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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 18:10

TGV_158.jpg

Sans aucun commentaire, le tracé de la LGV a été acté aujourd'hui à Bordeaux lors de la réunion du COPIL. Voir le 19-20 sur France 3 Sud du 31 mai 2010.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 18:10

TGV_157.jpgVoir le Journal Toulousain du 31 mai 2010 :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 11:30

TGV_160.jpgLes tracés des lignes à grande vitesse pour les liaisons Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne doivent être dévoilés lundi. Plusieurs possibilités ont été envisagées et pour ceux qui se trouvent sur les tracés, c'est l'inquiétude de possibles nuisances.

Voir la Vidéo

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 10:00

TGV_153.jpg"Le comité de pilotage doit entériner le fuseau définitif de l'ouvrage, aujourd'hui, à Bordeaux. C'est la dernière ligne droite pour le tracé du futur TGV entre Bordeaux et Toulouse. Le choix du tracé D, privilégié par RFF (Réseau Ferré de France), a déjà été fait le mois dernier, à Toulouse.

Cette réunion du comité de pilotage de la LGV ne devrait être en principe qu'une formalité, même si les élus de Midi-Pyrénées ont posé quelques conditions à leur accord. Ils demandent notamment quelques aménagements supplémentaires, notamment une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Ainsi qu'une garantie d'indemnisations rapides et correctes. Le projet de la LGV suscite un émoi certain dans le Tarn-et-Garonne depuis plusieurs mois. Sur les 200 kilomètres que compte la ligne entre Bordeaux et Toulouse, la distance entre Saint-Jory et Castelsarrazin surtout pose problème. Les élus et habitants des communes concernées se sont fortement mobilisés dans ce secteur, réclamant notamment un délai supplémentaire afin de présenter leur propres conclusions. Pour eux, le tracé porte atteinte à l'intégrité des villages, des habitations mais aussi à une partie du vignoble. Lors de la dernière réunion, les membres du comité avaient d'ailleurs demandé à RFF d'étudier "sérieusement" le projet alternatif proposé par l'Union pour la sauvegarde des villages. Non pour le valider mais pour en démontrer l'impossibilité technique, en toute transparence. " Voir la vidéo sur France 3 Sud

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 09:15

TGV_152.jpg"Fin du premier round pour la bataille du rail. Un Comité de pilotage (Copil) doit valider aujourd'hui, à la préfecture de Bordeaux, le fuseau de passage définitif de la future ligne grande vitesse (LGV) entre Montauban et Toulouse. Une bande de terrain d'un kilomètre de large doit théoriquement être délimitée.
L'heure est donc aux derniers arbitrages, mais aussi aux dernières attaques contre le « fuseau D », le grand favori des quatre derniers itinéraires encore en lice. Il prévoit notamment la construction d'un tunnel passant sur le territoire de la commune de Pompignan (Tarn-et-Garonne) et une incursion dans les domaines viticoles du Frontonnais.

Menace de recours
A la pointe de la fronde, le collectif Union pour la sauvegarde de nos villages (USV), qui regroupe 19 communes du Nord toulousain, continue de défendre son tracé alternatif, dit « fuseau autoroute ». Ce dernier longe la voie express de plus près. Considérant que sa proposition n'a pas été suffisamment étudiée, l'USV demande la désignation d'un médiateur, et vient d'écrire aux plus hautes autorités de l'Etat. Il n'exclut pas d'attaquer la décision du Copil en justice. Les vignerons du Frontonnais aussi sont remontés. Ils proposent des « amendements » au fuseau D. Un allongement du tunnel de Pompignan notamment. " 20 Minutes Toulouse du 310510

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 08:21

TGV_151.jpg"C'est ce lundi que sera adopté le tracé de la future ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse. Les préfets des départements concernés, les présidents de région Aquitaine et Midi-Pyrénées et les représentants de Résaux ferrés de France, doivent trancher au grand dam des populations concernées. Dix-sept villages se sont réunis dans un collectif qui plaident pour un parcours alternatif.

Cliquez sur les liens ci-dessous pour écouter les différents commentaires :

 

Des villages du Sud-Ouest en guerre contre le tracé de la ligne à grande vitesse (LGV)

Face à l'opposition croissante de la part de défenseurs de l'environnement, d'habitants et de certains élus de tous bords, contre le projet de création de deux LGV de Bordeaux vers Toulouse et vers l'Espagne, Jean-Louis Borloo s'était déclaré vendredi prêt à en "tenir compte" et à faire en sorte qu'elles créent "le moins de nuisances possibles". "Il faut discuter et il ne faut pas être brutal" a poursuivi le ministre de l'Ecologie, ajoutant que, concernant le tracé, "c'est aux autorités locales de s'exprimer".

Le projet de création de deux LGV, appelées Grands projets du Sud-Ouest (GPSO), viendraient d'ici 2020 prolonger la LGV Tours-Bordeaux, qui doit, elle,  entrer en service à l'horizon 2016."

Auteur : Patrick Tejero de RTL

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 08:00

"La ligne à grande vitesse (LGV) fixée sur son tracé. C'est aujourd'hui, à l'occasion d'un comité de pilotage, que le préfet va arrêter le tracé définitif qu'empruntera la LGV Bordeaux-­...

La ligne à grande vitesse (LGV) fixée sur son tracé. C'est aujourd'hui, à l'occasion d'un comité de pilotage, que le préfet va arrêter le tracé définitif qu'empruntera la LGV Bordeaux-­Toulouse et Bordeaux-Espagne, afin de le transmettre au ministère ad hoc pour validation. Ce fuseau sera affiné d'ici à quelques mois pour une mise en service prévue dans une dizaine d'années. Ainsi, les doutes sur les zones concernées vont être définitivement levés. Un fuseau avait déjà été déterminé en janvier dernier (voir ci-contre), mais le préfet avait préféré différer sa décision.

Aucune gare, mais des nuisances
Le monde viticole, très concerné si le scénario de janvier est maintenu, a pris les devants en interpellant le préfet il y a quelques jours. Les syndicats viticoles des Graves (dans le secteur de Beautiran) et de Pessac-Léognan ont demandé au préfet d'opter pour un tracé plus à l'ouest, longeant l'autoroute A 62. Une alternative qui épargnerait les vignes, mais toucherait des communes. En janvier, RFF avait d'ailleurs justifié ce choix en indiquant qu'il y avait moins d'enjeux humains et d'activités sur l'axe des Graves.
Dans le sud Gironde, un collectif d'élus s'est créé pour être présent à la table des négociations. Pour eux, un tracé alternatif n'est plus à l'ordre du jour. « Nous sommes toujours opposés à ce tracé, précise François Deluga, député PS de Gironde. Mais ce ne serait pas responsable de rester sur nos positions, nous voulons discuter des conséquences du tracé avec Réseau ferré de France (gestionnaire du réseau) et l'Etat. » Le collectif attend notamment des engagements concernant le maintien des routes, équipements publics… qui vont être coupés par la voie ferrée et sur des indemnités intéressantes pour les expropriations. Ils réclament la création d'une redevance que RFF et le futur concessionnaire devront payer aux communes traversées. « Elles ne bénéficient d'aucune gare et ne vont connaître que des nuisances, il est normal qu'elles obtiennent une contrepartie », ajoute le député." 20 Minutes Bordeaux du 310510

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 07:17

jean claude labit-01Témoignage de Jean-Claude Labit, agriculteur à Castelnau d’Estrètefonds :

« Pour la partie Pompignan-Saint Jory, un relevé a mis en évidence qu’il n’y a que 7 ha de vignes, le long de l’autoroute, dont la disparition n’aurait pas d’impact majeur sur le territoire. Il faudrait donc faire passer la LGV à ras de cette autoroute, pour y concentrer les nuisances. Au lieu de cela, le tracé prévoit de quitter l’autoroute au niveau de Fronton, avec un tunnel  plein sud qui débouche à Pompignan. Puis il franchit, par un pont, le canal latéral d’est en ouest, au niveau de Saint Rustice. Et comme les Voies Navigables de France ne veulent pas que la voie passe le long du canal, celle-ci serait déplacée sur la plaine de la Garonne, pour rejoindre Saint Jory. Or il y a 2 jeunes agriculteurs dans cette plaine de la Garonne qui feront les frais de cette décision : Sébastien Rey et François Andorno. François, qui est aussi mon associé, est le plus menacé. La LGV passerait au milieu de ses pivots et couperait l’exploitation en deux. Autant dire que, dans ce cas de figure, c’est fini pour lui.

C’est pourquoi notre proposition est de suivre l’autoroute (où il n’y a pas d’agriculture, seulement des friches) et de faire partir le tunnel d’avant Castelnau d’Estrétefonds pour le faire ressortir après Saint Jory. Nous ne sommes pas contre la LGV. Mais au moins, qu’on essaye d’en limiter les inconvénients. Je ne comprends pas pourquoi il n’est pas question de suivre l’autoroute, ce qui, à notre avis, occasionnera le moins de dégâts. Sans compter que la partie en tunnel préserverait les riverains des énormes nuisances sonores de la LGV. Je rappelle que, dans le projet « D », la voie serait surélevée de 5 mètres, pour cause de zone inondable. Toute la zone de coteaux de Pompignan à Castelnau en souffrirait. Parfois, je doute vraiment du sérieux des personnes qui nous parlent de préservation des territoires et de développement local. » Le Trait d'Union Paysan

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 07:10

Pour Charles Tapie, Directeur de la Chambre d’Agriculture 31, il ne faut pas uniquement se focaliser sur le projet de ligne à grande vitesse : « Entre 2010 et 2020, il y a en tout 4 chantiers qui vont consommer du foncier agricole sur le nord toulousain ! La LGV, bien sûr, mais aussi la construction du « Pont Garonne », l’extension de la zone Eurocentre et des gravières. Si nous faisons une estimation globale, ce sont plus de 1000 hectares, sur des secteurs de productions à fortes valeurs ajoutées (viticulture, maraîchage, vergers, céréales irriguées), qui partiront à l’artificialisation (voir tableau ci-dessous). » En tant qu’organisme consulaire, la Chambre d’Agriculture est consultée sur chacun de ces projets, sur lesquels elle doit émettre un avis. « Le problème est que nous voudrions raisonner globalement, en terme de territoires, sur ces 4 projets simultanément », poursuit Charles Tapie. « Or, les différents porteurs de projets n’ont pas de liens entre eux. Ils ne connaissent que les enjeux liés à leur seul chantier, alors qu’ils se superposent et se cumulent avec les autres. Pris séparément, on peut croire que les problèmes soulevés par ces ouvrages peuvent avoir des solutions relativement simples. Mais quand on a une vue d’ensemble, comme c’est notre rôle, le constat est criant. L’impact cumulé de ces projets sur l’agriculture de ce secteur est énorme. »

LGV

  • 40 hectares de vigne en AOC
  • 200 hectares de surfaces cultivées
  • 40 exploitations agricoles impactées

« Pont Garonne »

  • 70 hectares de surfaces cultivées
  • environ 30 exploitations impactées,

dont la majorité en maraîchage

Eurocentre

  • 200 hectares de surfaces cultivées

Gravières

  • environ 600 hectares
Surfaces approximatives
Le Trait d'Union Paysan
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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 07:07

fuseaux-LGV_Avril2010.pngPierre Espagnet s’inquiète. « Le comité de pilotage (Copil) prévu à Bordeaux le 31 mai va se prononcer définitivement sur le choix du fuseau dans lequel passera la Ligne à Grande Vitesse », explique l’élu Chambre d’Agriculture, en charge du dossier LGV pour la Haute-Garonne. « Nous devions rencontrer le Conseil Régional le 19 mai, au sujet de deux gros problèmes induits par le tracé qui risque d’être retenu. Mais la rencontre a été reportée. » L’horloge tourne et la Chambre d’Agriculture remue ciel et terre pour rencontrer Martin Malvy avant la date fatidique. « Nous avons quand-même bon espoir d’y parvenir », estime Yvon Parayre, son Président.

 

Deux points qui fâchent

La variante « D », qui semble avoir les faveurs de Réseau Ferré de France (RFF) comporte 2 points noirs pour l’agriculture : la Vallée de la Garonne, au-dessus de Saint Jory (voir témoignage de Jean-Claude Labit ci-contre) et la sortie du tunnel de Pompignan/Saint Rustice. « À ces 2 endroits, il y a un gâchis du foncier et du paysage, sans compter la mise en danger de plusieurs exploitations », précise Pierre Espagnet. « Au niveau de Saint Jory, il y a déjà l’autoroute et le canal. Tout ce que nous voulons c’est que la LGV colle le plus possible à ces 2 ouvrages, pour éviter de sacrifier inutilement la vallée et les agriculteurs qui s’y trouvent. Quant au tunnel, il débouche pile au centre de 150 ha de vignobles d’un seul tenant ! C’est un endroit magnifique, qui héberge 4 domaines viticoles de renom. La demande de la Chambre d’Agriculture est de prolonger ce tunnel de 500 mètres pour préserver ce site exceptionnel. La seule réponse que l’on a eue est que ça coûte cher. Comme quoi les politiques sont très forts pour nous parler de développement durable. Mais quand ça les touche de trop près, il n’y a plus personne… »

Limiter les impacts

Yvon Parayre le répète, la volonté de la profession agricole, dans le cadre du projet de LGV, s’inscrit dans les objectifs de pérennisation du potentiel de production, du Grenelle de l’environnement et de la Loi de Modernisation Agricole. « Minimiser l’impact d’un tel ouvrage sur l’agriculture, contribuer à sa valorisation, articuler les stratégies d’aménagement du territoire : voilà trois orientations fortes qui permettent la prise en compte des enjeux agricoles », rappelle-t-il. Le projet de LGV a un effet structurant sur le territoire. Mais cela doit aussi être le cas pour l’agriculture. La Chambre d’Agriculture veut voir se maintenir tous les projets agricoles le long de la future ligne TGV. Il faut pour cela limiter au maximum les effets de coupures sur le territoire qu’elle traverse.

Les aménagements proposés par la profession ont pour objectifs de pallier aux impacts directs et indirects de la ligne TGV sur l’activité agricole et les équipements associés. Les mesures ci-dessous, au-delà de rendre un équilibre à l’exploitation, sont également réfléchies pour valoriser la ressource agricole :

  • Se rapprocher du canal et de l’autoroute afin de minimiser les effets de coupures,
  • Diminuer la largeur d’emprise de la ligne (actuellement 50 mètres alors que la ligne TGV de l’est parisien a été ramenée à 13 m. dans les vignobles champenois)
  • Assurer un retour à l’équilibre des exploitations agricoles.

Dans un courrier au Président du Conseil Régional, la Chambre d’Agriculture a synthétisé les objectifs souhaités par la profession.

Les enjeux agricoles

Les objectifs à atteindre

Impacts fonciers sur les exploitations

  • Minimiser le morcellement de parcelles
  • Éviter l’enclavement
  • Compenser la perte de foncier et le déséquilibre

d’une exploitation par des mesures appropriées

(AFAF, indemnisations, …)

  • Remise en état des parcelles

Impacts dans la structure de l’exploitation

et les équipements

  • Contribuer à l’unité des exploitations
  • Maintenir et renforcer les équipements d’irrigation,

 le drainage et toute mise en valeur des terres

  • Faciliter les déplacements avec la mise en place

de ponts, passerelles, fossés, (…): entrées et

sorties de parcelles, prise en compte d’allongement de parcours

Impacts sur le paysage

  • Optimiser l’insertion paysagère
  • Minimiser l’impact visuel
  • Valoriser l’AOC Fronton

Bien décidée à ne pas lâcher, la Chambre d’Agriculture a contacté tous les médias départementaux et régionaux, pour une conférence de presse prévue le 26 mai, afin de sensibiliser les populations et leurs élus aux problématiques agricoles. « Au-delà de notre métier, c’est tout un mode de vie des habitants du nord toulousain qui sera impacté », conclut Pierre Espagnet. « Nous prenons nos responsabilités sur ce dossier mais ce n’est pas tous seuls que nous pourrons nous faire entendre. » Le Trait d'Union Paysan

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