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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 05:29
TGV_264.jpg" Le chantier de la LGV est une occasion unique de remonter le temps. A Brossac, les archéologues passent au crible les terrains concernés. Des fouilles préventives.

Sur la commune de Brossac, non loin du hameau du «Petit-Rabanier», deux énormes pelles hydrauliques de l'entreprise Guintoli, filiale du groupe Vinci, munies de godets de curage à lame lisse sont à l'oeuvre dans un champ de tournesol récemment récolté. D'un mouvement méthodique, le conducteur de la première ouvre une tranchée en continu d'environ deux mètres de largeur sous l'oeil de Luc Wozny, archéologue, responsable d'opération à l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). «Nous sommes sur l'emprise de la future ligne à grande vitesse Sud-Europe-Atlantique, explique-t-il. La loi sur l'archéologie préventive du 17 janvier 2001 prévoit notre intervention en préalable aux chantiers affectant l'aménagement du territoire, afin de sauvegarder les archives du sol avant leur destruction.» L'Inrap est le partenaire scientifique de Réseau ferré de France (RFF) pour ces diagnostics. L'emprise est découpée en multiples phases d'une trentaine d'hectares chacune. «Celle-ci, c'est la numéro 20 qui recouvre toute la traversée du territoire de Brossac et une petite partie de Saint-Vallier, annonce Mila Folgado, autre responsable d'opération à l'Inrap, en charge de la phase. Les premiers coups de pelle ont été donnés le 6 septembre et le diagnostic va durer environ cinq semaines. On ne sait jamais ce que l'on va trouver, c'est comme un nouveau livre que l'on feuillette.»

 

Des silex taillés

 

Les archéologues n'interviennent que sur des terrains pour lesquels RFF a obtenu les accords nécessaires des propriétaires. «Nous ne fouillons pas les fonds de vallée, les vignes, nous ne coupons pas le réseau routier», précise la responsable. Les terrains boisés ont souvent déjà été acquis par RFF et les peuplements forestiers indemnisés. Le déboisement devra concilier respect de l'activité économique et préservation du milieu naturel. Quant aux terres agricoles, elles font le plus souvent encore l'objet d'une convention d'occupation temporaire. «Nous ne fouillons que la couche sédimentaire supérieure, montre Mila Folgado. Nous nous arrêtons au socle géologique, en moyenne de 30 à 70 cm de profondeur. Ponctuellement, en cas de mise au jour importante, nous ouvrons des fenêtres supplémentaires.» Tous les 30 mètres, régulièrement, l'archéologue effectue photos et «log» stratigraphiques. Généralement dans la journée, la seconde pelle hydraulique qui suit a rebouché, en respectant la superposition des couches.

Le diagnostic achevé, les résultats sont transmis au préfet de région. «Si la présence de vestiges significatifs est confirmée, informe Isabelle Kerouanton, responsable scientifique à l'Inrap, des fouilles peuvent être prescrites. Pour le moment sur cette phase, peu de chose, sourit-elle. Quelques silex taillés, des fossés parcellaires, un four domestique néolithique dont le charbon va être daté...» La Charente Libre du 240910

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 10:32

Ump logoDécidément, la gauche et ses relais médiatiques n'ont jamais accepté le choix démocratique des Français exprimé lors de l'élection présidentielle de 2007.

Depuis 3 ans, cette opposition sans idée, sans projet et sans vision n'a qu'une seule ambition : détruire tout ce que Nicolas Sarkozy et le Gouvernement construisent pour la France.

Face à l'action courageuse du Gouvernement, les leaders de la gauche n'ont cessé de montrer un cynisme et une démagogie sans borne pour développer médiatiquement des arguments totalement mensongers et irresponsables.


Cette réforme est difficile mais désormais nous n'avons plus le choix.
Porter à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite est la condition indispensable pour sauver les retraites des générations futures et garantir le montant des pensions des retraités.

Face à nous, la gauche propose de maintenir à 60 ans l'âge légal de départ à la retraite mais se garde bien d'avouer aux Français les conséquences concrètes de ce choix. En refusant de prendre en compte les réalités démographiques et le déficit de 42 milliards d'euros prévu en 2018 si on ne change pas le système actuel, la gauche condamne les Français à subir de nouvelles augmentations d'impôts et une baisse inexorable du niveau des pensions.

Xavier Bertrand

 

Votre mobilisation et votre soutien peuvent prendre différentes formes : rencontres avec vos proches, échanges par téléphone avec vos amis, envoi de mails à votre carnet d'adresses... Et si vous voulez aller plus loin dans l'action : réunions d'appartement, distributions dans les boîtes aux lettres de votre quartier, porte à porte, tractages et interventions sur Internet (sites de médias, forums, blogs, Twitter, Facebook...).

Pour que vous puissiez agir maintenant et pour vous aider dans votre action, nous mettons à votre disposition un dépliant retraites qui explique pourquoi cette réforme est indispensable et en quoi les mesures proposées sont justes.

Vous pouvez le télécharger en ligne pour l'imprimer ou le diffuser par mail à vos amis.

         Télécharger le dépliant retraites

Le dépliant retraites est aussi disponible dans les permanences de votre fédération.
Vous pouvez en commander en contactant la permanence UMP la plus proche de chez vous :

         Commander des dépliants retraites

Vous pouvez également le commander directement auprès du siège national à l’adresse suivante :

         retraites@u-m-p.org
         (en précisant vos nom, prénom, adresse et la quantité souhaitée).

Votre témoignage nous intéresse. Faites-nous part de vos actions et envoyez-nous vos commentaires, photos, vidéos par mail à :

         temoignages@u-m-p.org

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 05:59

TGV_263.jpgLa création de la ligne à grande vitesse LGV Paris-Tours-Bordeaux-Toulouse est désormais actée. Dans quelques années, les midi-pyrénéens pourront rallier Paris en 3 heures. Ce ne sont pas simplement 200 kms de voie à grande vitesse que nous allons créer entre Bordeaux et Toulouse mais bien une véritable révolution dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences !

Les expériences récentes (la ligne rapide vers Strasbourg ou le sud-est de la France) à méditer : dès la mise en service de ces lignes, le nombre de voyageurs a augmenté mais c’est la façon même de penser les relations économiques entre les territoires qui a été profondément modifiée.

Quand Toulouse se trouvera à 3 heures de TGV de Paris, ce sont tous les échanges avec l’Aquitaine et avec la région-capitale qui s’en trouveront profondément bouleversés.
D’abord pour les voyageurs : le nombre de personnes venant en Midi-Pyrénées devrait littéralement exploser. Notre région connaîtra donc un essor très rapide en matière de tourisme. Les midi-pyrénéens pourront aller plus facilement à Paris mais également vers le reste du pays : Bruxelles sera à 4 heures de train de Toulouse ! Les échanges économiques, et notamment de marchandises, devraient également en bénéficier. A terme, tout laisse à penser que se développeront autour et grâce à cette liaison de nouvelles activités économiques.

Mais tout cela ne sera possible que si chacun des partenaires impliqués dans la création de cette ligne y met réellement de la bonne volonté.

Longtemps, beaucoup d’acteurs politiques et économiques ont attendu les intentions exactes de l’Etat. Le gouvernement de François Fillon a mis fin au suspense en s’engageant à construire cette LGV. L’Etat prévoit un effort financier sans précédent pour la ligne Bordeaux-Toulouse de plus de 3 milliards d’euros. Il reste aujourd’hui aux collectivités locales, dont les territoires seront les principaux bénéficiaires de cette liaison, à s’impliquer dans le projet. Aujourd’hui la Région se fait encore attendre quant à sa participation de 400 millions d’euros…Pourtant, l’heure n’est plus aux atermoiements !

Ceux qui seraient tentés de faire échec au projet, en refusant de le financer, prennent la lourde responsabilité de condamner notre région à jouer les seconds rôles ! Les conséquences en seraient désastreuses pour l’économie donc pour nos emplois. Cela priverait les midi-pyrénéens d’un droit élémentaire déjà reconnu à toutes les régions de France : celui d’être relié à la capitale par une liaison à grande vitesse ! Ce serait irresponsable !

 

Brigitte Barèges
Présidente du Groupe d’opposition « Osons Midi-Pyrénées »

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 09:16

Michel-Peynavaire.jpg" Les Journées du patrimoine ont été un succès! Plus de cent personnes ont visité le parc et le château le week-end passé.

Plusieurs bénévoles ont accompagné les visiteurs dans le parc tout au long des allées et sentiers ombragés, magnifiques en ce beau jour pré-automnal, leur faisant découvrir les merveilles du lieu: «fabriques» romantiques ou classiques, ouvrages hydrauliques (chaussée, déversoirs, ponts) installés par le marquis de Pompignan pour canaliser le Rivals et son affluent et assurer l'alimentation d'un réservoir. Après un passage par l'ancienne orangerie transformée en salle de concert, le public, par petit groupe, a pu visiter une partie du château avec, pour guide, son propriétaire Michel Peynavaire.

Les visiteurs ont admiré le cabinet de travail du marquis décoré de frises à la grecque, la cheminée portant les noms des grands penseurs de l'antiquité, l'ancienne chapelle des sœurs qui ont longtemps habité le couvent puis la salle à manger dont les murs sont recouverts de panneaux en terre cuite vernissée et d'assiettes en faïence, en bleu et blanc et décorés de fleurs et plantes.

À la sortie, les gens étaient invités à prendre connaissance du danger qui guette le parc avec le tracé de la LGV et à signer une pétition contre le passage de la ligne dans le village. Tous l'ont fait sans hésiter! "

La Dépêche du Midi du 220910

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 05:44

TGV_262.jpg"Dominique Schmitt, préfet de région, a évoqué hier les signes de reprise et les premiers emplois de la Lgv Tours-Bordeaux.

... Le chantier de la LGV

Parmi les dossiers industriels qui contribuent à l'optimisme relatif du premier représentant de l'État en Aquitaine, le dossier First Solar de Blanquefort (450 emplois) et celui de la fabrication, par EADS Astrium, de pales d'éoliennes de grande taille, toujours à Blanquefort (300 emplois d'ici à la fin 2011). Pour la première fois, Dominique Schmitt a évoqué les emplois de la construction de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux. Près de 4 500 emplois directs et indirects sont annoncés, dont 1 300 pour le seul génie civil, pour ce grand chantier européen. « Il commence dès l'année prochaine », a indiqué Dominique Schmitt, comme si la question de la signature de la convention de financement par les collectivités locales du Sud-Ouest était réglée. Ce que Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, pourrait confirmer mardi prochain, à l'occasion d'un déplacement à Bordeaux. À suivre." Le Sud Ouest du 220910

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 08:51

Voici La Voix est Libre du samedi 18 septembre 2010 : « Réformes : le retour de la rigueur »

Pour cette rentrée, ça réforme à tout va…
Les retraites évidemment, ça tout le monde est au courant et puis les collectivités locales. Ces deux réformes vont avoir des conséquences directes sur notre quotidien. Invités : 


 • Martine Martinel

Enseignante de formation, Martine Martinel est député PS de la 4eme circonscription et conseillère générale de Haute-Garonne. Ancienne conseillère municipale de Toulouse. Elle est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation et est membre de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes.

• Yves Censi
 
A 46 ans, Yves Censi exerce son deuxième mandat de député UMP de la 1ere circonscroption de l’Aveyron. Ancien cadre de la Française des jeux et consultant en stratégie dans les domaines de la banque et l’assurance, il fut conseiller à l’Elysée de Jacques Chirac. Ancien porte-parole de l’UMP, il est vice-pdt du groupe de son parti à l’Assemblée. Il est également vice-pdt pour la commission des Finances de la commission d’enquête sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies.
Il fut l’auteur d’un rapport pour une politique nationale de développement rural. Il est aussi à l’origine de la loi Censi conférant aux maîtres de l’enseignement privé sous contrat un statut de droit public sans pour autant les assimiler à des fonctionnaires et créant un régime additionnel permettant enfin d’augmenter leurs retraites.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 07:32

TGV_261.jpg"La LTN (comme liaison Toulouse-Narbonne), verra le jour en 2025. Ce chaînon manquant très attendu achèvera le grand maillage européen des lignes à grande vitesse. C'est dire son importance.

On connaît désormais son nom, c'est la LTN comme Liaison Toulouse-Narbonne. La future ligne ferroviaire n'est plus un rêve lointain, même si ça nous reporte en 2025. Dans ce dossier au long cours, Réseau Ferré de France vient d'achever la première phase de « pré-études fonctionnelles » dans un processus qui en comprend quatre. Il s'agit de préparer le terrain par un état des lieux de l'ensemble des contraintes physiques et environnementales qui pèsent sur ce projet. Ce n'est qu'à l'issue de ces quatre phases que sera lancé un éventuel débat public.

On entre donc enfin dans le vif du sujet. En fin de semaine, avait lieu à Castelnaudary la première « rencontre partenariale » lancée par RFF à destination des élus, des associations, des représentants de chambres consulaires. Ce projet, pour lequel se dessine une belle unanimité, laisse poindre cependant un certain nombre d'inquiétudes rappelées notamment par tous ceux qui « ne veulent pas voir passer le train » et être les oubliés de la ligne.

Certes, on n'en est qu'aux prémices car on ignore toujours si on est sur la réalisation d'une ligne nouvelle à grande vitesse où bien si on s'achemine vers une refonte lourde de l'infrastructure existante avec rectification de courbes et augmentation de vitesse, voies d'évitements… Une chose est sûre, tout le monde voit dans cette future liaison le chaînon manquant, la transversale capable de relier le croissant de l'Atlantique au bassin méditerranéen en bouclant enfin la boucle du grand maillage européen, comme le rappelait notamment Christian Dubost, le délégué régional de RFF. La croissance démographique en Midi-Pyrénées et Languedoc, la plus forte de l'Hexagone, la courbe de fréquentation attendue en 2030 sur cet axe voyageurs, plaident en faveur de la future ligne. Reste à savoir où viendront se connecter précisément les deux lignes, Toulouse-Narbonne et Montpellier-Perpignan-Barcelone.

Financées par l'État, Réseau Ferré, les régions concernées, ces études préliminaires ont démarré en novembre 2009 pour s'achever en juillet 2010. RFF a reporté sur une carte l'ensemble des obstacles à franchir ou à contourner à l'intérieur d'un périmètre de 130 km de long et 30 mètres de large, étiré le long de l'actuelle ligne ferroviaire. Ce périmètre représente 3 600 km2, 336 communes, et comporte plusieurs zones sensibles qui, pour autant, ne rendraient pas impossibles la réalisation d'une voie à grande vitesse.

Les études engagées vont porter maintenant sur la comparaison entre plusieurs scénarios avant que le projet ne soit soumis au débat public.


Expert : Serge Vialette, chambre d'agriculture de l'Aude, coopérative Aterris.

« L'occasion de relancer le fret »

À travers le projet de ligne nouvelle, vous défendez aussi la nécessité de bâtir une vraie politique du fret ?

Aujourd'hui, on ne sait pas faire arriver un train de fret à l'heure. Et demain risque d'être pire si, en plus du trafic voyageurs et marchandises, on fait passer une ligne à grande vitesse sur la voie existante. Je crains que le fret en fasse encore plus les frais. Une ligne nouvelle permettrait par contre de relancer les trains de marchandises (1).

La coopérative Arterris de Castelnaudary est déjà embranchée ?

Certes, mais 70 % de la production part par la route. ça représente 365 trains par an, soit un par jour, de l'azote au phosphate en passant par toutes les céréales d'une zone comprise entre Montauban à Béziers. Sans parler des exportations de blé dur et de maïs vers l'Espagne qui transitent par Port-La Nouvelle et Barcelone. On souhaite donc la mise en place d'une véritable politique.

Castelnaudary a un projet de plate-forme multimodale ?

La communauté de communes veut créer une zone qui soit embranchée. C'est aussi pour cette raison que nous poussons en faveur d'une relance du fret.

(1). On pourrait imaginer en 2025 58 trains de fret par jour. La ligne actuelle ne peut supporter un tel trafic.


Les enjeux environnementaux

Lors de la dernière réunion de partenaires, à Castelnaudary, on a senti poindre les préoccupations d'élus qui ne veulent pas que la future ligne leur passe « sous le nez ». Éloignés du futur axe et des nouvelles gares, comme ce pourrait être le cas à Carcassonne, le bassin de population Castres-Mazamet et celui de Pamiers-Foix évoquent d'ores et déjà la question des dessertes TER et des cadencements.

Mais cet enjeu n'est pas le seul. Voici une première liste des zones sensibles dont il faudra tenir compte.

Les zones urbanisées

de l'agglomération toulousaine, de Castelnaudary, Carcassonne, Lézignan-Corbières et Narbonne.

Le seuil de Naurouze. Il culmine à 194 m (obélisque de Riquet), partage les eaux entre Atlantique et Méditerranée et marque la limite entre les Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon. C'est une zone particulièrement délicate, selon RFF

Présence de parcs nationaux. Ils sont au nombre de deux : celui du Haut-Languedoc et celui de la Narbonnaise.

Les sites classés : une zone contrainte entre la Cité de Carcassone et le canal du Midi classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Les zones naturelles. Les collines du Lauragais, la Montagne Noire, le Cabardès et le Minervois. Il faut y ajouter la vallée du Lampy, le massif de la Malepère, les Corbières, les lacs du Narbonnais, zone de protection spéciales issues de la directive « Oiseaux ».

La vigne : Le futur tracé risque de passer à travers les vignobles AOC entre Carcassonne et Narbonne. Sont concernées les régions du Minervois, du Cabardès, de Malepère et les zones à muscat.

« On n'est pas dans l'esprit de créer à tout prix une ligne nouvelle. Nous allons clairement regarder les scénarios de ligne nouvelle ou d'aménagements lourds de la ligne existante. »

Christian Dubost, délégué régional de Réseau Ferré de France, en préambule à la réunion de partenaires qui vient d'avoir lieu à Castelnaudary.


Le chiffre : 32 %

Population > Hausse. L'argument plaide pour la future liaison. Comme l'indique Jean-Michel Aubeleau, chef du projet LTN au sein de RFF, on prévoit entre 2005 et 2030 une hausse de population de 32 % dans le Languedoc et de 22 % en Midi-Pyrénées, là où la moyenne nationale ne dépasse pas 11 %.

« On n'est pas dans l'esprit de créer à tout prix une ligne nouvelle. Nous allons clairement regarder les scénarios de ligne nouvelle ou d'aménagements lourds de la ligne existante. »

Christian Dubost, délégué régional de Réseau Ferré de France, en préambule à la réunion de partenaires qui vient d'avoir lieu à Castelnaudary.


Les autres projets

Liaison franco-espagnole Perpignan-Figueras. Achevée en 2009, elle sera prononcée par une LGV jusqu'à Barcelone mise en service en 2012. Le contournement de Nîmes et Montpellier va être très prochainement réalisé sous la forme d'un contrat de partenariat. Tout comme doivent débuter les études préliminaires pour la ligne Montpellier-Perpignan et la LGV Paca.

La Dépêche du Midi du 210910

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 07:21

Ump logoChers amis,

Après 70 heures de débats en séance publique, l’Assemblée nationale a adopté mercredi dernier le projet de loi portant sur la réforme des retraites.

Au cours de ces débats, le gouvernement et les parlementaires de la majorité se sont efforcés de se concentrer sur le fond de la réforme et de ne pas entrer dans le jeu de la gauche qui a délibérément fait le choix de la polémique politicienne, de l’obstruction parlementaire, de l’invective et même de l’injure !

Désormais, le projet de loi va être débattu au Sénat à partir du 5 octobre.

Avant cela, et parce qu’il n’y a pas de bonne réforme sans « Service Après-Vote de la réforme », pour reprendre l’expression de Xavier Bertrand, j’animerai un Chat spécial « réforme des retraites » en direct sur le site de l’UMP avec Eric WOERTH, Ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique:

Mardi 21 septembre 2010 à partir de 18h

A cette occasion, Eric WOERTH répondra à toutes les questions que vous vous posez encore par rapport à cette réforme indispensable pour l’avenir de notre système de retraites par répartition.

Vous pouvez dès maintenant poser vos questions ici


Arnaud ROBINET
Secrétaire national en charge de l'Evolution démographique et de la Réforme des retraites
Député de la Marne

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 06:11

TGV_260.jpg"Après plus de 20 ans d'espoirs et de déceptions, la liaison grande vitesse entre Toulouse et Narbonne sera enfin réalisée, mais pas avant 2025. Les premières études livrent quelques pistes sur le futur tracé.

On n'en est encore qu'à la genèse, aux prémices, mais le train, cette fois, a bien quitté le quai : "C'est un projet inscrit dans la loi Grenelle, c'est labellisé, c'est net" a expliqué un responsable de Réseau ferré de France (RFF), pour répondre aux inquiétudes du public (élus, représentants de l'Etat, des régions et des départements concernés, responsables d'associations) venu pour la toute première rencontre partenariale exposant les enjeux et problématiques à Castelnaudary, dans l'amphithéâtre d'Arterris. C'est que les différents acteurs, et en priorité les

élus locaux audois, on encore du mal à y croire, puisqu'un tel projet avait déjà été évoqué en 85, en 92, en 2002.
Pas rentable. En préambule, le directeur régional RFF (Midi-Pyrénées), Christian Dubost a été très clair : "La rentabilité ne tombe pas sous le sens, puisqu'il n'y a pas de destination dominante" comme peut l'être Paris. Il s'agit plutôt d'une "succession d'intérêts et c'est donc dans le cumul voyageurs longue distance, trafic régional, fret qu'il faut trouver une rentabilité."

 

 La défense des élus locaux. André Viola, Alain Costes, Michel Brousse et Patrick Maugard sont montés au créneau pour défendre le projet : tourisme, saturation des autoroutes, connexions internationales avec la Catalogne, les arguments étaient nombreux pour presser RFF, dont le délai annoncé (2020-2025) apparaît bien trop lointain. Ce qui est acquis c'est que "les infrastructures ferroviaires actuelles sont incompatibles avec les besoins de 2025" (c'est le constat préalable aux études, tenant des perspectives de croissance démographique de + 30 % à Toulouse jusqu'à cette date). Reste à savoir, comment s'y prendre pour évoluer.
Les scénarios. Trois scénarios sont à l'étude alors que les différents partenaires entrent dans la phase 2 du processus, faite d'ateliers, d'études, de rencontres publiques : la création d'une nouvelle ligne (mais par où passer, avec les vignobles AOC, les champs de culture, le Canal, les reliefs, les parcs naturels, les zones urbanisées), l'amélioration lourde de la ligne existante (permettant une augmentation de la vitesse d'actuellement 160 km/h, une solution a priori beaucoup plus coûteuse), ou encore la combinaison des deux.

Les pistes des premières études. Comme l'a souligné Christian Dubost, en répondant à l'interrogation sur l'intitulé même du projet, dans lequel ne figure pas le concept de "grande vitesse" (le projet s'appelle LTN liaison Toulouse Narbonne), la grande vitesse ouvre une série d'autres questions et implique un réaménagement des liaisons actuelles : "C'est une réorganisation de tous les types de transports et de raccordements." L'étude imagine ainsi une gare TGV à l'extérieur de Carcassonne, assurant une interconnexion avec les trains de Limoux et la Haute-Vallée, raccordant ainsi les "territoires reculés" (des cas similaires ont été constatés sur l'axe Foix / Pamiers) à la grande vitesse. La future ligne devra également être raccordée au TGV Montpellier-Perpignan-Barcelone, dans une nouvelle gare à proximité de Narbonne.
"Tram-train". Castelnaudary sera, quant à elle, très certainement raccordée à la grande vitesse soit à Toulouse, soit à Carcassonne grâce à un cadencement régulier des trains vers ces gares. Certains responsables imaginent même des "tram-trains" entre Castelnaudary et Toulouse Matabiau (car il n'y aura pas de gare TGV extérieure à Toulouse). Dans un an, une synthèse générale sera rendue, commencera alors le débat public..." L'Indépendant du 210910

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 05:29

TGV_259.jpg"Première opération visible sur le tracé de la future LGV, les sondages archéologiques suscitent des interrogations.

 

Le diagnostic archéologique est la première intervention visible sur le tracé de la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux.

Les pelleteuses mécaniques ont commencé à creuser des tranchées et à réaliser des sondages, le lundi 13 septembre, sur la commune de Cressac-Saint-Genis, avec un premier couac.

Indemnisation de nuisances

Sébastien Gauducheau, exploitant agricole, a découvert lundi soir deux engins dans une de ses parcelles de maïs. « Je n'ai jamais été averti alors que j'aurais pu couper mon maïs à temps pour libérer le terrain. C'est dur de voir à terre une partie de sa récolte qui aurait pu nourrir des bêtes quand le fourrage se fait rare avec la sécheresse… »

Isabelle Kerouanton, chargée de mission scientifique à l'Institut national des recherches archéologiques préventive (Inrap) qui mène du diagnostic, rappelle aux élus du Sud-Charente, présents à la réunion d'informations organisée le jeudi 16 septembre, à Cressac-Saint-Genis, « que si nous n'avons pas l'obligation de prévenir les exploitants, les maires eux sont informés de notre arrivée ».

Sauf que l'information a toujours du mal à passer, quand elle n'est pas délivrée au dernier moment…

« L'Inrap, ajoute Sébastien Joly en charge de l'archéologie préventive pour le futur concessionnaire (Vinci), n'intervient jamais sur des parcelles où il n'est pas autorisé à le faire. »

Selon les protocoles signés, l'exploitant est indemnisé en cas de récolte détruite. Il peut également recevoir une indemnité de nuisance quand les sondages archéologiques l'empêchent d'utiliser sa parcelle.

Fouilles éventuelles

En revanche, pour les propriétaires, le régime d'indemnisation est moins clair, selon Jean-Marie Fort, adjoint à Sainte-Souline.

« Les occupations temporaires n'ont pas été avalisées par les propriétaires. Ces derniers n'ont pas été non plus informés des sondages alors que les diagnostics ont commencé depuis une semaine sur notre secteur. Difficile, alors, de réclamer une indemnisation… »

Pour Sébastien Joly, la convention d'occupation temporaire est signée avec le seul exploitant sans impact pour le propriétaire qui continue à toucher son fermage.

Loin de ces considérations sur le terrain, les archéologues de l'Inrap se sont mis à la tâche avec pour objectif : détecter la présence de sites archéologiques.

Des tranchées sont creusées à la pelle mécanique sur 10 % de la surface couverte par l'emprise.

Un diagnostic qui sera suivi de fouilles en cas de découvertes majeures. C'est le cas à Roullet où une fouille a été prescrite après la mise au jour l'an dernier d'un petit site funéraire." Le Sud Ouest du 200910

 

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