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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 08:54

TGV_597.jpgLe Conseil de développement a auditionné les dirigeants des secteurs clés de l'économie sur l'arrivée de la LGV. Elle génère, aussi, des inquiétudes.

Bien sûr, les acteurs économiques de l'agglomération d'Angoulême voient avec intérêt l'arrivée annoncée de la LGV, qui peut faire office de « levier » de développement économique. Mais ils sont loin de sauter comme des cabris.

Le Conseil de développement du Grand-Angoulême, instance consultative adossée à l'agglomération (1), est allé voir les capitaines d'industrie, les dirigeants des filières emballages et image, et du secteur touristique, avec un questionnaire préparé en amont en commission.

La synthèse de ces auditions permet « de transmettre (aux élus) des points de vue, des questionnements », explique William Jacquillard, président. Devant les élus du Conseil communautaire, début février, il avait résumé la situation ainsi : « La LGV suscite des craintes, des attentes, des réserves. »

1 C'est Bordeaux qui les intéresse

Clairement, ce qui intéresse au premier chef les industriels, les filières image et emballage, c'est le gain de temps vers Bordeaux.

« En terme de développement, les acteurs économiques misent surtout sur l'attrait de la métropole bordelaise », souligne le Conseil de développement dans sa synthèse. Avec la LGV, Angoulême sera à une demi-heure et des poussières de Bordeaux, contre une heure aujourd'hui.

La capitale de l'Aquitaine, dotée d'une forte culture de l'export et du packaging de vins et spiritueux, est particulièrement attractive pour la filière emballage.

Les grands groupes industriels voient, eux, la perspective de rapprochement avec les secteurs aéronautique et mécatronique.

De son côté, la filière image compte sur la facilité augmentée de déplacement pour attirer des nouveaux talents, cadres et techniciens. Ils pourraient habiter Angoulême et naviguer aisément entre Paris et Bordeaux. La filière voit aussi une porte s'ouvrir pour des projets de formation avec l'université de Bordeaux.

2 Un impact positif à certaines conditions

Mais les acteurs économiques considèrent qu'il ne faut pas attendre l'arrivée de la LGV les bras ballants. Ils estiment que les retombées ne seront positives qu'à plusieurs conditions. La première, que le Grand-Angoulême se « vende » (on appelle cela du marketing territorial) et vante le gain de temps de trajet, particulièrement entre Angoulême et Bordeaux.

Deuxième condition : adapter l'offre de transport autour de l'arrivée de la LGV. Il y a une demande du monde économique, par exemple, pour des TER renforcés sur l'axe Saintes-Limoges, des horaires de train adaptés au business et, à l'arrivée à Bordeaux, une continuation facile vers l'aéroport de Mérignac.

Dernière condition : soigner les circulations (bus, taxis, autos) et le stationnement autour de la future gare d'Angoulême.

3 Des risques de délocalisation

Si ces conditions ne sont pas mises en œuvre, le monde économique craint des conséquences négatives à l'arrivée de la LGV, notamment des délocalisations d'entreprises ou de matière grise. Angoulême et sa périphérie peuvent devenir une « banlieue dortoir » de Bordeaux.

Le spectre de délocalisations est davantage présent dans les entretiens réalisés avec les décideurs de la filière image. Car Bordeaux cherche à développer une « notoriété culturelle autour de l'image ». Cette stratégie « pourrait concurrencer les entreprises d'Angoulême et vider le pôle image de sa substance », résume le Conseil de développement. La filière angoumoisine ne parle pas en l'air : d'après elle, la concurrence de Bordeaux se fait déjà nettement sentir, avec des agences bordelaises de communication qui prennent des marchés en Charente.

4 Et les liaisons ouest-est ?

Enfin, disent tout net les acteurs économiques, renforcer l'axe ferroviaire nord-sud, très bien, mais cela ne résout en rien les carences dans les liaisons ouest-est : qui du transport transversal entre Angoulême et Rhône-Alpes ? Quant au ferroutage sur l'axe nord-sud, les industriels notent, pour le regretter, que la question n'est pas traitée dans le territoire et ne fait pas débat.

(1) Elle est composée de 90 membres qui viennent de la société civile.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 17:24

2011 03 03 dépêche 03Voici un article paru dans la Dépêche du Midi du jeudi 03 mars 2011 :

- Fin de carrière pour le conseiller sortant

- Le canton en images

- Les Candidats

- Le Bilan du sortant

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 14:55

RFF partenaire de la profession agricole pour réaliser  ses études de projets ferroviaires

Au salon de l’agriculture de Paris, le 22 février, un accord de partenariat a été signé entre la  FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), l’APCA (Assemblée  Permanente des Chambres d’Agricultures) et Réseau Ferré de France en vue de fixer les règles  de bonnes conduites lors des études à mener pour les grands projets ferroviaires.

90% des emprises ferroviaires nouvelles sont prélevées sur les terrains agricoles : Dans le cadre de sa  mission d’intérêt général de développement du réseau ferré national, RFF a décidé de limiter au maximum  l’impact de ses projets ferroviaires sur le patrimoine foncier agricole.

Le protocole signé par Xavier Beulin, président de la FNSEA, Guy Vasseur, président de l’APCA et Jean-Marc  Delion, directeur général délégué de RFF, fixe aussi bien les conditions techniques que les modalités  d’indemnisation relatives aux interventions de RFF lors des phases d’études des projets ferroviaires. A travers  cette démarche, les trois partenaires souhaitent favoriser l’insertion environnementale dans les projets  ferroviaires.

RFF et la profession agricole ont ainsi établi ensemble une procédure technique visant à respecter les parcelles  agricoles à chacune des phases d’étude du projet ferroviaire : travaux, topographie, sondage, etc. Il s’agit  notamment d’avertir le plus en amont possible des interventions de RFF et de prévoir des éventuelles  modifications à opérer sur les installations agricoles afin d’assurer la continuité du bon fonctionnement de  l’exploitation faisant l’objet d’études.

La démarche d’accord de partenariat marque une première étape capitale vers une collaboration effective entre  les mondes ferroviaire et agricole. Deux autres accords de partenariat lors des phases préparatoires au chantier  et lors de la réalisation du projet ferroviaire seront fixés afin d’assurer le respect des parcelles impactées tout au  long de la réalisation du projet ferroviaire, des études à la réalisation. 

 

A propos de RFF : Pivot du système ferroviaire français, Réseau Ferré de France développe, modernise et  commercialise l’accès au réseau ferré dans une logique de solidarité du territoire aux échelles européenne,  nationale et régionale. Deuxième investisseur public français, comptant 1 200 collaborateurs pour un chiffre  d’affaire de 3,4 milliards d’euros, RFF pilote un plan de modernisation du réseau sans précédent de 13 milliards  d’euros sur la période de 2008 - 2013. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, RFF met en oeuvre la  politique nationale de déploiement de lignes nouvelles. Fort d’un actif industriel de 30 000 km de lignes, RFF  organise à l’attention de l’ensemble de ses clients, entreprises ferroviaires de transport de voyageurs et de fret, un  accès équitable et performant au réseau ferré français.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 14:44

Les militants de TGV en Albret, association lot-et-garonnaise contre la Ligne à Grande Vitesse et pour le TGV sur les voies existantes, ont l'intention de ne pas passer à côté de la campagne électorale. Ils entendent solliciter les candidats au scrutin de mars prochain sur la question de la LGV et ce, afin qu'ils se positionnent clairement.

C'est donc dans une action pré-électorale qu'ils se lancent samedi, de 15 heures à 17 heures, boulevard de la République à Agen. Une action de protestation dans la rue "destinée à se faire entendre" .

Le Sud Ouest du 040311

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 12:48

Élu depuis trente-deux ans, le conseiller sortant, Louis Bonhomme, cède sa place. La campagne, elle, se déroule sur fond de projet de Ligne à Grande Vitesse…

« Je ne souhaite pas parler pendant la campagne. ça ne me dit rien. » Il l'a dit, il le fera. Louis Bonhomme, conseiller général sortant, ne se livrera pas durant ces élections. Élu depuis trente-deux ans, celui que les plus anciens ici appellent respectueusement « Petit Louis » a souhaité… s'éclipser. « Je mets un terme à ma carrière, c'est tout », martèle, laconique, l'élu qui précise cependant : « Pour ce qui est de la candidate du PS, je ne suis ni pour elle, ni contre elle ! ». On aurait presque envie d'ironiser en disant « bien au contraire », histoire de rajouter à cette situation inattendue. La réalité est donc celle-ci : Ghislaine Cabessut devra se débrouiller sans le soutien du sortant, ce même « Bonhomme » qui, voilà quelques années l'avait pourtant mise en piste à la mairie de Bouloc où elle est aujourd'hui adjointe au maire. De son côté, la candidate qui ne veut pas épiloguer sur le choix du sortant confie : « J'ai toujours dit à Louis que je me lancerai dans ces élections. J'ai été désignée par les militants. Je regrette ce qui se passe aujourd'hui, mais ce n'est pas grave. Je dois maintenant avancer pour les communes et les habitants… ».

Le canton de Fronton est un vaste territoire où la population a atteint en 2010 plus de 35 000 habitants. Entre ville et campagne, les enjeux y sont forts. Économiques d'une part, avec la nécessité de préserver ou créer des bassins d'emplois notamment dans le Nord du département, ils sont également agricoles avec un vignoble en pleine mutation qui ne demande qu'à être suivi dans ses nombreux projets.

Les transports, la circulation, ou encore l'accueil des nouveaux arrivants sont également des sujets importants pour l'avenir. Ce ne sont pas les seuls.

Élection politisée

De plus en plus de familles s'installent au vert avec des enfants qu'il faut donc scolariser si possible le plus près possible de chez eux. En ce sens le conseil général a mené une politique sur les collèges souvent saluée et compte ne pas s'arrêter là malgré les incertitudes liées à la réforme territoriale.

Mais les cantonales 2 011 sur ce secteur, c'est aussi une campagne politisée, très engagée. Intimement liée au projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV), elle a officieusement commencé depuis des mois et se déroule parfois sur fond de divergences profondes, voire de conflits virulents. Le candidat UMP, Thierry Fourcassier, élu à Saint-Jory, en a même fait son cheval de bataille. Défenseur du tracé le long de l'autoroute, il a avec lui l'association Union pour la sauvegarde des villages (USV) et des centaines d'habitants, mais aussi contre lui, au moins sept maires sur les seize élus de ce canton. Les autres candidats sont plus modérés sur la question. On retrouve une figure de la gauche, l'ancienne conseillère régionale communiste Monique Marconis ; un membre du Parti occitan et un candidat frontiste qui n'a pas souhaité nous parler.


repères

Le chiffre : 16

Communes > composent le canton de Fronton. Fronton, Saint-Jory, Bruguières, Gratentour, Bouloc, Castelnau-d'Estrétefonds, Lespinasse, Labastide-Saint-Sernin, Cépet, Saint-Sauveur, Villaudric, Villeneuve-lès-Bouloc, Villariès, Gargas, Saint-Rustice, Vacquiers.

« Si je suis élue, je démissionnerai de mes mandats mais conserverai celui de conseillère municipale. »

Ghislaine Cabessut,

Candidate PS


Le bilan du sortant

Dans ce canton à forte progression démographique le conseil général a subventionné des réalisations de crèche, de RAM, d'écoles, de cantines scolaires, des salles des fêtes, de spectacle des médiathèques, la construction de dojo et salle de sports, la réalisation des aires de loisirs. Il a participé à l'acquisition et la rénovation de la Maison des vins et du tourisme, mais aussi à la construction des stations d'épuration et à la création de nouveaux réseaux d'assainissement.

Le conseiller général a également défendu le projet de construction d'une unité territoriale d'actions sociales, l'extension du collège de Fronton et la création d'un collège, celui de Gratentour, et un à venir, Saint-Jory, en septembre 2012. Mais aussi la rénovation du patrimoine avec les églises, des lavoirs, des monuments aux morts et les mairies.

Le conseil général est à l'origine d'Eurocentre en partenariat avec d'autres collectivités

Le soutien à la viticulture. La liste des réalisations depuis plus de trente ans n'est pas exhaustive…


Les résultats de 2004

Bonhomme : 52,55%; Courteil (FN) : 12,76; Champagnac(SE) : 24,88%; Podgorny (LO) : 4,48%; Machado (PCF) : 5,32%

 

La Dépêche du Midi du 030311

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 10:00
local 01Avec le vieillissement de la population, chaque ville doit se préparer à
accueillir les plus anciens dans des structures adaptées, au même titre que
chaque commune (ou regroupement de petites communes)  possède sa propre
école.
 
Mais au delà d’une nécessaire organisation de la politique communale à
l’égard de nos ainés, les rencontres intergénérationnelles ont montré de
nombreux aspects positifs pour les jeunes et les moins jeunes.
 
Les jeunes enfants profitent de l’expérience et de la patience de leurs
ainés leur racontant les anecdotes de leur vie. De leur côté, les enfants
apportent par leur fraicheur un souffle de jeunesse aux personnes âgées. La
richesse de cette proximité doit maintenant s’intégrer dans nos documents en
urbanisme.
 
Après la mixité sociale de la loi SRU, il est nécessaire de préparer
l’avenir avec des sites dédiés à la mixité intergénérationnelle en
rapprochant les plus âgés des plus jeunes.
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 09:40

TGV_596.jpgLe président de la CCI de La Rochelle défend son projet de développement de l'aéroport et son attachement à une liaison TGV plus rapide. Selon lui, ce sont des outils indispensables pour l'essor des agglomérations de La Rochelle et Rochefort.

Dans moins d'un mois, le 28 mars, La Rochelle aura une nouvelle ligne aérienne. Vers Porto, et de nouveaux enjeux, martèle le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI). À l'heure où certaines collectivités (en Charente ou ailleurs) remettent en cause les aides aux compagnies low-cost, Robert Butel, lui, met les gaz.

« Pour un million de subventions, on a 30 millions d'euros de retombées directes (sans prendre en compte les achats de maisons). 35 % des touristes qui utilisent ces vols restent sur l'agglomération de La Rochelle et viennent de loin : Norvège, Irlande, Écosse. Sans l'avion, ils ne viendraient pas pour des séjours courts », énumère-t-il très volontiers.

Une bonne raison pour défendre, et surtout développer, « le seul aéroport du département », insiste le président de la CCI, attentif au projet du Conseil général de Charente-Maritime de créer une nouvelle piste à Saint-Agnant.

300 000 passagers par an

« On ne peut pas attendre sans rien faire ! Dominique Bussereau parle de 2020, au moins. Si on ne maintient pas nos lignes, si on n'en ouvre pas de nouvelles, elles iront ailleurs. On n'aura alors rien à transférer au moment de l'ouverture de cet aéroport. » S'il voit le jour… En attendant, Robert Butel veut investir sur le terrain existant. « 3 millions d'euros », chiffre cet expert comptable. Pour aménager, agrandir, parkings et salle d'arrivée. Des investissements nécessaires pour aller à l'objectif fixé à 300 000 passagers par an, contre 195 000 l'an passé et 220 000 espérés cette année.

« Et ça passe par des nouvelles lignes, souligne encore ce défenseur de l'aérien. Porto, dès cette année, va nous amener des touristes mais va permettre surtout à bon nombre de Portugais de rentrer chez eux. Sans compter que Porto est un ''hub'' intéressant vers l'Amérique du Nord. Ce n'est pas plus bête d'aller vers Porto que vers Paris ! »

Une nouvelle destination européenne qui en appelle d'autres. La CCI est en contact actuellement avec différentes compagnies. « On doit privilégier l'essor vers l'Europe du nord, des clients qui ont de l'argent et qui viennent en dehors de la saison. Les Norvégiens dépensent en moyenne 750 euros par semaine et par personne, enfant compris », affirme Robert Butel, espérant des vols vers Düsseldorf ou Francfort, Genève, et même vers certains pays de l'Est. Voire un vol vers Paris, mais Roissy seulement et à la condition d'avoir « un accord de pré-acheminement avec Air France ». Et celui-ci d'enfoncer le clou : « Développer le trafic ne peut qu'amener de l'argent en Charente-Maritime. »

Paris-La Rochelle en 1 h 59

Un essor de l'aérien qui ne fait pas oublier le train. Et là encore, le boss de la CCI en appelle aux élus locaux. « La communauté d'agglomération de La Rochelle (CdA) et le Département doivent absolument se battre pour un TGV Paris-La Rochelle en 1 h 59 ! »

Le calcul du chef d'entreprise est simple : avec Bordeaux et Nantes à deux heures de Paris, « La Rochelle ne sera plus concurrentielle économiquement ». Le président de la CCI a même une solution : « Proposons des directs, supprimons les arrêts à Surgères, Chatellerault, Saint-Maixent, etc. »

Un enjeu primordial à ses yeux, « c'est psychologique » aussi quand les personnes cherchent des destinations, « pour s'implanter mais aussi pour les congrès, tout simplement », argumente le représentant du monde économique, qui a une idée de négociations pour Maxime Bono. Le maire de La Rochelle et président de la CdA a fait valider jeudi dernier une contribution de 8 millions d'euros, pour l'instant (12 à terme, sûrement) pour participer au financement de la LGV Paris-Bordeaux. « Si l'agglomération et la Ville achètent les terrains à côté de la gare (pour le projet d'aménagement, ndlr) il y a sûrement à se faire entendre. On ne fait pas un chèque de 12 millions d'euros sans avoir quelques éléments en échange », sourit Robert Butel, espérant aussi qu'un ancien Ministre des transports, Dominique Bussereau, ne puisse pas ne pas intervenir…

Le Sud Ouest du 030311

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:58

TGV_595.jpgDes familles de tracés concernant la ligne à grande vitesse ont été proposées par Réseau ferré de France aux élus des CdC du Bazadais et de Captieux-Grignols. Le « triangle » (bifurcation des voies Bordeaux-Toulouse, Bordeaux- Espagne et Toulouse-Espagne) impacte fortement les communes de Bernos-Beaulac, Cudos, Escaudes et Captieux.

Ces tracés ne convenant pas aux élus, Philippe Courbe, maire de Bernos-Beaulac a initié, le 9 novembre dernier, une réunion de concertation avec Jean Darremont et Jean-Luc Gleyze, conseillers généraux et les maires des quatre communes.

Les élus se sont mis d'accord sur des principes fondamentaux à défendre : impacter le moins possible les zones habitées, demander la recherche de nouveaux tracés, réduire l'impact du « triangle » même s'il faut réduire les vitesses (250 hectares gelés, c'est trop) et recherchés des tracés plus proches de l'autoroute.

Sur proposition de Jean-Pierre Baillet, président de la CdC de Captieux-Grignols, le 9 février à Bazas, une rencontre des élus des deux CdC a eu lieu à Bazas. Et M. Courbe de souligner : « Ont été mises à plat les questions de tracés et de contrainte pour les deux collectivités. L'objectif était de trouver un compromis pour un nouveau tracé. »

Plus à l'Est

Un groupe de travail a été mis en place avec les quatre maires concernés. Réuni le 24 février, il a trouvé un nouveau tracé de compromis. Il sera porté au préfet de la Gironde, à la sous-préfète de Langon et aux responsables de RFF par les présidents de deux CdC qui se sont engagés à défendre le choix des élus.

Et Philippe Courbe de préciser : « On propose de déplacer le triangle le plus à l'Est possible. Cela permettrait à Bernos-Beaulac de sauver ses airials, à Escaudes ses quartiers isolés, à Cudos d'éloigner le moulin de Paillès du tracé.

Pour ce qui est de la halte SRGV de Captieux, positionnée près de l'écopôle, les élus demandent que le tracé suive au plus près l'A 65. Même si je continue de penser que ce tracé est aberrant, il faut se préparer à l'arrivée de ces infrastructures tout en essayant de défendre nos populations et nos territoires », conclut le maire de Bernos-Beaulac.

Le Sud Ouest du 030311
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:53

Très Grande Vigilance (TGV) en Albret, soutenue dans son initiative par la Coordination des associations opposées au projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV), ne compte pas rester muette à l'approche des élections cantonales, des 20 et 27 mars. Les anti-LGV ont donc décidé d'organiser une « action pré-électorale » samedi, de 15 heures à 17 heures, sur la place des Laitiers, à Agen.

Fortes de plusieurs centaines (milliers ?) d'adhérents et de sympathisants, les associations entendent ainsi faire porter leur voix et, par conséquent, mettre en suspend leurs voies… Un lobbying pur et dur que Charles d'Huyvetter, porte-parole de TGV en Albret, ne conteste pas : « Notre seul message porte sur le soutien aux candidats qui se prononcent clairement contre la LGV… » Et de prévenir : « Ceux qui ne le sont pas vont devoir le devenir… » Tous n'ayant pas une position très claire, le rendez-vous de samedi les incitera peut-être à choisir leur camp de façon plus tranchée.

Le choix du lieu de rendez-vous, quant à lui, n'est pas non plus anodin : « C'est la ville préfecture, celle du député-maire Jean Dionis du Séjour qui, depuis quelque temps, est aussi devenue un lieu de contestation… », évoque Charles d'Huyvetter. Dans leur cas, elle est désormais bien rodée. La désormais traditionnelle arche gonflable sera installée sur la place avec une unique banderole, on ne peut plus claire.

Sont invités à venir s'y retrouver les candidats et les électeurs, sans compter les adhérents des différentes associations, qui devraient être assez nombreux…

Le Sud Ouest du 030311
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:42

TGV_594.jpgA l'origine la finalisation du bouclage financier de ce projet, le plus grand partenariat public-privé jamais conclu en France, était attendue à l'automne dernier...

Alors que des interrogations sur le financement de la LGV demeurent, le groupe de BTP et de concessions Vinci espère boucler "dans les prochaines semaines" le financement pour la construction et l'exploitation de la ligne de trains à grande vitesse Tours-Bordeaux, a déclaré mercredi son PDG Xavier Huillard.

"C'est compliqué vu le nombre d'intervenants mais nous pensons boucler le financement dans les prochaines semaines", a affirmé M. Huillard, au cours d'une conférence de presse au lendemain de la publication des résultats 2010.

RFF, le gestionnaire du réseau ferroviaire français, avait sélectionné, au printemps 2010, le groupement Lisea --piloté par Vinci, associé à la Caisse des dépôts et à l'assureur Axa-- pour négocier ce contrat de concession d'une durée de cinquante ans.

Le contrat comprend le financement, pour un total de 7,4 milliards d'euros, la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de la ligne nouvelle, aux risques et périls du concessionnaire.  

Réticente pour financer le chantier, la présidente de Région Poitou-Charentes Ségolène Royal propose un prêt remboursable de 95 millions à l'État.

Maillon de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), le tronçon Tours-Bordeaux s'inscrit dans le prolongement de la ligne Paris-Tours existante.

Long de 302 km (auxquels s'ajoutent 38 km de raccordements aux lignes classiques), il doit mettre Bordeaux à deux heures et cinq minutes de Paris fin 2016. Les travaux devaient démarrer, selon le schéma originellement prévu, fin 2011.

Le Sud Ouest du 030311

 

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