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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 05:39

Pourquoi ne pas faire la même demande chez nous ?

"TGV_192.jpgLes responsables du chef d'oeuvre inachevé de Gaudi, la Sagrada Familia à Barcelone, ont à nouveau demandé la suspension des travaux de construction d'un tunnel ferroviaire pour éviter d'endommager cet édifice religieux.

 


L'architecte adjoint de la Sagrada Familia, Jordi Fauli, a expliqué que l'assemblée dirigeant les travaux d'achèvement de ce monument, avait demandé au ministère des Infrastructures de suspendre la construction du tunnel pour trains à grande vitesse. Il s'agit de la cinquième demande de suspension présentée par les architectes, qui se basent sur un rapport élaboré par des experts de l'Unesco, recommandant une modification du tracé du tunnel pour protéger la Sagrada Familia et la Pedrera, une autre oeuvre de Gaudi, a-t-il précisé.
Un expert de l'Audience

nationale, la principale instance pénale espagnole, mandaté par un juge, a également affirmé dans un rapport que le coût d'un éloignement du tunnel du TGV serait inférieur aux éventuels dommages subis par le monument.
Le gouvernement espagnol avait donné en juin 2007 son feu vert à ce projet de tunnel, vivement contesté dès le départ par les responsables du monument. Ces derniers estiment que bien que courant à plusieurs dizaines de mètres sous terre, sous le niveau de la mer et à l'aplomb d'une extrémité du bâtiment, ce tunnel pourrait mettre en danger l'édifice. Il doit s'intégrer à une nouvelle ligne reliant à terme la gare barcelonaise de Sants au réseau français de TGV via Gérone.

 

Célèbre pour ses flèches rondes culminant à 150 mètres et sa façade de la Nativité, ce "temple" moderniste à l'architecture néo-gothique, chef d'oeuvre du catalan Antoni Gaudi, est en chantier depuis la pose de la première pierre en 1882 et est classé patrimoine de l'humanité par l'Unesco.

Le pape Benoît XVI viendra consacrer la Sagrada Familia lors d'un prochain voyage en Espagne, prévu début novembre." L'Indépendant du 100610

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 09:04

TGV_191.jpg"Pour des raisons qui relèvent du privé et pas du rail, ils se connaissaient avant de s'opposer, à distance, au sujet du tracé de la ligne à grande vitesse.

D'un côté de la voie, Henri Tandonnet, maire de Moirax, président de la communauté de Laplume en Brulhois - le fuseau des 1 000 mètres y passe -, ancien président de feu le Syndicat mixte de l'Agenais et défenseur de la LGV. De l'autre côté du ballast, Charles D'huyvetter, président de l'association Très grande vigilance en Albret, chef d'entreprise, et l'un des porte-paroles de la Coordination 47. Douze associations qui militent pour une ligne à grande vitesse, mais sur les lignes existantes, et sans nouvelle gare.

Qui a raison, qui a tort ? Les deux mon général. Le premier met en avant l'avenir économique, l'impact d'une gare TGV pour Agen et sa région. Le second dénonce le « lobby » des politiques et des « grands groupes du bâtiment et des travaux publics. »

Ce soir, nouvelle réunion publique à Roquefort, organisée par les opposants à la LGV. Depuis le 11 janvier, date à laquelle la bande des 1 000 mètres a été rendue publique, les anti-LGV multiplient les rendez-vous, « l'information au public, pour que les riverains sachent ce qui les attend. »

Ce matin, Charges D'huyvetter et une délégation de la coordination départementale ont rendez-vous dans le bureau du préfet. Bernard Schmeltz est depuis peu en fonction dans le département mais c'est pour ce représentant de l'État comme pour le Lot-et-Garonne l'un des enjeux des vingt prochaines années. Si tout va bien, ou mal, ouverture de la ligne à l'aube des années 2 020. En dix ans, le combat peut aussi s'inviter dans les tribunaux.

 


Henri Tandonnet, maire de Moirax, président de Laplume en Brulhois

« Le tracé du TGV et son éventualité ne datent pas d'hier puisque c'est en 1992 que le premier tracé a été élaboré. On savait dès cette époque que la bande des 20 kilomètres définie à ce moment-là allait avoir un impact sur toute la zone au sud d'Agen. Le schéma de développement de l'Agenais a arrêté ce tracé, comme il prévoyait les déviations de Foulayronnes, de Beauregard. 90% des communes l'ont alors inscrit dans leur plan local d'urbanisme. Aujourd'hui, on est sur ces bases même si en fonction du Grenelle de l'environnement pas exemple, le fuseau définitif ne sera pas exactement celui qui avait été défini au préalable. Le combat que je mène, c'est de permettre un impact minimum pour la population mais avoir une gare LGV entre Toulouse et Bordeaux, c'est se retrouver sur les grandes lignes ferroviaires européennes, vers l'Angleterre, le bassin méditerranéen. C'est l'avenir du territoire pour le XXIe siècle et ce n'est pas possible sur la ligne actuelle que l'on devra utiliser pour le fret et les transports régionaux. Je ne reproche pas aux riverains de se défendre et ils peuvent compter sur moi. Mais c'est mal les préparer que de leur affirmer que le TGV ne passera pas. »


Charles D'huyvetter, président de Très Grande Vigilance en Albret

« Construire une gare nouvelle, c'est une hérésie totale. Le seul intérêt pour la SCNF, c'est de pouvoir y passer à 300 km/h. Au début oui bien sûr, les arrêts annoncés seront effectifs. Mais par manque de rentabilité et c'est à prévoir, il s'en arrêtera de moins en moins. Je suis chef d'entreprise et si on me prouve l'impact de cette ligne à grande vitesse pour l'économie du département, je dis oui immédiatement mais je suis persuadé du contraire et personne n'est arrivé à prouver que l'impact d'une ligne à grande vitesse allait dans le sens du développement dans des départements ruraux comme le nôtre. Tout ceci est une histoire de lobby entre les politiques et les grandes entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics, NDLR) mais nous n'avons, ici en Lot-et-Garonne comme les voisins du Tarn-et-Garonne, aucun intérêt. Imaginez qu'entre Bordeaux et Agen, on ne gagnerait que quatre minutes. C'est sur ces arguments entre autres que l'on poursuit notre campagne d'information auprès des riverains. Nous avançons, mais Réseau Ferré de France (le maître d'œuvre, NDLR) avance plus vite que nous. D'autres associations vont se créer, j'espère, à Brax, Roquefort, au Passage aussi. » La Dépêche du Midi du 090610

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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 05:34

TGV 110« L'arrivée de la ligne grande vitesse (LGV) est une opportunité exceptionnelle de changer la ville », s'enthousiasme Daniel Benyahia, le président de la commission urbanisme du Grand Toulouse. Car, pour préparer le terrain au bolide des rails, l'idée n'est pas seulement de pousser les murs centenaires de la gare Matabiau, mais aussi de restructurer complètement un vaste secteur « allant de la colline de Jolimont à la rue Bayard ». Ce dossier, en stand by depuis les dernières municipales, a été réactivé en avril par le lancement de « nouvelles études partenariales » pilotées par la communauté urbaine. La région, la SNCF, l'Etat, Réseau ferré de France (RFF) et le conseil général y sont associés. Et si Daniel Benyahia assure que « personne ne peut dire pour l'instant à quoi le projet lauréat ressemblera », le Grand Toulouse sait tout de même où il va. Il a notamment écarté l'idée d'implanter la gare TVG dans la zone du garage-atelier de Raynal. La LGV arrivera bien dans le cœur névralgique de Matabiau « afin d'en faire un vrai nœud multimodal, avec le métro mais aussi le tram, et éventuellement du transport fluvial grâce au Canal ».
Exit aussi, l'idée d'un centre dédié aux affaires. « Nous voulons avant tout de la mixité. Il y aura des bureaux bien sûr mais aussi du commerce et surtout des logements, dont nous manquons cruellement actuellement », indique l'élu. Il n'hésite pas à évoquer « une densification du quartier » qui ne pourra se faire qu'en hauteur.
Quant à la gare, elle devrait « s'ouvrir sur le quartier Marengo » après le sacrifice de quelques bâtiments.H. M.

Calendrier

Les 24 études différentes qui viennent d'être lancées, pour un montant de 4 millions d'euros, vont durer deux ans. Les premières esquisses et le projet lauréat seront donc dévoilés en 2012. Les travaux commenceront dans la foulée, pour se terminer à l'horizon 2017, date officielle de l'arrivée du TGV. Mais les élus jugent l'échéance de 2020 plus réaliste." 20 Minutes Toulouse du 090610

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 18:46

TGV_190.jpgUne quinzaine de villages du sud-ouest sont entrés en guerre contre la prochaine ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Le tracé est connu depuis peu et les habitants ne décolèrent pas, dénonçant une concertation faussée. C'est l'enquête du 20 heures sur TF1.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 15:00

TGV_193.jpgLa LGV et les vins de Fronton en question lors du 12-13 du mardi 08 juin 2010 sur France 3 Sud : Cliquez ici pour voir la vidéo

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 14:17

Ump logoChers Amis,

Nous souhaitons vous alerter sur 2 points d'actualité particulièrement symboliques.
 
Tout d'abord, l'initiative d'un collectif d'enseignants proches du SNES (syndicat enseignant de gauche), qui réclame que l'on retire du programme du bac de français 2011 l'enseignement des "Mémoires de Guerre" du Général de Gaulle. 
 
Cette initiative est purement dogmatique et dictée par l'idéologie. Notre famille politique ne saurait l'accepter et nous vous encourageons à signer la pétition initiée par l'UNI pour la défense des écrits du Général de Gaulle :  http://www.uni.asso.fr/spip.php?article9871



*


 
Par ailleurs, vous n'êtes pas sans savoir que de nombreuses personnalités de gauche, faisant fi de la présomption d'innocence (qui s'applique à toute personne non définitivement condamnée), ont mis en cause ce weekend le Ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.  

Brice Hortefeux est un humaniste qui a largement démontré, dans toute sa carrière politique, son engagement au service des valeurs républicaines. Compte tenu du doute sérieux qui pèse sur la légalité de la décision rendue en 1ère instance, l'avocat du Ministre a fait appel. Toutefois, et sans attendre, nous vous encourageons à manifester votre soutien politique en signant la pétition du MIL que vous pouvez retrouverer en cliquant sur le lien suivant : http://www.lemil.org/pages/petition_hortefeux.html  


bien amicalement, 
 


Chantal Dounot-Sobraques, Secrétaire départementale UMP
Christine de Veyrac, Présidente départementale de l'UMP

 

 

 

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 05:58

TGV_189.jpg"ANTI-LGV 11 associations réunies en coordination militent pour un aménagement de la ligne existante. Le projet LGV leur paraît inutile.

 

Elles ont groupé leurs onze voix au sein d'une Coordination 47 avec la ferme intention de se faire entendre, sinon dans un premier temps chacune de leur côté, du moins dans un second temps à l'unisson. Ces associations ont pris racine dans l'ensemble du département, que ce soit l'Albret, les Landes de Gascogne ou l'Agenais, avec un objectif commun : défendre l'idée que « le projet LGV, quel que soit le tracé, n'est pas la réponse aux objectifs du gouvernement » et qu'à la place il faut rétudier la solution d'un TGV sur les lignes existantes ». Présenté ainsi, l'objectif paraît gentillet, mais lorsque les représentants et les membres des onze associations se lancent dans l'argumentation, la passion reprend le dessus. Chacun a étudié « le dossier » et y va de ses démonstrations, s'appuyant sur des documents officiels et surtout sur « ce qui curieusement n'apparaît pas dans les (dits) documents ».

« Des retombées nulles »

La Coordination des associations du 47 pour le TGV sur les lignes existantes se fait forte de compter 40 000 adhérents (ce qui s'explique d'ailleurs par l'adhésion de la Fédération départementale de la chasse et de ses 17 000 chasseurs) et entend informer non seulement la population mais également les élus. « Il faut savoir que ce projet est tout d'abord extrêmement coûteux - de l'ordre de 7 à 8 milliards d'euros pour Bordeaux-Toulouse - et va peser lourdement sur le budget du Conseil général. Le tout pour gagner quatre minutes entre Agen et Toulouse », avancent Charles d'Huyvetter et Catherine Aime, président et vice-présidente de Très Grande Vigilance en Albret et Claude Semin, président de la Défense du patrimoine caudecostois, porte-parole de la Coordination 47.

Le deuxième argument mis en avant est lié aux retombées économiques attendues « sinon rêvées » pour le Lot-et-Garonne. « Elles seront nulles », selon la Coordination 47. Et de dénoncer également la même absence d'effet de la LGV sur le report modal de la route sur le transport ferroviaire.

Deux réunions à venir

Des arguments que les onze associations expliquent lors de réunions et débats publics dont les prochains auront lieu demain, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Roquefort et le 14 juin, à 20 h 30, à l'espace Mitterrand de Boé.

Arguments que la coordination a également présentés à un conseiller du ministre, Jean-Louis Borloo, lors de sa venue à Agen, et qui ont été doublés par un courrier. « Car notre objectif ne se limite pas à une argumentation pour expliquer que le projet de la LGV ne répond pas aux objectifs du gouvernement en terme de transport ferroviaire et d'irrigation des territoires. Nous demandons avec force et conviction une étude objective et indépendante du réaménagement et de l'adaptation de la ligne existante. Tant que l'on ne nous aura pas prouvé que cette solution est impossible, trop onéreuse et dangereuse pour le département, nous nous battrons. »Le Sud Ouest du 080610

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 05:30

TGV_188.jpg"A « Pruhaut », sur la commune de Feugarolles, Huguette Bernard a vu s'installer dans son jardin un engin de sondage du sol de la société Géotec, en vue du grand chantier de la LGV en Albret. La veille, elle avait reçu un appel téléphonique lui indiquant, pour l'après-midi même, le passage de la société pour intervenir sur son terrain et ce pour plusieurs jours. Il y a plusieurs semaines, elle avait vu un technicien venir en repérage. Le bureau d'études des sols Géotec a sondé plusieurs lieux à une trentaine de mètres de profondeur afin de déterminer la nature exacte du sous-sol qui pourrait supporter des infrastructures aussi lourdes qu'un chantier LGV.On détermine aussi les sources d'eau. Une trentaine de sondages ont été réalisés en Albret. « Depuis dix ans, j'habite ici. J'ai construit ma vie ici, je ne reçois aucune nouvelle de personne (NDLR : des institutionnels). C'est un projet inacceptable dont je ne vois pas l'intérêt pour le Lot-et-Garonne, on parle de désenclavement. On sait par enquête menée auprès de villes de même importance qu'Agen que le passage de la LGV n'a pas désenclavé mais a vidé les villes. Originaire du Nord-Est, j'ai vécu en Suisse d'où je suis venue pour m'installer à Feugarolles. J'ai travaillé toute ma vie pour me faire une retraite tranquille avec mon petit jardin. J'ai tout refait de mes mains à l'intérieur de la maison et même la toiture datant de deux cents ans qui était une ruine », explique Huguette Bernard qui dit vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

« J'aurai deux solutions si la ligne passe à côté : ou je retourne en Suisse ou dans le nord du département. Je ne sais pas. Si la LGV passe dessus, je n'aurai plus le choix. Il faudra partir », concluait-elle angoissée à l'idée qu'il faudra attendre encore et encore pour savoir si elle est directement concernée ou impactée…

La coordination 47 pour le TGV sur les voies existantes organise une réunion publique d'information suivie d'un débat mercredi 9 juin, à Roquefort, à l'espace Arlabosse, à 20h30.

« Ils forent et analysent »

« Ils forent, analysent le sol à différents endroits selon la topographie du site, ils déterminent la coupe géobiologique », précise M.Portenard, de chez Géotec Bordeaux, société de Dijon, qui a des succursales dans le Sud-Ouest.

Réseau ferré de France n'a pas souhaité s'exprimer sur ces forages." La Dépêche du Midi du 080610

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 05:25

TGV 176"Les viticulteurs des AOC Graves et Graves supérieur ont adopté une motion "rejetant fermement" le tracé de la Ligne à grande vitesse (LGV) touchant leur vignoble au sud de Bordeaux et validé par le comité de pilotage, selon un communiqué diffusé lundi.

Le fuseau de 1.000 mètres finalement retenu "coupe en deux un secteur particulièrement représentatif du terroir" des Graves, souligne le texte de la motion adoptée en assemblée générale le 3 juin.

Les viticulteurs "manifestent vivement leur inquiétude pour le devenir de cette partie des Graves déjà fortement abîmé par une urbanisation débridée" et regrettent que leur proposition alternative, "pourtant jugée apte au +ferroviaire+ par RFF (Réseau ferré de France), qui évitait le vignoble n'ait pas été prise en compte", selon le communiqué transmis par le syndicat viticole des Graves.

Décidé à "continuer à s'opposer au tracé retenu par tous moyens y compris par voies de justice", les signataires "restent persuadés que leur activité millénaire peut coexister avec les ouvrages modernes de transport, à condition que leur terroir d'AOC ne soit plus considéré avec mépris comme un simple espace libre pour tout aménagement".

Dans le vignoble des Graves, le fuseau retenu ne "touche pleinement qu'une propriété viticole et va écorner à la base deux autres propriétés", avait voulu rassurer le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt, le 31 mai, lors de la présentation du fuseau retenu.

"Une dizaine de propriétés sont touchées, cinq directement dans leur chair et cinq autres qui verront la ligne de chemin de fer sous leurs fenêtres", estime au contraire Jean-Louis Vivière, directeur du syndicat viticole des Graves. "Ce sont des propriétés qui auront du mal à subsister dans un secteur de 200 hectares qui va se retrouver compartimenté entre la LGV et l'autoroute", a-t-il dit lundi à l'AFP.

Le Comité de pilotage du dossier de la LGV (COPIL) a présenté le 31 mai à Bordeaux le couloir de 1.000 mètres dans lequel sera inscrit le tracé des lignes vers l'Espagne et Toulouse. Le dossier doit être maintenant validé par le Premier ministre. " La Dépêche du Midi de 070610

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 10:08

TGV_177.jpgLe collectif Union pour la Sauvegarde des Villages demande un débat public avec RFF et étudie un recours au  niveau administratif ainsi qu’au pénal. Par constat d’huissier dans les propres locaux de RFF, le collectif a établi le  fait que RFF n’avait pas réalisé la grille multicritères qui permet de choisir objectivement un tracé par rapport à un  autre. Mr Maudet, dans un premier temps à la préfecture de Haute Garonne, puis par voie de presse, reconnait que le  dossier du tracé autoroute n’a pas été étudié « il nous aurait fallu plus de temps, le collectif nous a envoyé son dossier trop tard ». Cette déclaration est inadmissible. « Le dossier proposition autoroute a été transmis pour la première  fois  début février puis affiné au cours des semaines pour respecter les contraintes d’une LGV de façon identique à la  proposition « D » de RFF » affirme le collectif. Le dossier de RFF comporte plusieurs erreurs dont certaines ont été  attestées par une autre intervention d’huissier de justice. Ces erreurs sont inexcusables de la part d’un bureau d’étude  professionnel.  Leur validation par les responsables de RFF au travers des documents de RFF sera utilisée pour un  contentieux administratif. Selon la nature et la gravité des erreurs manifestes avancées et écrites sur les documents de  RRF, un recours au pénal est également considéré contre RFF. Le collectif reproche en outre la main mise de RFF sur  les cabinets d’études locaux. Il faut savoir que RFF TGV_186.jpgne possède pas son proche cabinet d’étude et soustraite au niveau  local. En contactant plusieurs cabinets d’études, le collectif se voit recevoir une réponse à chaque fois identique basée  sur « la crainte de travailler contre RFF ». En effet la manne financière de RFF semble verrouiller les cabinets d’études  locaux qui ont déjà travaillé ou qui espèrent travailler pour RFF. « Ces méthodes sont scandaleuses et indignes d’une  démocratie. » dénonce Thierry Fourcassier porte parole du collectif Union pour la Sauvegarde des Villages. Le collectif demande un débat contradictoire public avec RFF pour faire éclater toute la vérité au grand jour.

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