, sans qu'il soit possible de les confronter directement ».

Patrick Vaccari, de la Coordination 47, considère, lui, que « l'ombre d'Alain Rousset », le président du conseil régional, plane dans ce dossier. Pierre Camani « est dans une situation inconfortable, il n'est pas libre de décider ». Ce représentant des opposants à la LGV regrette également que les débats d'hier matin n'aient pas été « ouverts au public. Il fallait aussi un débat contradictoire entre nos arguments et ceux de RFF. On demande clairement que le conseil général vote une motion contre le financement de cette LGV, et avant avril ! Les élus ont désormais tous les éléments ». Le ministère doit valider la dernière version du tracé dans les prochaines semaines.


« Ouvrons l'ŒIL » et le bon ?

Polémique suite entre Thierry Pilliaudin, président de l'association Ouvrons l'ŒIL (Layrac), et le président de la CAA Jean Dionis, concernant le tracé LGV validé au début du mois. Le premier est très étonné de ne pas avoir reçu le courrier du second, dont des extraits ont été cités dans ces colonnes. « Je ne suis ni l'instigateur ni le rédacteur de la lettre ouverte que vous a adressé l'ancien maire de Layrac. « On » vous a dit que j'aurai des ambitions municipales à Layrac en 2014

[…] Mon entourage ainsi que votre ami le maire de Layrac peuvent confirmer que ma position est connue : je ne briguerai pas le mandat de maire. Pour être sûr d'avoir une réponse exacte et non déformée, « on » aurait dû me poser la question ».


La surprise du chef

Forcément informé de la réunion d'hier puisque l'un de ses responsables y participait, Réseau ferré de France a adressé jeudi trois pages d'arguments contre le réaménagement des lignes existantes et donc contre ALTernatives LGV. RFF n'y va pas avec le dos de la cuillère : « arguments et affirmations non démontrés ou transposés sans pertinence

[…] langage pseudo-technique ». Ou encore des chiffres sur le coût d'aménagement « complètement sous-estimé ».Réaction étonnante de la part des techniciens de Réseau ferré de France. Raymond Girardi, qui copilote ALTernatives LGV, trouve RFF « très défensif[…] Je fais remarquer que les techniciens visés par les critiques ont été utilisés par Réseau ferré de France sur d'autres tracés. C'est un rejet en bloc de ce que l'on affirme, alors que l'on reprend leurs arguments. Leurs chiffres sont les mêmes que les nôtres[…] Et entendre dire de la part de RFF ce matin (hier matin, N.D.L.R.) que les lignes actuelles ne sont pas saturées correspond à ce que l'on dit depuis des mois, alors que RFF expliquait auparavant que le principe même de la mise en place de la ligne à grande vitesse est justement lié à cette saturation présumée ».Patrick Vaccari, lui, insiste sur le coût de la ligne. « On ne sait plus rien en fait », explique-t-il. RFF « nous annonce 5,5 milliards d'€ alors que dans un document public de décembre, la somme de 7,8 milliards d'€ est écrite noir sur blanc » pour le tronçon entre Bordeaux et Toulouse, dont l'ouverture est prévue entre 2020 et 2025.

La Dépêche du Midi

 

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 10:05

TGV_1180.jpgL’environnement transcende les partis et s’impose dans la campagne présidentielle de 2012. France nature environnement invite samedi 28 janvier les candidats (François Hollande, François Bayrou, Eva Joly, Dominique de Villepin, Hervé Morin, Jean-Luc Mélenchon, Corinne Lepage…) à s’exprimer sur le sujet lors de son congrès annuel. En préambule, Metro décrypte les enjeux prioritaires de chaque région. Quatrième étape : le Sud-Ouest.

1. Faut-il freiner la LGV ?
Des écolos qui s’élèvent contre les train, c’est rare. Pourtant, le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest suscite de vives oppositions. Cette ligne à grande vitesse (LGV) doit relier Bordeaux à Toulouse, d’une part, et Bordeaux à l’Espagne via Hendaye, d’autre part. Le tracé de 420 kilomètres a été définitivement adopté le 11 janvier, et les travaux doivent commencer en 2017. 
Pour les défenseurs du projet, la LGV est un formidable moyen de désenclaver le Sud-Ouest en mettant Toulouse à trois heures de train de Paris. Elle a aussi une vertu écologique, en limitant les gaz à effet de serre : selon Réseau ferrés de France, le projet détournerait chaque année un million de personnes de la route et 700 000 de l’avion.
Les riverains et les défenseurs de l’environnement, en revanche, dénoncent un projet ruineux et inefficace. “Selon une étude indépendante, l’aménagement des voies existantes, en supprimant des courbes ou des passages à niveau, coûterait moins de 2 milliards d’euros, contre 7,8 milliards pour la nouvelle ligne, pour une différence de six minutes”, affirme Philippe Barbedienne, directeur de la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso). Les nouvelles voies risquent de fragmenter les espaces naturels et de bloquer le passage de la faune. Des gares seront construites à la place de terres agricoles, dans des zones mal desservies. Jean Sivardière, président de la fédération nationale des usagers de transport juge la LGV Bordeaux-Toulouse “excellente” pour concurrencer l’avion, mais considère que le projet Bordeaux-Espagne est “moins urgent”.

2. L'autoroute Castres-Toulouse décriée
Une enquête publique doit être lancée après la présidentielle sur le projet d’autoroute Castres-Toulouse, comme le prévoit le Grenelle de l’environnement. Comme pour la LGV, les opposants dénoncent un projet coûteux (450 millions d’euros), qui encourage le trafic routier et accélère l’artificialisation des sols.

3. La réintroduction de l'ours en suspens
En juin dernier, le gouvernement a renoncé à réintroduire un nouvel ours dans les Pyrénées, pour ne pas rajouter aux difficultés des éleveurs frappés par la sécheresse. Mais les associations ont dénoncé une décision électoraliste, destinée à s’assurer les voix des agriculteurs. Selon une étude Ifop, 76% des Français sont attachés au maintien des ours dans les Pyrénées.

4. Une gestion exemplaire du bois
La scierie Labrousse, à Préchac (Gironde), est un modèle de PME dynamique et écologique : elle approvisionne des clients locaux avec des espèces de la région, comme le pin maritime. Alors que la forêt recouvre un tiers du territoire français, la filière bois est déficitaire, faute d’acteurs compétents sur le marché.

5. Dépolluer les mines d'uranium
Entre 1948 et 2001, la Cogema, puis Areva, ont exploité plus de soixante-dix mines d’uranium dans le Limousin, à des fins militaires puis civiles. L’association Sources et rivières du Limousin réclame la dépollution de ces anciens sites miniers, qui contiennent toujours des résidus de déchets
radioactifs et des produits chimiques. 

Retrouvez la carte des enjeux de la campagne sur le site de France Nature Environnement www.fne.asso.fr.  

Métro

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 06:40

TGV_1179.jpgL’énorme chantier de la ligne à grande vitesse va débuter en avril prochain. Localement, Coséa doit recruter 1.400 personnes pour sa construction.

Six mois après la signature de la charte emploi relative à la réalisation de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux (LGV Sud Europe Atlantique) en Poitou-Charentes, les quatre partenaires que sont l'État, le Conseil régional, Pôle emploi et Coséa, se sont réunis hier matin à Poitiers pour établir le premier bilan sur les formations et recrutements déjà engagés sur le territoire. Liséa a confié au groupement d'entreprises Coséa, piloté par Vinci Construction, l'énorme chantier de la LGV SEA. Quinze chantiers démarreront simultanément à partir du mois d'avril prochain sur les 302 kilomètres du tracé. La construction durera trois ans : deux ans pour les travaux d'infrastructure et de génie civil, et un an pour les travaux d'équipements ferroviaires. Il restera ensuite un an pour les essais et marches à blanc, avant une mise en service qui est prévue pour 2017.

4.500 personnes à pied d'œuvre

Le chantier, qui multiplie les enjeux techniques, mobilisera lors du pic d'activité fin 2012, 4.500 personnes. Parmi elles, Coséa doit recruter 1.400 personnes localement, dont au moins 400 seront issues des filières d'insertion. Neuf plateformes de formation sont mobilisées, en particulier à Jaunay-Clan, Coulombiers et Venours à Rouillé. Deux cents personnes sont actuellement en formation qualifiante longue (6 à 8 mois) financée par la Région, pour des emplois de coffreurs brancheurs, canalisateurs, conducteurs d'engins de chantier. « Ces formations peuvent permettre aux personnes privées d'emploi d'en retrouver un avec une qualification même s'ils ne sont pas issus du bâtiment » a souligné Jean-François Macaire, vice-président du conseil régional. Seule ombre au tableau, très peu de femmes ont candidaté alors qu'il existe des « belles opportunités », selon le directeur de projet Coséa Xavier Neuschwander. D'où l'appel lancé hier par tous les partenaires du comité de pilotage, le préfet Yves Dassonville en tête qui ne compte pas en rester là : « il faut qu'on aboutisse à des résultats bien meilleurs ». Pôle emploi va s'appuyer sur les réunions d'informations collectives de fin 2011 qui ont permis la présélection de 2.000 candidats, pour organiser dans les prochains jours le recrutement de plusieurs centaines de personnes. Des formations courtes (400 heures) d'adaptation, de perfectionnement liées aux spécificités du chantier seront assurées. Des recrutements directs vont aussi intervenir. Un espace régional spécifique est ouvert dans le site www.pole-emploi.fr

La Nouvelle République

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 06:31

TGV_1178.jpgRéseau ferré de France dénonce l'étude sur l'aménagement des voies existantes.

Simple hasard ? Réseau ferré de France (RFF) a contesté, hier, l'étude alternative pour l'aménagement des lignes actuelles… présentée ce matin à la commission permanente du Conseil général.

L'association d'élus lot-et-garonnais ALTernative LGV avait confié aux cabinets Claraco et AC2 I une étude pour l'aménagement des voies ferroviaires existantes entre Bordeaux et Toulouse et ce, comme alternative au projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) d'une ligne à grande vitesse. Étude qui avait été dévoilée fin novembre 2011. RFF « conteste » et « dénonce » le contenu du document.

Impacts des « shunts »

L'étude alternative propose, afin d'offrir à la ligne réaménagée une certaine efficacité en terme de vitesse, deux « shunts » c'est-à-dire, en langage de non-initiés, une déviation de ligne qui évite les courbes de Port-Sainte-Marie et Castelsarrasin-Moissac, soit 40 km de lignes nouvelles avec tunnels ou viaducs. Deux aménagements qui alourdiraient la facture de 1,2 milliard d'euros pour un projet estimé à 1,5 milliard. Des estimations que RFF conteste regrettant que les cabinets n'aient fait aucune étude de faisabilité technique sur ces deux shunts, ni d'étude sur leur impact environnemental, notamment sur « des zones fortement urbanisées ».

« Ces shunts nécessiteraient de plus la création de raccordements complexes afin de continuer à desservir les agglomérations contournées. Au final, la consommation d'espace serait très élevée et bien plus élevée que la réalisation d'une ligne nouvelle. »

La guerre des chiffres

RFF considère, par ailleurs, que le coût de l'aménagement de la ligne existante est « complètement sous-estimé omettant des éléments importants et qui, eux aussi, ont un coût, notamment lorsqu'un passage à niveau est supprimé (terrassements, coût des équipements ferroviaires et routiers, études, foncier) ».

A contrario, RFF considère que le coût de la ligne nouvelle a été largement surestimé à 7,2 milliards d'euros, alors que les dernières évaluations de juin 2011 font état de 5,5 milliards d'euros. « L'aménagement lourd avec des shunts de la ligne existante, tel que proposé dans le document, coûterait probablement aussi cher qu'une ligne nouvelle sans en avoir les avantages. Et d'estimer que pour ces 40 kilomètres de ligne nouvelle le coût approcherait les 40 millions d'euros par kilomètre. »

Le Sud Ouest

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 06:21

TGV_1177.jpgCe matin se tient au conseil général une séance de travail non ouverte au public. Lors de cette commission permanente LGV, tous les élus sont instamment priés d'être présents pour un thème ô combien d'actualité : la future ligne LGV.

Lors de cette session spéciale LGV, les conseillers généraux, notamment Raymond Girardi et Bernard Faucon-Lambert, à l'origine de l'étude portée par l'association « Alternative TGV », doivent présenter les conclusions de cette étude confiée au cabinet lot-et-garonnais AC2I et au cabinet ariégeois Claraco. Avec une vitesse limitée à 220 km/h sur les voies existantes entre Bordeaux et Toulouse et moins de terres agricoles sacrifiées sur son tracé, cette contre-proposition est présentée en présence de Réseau Ferré de France (RFF).

Cette présentation ne débouchera pas sur un vote des élus. Elle est informative seulement. À cette occasion, l'association « Alternative LGV » se propose d'accueillir les conseillers avec un café et des confiseries. Elle leur remettra le livre de Marc Fressoz « Faillite à grande vitesse ».Début janvier, le comité de pilotage a validé le tracé de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.

La Dépêche du Midi

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