Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 09:32
TGV_270.jpg"Le ministre est à Bordeaux ce mardi pour confirmer les futures lignes vers Tours, Toulouse et l'Espagne.

Au programme de Jean-Louis Borloo, un bravo pour l'achèvement des travaux qui ont levé le bouchon ferroviaire de Bordeaux, mais surtout des décisions concerant le prolongement de la ligne vers Hendaye et Toulouse. A prévoir aussi, les négociations financières autour de la ligne nouvelle vers Tours.

Sur le dossier Tours, le minsitre de l'Ecologie espère récolter les participations financières des collectivités locales concernées par la future ligne. Une participation qui ne se monte pour l'instant qu'à 1,7 milliard sur les 7,2 nécessaires au projet de création de 300 kms de nouvelles voies. Les élus locaux ne comptent pas désserer les cordons de leur bourse sans avoir obtenu un accord sur l'ensemble des travaux. Ils veulent aussi des dates précises de travaux. C'est là qu'intervient Jean-Louis Borloo, qui doit tenter de satisfaire tout le monde en vue d'un accord financier global, sans lequel aucun contrat de concession ne pourra être signé avec Vinci. Le n°1 mondial du BTP espère construire et exploiter la ligne Tours-Bordeaux pendant 50 ans, en signant avec RFF (Réseaux ferrés de France) et croit à un accord avant la fin de l'année, un début des travaux pour 2011 et une livraison en 2016.

Egalement au menu de la visite ministérielle, un point sur Euratlantique, le projet de création autour de la gare St Jean d'un vaste quartier d'affaires, de logement et de commerce, soutenu par Alain Juppé. Le maire de Bordeaux espère un soutien financier du minstre, entre 200 et 300 millions d'euros, qui pourrait pallier l'augmentation sensible du nombre de passagers dans la gare St Jean, de 9 à 20 millions de passagers par an.

Le volet le plus sensible de cette visite sera sans doute le choix des fuseaux de l'extension vers le sud, notamment vers Bayonne et l'Espagne. Jean-Louis Borloo préconise l'enfouissement d'une partie de la ligne, synonyme d'un milliard d'euros supplémentaire. Les opposants au projet, notamment au Pays basque, sont nombreux et appellent à des manifestations." France 3 Aquitaine

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 05:43

TGV_269.jpg"Le ministre est aujourd'hui à Bordeaux pour confirmer les fuseaux d'études des futures lignes vers Toulouse et l'Espagne. Et parler financement avec les élus.

 

Le ministre de l'Écologie est aujourd'hui à Bordeaux pour un déplacement 100 % ferroviaire. Il constatera d'abord l'achèvement des travaux du bouchon ferroviaire de Bordeaux, ville désormais desservie par quatre voies ferrées. Il vient aussi arrêter les fuseaux d'études, la bande de 1 000 mètres, pour les prolongements de la ligne nouvelle en direction de Toulouse et d'Hendaye, un dossier sur lequel Dominique Bussereau, le secrétaire d'État aux Transports, a mouillé la chemise jusque-là. Le ministre est aussi attendu sur les dernières avancées de la négociation financière avec les collectivités locales du Grand Sud-Ouest pour la construction de la ligne Tours-Bordeaux.

1 Un contrat avec Vinci à la fin de l'année ?

La mission du médiateur nommé par le gouvernement n'est pas terminée. Claude Libermann négocie avec les élus du Sud-Ouest les conditions financières de la participation des collectivités à la ligne Tours-Bordeaux. « On avance, mais on n'y est pas tout à fait », explique-t-il à « Sud Ouest ». L'intervention publique locale est estimée à 1,7 milliard sur un projet de 7, 2 milliards d'euros. Les élus discutent bec et ongles les conditions de leur engagement.

Tout le problème est de trouver un lien acceptable par tous entre les travaux de Tours et Bordeaux qui priment et le démarrage des extensions vers l'Espagne et vers Toulouse. Avant de régler une note de 350 millions d'euros pour la seule ligne Tours-Bordeaux, les ténors politiques toulousains, Martin Malvy, le président (PS) de Région en tête, veulent des engagements de dates de travaux au-delà de Bordeaux : « Nous ne les avons toujours pas obtenues à ce jour. » Mais s'ils obtiennent satisfaction, les élus sud- aquitains voudront un traitement identique.

L'intervention de Jean-Louis Borloo est très attendue sur ce point. Car le contrat de concession ne peut être signé avec Vinci sans un accord financier global. Le groupement (Axa, Caisse des dépôts) conduit par le numéro un mondial du BTP boucle son tour de table. Il doit trouver 3 milliards d'euros environ sur les marchés pour construire et avoir le droit d'exploiter la ligne nouvelle Tours-Bordeaux pendant cinquante ans. Réseau ferré de France (RFF) croit une signature possible pour la fin de l'année. Pour un démarrage des travaux courant 2011 et une livraison en 2016. À voir !

2 Un soutien attendu à Euratlantique

Lorsqu'il arrivera ce matin gare Saint-Jean, le ministre sera sollicité par le maire de Bordeaux sur le dossier Euratlantique. Il le connaît bien pour avoir œuvré personnellement pour la création de cette vaste opération d'intérêt national. L'État y est impliqué. Et signera aujourd'hui une mise à disposition du foncier ferroviaire.

Rappelons qu'il s'agit de créer autour de la gare Saint-Jean, dans les communes de Bordeaux, Bègles et Floirac, un quartier d'affaires, de logements et de commerces d'envergure. C'est Alain Juppé qui préside le conseil d'administration d'Euratlantique. Il plaide pour un engagement de l'État sur la modernisation de la gare que la SNCF et les collectivités locales ne peuvent assumer seules. Le maire de Bordeaux, qui fait le siège de Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, espère un soutien du ministre. On évoque à Bordeaux un investissement de 200 à 300 millions d'euros. La gare Saint-Jean accueillera demain 20 millions de passagers par an (contre 9 aujourd'hui). Les études précises vont démarrer pour quelques mois. L'État s'y associera. Un premier pas.

3 Déminer l'opposition aux tracés

L'étape bordelaise du jour est toutefois essentielle, puisque le ministre va arrêter les fuseaux de 1 000 mètres qui feront, dans un deuxième temps, l'objet d'études plus fines de tracés. On connaît les points de contestation. En Gironde, outre la commune de Préchac, où les habitants se sont sentis trompés par le choix final de RFF, c'est la sortie de Saint-Médard-d'Eyrans, dans le secteur des Graves, qui provoque de vives oppositions. En Lot-et-Garonne, l'association Très grande vigilance en Albret est aux aguets. Elle continue de plaider l'utilisation de la voie existante alors que le fuseau quitte la vallée de la Garonne pour sinuer sur les coteaux de Feugarolles et de Vianne avant de franchir la Baïse. Le ministre rappellera la nécessité de veiller à une bonne insertion de la ligne nouvelle au sud de Bayonne. Il préconisera l'enfouissement d'une partie de la ligne. Celui-ci pourrait coûter 1 milliard d'euros de plus. Mais les opposants contestent l'utilité même de la construction d'une ligne nouvelle entre Bayonne et Hendaye. « Les études qui justifient la ligne nouvelle sont erronées, mais nous affrontons la volonté politique de deux États », note Victor Pachon, le leader de la contestation en Pays basque. Il est sans illusions sur le projet de fuseau dévoilé aujourd'hui. Et appelle à une manifestation le 11 décembre." Le Sud Ouest du 280910

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 05:24

TGV_268.jpg"Les maires disent leurs inquiétudes quant à la protection des sources de Bellefond.

 

Vendredi, la réunion publique d'information, organisée par la municipalité, au sujet de la création de la ligne à grande vitesse (LGV) a reproupé une centaine de personnes. Le maire, Yves Mayeux, a introduit la réunion avant de laisser Christian Tamarelle, maire de Saint-Médard-d'Eyrans et président de la Communauté de communes de Montesquieu (CCM) exprimer rage et énervement face au mutisme de Réseau ferré de France (RFF) : « Nos questions restent sans réponses. Le travail d'aménagement du territoire sera détruit. Il ne restera qu'un héritage catastrophique. »

Bernard Fath, conseiller général du canton brédois, est revenu sur les prises de positions glissantes de certains élus : « En 2005, l'Association des maires de Gironde refusait l'arrivée de la LGV. Aujourd'hui, seul les élus impactés par le projet continuent de lutter. » Face à un mouvement qualifié d'inéluctable par le conseiller général, ce dernier se déclarait pessimiste et proposait d'anticiper le mal en s'assurant des meilleures solutions techniques « afin que le coup soit moins violent ».

17 % des eaux de la CUB

Yves Mayeux insistait sur le fait de ne pas se retrouver « dos au mur » en luttant uniquement pour le retrait du projet : « Nous sommes obligés d'envisager une acceptation techniquement et financièrement conditionnée afin de vivre au mieux cette cicatrice indélébile. » S'appuyant sur l'historique d'une « concertation tronquée », le maire resserrait son propos sur les dommages locaux : « Notre situation s'oppose à celle de communes voisines où l'on se propose de sauver une future implantation immobilière conséquente. »

Une des principales craintes réside dans l'agression des sources de Bellefond (12 000 m3/jour) sur la commune de Castres qui alimentent l'Arpocab (Arbanants, Portets, Castres et Beautiran), mais également 17 % des eaux destinées à la CUB. « Les tracés de la LGV traversent les périmètres de protection immédiats et rapprochés des sources sans autres formes de précaution », précisait Yves Mayeux avant de souligner que la jonction de la LGV avec les voies existantes entraînerait le « glissement » des voies actuelles vers l'est entre Ayguemorte et la gare de Beautiran. Le pragmatisme devra faire face au mutisme de RFF dans un calendrier qui annonce un bilan financier à l'automne 2011 juste avant l'enquête d'utilité publique qui durera un mois." Le Sud Ouest du 280910

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 04:56

TGV_267.jpg"La ligne entre Toulouse et Bordeaux doit être validée ce mardi par Jean-Louis Borloo. Des habitants de Montauban réclament des modifications du projet.

Le tracé de la future ligne TGV entre Toulouse et Bordeaux devrait être officiellement validé par le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, au cours d’un comité de pilotage ce mardi à Bordeaux. Le tracé D, celui qui passe le plus loin de l’A 62, devrait être retenu avec quelques aménagements.


Elus et habitants du sud de Montauban, là où le tracé a suscité le plus de polémiques, espèrent malgré tout être entendus. “On a encore espoir d’influencer sur le choix du tracé, on va essayer de sauver quelques maisons”, lâche Alain Belloc, maire de Pompignan et président de l’assoclinkiation Territoires traversés par la ligne LGV, qui regroupe trente et une communes du Tarn-et-Garonne.

Car depuis le 31 mai dernier et la publication du tracé par Réseau ferré de France (RFF), les vingt-cinq villages situés entre Montauban et Toulouse campent toujours sur leurs positions. “Passer par l’autoroute représente la solution la plus simple, mais cette alternative n’est pas prise en compte, il n’y a toujours pas d’étude complémentaire”, regrettent les membres du collectif Union de sauvegarde des villages (USV).

De son côté, RFF affirme que faire passer le TGV le long de l’autoroute présente des contraintes techniques en raison d’un fort dénivelé. Un casse-tête que refusent de se poser pour l’instant les élus du groupe Europe écologie au conseil régional de Midi-Pyrénées. “On abordera les problèmes environnementaux quand les questions d’aménagement du territoire, de notion de service public et de financement seront réglées”, prévient François Simon, élu d’Europe écologie, groupe qui a une position plus nuancée. “On ne s’oppose pas au TGV. Pour nous, ce n’est pas la priorité tant que ces questions de fond ne sont pas réglées.”

Le TGV n’a pas fini de franchir les obstacles d’ici à 2020, date prévue de sa mise en service."

Métro Toulouse du 280910

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 04:09

"Un comité de pilotage de la LGV Bordeaux – Toulouse se réunit mardi à Bordeaux en présence de  Jean-Louis Borloo. Les présidents des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, les préfets des deux régions et le président de Réseau Ferré de France seront d’ailleurs aux côtés du ministre de l’Ecologie. RFF attend par ailleurs la signature par Jean-Louis Borloo du document qui finalise le fuseau des 1000 mètres dans lequel passera la Ligne à Grande Vitesse. Cette première étape va permettre de rétrécir encore le fuseau qui passera de 1000 à 500 mètres. Dans le Tarn et Garonne, les maires des communes concernées par le tracé, réunis en collectif, réfléchissent ensembles aux moyens d’action à mettre en place pour négocier avec RFF sur les améliorations à apporter au tracé." Radio Totem du 270910 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 04:00

Ump logoEn réalité, sur la question des retraites, la société française a le choix entre trois attitudes.

La première que nous excluons tout de suite : attendre, ne rien faire et préférer que les successeurs « fassent le boulot »  !

Aucun esprit sérieux ne peut soutenir encore l’inaction alors qu’il manque à ce jour 32 milliards d’euros pour payer les pensions des actuels retraités !

Seules deux réponses donc s’opposent dans le débat actuel ; deux réponses qui traduisent deux visions différentes de la société.

La gauche dans son ensemble, même si certaines voix sont discordantes, propose une réponse fiscale. « Il y a un problème de financement, on va le régler en augmentant les prélèvements obligatoires (cf. l’élargissement de l’assiette de la CSG aux contrats d’assurance-vie) » et peut-être baisser le niveau des retraites.

 Mais augmenter les impôts et/ou les cotisations sociales pénaliserait lourdement la reprise économique et amputerait le pouvoir d’achat des Français. Cette proposition est dangereuse et porteuse de grandes désillusions.

La Majorité à laquelle nous appartenons propose une autre réponse. Les Français vivent plus longtemps, le temps passé en retraite a très sensiblement augmenté au fil des années. Dans ces conditions, il n’est pas illégitime de consacrer deux années supplémentaires à son activité professionnelle (en retenant comme âge légal de départ 62 ans, la France reste en-deça des autres grands pays européens, Allemagne, Espagne, ou Royaume-Uni, où cet âge est de…65 ans). Certes, il serait plus aisé de proposer à nos compatriotes de raccourcir le temps de travail que de reculer  l’âge de la retraite. Toutefois, sil convient  d’entendre l’inquiétude légitime de ceux qui s’estiment exposés à une pénibilité particulière (et pour lesquels pour la première fois, un dispositif spécifique sera instauré), notre devoir est de refuser la démagogie.

Comme tout texte, celui-ci reste perfectible ; la discussion qui va s’engager au Sénat devrait proposer des amendements (notamment nous le souhaitons pour les mères de famille). Mais le socle de cette réforme est indispensable pour tous ceux qui, comme nous, ont l’ambition de garantir le financement de nos retraites et de préserver un  système fondé sur la solidarité entre générations.

Sachons enfin dans notre pays, la France, affronter à temps les problèmes et y apporter réponse avec réalisme et équité.

 

Alain Chatillon – Sénateur de Haute-Garonne

Christine de Veyrac – Député européen

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 05:40

TGV_266.jpg"Samedi matin, sur le marché de Nérac, l'association Très Grande Vigilance en Albret distribuait des tracts pour communiquer sur la prochaine grande manifestation « pour faire barrage au projet » qui se déroulera le 13 novembre à Agen. Date choisie pour intervenir avant le vote des conseillers généraux le 18 novembre qui décidera de la participation financière. « Notre position reste inchangée, oui au TGV sur la ligne actuelle réaménagée, non à la LGV », scande le tract. Les militants proposaient aux passants d'adhérer à Coordination 47, associations regroupées et comptant déjà plusieurs dizaines de milliers d'adhérents. Infos : www.tgv-albret.fr ; e-mail : albrettgv@orange.fr" La Dépêche du Midi du 270910

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 04:50

"Au lendemain d’une nouvelle journée d’action syndicale marquée par une participation en hausse par rapport à celle du 7 septembre, le référent retraites de l’UMP 31 a été désigné par la députée européenne, Christine de Veyrac pour assurer le service après vente du gouvernement. Avec une ligne : tenter d’expliquer la réforme des retraites portée par Eric Woerth.

Malgré des sondages plutôt favorables au syndicats, à l’UMP 31 on observe que « les français comprennent de plus en plus la nécessité de la réforme, et à quelques jours de l’ouverture du débat au Sénat, s’exprime en faveur du maintien à 65 ans de l’âge de la retraite à taux plein en faveur des mères de famille ayant dû interrompre leur carrière pour élever leurs enfants« .

« Lors des débats -à l’Assemblée Nationale-, le gouvernement et la majorité » précise t on chez les partisans haut garonnais de Nicolas Sarkozy « ont su rester fermes sur les principaux points de la réforme (relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans en 2018, augmentation du taux de cotisation des fonctionnaires) tout en étant ouverts sur la question de la pénibilité et des carrières longues, permettant ainsi d’améliorer substantiellement le texte (maintien de l’âge légal de départ à 60 ans en faveur des salariés usés physiquement ou ayant commencé à travailler avant 18 ans) ».

« A l’inverse, l’opposition a, une nouvelle fois, fait preuve de démagogie électoraliste et multiplié les attaques personnelles pour mieux masquer son absence de crédibilité et ses divergences » rajoute le porte parle de l’UMP31 Philippe Lasterle.

Mais des ouvertures sont encore possible précise t il  » les sénateurs de la majorité auront, en commission, proposé des amendements de nature à parfaire le texte ». Les points du texte qui pourraient évoluer pour l’UMP 31 :  la retraite des mères de famille."

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 06:47

"Petit coucou de quelques jours de vacances au Pays Basque où les banderolles "NON LGV" fleurissent autant que les géraniums aux balcons des maisons...Toutes les occasions sont saisies pour manifester leur opposition..." lire la suite

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 05:48

TGV_265.jpg"Alors que le fuseau de 1 000 mètres n'est pas totalement validé par Jean-Louis Borloo, les maires des 31 communes impactées par la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse sont lancés dans leur action collective.

Ils sont montés au créneau en juillet dernier et ne se laisseront pas faire. Présidée par le maire de Pompignan Alain Belloc, l'association des maires des 31 communes de Tarn-et-Garonne impactées par le futur tracé du TGV Bordeaux-Toulouse, a réuni hier matin son conseil d'administration au conseil général. Après les premiers sondages géologiques effectués cet été sur le terrain, l'annulation de toutes les réunions prévues au mois de septembre par Réseau Ferré de France (RFF) dans les communes directement touchées par la ligne ajoute du flou pour de nombreux élus. « Ce que l'on sait c'est que Jean-Louis Borloo n'a pas encore signé le fuseau de 1 000 mètres retenu par RFF. Le ministre de l'Ecologie et du développement durable est en passe de le valider, mais il ne l'a pas encore fait à l'inverse de son collègue aux transports Jean-Louis Bussereau. Mais c'est imminent », avertit le maire de Pompignan.

Députée de Tarn-et-Garonne, Sylvia Pinel rappelle qu'avec Jean-Michel Baylet, président du conseil général, elle est intervenue auprès de Jean-Louis Borloo pour souligner tous les points sensibles repérés sur le fuseau (Pompignan, Montbeton, Lacourt-Saint-Pierre, le hameau de Bénis…).

En attendant, les maires restent toujours aussi vigilants. Ils ont ainsi réagi à la mise en place courant septembre d'un comité présidé par le préfet pour la future gare LGV. Ils n'acceptent pas d'être tenus à l'écart. « Il est légitime que l'association puisse être associée à cette réflexion », a indiqué Sylvia Pinel. L'association souhaite obtenir deux fauteuils pour le maire de Montbeton Michel Veil et le maire de Lacourt-Saint-Pierre Denis Lopez.

Par ailleurs, les élus assurent que leur association n'est qu'une étape et qu'ils envisagent toujours de la transformer en syndicat à vocation unique. Selon eux, ce sera plus efficace.

Enfin, tout le monde s'est mis d'accord sur la feuille de route. Pas question d'aller négocier en solo son petit bout de gras avec RFF. « On n'est pas là pour cautionner un quelconque tracé, mais pour que nos administrés soient bien dédommagés. Il faut que nous restions solidaires pour obtenir les mêmes choses partout » lance Christian Astruc, maire de Dunes." La Dépêche du Midi du 240910

Partager cet article
Repost0