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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 06:48

TGV_1185.jpgLes Lespinassois sont-ils condamnés à regarder les trains passer ? C'est la question que tout le monde se pose à Lespinasse et qui devrait, dans les semaines à venir, faire débat dans les foyers ! Quant aux élus, leurs inquiétudes sont bien réelles, assez pour provoquer un conseil municipal exceptionnel, lundi 30 janvier, car à l'issue des différentes réunions sur l'aménagement ferroviaire des 4 voies entre Saint- Jory et Toulouse Matabiau, aucune halte ferroviaire n'est actée à ce jour à Lespinasse.

La ville réclame son dû

Pour le maire Bernard Sancé, il est temps de réagir et de demander officiellement à la préfecture, Réseau ferré de France, Conseil général, Conseil régional et Communauté du Grand Toulouse d'acter enfin la création de cette gare, attendue par la ville... depuis 1891. Il explique : « Il semblerait que toutes les haltes actuelles soient maintenues et pour certaines, déplacées de quelques centaines de mètres. Une seule commune ne serait toujours pas desservie par le réseau TER : Lespinasse !

Il fustige : « La SNCF et RFF sont propriétaires de 36 hectares. Cette gare de triage a totalement défiguré notre commune et il est aujourd'hui impensable d'entendre dire que le foncier serait un problème et que le coût de la réalisation serait trop important. Il nous semble dérisoire quand on connaît le montant total de l'opération ».Est-il besoin de rappeler que la ville de Lespinasse a payé un lourd tribut avec l'implantation de sa gare de triage et la destruction de son centre-ville, au début des années 40.

Les écluses sacrifiées

Récemment, c'est la forte mobilisation d'un millier de personnes dans la rue et le soutien de nombreux élus de la région qui ont permis d'éviter à la commune, de connaître à nouveau un désastre, avec le passage de la future LGV. Toutefois,avec le tracé «D» retenu, l'insertion de deux voies supplémentaires va immanquablement mettre à mal son patrimoine et son environnement, avec la destruction de ses deux maisons éclusières encore en service, situées le long du canal de Garonne. Un sacrifice dur à envisager pour les élus qui veulent obtenir, en contrepartie, une halte ferroviaire, même si pour cela, ils doivent à nouveau battre le pavé !

La Dépêche du Midi

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