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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 11:52

Spanghero laurent«L'entreprise est morte, voilà ce que ça veut dire», avait confié, en larmes à la Dépêche du Midi, Laurent Spanghero à l'annonce par Benoît Hamon du retrait des agréments à la SA Spanghero. L'aîné des Spanghero, le patriarche solide comme le roc, était abattu, pleurait pour le nom sali de sa famille, pour cette entreprise qu'il a fondée et dirigée, pleurait pour ces 300 emplois menacés. Il confie ne plus dormir, n'a même plus le temps de manger mais l'homme combatif reprend le dessus. «Je suis en colère, je vais me battre», confiait-il, hier matin entre des visites au maire de Castelnaudary Patrick Maugard et au préfet de l'Aude, avant «un rendez-vous très important», à 15 heures. Celui qui s'est fait tout seul, a retrouvé, dans cette rage, la force de se battre.

«Aujourd'hui, le seul combat qui vaille, c'est de sauver l'entreprise - les chances sont extrêmement minces - 5 à 10 % maximum. Elles auraient été supérieures s'il n'y avait pas eu suspension de l'agrément. À l'heure où je parle, je ne vois personne, dans l'entreprise Spanghero, capable de relever ce terrible défi. Je ne revendique rien sinon de penser être utile par mon passé de fondateur de l'entreprise et 37 ans à sa tête, 10 ans de présidence de la Fédération nationale de l'industrie et du commerce de la viande - j'ai été appelé à la présidence au début de la crise de la vache folle ; 12 ans de présidence de l'union européenne du commerce du bétail et de la viande à Bruxelles - notre organisation a participé activement à la qualité sanitaire de la viande et à sa traçabilité. Au cours de cette longue période de 22 ans, j'ai eu à conduire de nombreux combats, à être reçu par le premier ministre Jospin, à participer à plusieurs comités interministériels et à échanger plusieurs fois avec le commissaire européen à l'agriculture», nous confiait-il, hier, lors d'un entretien exclusif. à la Dépêche du Midi.

«Rétablir l'agrément : la première des urgences»

«J'ai donc décidé tout seul, contre l'avis de mes enfants et de mes proches qui considèrent que c'est une mission quasi impossible, de mettre tout mon poids dans la balance pour sauver l'entreprise et ses 300 emplois». Il estime que «La première des urgences, c'est de rétablir l'agrément sanitaire car dans la précipitation, les deux ministres de tutelle ont fait une erreur. En 22 ans de mandats syndicaux, que ce soit en France ou en Europe, je n'ai pas eu connaissance d'une telle suspension pour des raisons non sanitaires, or c'est le cas qui nous occupe.

«Avant lundi matin»

Qui plus est dans la société Spanghero, il y a plusieurs activités qui n'ont rien à voir avec la viande de bœuf. Dans les plats cuisinés, il n' y a que du canard et du porc. La fameuse saucisse de Toulouse que la SA Spanghero vend sous la marque Reflet de France est de très haute qualité.

«Je demande avec force aux plus hautes autorités de l'État de rétablir l'agrément sanitaire. Je veux faire savoir à tous que je reste disponible pour œuvrer au dénouement de cette crise et à la sauvegarde de l'emploi des trois cents salariés. Tout cela également pour leurs familles et les emplois de sous-traitants (transport Soulet…).


L'enquête se poursuit

Après les contrôles de la DGCCRF, la direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes, dont les inspecteurs sont restés à Castelnaudary durant plusieurs jours, la semaine dernière, c'est, à présent au tour de la direction générale de l'Agriculture et du développement rural de se saisir du dossier. Quatre de ses agents étaient, hier, dans les murs de l'entreprise Spanghero où ils vérifiaient tout, sans relâche : de la viande congelée à la viande fraîche… il n'y a rien qui n'ait pas été contrôlé, vérifié. Ils ont également effectué des prélèvements, contrôlés toute la traçabilité, vérifiant scrupuleusement, regardant attentivement d'où la marchandise arrive, reprenant, pour cela, toutes les factures. Une douzaine de salariés étaient présents, ce samedi, sur le site depuis les opérateurs pour manipuler les palettes aux membres de la direction et responsables d'atelier… «La preuve de notre bonne foi et de notre bonne volonté», relevait un cadre de l'entreprise. Les inspecteurs ont interrompu les contrôles dans les entrepôts frigorifiques hier aux environs de 18 heures pour les reprendre ce matin à 9 heures.


Une suspension «infondée»

Hier, en toute fin d'après-midi, Laurent Spanghero recevait un appel téléphonique de Jean- Luc Mériaux, directeur de l'Union européenne du commerce du bétail et de la viande à Bruxelles, qu'il avait sollicité pour qu'il lui confirme les règles en matière d'agrément sanitaire.

Il rapporte : «Ce dernier, juriste, m'indique que selon les lois et directives européennes, l'agrément sanitaire octroyé obéit à une réglementation stricte et qu'une suspension, si elle est décidée, doit être motivée uniquement pour des raisons sanitaires. Ces dispositions font partie intégrante du paquet» Hygiène-viande européen 2 004» relevant du domaine vétérinaire. Or la sanction prise actuellement, pour ce juriste, est infondée, n'étant pas basée sur des motifs sanitaires mais des motifs économiques». Voilà un argument que pourrait peut-être défendre la direction de l'entreprise.


La traque européenne

Selon l'agence anti-fraudes, le scandale concerne 750 de viande dont 550 tonnes ont servi à fabriquer plus de 4,5 millions de plats vendus dans 13 pays européens. La traque se poursuit depuis une semaine dans tous les pays. Au Royaume-Uni, qui avaient révélé la supercherie, on a trouvé de la viande de cheval dans 29 produits censés être au bœuf. En Allemagne, la chaîne Real a détecté du cheval dans des lots de lasagnes retirés en milieu de semaine. En Suisse, c'est le groupe de distribution Coop qui en trouve dans les lasagnes, de même qu'en Norvège pour la société de grande distribution NorgesGruppen. En Autriche, des lots de tortellini «viande de bœuf» distribués par la chaîne allemande Lidl contiennent des traces de viande de cheval. Au Danemark, une enquête est ouverte sur un abattoir qui pourrait avoir introduit du cheval dans de la viande de bœuf pour des pizzas. Aux Pays-Bas, une perquisition a été menée dans une usine qui mélangeait viande de cheval et de bœuf avant de la revendre étiquetée «pur bœuf». Les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque pour la santé humaine.

La Dépêche du Midi

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 18:46

Spanghero-laurent.jpgAprès avoir été les premiers employeurs du département, les frères Spanghero, en proie à des difficultés financières, cèdent leur affaire en 2009. Même s'ils n'ont aucune responsabilité dans le scandale actuel, ils se disent atterrés, traumatisés.

Réécoutez : Laurent Spanghero : "Il est hors de question de passer l'éponge"

 
 
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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 06:52

Les frères Spanghero, anciens rugbymen qui ont notamment été en équipe de France, sont aujourd’hui abattus : leur nom est en effet souvent prononcé ces derniers jours dans le cadre du scandale européen de la viande de cheval vendue en lieu et place de la viande bovine dans les plats surgelés. La société mise en cause, basée à Castelnaudary (Aude), vient même d'être accusée directement par le gouvernement, jeudi 14 février.

Or, si la famille Spanghero a bien fondé l'entreprise en 1970, elle l'a revendue en 2009... et le nom avec. Si bien qu'aujourd'hui, elle n'a donc plus rien à voir avec la marque montrée du doigt, mais elle s'estime salie. Et s'inquiète pour les salariés.

C’est d’une voie tremblante que l’un des frères s’est adressé aux journalistes : "Nous sommes atterrés par ce qui se passe dont nous ne sommes pas responsables." Et la famille d'ajouter : "C’est un traumatisme, c’est monstrueux."

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 07:34

thierry devilleQu’est-ce que j’aimerais pouvoir agrémenter la fin de semaine des lecteurs du Journal Toulousain d’un joli coin de ciel bleu, d’une rasade d’optimisme, d’une profession de foi inébranlable dans un avenir radieux… Mais là, vraiment, désolé…

 

Car l’image de la semaine, c’est ce député PS, peu importe si c’était Paul ou Jacques, entrain de jouer au scrabble sur son Ipad en séance de nuit de l’examen du texte sur le mariage pour tous. La France est la risée des autres pays qui se gaussent de cette nation, orgueilleuse, sûre de sa supériorité, qui, dans un magnifique déni de réalité, préfère se complaire dans des débats sans fin, inopportuns et clivants, plutôt que de mobiliser son énergie, appeler à l’union nationale pour mettre un terme à la purge des emplois industriels, à l’effondrement du commerce extérieur, à la gabegie des finances publiques.

 

Piège d’une guérilla parlementaire

 

Mais non, ce gouvernement, tellement inflexible pour mener à bien « sa » grande réforme sociétale emblématique, « son » abolition de la peine de mort, est incapable de manifester la même détermination face à des enjeux économiques majeurs, dont il devient évident qu’il ne comprend pas les ressorts, et qui ne dispose pas de la moindre amorce de solution.

L’opposition est tout autant responsable, enfermée dans le piège d’une guérilla parlementaire qui occupe tout l’espace médiatique, là où elle devrait être l’aiguillon permanent qui stigmatise le renoncement économique du gouvernement et ramène sans cesse l’exécutif aux préoccupations essentielles des Français.

Face à cette double incurie, il ne faut pas jouer les vierges effarouchées en découvrant, même si je ne peux m’y résoudre, que plus de 30% des Français ne sont plus hermétiques aux idées bleu marine. La déconnexion du politique et du monde réel est tragique pour la France. Et tragique, avec le q en lettre compte triple, ça fait des points !

 

Thierry Deville

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 10:49

Spanghero-Laurent.jpgLaurent Spanghero a pris la parole dans les médias pour défendre l'honneur de sa famille, qui n'est plus liée à la société Spanghero depuis plus de trois ans. 

En revendant l'usine, la famille a aussi vendu son nom de marque. "Mais nous ne sommes plus aux commandes !" déclare L. Spanghero.

En vendant l'usine Spanghero à la coopérative basque Lur Berri, les Spanghero vendaient non seulement un outil de transformation de viande, mais aussi un nom, devenu une marque de référence. "Nous l'avons vendue avec le nom, parce qu'il y avait la notoriété qui intéressait l'acheteur" explique Laurent Spanghero qui se dit "traumatisé par ce qui se passe".

3 ans après la cession, plus aucun membre de la famille n'est lié de près ou de loin à la société qui porte son nom, un nom aujourd'hui cité dans les journaux de l'Europe entière. Un préjudice immense pour certains membres de la famille lauragaise, travaillant à leur compte dans l'agroalimentaire.

Par un communiqué de la famille, envoyé aux médias, Laurent Spanghero a tenté d'étouffer le feu, mais le scandale des "lasagnes au cheval" est associé depuis trois jours maintenant à "la société Spanghero". "La famille Spanghero n'est plus aux commandes de la société éponyme de Castelnaudary dont elle a cédé le contrôle en avril 2009" lit-on dans ce communiqué.

Mails le tollé médiatique ne fait pas dans la nuance, ni le ministre de la consommation Benoît Hamon, qui dans ses interventions se réfère à la marque, en pensant peut-être à celui qui a été durant dix-huit ans président de l'interprofession de la viande au niveau européen. Il est donc plus juste de parler de Lur Berri et de sa marque Spanghero, société dont Barthélémy Aguerre est le président, et Jacques Poujol, le directeur du site chaurien.

En attendant le mal est fait. Et que va devenir la marque "A la Table de Spanghero" proprement dite, que la stratégie commerciale tendait déjà à faire disparaître…avant cette soudaine publicité des lasagnes au cheval.

L'Indépendant

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 10:02

vincent-noves-01-copie-1.jpgLes associations «Balma à cœur» et «Agir pour Balma» avaient convié les Balmanais à une réunion publique à la salle des fêtes. Les Balmanais étaient venus nombreux écouter le leader de l'opposition municipale et conseiller régional Vincent Terrail-Noves sur les thèmes de l'urbanisme et des finances. «La forte mobilisation est signe de grande inquiétude chez les Balmanais» a-t-il dit en fustigeant la politique d'urbanisation du maire et de la communauté urbaine, la jugeant «démesurée et inadaptée». «D'ici à 2018, soit en 6 ans, nous allons accueillir plus de 5 000 habitants supplémentaires, c'est-à-dire bien plus que sur les 15 années de 1995 à 2010. Or notre commune n'est pas prête à cela puisque nos équipements sont déjà saturés à ce jour», a-t-il précisé. Sur les finances, il a dénoncé «les mauvais choix d'investissements, notamment celui du cœur de ville». Il s'est montré satisfait de voir les taux communaux stabilisés en 2013 mais s'est inquiété «des perspectives des années suivantes où l'endettement et/ou les hausses d'impôts repartiront nécessairement à la hausse pour financer la fin des projets de 2013». Un apéritif a clôturé cette soirée où les Balmanais ont pu poser des questions à Vincent-Terrail Novès qui leur a donné rendez-vous «dans quelques mois» pour dévoiler le projet qui sera porté par son équipe aux municipales de mars 2014.

La Dépêche du Midi

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 07:20

thierry-deville.jpgSi François Hollande gagne ses galons de grand stratège, ce sera moins dans les périlleux recoins des Ifhogas au Mali qu’ici, sur notre bon vieux sol. On a toujours tendance à le sous-estimer et pourtant… Grâce à sa maîtrise parfaite de l’art de l’esquive, son sens aigu de la diversion, du contre-feu, il est en passe de réussir un coup de maître.

Pensez donc : PSA, Renault, GoodYear, Sanofi, Candia, Arcelor-Mittal Florange, Petroplus, Virgin, Air France, General Motors, FNAC … Celui-là même qui avait dénoncé la désindustrialisation de la France sous l’ère Chirac-Sarkozy, niant à l’époque les effets de la crise, fait face aujourd’hui avec une impuissance désarmante à une immense vague de plans sociaux. Et de quoi parle-t-on ?

De la guerre au Mali, du retour au son des cors et des trompettes de Florence Cassez, du mariage pour tous, et de Christiane Taubira qui déclame dans l’hémicycle des vers de Léon-Gontran Damas. L’actualité se tasse un peu ? Vite, une petite annonce sur le vote des étrangers ! Pas suffisant ? Tiens, si on ouvrait des salles de shoot ?

 

Quand la petite lucarne joue son office d’anesthésiant

 

Et voici notre petite courbe d’opinions favorables, tellement déprimée depuis huit mois, s’offrir une petite cure de jouvence.

Qui est dupe ? Qui est complice ? La communication et le cynisme politique ont, semble-t-il, définitivement triomphé, dans une alliance objective avec un monde médiatique avide de buzz et de « prêt-à-consommer ». La priorité est de donner l’illusion de l’action, à travers des éléments de langage savamment élaborés, en comptant sur la naïveté, l’individualisme des êtres, le besoin d’immédiateté, la prise de pouvoir de Twitter et Facebook comme mode de relation sociale dominant.

Karl Marx évoquait la misère religieuse, comme expression de la misère sociale, lorsqu’il parlait d’opium du peuple. Tant que le journal de 13 heures continuera à ouvrir sur la météo, un reportage sur la Fête de la saucisse à Morteau, et une interview du dernier sabotier de la Creuse, la petite lucarne jouera son office d’anesthésiant. Et ça, François Hollande l’a bien compris.

Thierry Deville

Le Journal Toulousain

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:10

thomas-simonian.pngNous y sommes ! Les vœux des uns et des autres laissaient augurer l’ouverture de la pré-campagne municipale… Pierre Cohen était déjà à l’heure des premiers bilans, mais aussi aux perspectives pour 2013, et surtout pour après. Jean-Luc Moudenc, ne faisait pas mystère de ses ambitions et avait profité de l’occasion pour faire des premières mises au point envers les cousins de l’UDI. Mais hier, c’est Christine de Veyrac qui a réellement lancé les hostilités : « Je suis candidate à l’élection municipale de Toulouse. » Une clarification attendue certes, mais qui prend sans doute de cours la stratégie de l’UMP locale, mais aussi celle de « Toulouse métropole d’Europe », le groupe de Marie Déqué, François Chollet et René Bouscatel… Et pourtant, une victoire de la droite et du centre ne peut s’envisager aujourd’hui sérieusement, sans une union dès le premier tour. Les pop-corn sont donc plutôt salés du côté de la droite et du centre. Dans une telle configuration, avec un Moudenc et une de Veyrac prêts à aller au combat séparément, le grand gagnant sera sans nul doute le maire en place, Pierre Cohen, pour qui, pour le moment, les pop-corn sont donc plutôt sucrés. Il a même intérêt stratégiquement à laisser le camp adverse dans un tel schéma de division. Il va donc continuer à pilonner l’UMP et son président-député, afin de valoriser l’action en cours des centristes. L’art de diviser pour mieux régner. Et ce, malgré les velléités des Verts et du Front de Gauche… La gauche sait toujours se rassembler au bon moment. Une seule solution possible offerte à la droite et au centre de la ville rose… S’entendre et dépasser une guerre des égos. Is it possible ? Moudenc, de Veyrac, Chollet et Bouscatel à la même table ? Pas sûr. Ah au fait, perso, j’ai un petit faible pour les pop-corn salés. Et vous ?

Le Journal Toulousain

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 12:16

Christine-de-Veyrac-02.jpgLa députée européenne centriste (UDI) a officiellement lancé ce lundi sa candidature pour les élections municipales de 2014 à Toulouse. Elle bénéficie du soutien de tous les partis centristes formant l'UDI, mais aussi du Modem de François Bayrou. C'est dans un café du centre-ville de Toulouse et entourée de ses "amis" de l'UDI, le parti de Jean-Louis Borloo, que Christine de Veyrac a officialisé ce lundi sa candidature aux élections municipales de Toulouse. L'ancienne adjointe de Philippe Douste-Blazy est la première à se lancer dans la bataille, à 13 mois du scrutin.
Christine de Veyrac, ex-présidente de l'UMP 31, a fait son annonce devant des affiches "2014, le réveil de Toulouse".
Elle veut être la candidate du rassemblement de sa "famille politique".

Candidate de l'UDI...et du Modem

Cette annonce s'est d'ailleurs faite aux côtés de Jean-Luc Lagleize, président du Modem de Haute-Garonne, Christine de Veyrac faisant remarquer que "toute la famille centriste est derrière (elle)". Voilà qui pourrait apparaître comme un petit coup de pied dans les tibias de Jean-Luc Moudenc, président de l'UMP 31 et ex-maire de Toulouse, qui se clame lui même "centriste".
Pour Christine de Veyrac, "une mairie ne se gère pas à droite ou à gauche". Elle veut rassembler de la droite républicaine au centre-gauche, avec pour objectif de "réveiller Toulouse". Christine de Veyrac veut "redonner du souffle" à Toulouse. Elle a esquissé ce qui pourrait devenir son slogan de campagne : "Toulouse respire".

"Jean-Luc Moudenc est le bienvenu"

Quand à ses relations avec Jean-Luc Moudenc, Christine de Veyrac estime n'être "en guerre avec personne". "Nous avons eu des divergences de vue, mais je n'ai jamais dit un mot plus haut que l'autre à son encontre", a-t-elle ajouté. "Si Jean-Luc Moudenc veut venir travailler avec nous, il est le bienvenu", indique Christine de Veyrac et ses amis. Quand on lui pose la question sur un éventuel accord électoral national entre l'UDI et l'UMP, elle indique qu'elle se pliera aux consignes nationales mais souhaite être "la mieux placée pour conduire la liste".

En visite à Toulouse, il y a quelques semaines, Jean-Louis Borloo avait indiqué que Toulouse était une "priorité absolue" pour 2014. Christine de Veyrac indique avoir le "soutien sans faille" de Jean-Louis Borloo.

France 3 Midi Pyrénées

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 08:09
JMVChers amis,
 
Suite à une succession de démissions, la commune de la Magdeleine sur Tarn devait élire 5 nouveaux conseillers municipaux.
 
A l'initiative de Claudine CHANET, déléguée du canton de Villemur, l'UMP était présente à cette élection partielle et a remporté la totalité des 5 sièges vacants !
 
- Alfred CHANET et Jean-Marie COURTEMANCHE ont été élus le 27 janvier dernier dés le premier tour.
- Colette CAMPS, Roger VIALAS et Jean ANDRÈ ont été élus ce jour lors du 2ème tour.
 
Depuis 2008, nous n'avions plus de représentants élus dans cette commune et ce soir, nos amis représentent 1/3 du conseil municipal.
 
Par cette diffusion, je veux rendre hommage aux 5 nouveaux élus qui, j'en suis certain, sauront remplir leur tâche d'opposants avec courage et pragmatisme.
 
En notre nom à tous, je leur adresse mes plus chaleureuses félicitations !
 
Bien cordialement
 
Jean-Marc VALETTE
Chargé de Mission UMP
5ème Circonscription
06.07.95.98.44
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