Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 04:53

TGV_245.jpg"A Feugarolles, jeudi dernier, l'association Très Grande Vigilance en Albret a tenu une réunion d'information à destination de ses adhérents. Le président Charles d'Huyvetter a présenté l'argumentaire de l'association concernant sa préférence à la réhabilitation des lignes SNCF existantes plutôt qu'à la création d'une LGV. « Pour gagner quelques minutes par rapport aux lignes existantes, la note sera quatre fois plus élevée. De 2 milliards d'€ que coûterait la réhabilisation des lignes, on dépenserait entre 8 et 10 milliards pour la réalisation de la ligne à grande vitesse. Le 18 novembre, le conseil général doit voter sa participation au financement de la LGV, aussi nous préparons une grosse manifestation pour le 13 novembre », précise le président de TGV en Albret. Une autre réunion de la coordination aura lieu à Feugarolles le 14 septembre, à 20 h 30." La Dépêche du 060910

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 08:27

Lundi 20 août dernier, Philippe LASTERLE, notre référent retraites, participait à un débat public sur la réforme des retraites organisé à Toulouse par la CGT. Face à Monique IBORRA (députée PS), François SIMON (conseiller régional Europe Ecologie), Pierre LACAZE (secrétaire départemental du PC) et Eric LAFFONT (CGT), il a défendu la réforme voulue par le Président de la République et le Premier Ministre.

  Il a, d'abord, rappelé les principaux points de la réforme : recul de l'âge légal du départ à la retraite à 62 ans en 2018, rapprochement publi/privé, prise en compte de la pénibilité, mise en oeuvre progressive.

  Puis, il a rappelé que la réforme proposée est à la fois indispensable, raisonnable, juste et efficace. Indispensable car, aujourd'hui, 1 retraite sur 6 n'est pas financée. Raisonnable car le recul de 2 ans de l'âge du départ à la retraite, solution déjà mise en oeuvre dans la plupart des pays européens, est compensé par l'accroissement de l'espérance de vie. Equitable car elle poursuit sur la voie du nécessaire alignement public/privé et reconnaît le droit à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant exercé un métier pénible et ceux ayant commencé à travailler tôt (100 000 salariés sur 700 000). Efficace car elle assurera l'équilibre du système d'ici 10 ans.

Enfin, il a insisté sur le fait que le débat parlementaire qui s'ouvre le 7 septembre prochain permettra aux députés et aux sénateurs, parmi lesquels Alain CHATILLON, d'améliorer le texte gouvernemental sur plusieurs points (polypensionés, pénibilité, cas des femmes, carrières longues, emploi des seniors...) sur lesquels les organisations syndicales sont appelées à faire des propositions.

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 06:41

TGV_244.jpg"Faute d'argent, il faudra sacrifier les lignes SNCF peu fréquentées. C'est ce qu'a confirmé, hier, le patron de Réseau Ferré de France. 3 000 à 4 000 km de lignes poseraient problème, y compris en Midi-Pyrénées où le Plan Rail a pourtant permis de sauver une bonne partie du réseau.

Pas de doute, selon le PDG de Réseau Ferré de France : faute de ressources suffisantes pour améliorer le réseau ferré français, il faudra sacrifier les petites lignes les moins fréquentées. La déclaration d'Hubert du Mesnil largement commentée hier n'est pourtant pas nouvelle. En mai, le patron de Réseau Ferré de France avait déjà tiré la sonnette d'alarme devant la commission des finances de l'Assemblée nationale. « L'avenir de certaines lignes reste menacé. Jamais on aura les moyens de les maintenir en bon état, étant donné leur faible niveau d'utilisation », avait-il lâché, au risque de réveiller les critiques d'élus de tous bords convaincus que cette situation n'était pas le seul fruit du hasard. Le désintérêt de l'État pour ces petites lignes, leur dégradation liée à un manque d'entretien, la désaffection progressive du public pour des tortillards surannés, signent la fin d'une époque. Comme le fret rail dont l'activité régionale a baissé de moitié en dix ans, déplore Dominique Espinasse de la CGT Cheminots, les lignes de campagne pourraient subir le même sort.

Mais il faut se garder des clichés carte postale, comme celle qui, voilà vingt ans, montrait la micheline du Cahors-Capdenac serpentant le long du Lot et des falaises de Bouziès. En Midi-Pyrénées, le plan rail de 800 millions d'euros du conseil régional a totalement modifié le paysage ferroviaire. Onze lignes verront à terme leurs voies renouvelées. Le nombre de navettes et de trains régionaux a été augmenté, en même temps qu'était renouvelé le matériel roulant.

La Région n'avait pas le choix : prendre à sa charge la réfection d'un réseau réputé inutilisable dans les cinq ans si de gros chantiers de réfection n'étaient pas engagés. Les habitants de Midi-Pyrénées sont à leur tour les contributeurs de ce plan qui sert toujours de référence nationale.

Relayant les propos d'Hubert du Mesnil, le délégué régional de RFF Christian Dubost reconnaît que certaines lignes SNCF n'ont pas résolu « l'équation économique » même si, au regard d'autres régions, Midi-Pyrénées apparaît effectivement « mieux lotie ».

RFF ne pouvant pas payer, l'État se trouvant en plein dans les restrictions, les collectivités sentent que tous les regards se tournent naturellement vers eux. N'est-ce pas elles qui organisent et « subventionnent » les TER, au demeurant bien au-delà de ce qu'autorisent leurs ressources ?

La Région Midi-Pyrénées vit d'autant plus mal ce désengagement reconnu de RFF que le Plan Rail a été à son apogée cette année. Sont ou seront rendues à la circulation des trains les lignes Castres-Mazamet sur 21 km, Tessonnières-Rodez sur 65 km, mais aussi Brive-Capdenac sur 51 km. Le tout pour un montant de 200M€ !


Le chiffre : 800

Millions d'euros > Plan Rail. La région Midi-Pyrénées reste relativement épargnée par les disparitions de petites lignes. Il est vrai que le conseil régional a investi à lui seul 500 millions d'euros dans un Plan Rail dont le coût atteint 800 millions avec les aides de RFF, de l'Europe et de l'État.

« Certes, il y aura des décisions à prendre vers la fin de l'année avec plusieurs scénarios possibles. Mais ce n'est pas qu'à RFF d'en décider.» Christian Dubost, directeur régional de Réseau Ferré de France (RFF) Midi-Pyrénées.


Des lignes en phase terminale vu leur état

La menace que brandit le PDG de RFF Hubert du Mesnil vaut pour le Grand Sud où, depuis des années, planent des incertitudes sur l'avenir de lignes ferroviaires. C'est le cas de :

La ligne Béziers-Neussargues. Un serpent de mer. En 1995, le patron de la SNCF Jean Bergougnoux annonçait la fermeture de 6 500 km de voies, dont la moitié dans le Massif Central. La ligne Béziers-Neussargues par Millau, et Séverac, baptisée « ligne des ramasseurs de champignons », était déjà sur le gril. C'était sans compter sur l'énergie de quelques-uns pour sauver cette voie défendue aussi en son temps par un certain Jean-Claude Gayssot.

Séverac-Rodez. A la demande du conseil régional, Réseau Ferré de France doit achever les études à la fois techniques et économiques concernant cette ligne en sursis depuis plus de quinze ans, mais qui n'est pas comprise dans le Plan Rail.

Castelsarrasin-Beaumont-de-Lomagne et Castelnaudary-Revel. Il s'agit de deux lignes vouées actuellement au fret, mais dont l'avenir est compromis.

Montréjeau-Luchon. Autre ligne en sursis où l'état des voies par endroits est tel que les trains roulent à très faible allure. Sur cette jonction, circulent un ou deux TER par jour, un train national et une douzaine de cars

Ligne Agen-Auch. Fermée déjà aux voyageurs, le sera-t-elle un jour au fret ? Sur cet axe, la voie est dégradée et les trains ne dépassent pas 40 km par heure. C'est ce que rappelait ces jours-ci Raymond Vall, le sénateur -maire de Fleurance. Beaucoup se battent pour que cette liaison soit rouverte au public avec l'arrivée du TGV à Agen. Selon Christian Dubost de RFF, les scénarios montrent que la ligne serait peu fréquentée et nécessiterait en outre un traitement coûteux avec la réalisation de passage à niveaux.


réaction

« Si c'était à refaire, on ne pourrait pas »

Selon RFF, le manque d'argent pour entretenir convenablement le réseau oblige à faire des choix et à fermer une partie des petites lignes ?

Dans la déclaration de Réseau Ferré de France, il n'y a rien de nouveau. RFF a classé les dessertes ferroviaires en neuf catégories par ordre décroissant de trafic, des TGV aux lignes régionales. Ces dernières, pour 90 % d'entre elles, sont classées dans les catégories 7 et 8. Il faut dire que sur ces dessertes, RFF n'a effectué aucun entretien, aucun investissement. On nous annonçait que le trafic devait s'interrompre de lui-même au bout de cinq à quinze ans. C'est pour éviter cette dégradation progressive du réseau avec l'inéluctable désaffection de la clientèle qu'on s'est attelé au Plan Rail. Cette opération unique en France nous coûte 500 millions sur un investissement global de 800, alors que même ce serait à l'Etat d'en assumer la charge.

Compte tenu de l'évolution de la fiscalité, pourriez-vous aujourd'hui vous lancer dans une telle opération ?

Si c'était maintenant, on ne pourrait le faire, compte tenu de la réforme de la fiscalité locale. Nous allons achever le Plan Rail qui court jusqu'en 2013, mais impossible de savoir ce que sera la suite. On n'aura plus d'impôt régional et il est très vraisembable que nos recettes ne bougeront pas. Il n'est pas question de lancer de nouveaux chantiers.

Les lignes de TER très fréquentées sont-elles suffisamment rentables pour financer d'autres travaux ?

Quand une ligne est bien fréquentée, le produit de la billetterie ne représente que 70 % des dépenses de fonctionnement. Le reste, nous devons l'assumer. Lors du transfert de compétence aux régions des transports régionaux, on ne nous a pas accordé de « Versement transport », ce que l'État affecte aux villes pour leurs transports collectifs. Non seulement nous ne bénéficions pas de cette compensation, mais, en plus, on n'a pas de recettes.


réactions

A Montréjeau et Luchon, c'est la bataille du rail

« Pour venir faire leur cure à Luchon, 60 % de mes clients prennent le train. Comment feront-ils si la ligne est supprimée ? », interroge Michèle, hôtelière dans la cité thermale du Comminges, qui se dit révoltée par la perspective de la suppression de la ligne Montréjeau-Luchon. La menace n'est pas nouvelle, mais elle pourrait se préciser.

« On en parlait déjà il y a trois ans, se souvient Éric Miquel, le maire de Montréjeau. À l'époque, nous avions même organisé un voyage en train pour protester. » La suppression de la ligne serait sur les rails depuis plusieurs années : « RFF n'a engagé aucune dépense d'entretien sur cette voie », dénonce l'élu.

Éric Miquel d'ajouter : « Les petites gares comme Loures-Barrousse ou Cierp-Gaud ont déjà disparu. Désormais, il faut 45 minutes pour relier Montréjeau à Luchon, et sur certains passages, le train doit rouler à seulement 5 km/h en raison de l'état des voies. » Le maire de Montréjeau conclut : « C'est encore une vallée qu'on va sacrifier. »

« Rien n'est acté »

A Luchon, le maire Louis Ferré manifeste également ses inquiétudes : « Rien n'est encore acté. Et nous ferons tout pour éviter la suppression de cette ligne. »

Luchon a beaucoup investi dans ses infrastructures touristiques : 4,5 millions d'euros pour un nouveau télésiège dans la station de ski, 3,6 millions d'euros pour les thermes.

« Nous avons déjà dû nous battre pour que les horaires du Ski-Rail soient réaménagés afin de permettre aux skieurs toulousains d'arriver sur les pistes de bonne heure. Nous avons aussi des problèmes de liaisons ; parfois, les voyageurs partant de Luchon arrivent à Toulouse dix minutes après le départ du TGV », soupire Louis Ferré.

Quelques associations se mobilisent pour le maintien de la ligne. Des manifestations ont eu lieu dans le passé. Comme à Gourdon dans le Lot, c'est une bataille du rail qui va s'engager dans le Comminges. Pour éviter que le désert ferroviaire ne progresse à toute vitesse." La Dépêche du Midi du 030910

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 06:33

video-surveillance-02.jpg"Le besoin de sécurité est toujours aussi présent. En réponse, Montauban va augmenter le nombre de ses caméras. Plusieurs villes de Haute-Garonne veulent mutualiser les moyens pour s'équiper en vidéosurveillance.

Les maires doivent faire face à une demande de sécurité de plus en plus pressante de la part du public, mais aussi du gouvernernement. Sans aucun pouvoir sur les effectifs de gendarmerie ou de police nationale de leur ville, ils n'ont pas beaucoup de choix. Pour ne pas se faire taper sur les doigts, ils devront, entre autre, gonfler leur police municipale ou sortir les caméras de vidéosurveillance. Un thème d'actualité à Toulouse ou, en juin dernier, neuf experts internationaux ont été reçus en public, par une mission municipale afin d'exposer leurs conceptions sur la vidéosurveillance. Une fièvre de vigilance qui ne touche pas que Toulouse qui compte 24 caméras pour surveiller ses rues. À Montauban, par exemple, compte déjà pas moins de 33 caméras gérées par la police municipale. Nommé Lynx, ce système va s'enrichir dans les prochaines années de 25 caméras de plus. 10 seront installées avant la fin de l'année. Énorme.

Jusqu'à présent, ce sont les hypercentres des villes qui passent sous l'œil des caméras. À chaque fois, les commerçants sont demandeurs.

Récemment à Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, ils ont manifesté à la suite de l'agression d'un commerçant. Elle aurait eu lieu au croisement de deux caméras du centre, seul « angle mort » du système installé en 2009. Les commerçants ont manifesté pour demander plus de caméras et plus de policiers. Mais, installer des caméras à tous les coins de rue n'est pas gratuit, loin de là. Il faut compter environ 1,5 million d'euros pour 40 caméras. L'État prend en charge une partie de cette somme. Les coûts de maintenance, de location des réseaux de transmission évalués à 10 % par an du budget initial, restent à la charge des collectivités locales. Toulouse consacre tous les ans un budget de 250 000€ à son système de surveillance vidéo. Une situation devant laquelle des communes tentent de trouver la parade. Ainsi, les communes de Colomiers, Tournefeuille et Blagnac envisagent de s'unir afin de mutualiser les moyens financiers et humains. Ce projet, ambitieux, propose d'installer un PC à Toulouse où seraient scrutées les images prises dans les trois villes. Cet engouement de la caméra n'efface pas les doutes des plus sceptiques. Un syndicaliste tarn-et-garonnais estime : « Ça n'empêche pas de commettre des délits. De toute façon quand les gens savent qu'il y a une caméra, ils vont faire les conneries ailleurs ». Pour d'autres, la vidéosurveillance les envoie directement dans le monde décrit dans le roman de Georges Orwell «1984». Une chose est sûre, en équipant les villes de caméras, on « économise » les moyens humains. Il ne reste plus qu'à utiliser ceux qui restent à bon escient.


« Une dérive sécuritaire »

Jean-François Mignard, président d'honneur de la Ligue des droits de l'Homme à Toulouse fait partie du bureau national de l'association. Entre défense des droits sociaux, lutte contre les discriminations et défense des libertés publiques, la LDH est également très attentive aux débats sur l'utilité de la vidéosurveillance.

Pourquoi êtes-vous farouchement opposé à la vidéosurveillance ?

C'est un système qui est plus attentatoire aux libertés que ce qu'il peut rapporter en terme de sécurité. La vidéosurveillance ne peut rien toute seule. Il faut engager des moyens humains. Les caméras n'ont jamais interpellé des délinquants.

Pourtant, la vidéosurveillance a permis de résoudre des enquêtes...

Certes. Mais elle n'empêchera personne de commettre des délits. Pour nous, l'intervention humaine est préférable à une intervention technologique.

Que craignez-vous exactement ?

Nous glissons peu à peu vers un système de dérive sécuritaire. D'abord on remplace des hommes par des machines, alors que cela devrait contribuer à des créations de poste, ensuite ces caméras s'ajoutent à des dispositifs comme le fichage, le contrôle à outrance. Recueilli par F.Ab.

« Les caméras peuvent limiter les infractions ou permettre d'identifier des délinquants. Elles évitent de laisser des fonctionnaires en mission statique devant des portes ».

Luc Escoda, secrétaire zonal du syndicat Alliance

 

videosurveillance-01.jpg

Le chiffre : 58

caméras > A Montauban en 2012. A Montauban, il y a 33 caméras essentiellement au cœur de la ville. Le conseil municipal a voté 25 caméras de plus. Elles seront installées progressivement jusqu'en 2012.


Expert : Luc Escoda, secrétaire zonal du syndicat Alliance police nationale

« Ça ne remplace pas un policier »

Secrétaire zonal de Midi-Pyrénées au sein du syndicat Alliance police nationale, Luc Escoda porte un regard favorable, sur l'installation de système de vidéosurveillance dans la région.

Quels avantages trouvez-vous aux caméras de surveillance ?

Il y en a beaucoup. Par exemple, elles évitent de mettre des personnels de police en station devant un édifice public. De plus, sur certaines zones criminogènes, elles peuvent dissuader les malfaiteurs de passer à l'acte.

Vous pensez vraiment que la vidéosurveillance est utile pour lutter contre la délinquance ?

Si les images sont enregistrées, oui. Sinon, cela n'a pas d'intérêt. Les images ont souvent aidé à l'arrestation de voleurs à l'étalage, de braqueurs. Elles permettent aussi d'avoir le signalement d'un individu qui vient de commettre un délit ou un crime.

Montauban a décidé d'ajouter dans les prochaines années 25 caméras aux 33 déjà en place. Toulouse se pose des questions sur le bien fondé de ce système.

Ce sont deux mairies de tendances totalement opposées. Elles n'ont forcément pas la même approche du problème. Peut-être qu'à Toulouse, il n'y a pas assez de caméras de vidéosurveillance. On verra quel système est le plus efficace et lequel porte rapidement ses fruits dans la lutte contre la délinquance et pour aider les enquêtes de police.

Propos recueillis par F. V.


« C'est une aide pour les enquêteurs »

Pour Luc Escoda, secrétaire zonal du sein du syndicat Alliance police nationale, les systèmes de vidéosurveillance sont « une aide à l'enquête ». Ainsi, dans la région, plusieurs dossiers ont été bouclés grâce aux caméras. À Montauban, fin 2008, un fromager du centre-ville se fait braquer par un étudiant souffrant de problèmes physiques et psychologiques.Le jeune homme prend la fuite d'une démarche claudicante que les caméras de la police municipale immortalisent. Les services de police le retrouvent quelques jours plus tard. Toujours dans la cité d'Ingres, il y a quelques jours, un individu qui a volé des chaises à la terrasse d'un café, puis cassé une bijouterie et enfin dérobé une statuette sur la place Nationale a été interpellé grâce à la vidéo. À Toulouse, début avril, une étudiante toulousaine avait été violée dans la nuit alors qu'elle rentrait chez elle. L'homme a été repéré par les caméras de surveillance dans le quartier Saint-Cyprien aux abords du métro. En février dernier, place du Capitole, deux voleurs sont filmés par les caméras de surveillance en train de piller un camion de livraison. Le chauffeur avait le dos tourné quand les deux garçons ont fait main basse sur des cartons contenant des téléviseurs. La scène est suivie depuis le PC de la police municipale. Les auteurs ont été interpellés quelques minutes plus tard." La Dépêche du Midi du 030910

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 06:22

TGV 40RFF, entreprise nationale, n’a réussi à trouver qu'un seul argument pour tenter de contrer le jumelage LGV –autoroute proposé par le collectif régional USV. RFF avance en effet que « la future ligne ne peut suivre une pente aussi accusée que celle de l'autoroute »

Mais la réponse du Cabinet d’Etudes ferroviaires CERCL est immédiate et sans appel. Certes, une autoroute s’accommode de pentes permettant un franchissement de seuils en collant à la topographie et de ce fait une autoroute est économe en ouvrages.

Cependant, il est à noter qu’anticiper le seuil évoqué  pour la ligne TGV par un ouvrage enfoui permet d’étêter ce seuil et de rendre la pente compatible avec les profils acceptables pour les lignes TGV.

Il est rappelé que sur la côte Basque, le passage en tunnel est une solution envisagée pour préserver l’environnement. Tel sera le cas sur le seuil du Frontonnais car cela préservera les surfaces et permettra une meilleure acceptabilité de l’ouvrage.

Thierry FOURCASSIER, porte parole du collectif régional, dénonce « les disproportions entre les prouesses techniques des ouvrages pharaoniques que RFF est prêt à réaliser sur la côte Basque par opposition à l’absence totale d’efforts en Midi Pyrénées où RFF veut passer en force au mépris absolu de notre environnement, de notre culture et de notre économie locale. Il serait temps d’écouter l’avis des véritables experts indépendants qui non seulement valident mais aussi appuient notre proposition. »

Communiqué du collectif régional Union pour la Sauvegarde des Villages (USV) en réponse à RFF

 

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 05:54

TGV_243.jpg"La surface agricole cultivée dans les Landes diminue régulièrement. Comment freiner cette évolution ?.

L'utilisation des sols pour d'autres usages que la culture supprime l'équivalent d'un département français tous les dix ans. Cette « artificialisation » des sols, comme on l'appelle, à l'usage d'équipements ou d'aménagements collectifs, conduit dans les Landes à la perte de 700 à 1 000 hectares de surface agricole utile par an. Soit l'équivalent de 15 à 25 exploitations agricoles moyennes, professionnelles ou non. Autoroute A 65, ligne LGV, urbanisation, création de zones d'activités, de fermes photovoltaïques et installation de grandes surfaces commerciales, secteurs qui se développent rapidement dans le département, contribuent à raréfier régulièrement la surface agricole landaise. Pour l'exemple, la construction de l'A 65, sur une distance de 75 kilomètres, a « consommé » environ 400 hectares agricoles dans les Landes.

Bref, le département continue à se développer, sa population augmente régulièrement, mais il laisse de moins en moins de place à l'agriculture. On pourra toujours relativiser en remarquant que, comme l'industrie métallurgique ou l'artisanat, l'agriculture française est elle aussi peu à peu en train de disparaître, plutôt à cause de la distribution de ses productions qu'à la suite des effets de la mondialisation. Mais les acteurs professionnels ne l'entendent pas de cette oreille et veulent tenter tout ce qui est en leur pouvoir pour résister encore et toujours à la pression de l'urbanisme.

Résister à la pression

C'est pour cette raison que la Chambre d'agriculture des Landes, à l'occasion du Salon élevages et terroirs landais, organisé en partenariat avec le Conseil général, propose aujourd'hui, à Saint-Vincent-de-Tyrosse, un colloque intitulé : quelle place pour l'agriculture dans nos territoires ? (1)

Quels sont les moyens disponibles pour améliorer le foncier de façon équilibrée et gérer cette pression foncière afin de préserver l'agriculture, ses emplois et son potentiel économique ? Que peuvent faire les élus et responsables au moyen des outils de planification (Scot - schémas de cohérence territoriale - PLU - plans locaux d'urbanisme), ou de sensibilisation (chartes) pour freiner la surconsommation des espaces naturels ? Qu'apportera la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche dans ce domaine ?

Sept invités à la table ronde

Pour répondre à toutes ces questions, une table ronde réunira Jean-Michel Anaclet, président du pôle territoire de la Chambre d'agriculture et du comité technique Safer (Société d'aménagement foncier et d'équipement rural), Thierry Brethes, agriculteur sur la commune du Vignau confrontée à la construction de l'A 65, Éric Kerrouche, président de la communauté de communes Macs (Maremne Adour Côte sud), Carole Robert, juriste à l'APCA (Assemblée permanente des Chambres d'agriculture), Hélène Sarriquet, première ajointe au maire de Soustons, Bernard Subsol, président de l'ADACL (Agence départementale d'aide aux collectivités locales) et son chargé d'études Jean-Romain Lestanguet. Dominique Graciet, président de la Chambre d'agriculture, Henri Emmanuelli, président du Conseil général, et Evence Richard, préfet des Landes, concluront les débats. " Le Sud Ouest du 030910

(1) À partir de 14 heures, salle du cinéma à Saint-Vincent-de-Tyrosse.

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 11:43

TGV_242.jpgJean-Louis Borloo et Dominique Bussereau s'apprêtent à rendre leur décision concernant les fuseaux définis par Réseau Ferré de France. Avec, peut-être, une demande de compléments d'études dans la partie tarn-et-garonnaise.

La fin de la trêve estivale laisse espérer une accélération du dossier d'instruction de la LGV Bordeaux-Toulouse. Depuis le comité de pilotage du 31 mai, les résultats des études conduites par Réseau Ferré de France, notamment sur la partie tarn-et-garonnaise, ont été envoyés aux ministères concernés. Depuis, rien. Jean-Louis Borloo pour le ministère de l'Écologie et Dominique Bussereau pour le secrétariat d'État aux Transports, s'apprêtent à valider les conclusions du comité qui avait tranché en faveur du fuseau dit « D » parmi quatre propositions, excluant de fait une possibilité de tracé le long de l'autoroute. Les ministères concernés ne manqueront sans doute pas d'accompagner leur décision de recommandations spécifiques pour tenir compte des demandes des élus et des associations de riverains. Comme lors du premier comité du 11 janvier à l'issue duquel avaient été demandés des compléments d'études pour le Tarn-et-Garonne. RFF n'avait pu acter que la partie comprise entre Bordeaux et le sud de Castelsarrasin.

L'autre échéance est fixée au 23 septembre. Ce jour-là, RFF proposera plusieurs hypothèses de tracé à l'intérieur du fuseau de 1 000 mètres arrêté. « Ces propositions seront comparées, combinées, pour présenter le meilleur tracé possible », souligne Christian Maudet, le chef de mission pour les Grands projets du Sud-ouest (GPSO). C'est à l'été 2 011 que RFF rendra sa copie à l'occasion d'un nouveau comité de pilotage. Avant que le dossier technique ne soit une nouvelle fois transmis aux ministères, lesquels demanderont la préparation de la mise en enquête publique du projet.

Reste que 2012, année électorale chargée, viendra perturber l'échéancier.

Les 213 km de voie à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse achoppent toujours sur trois points. Le plus névralgique reste la descente des coteaux vers Toulouse à partir de Pompignan. RFF indique que la future ligne ne peut suivre une pente aussi accusée que celle de l'autoroute. Autre sujet de préoccupation, au sud de Lespinasse cette fois, la présence d'un fort tissu industriel, mais aussi le complexe de triage de Saint-Jory.

Tout aussi difficile apparaît le traitement de la sortie sud de Bordeaux avec la traversée des vignobles de Graves, mais aussi Agen, autre point délicat avec l'écueil du relief sur la rive gauche de la Garonne et tout le débat sur la nécessité de construire ou pas une nouvelle gare.


« Nous sommes dans les temps »

Le fuseau qu'a retenu RFF dans la traversée du Tarn-et-Garonne attend toujours une réponse de l'État ?

C'était les vacances ministérielles ! Dominique Bussereau et Jean-Louis Borloo doivent se prononcer de manière imminente sur les résultats des travaux du comité de pilotage réuni le 31 mai. Comme c'est souvent le cas, leur avis devrait être assorti de recommandations particulières au vu peut-être des demandes émanant des associations. Cela avait déjà été le cas en janvier pour Lacourt-Saint-Pierre.

Le projet ne risque-t-il pas de prendre du retard ?

Sauf remise en cause du fuseau ou choix de certaines options par l'État, ces recommandations s'intègrent pour l'instant dans le calendrier prévu.

Vous procédez actuellement à des sondages qui inquiètent les riverains, dans le Tarn-et-Garonne notamment ?

Depuis avril, dans le fuseau défini de 1 000 m, nous procédons à des inventaires environnementaux de surface, mais aussi à des sondages géotechniques et hydrogéologiques. Ces sondages, qui ne présagent pas pour autant de l'endroit où passera le futur tracé, sont indispensables pour connaître la stabilité des sols, les drainages à envisager et les travaux de soutien des ouvrages d'accompagnement.

Élus et riverains craignent que les engagements en matière de protections phoniques ne soient pas toujours respectés ?

En matière de protection phonique existent des obligations réglementaires très encadrées que nous nous devons de respecter. Mais c'est vrai que répondre aux normes ne signifie pas qu'on n'entende rien. Il existe des niveaux sonores à ne pas dépasser.

Les riverains demandent aussi des tranchées couvertes. Mais la possibilité de réaliser de tels aménagements dépend étroitement de la nature des sols et des reliefs. On ne peut donc garantir systématiquement la construction de ce type d'ouvrages.


zoom

Les élus réunis en association

Présidée par le maire de Pompignan Alain Belloc (photo), l'association dite « des territoires traversées par la LGV » a vu le jour en plein mois d'août. Son objectif : agir de façon coordonnée pour mieux cerner les impacts de la ligne à grande vitesse. Prochain rendez-vous de l'association le 23 septembre, date à laquelle le bureau complet examinera les propositions de tracé de RFF. « Cette réunion est importante puisque Réseau Ferré présentera les différentes bandes de 80 m à l'intérieur du fuseau prédéterminé. Mais je reste favorable au faisceau qu'on avait présenté le long de l'autoroute », explique Alain Belloc.

Prévention des risques

Le maire de Pompignan espère que le projet de tunnel entre Pompignan et Saint-Rustice respectera au moins les prescriptions du Plan de prévention des risques (PPR). Reprenant une étude du Laboratoire régional des ponts et chaussées de Toulouse, le collectif USV (Union pour la Sauvegarde des Villages) rappelle que ce tunnel « cumule deux risques », celui de mouvements de terrain et le risque d'inondation. Selon l'USV, Réseau Ferré veut réaliser ce tunnel dans une zone rouge dans laquelle toute nouvelle construction devrait être interdite. « Les modifications de l'équilibre hydraulique pourraient être catastrophiques », explique Thierry Fourcassier, le porte parole.


Les autres chantiers de l'été

Tours-Bordeaux. Le chaînon manquant pour rallier Paris- Bordeaux en 2h05. La construction des 302 km de ligne entre Tours et Bordeaux est évaluée à 7,8 Md€ avec un contrat de partenariat public-privé. Vinci vient d'obtenir la concession. Sur la future ligne, le déboisement continue et les archéologues de l'Inrap mènent des fouilles de sauvetage. Date de mise en service : fin 2016. Les communes exigent de justes compensations.

Toulouse-Narbonne . Les pré-études fonctionnelles vont consister à dresser un premier diagnostic. Il s'agit de construire les scénarios d'aménagement qui seront soumis au débat public. Doit-on créer une voie nouvelle, améliorer le réseau existant ? On se place dans ce projet à l'horizon 2025.

Poitiers-Limoges. Début août, RFF a adressé aux mairies concernées en Haute-Vienne les cartes comportant le tracé du projet de ligne LGV Poitiers-Limoges. Le document détaille les options retenues pour ce barreau ferroviaire de 115 kilomètres qui doit ouvrir en 2011.

Le Mans-Rennes. Des trois majors du BTP Bouygues, Eiffage et Vinci, on connaîtra bientôt le nom du concessionnaire dans ce projet de 3,4 milliards d'euros ; La ligne ouvrira d'ici à 2015.


Le chiffre : 31

communes > Tarn-et-Garonne. La population de 31 communes est concernée par le passage de la future ligne à grande vitesse. C'est pour défendre les intérêts des habitants que les maires se sont regroupés en août en association. Une initiative qui s'inspire d'une action similaire lancée par les maires de la région de Reims confrontés à l'implantation de la ligne du TGV Est, avec le contexte très particulier des vignobles traversés.

La Dépêche du Midi du 020910

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 11:40

Ump logoChers Amis,

Suite à l'actualité de l'été, j'ai convié le Ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, à venir expliquer dans notre département la politique de sécurité du Gouvernement.

Il vient de m'indiquer qu'il acceptait de venir présider l'édition 2010 de la Fête départementale de l'UMP31.

Je vous encourage donc à réserver d'ores-et-déjà votre Samedi 18 septembre (heure du déjeuner) pour qu'ensemble et tous unis nous fassions un accueil enthousiaste à notre Ministre !

bien amicalement,

Christine de Veyrac
Présidente de l'UMP31
Député européen

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:37

16 Jean Jacques BOLZAN" En cette rentrée, 12 millions d'élèves vont rejoindre les écoles, collèges et lycées de notre pays. Ils seront accueillis par plus d'un million d'enseignants, de personnels d'éducation, d'administration et de direction. Toute la communauté éducative s'est préparée à cette rentrée, pour que chaque élève débute l'année scolaire 2010/2011 dans les meilleures conditions.

               Luc CHATEL a réaffirmé la priorité de la politique éducative du Gouvernement : assurer la réussite de chaque élève. Cette ambition repose sur trois piliers :

               Développer la personnalisation du suivi, pour mieux répondre à la diversité des élèves et aider chacun d'eux à trouver sa voie ; c'est tout le sens de la réforme du lycée qui entre en vigueur en cette rentrée ;

               Donner davantage d'autonomie aux établissements pour trouver les réponses les plus adaptées aux besoins des élèves ;

               Construire une politique de ressources humaines ambitieuse avec des enseignants mieux payés, mieux formés et mieux accompagnés.

               L'avenir de notre jeunesse est au cœur de la politique du Gouvernement. Les réformes engagées au lycée, les innovations dans les domaines de la pédagogie, de la vie scolaire et des ressources humaines visent un seul et même objectif : donner à chaque élève le bagage pour affronter l'avenir."  

Jean-Jacques Bolzan

Secrétaire départemental du Parti Radical de la Haute-Garonne

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:30

Ump logo" Chers Adhérents,

Comme vous le savez, la politique de la chaise vide n'est jamais politiquement payante.

Il y a quelques mois, l'UMP31 avait ainsi réinvesti l'Université du Mirail, en allant porter la contradiction à la gauche, en assemblée générale lors des grèves de 2009 (c'est entre autre à cette occasion que notre référent étudiant, Frédéric Cazaux, avait été... menacé de mort !).

Dans le prolongement de cette action, nous tenons à vous signaler l'initiative du référent-retraites de l'UMP31, Philippe Lasterle qui, lundi, a eu le courage d'aller porter la contradiction à la gauche, dans un débat sur les retraites, organisé à Toulouse par la CGT (et ses militants...), et où étaient présents comme débatteurs un représentant du PS, un du PC, un des Verts, et un de la CGT.

Ce débat, dont se font écho ce matin La Dépêche et 20 minutes, sera diffusé sur Radio Mon Pais (FM : 90.1), ce jeudi à 17 heures, vendredi à 11 heures, et samedi à 9 heures.

Je tiens à remercier Philippe Lasterle et invite ceux qui le souhaitent à écouter le débat.


Bien cordialement,

Chantal Dounot- Sobraques
Secrétaire départementale UMP 31

Partager cet article
Repost0