L’ambiance était tendue depuis de longues semaines au sein de la fédération toulousaine des « Jeunes Populaires ». Guillaume Brouquières n’était plus en odeur de sainteté dans l’appareil, et certains comportements auraient irrité au plus haut niveau. Si chacun sait dans le microcosme que Laurence Arribagé a tapé du poing sur la table, la version officielle voudrait donc nous faire croire à une démission de Guillaume Brouquières. Soit… Pourtant le site web « Dans la ville rose » avait révélé le débarquement de l’intéressé dès le 2 octobre dernier, et la nouvelle était parvenue aux douces oreilles de notre rédaction il y a maintenant plusieurs semaines. Pour la direction départementale de l’UMP, la situation ne pouvait plus durer à l’entrée de la campagne municipale, la force militante dudit parti se devant d’être en ordre de bataille… Aujourd’hui c’est donc un duo formé de Guillaume Ribat et d’Anne-Sophie Azzopardi qui est à la tête des jeunes de l’UMP. Yoann Rault-Wita, porte-parole des « Jeunes Populaires 31 » a répondu à nos questions.
Pourquoi la démission de Guillaume Brouquières ?
C’est le choix personnel de Guillaume. Ses activités ne lui permettaient plus d’occuper cette fonction. Il s’en est entretenu avec Laurence Arribagé et Jean-Luc Moudenc en amont de cette officialisation. Maintenant, il va s’engager à fond dans la campagne d’autant qu’il pourrait figurer sur la liste…
C’est donc maintenant un duo (Guillaume Ribat et Anne-Sophie Azzopardi) qui est aux manettes ?
Pour la première fois, c’est un tandem mixte qui va en effet diriger notre fédération. C’est un vrai signal de dynamisme car Guillaume et Anne-Sophie sont parfaitement complémentaires… L’un est jeune actif, et l’autre va nous permettre de travailler sur le monde étudiant que nous devons conquérir pour cette campagne ! Je suis certain que Guillaume et Anne-Sophie vont nous proposer rapidement des modes d’action pour motiver tous nos adhérents. Les « Jeunes Pop’ » veulent former une mêlée qui va entrer dans le match municipal.
Il y a une petite polémique sur les sommes qui sont demandées à tous les candidats qui vont figurer sur la liste Moudenc, et notamment les plus jeunes…
Cette polémique est incroyable et stérile. L’UMP 31 n’a cessé d’être transparente sur le sujet, et rien n’est une surprise en interne. Une campagne municipale demande des ressources financières, le nier n’est que pure démagogie. Quant aux plus jeunes qui figureront sur la liste Jean-Luc Moudenc a toujours dit, y compris en public, que l’argent ne serait jamais un frein et qu’il était même prêt à être garant personnellement. Le sujet devrait être clos.
Le Journal Toulousain