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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 13:33
TGV_94.jpgDes milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui à Nérac pour protester contre le projet de création de LGV

Venus d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, les opposants étaient entre 2 000 et 3 000 selon la gendarmerie, plus de 5 000 pour un responsable associatif. Ils ont brandi en musique et sous le soleil des pancartes proclamant “Non au tout LGV. Oui au rail régional“, “Les Landes ne sont pas à vendre” et “Argent public gaspillé“... Lire et voir la suite

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 12:10

TGVCommuniqué de presse de Brigitte Barèges

 

« Opération la bataille du rail» :

Conférence de presse au buffet de la gare Matabiau à Toulouse

Mardi 9 mars à 9h00

 

Brigitte Barèges, chef de file UMP-Majorité Présidentielle  et tête de liste en Haute-Garonne pour les élections régionales en Midi-Pyrénées, tiendra une conférence de presse, en présence de l’ensemble des têtes de listes départementales « Osons Midi-Pyrénées »:

 

Mardi 9 mars à 9h00

au buffet de la gare Matabiau (1er étage)

 

Aujourd’hui, la politique régionale du rail est un échec :

- 1/2 milliard d’euros de nos impôts et toujours des trains bondés, en retard, supprimés, des lignes saturées !

- LGV : aucune décision depuis 12 ans, report en 2020 !

 

Pour les Midi-Pyrénéens, Brigitte Barèges et ses co-listiers s’engagent à :

La création d’un ticket unique, pour tous les transports en commun de la région :

« le Pass mobilité » ;

Une garantie qualité, pour offrir aux voyageurs confort, ponctualité et cadencement ;

La sécurité, par un système de caméras de vidéo-protection dans l’ensemble des gares et des transports publics régionaux ;

L’accessibilité, pour améliorer l’accès aux transports pour les handicapés ;

La mise en conformité des TER au titre de la pollution ;

Décider rapidement le prolongement de la ligne à grande vitesse (LGV) jusqu’à Barcelone, en préservant la concertation, sans mépriser l’environnement.

 

Ce mardi 9 mars au matin, les 8 têtes de listes départementales d’ « Osons Midi-Pyrénées » convergeront en train vers la gare Matabiau, tandis qu’un tractage, organisé par les co-listiers et militants, aura lieu simultanément dans les principales gares de Midi-Pyrénées.

 

Soutenir Brigitte Barèges, c’est assurer à Midi-Pyrénées un train d’avance !

 

 

Site internet : www.brigittebareges2010.fr - e-mail : contact@brigittebareges2010.fr

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 08:23

TGV
Historique des tracés proposés par Réseau Ferré de France du premier trait jusqu'au fuseau retenu.
A la fin, vous retrouverez la proposition du collectif. Lire l'article ici

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 08:13
Hier, Très Grande Vigilance en Albret a rassemblé 4000 personnes en ville.

Les banderoles étaient signées des diverses associations militant contre le projet de LGV Sud Europe Atlantique. « Non aux lignes LGV, oui aux lignes existantes », affichait la banderole du collectif des élus ALT LGV, tandis que d'autres étaient plus imagées : « Le bonheur est dans le pré, avec la LGV, le malheur est dans le prêt. Endettement, 45 ans », « Adieu chasse et pêche, la nouvelle LGV clôturera la région » ; « Forêts massacrées, impôts multipliés », « Qui paiera la folie LGV, vous bien sûr », « IVG oui (en référence à la Journée de la femme du 8 mars), LGV non » pour n'en citer que quelques-unes. À l'appel de l'association Très Grande Vigilance en Albret (TGV), les manifestants sont venus nombreux, hier, à Nérac, pour dire leur mécontentement et affirmer haut et fort qu'ils ne veulent pas ici ou ailleurs d'une LGV. Ils se sont déplacés des départements voisins mais aussi de plus loin, comme du Pays basque. Le rendez-vous était fixé au foirail afin que le cortège défile dans les rues de la ville, en passant par le Vieux-Nérac, empruntant le pont Neuf et le pont Vieux. Ce fut un long serpent qui traversa la commune puisque 4 000 personnes se sont rendues au rendez-vous. Pour se convaincre d'un chiffre correct, ils furent massés, lors du meeting sous la halle, tandis que les élus de tous bords, au milieu desquels on a pu voir Noël Mamère, se retrouvaient sur les gradins.

Tout se passa dans une ambiance bon enfant, l'association TGV ayant souhaité, avant tout, défiler en respectant la population néracaise.

Les agriculteurs ainsi que les vignerons, arboriculteurs, forestiers avaient également pris part au cortège, huit tracteurs ouvraient la marche. Et de mémoire de Néracais, on n'avait certainement pas vu de tracteurs depuis une éternité empruntant le pont Vieux.

Prises de parole

Tous les intervenants à la tribune, responsables d'associations ou élus, ont tous abondé dans le même sens, à savoir que le projet « n'est ni favorable à la planète ni à l'intérêt général, ne bénéficiant qu'à une minorité au détriment des autres et ne servirait qu'à balafrer les forêts, terres agricoles et nature », lançait le responsable de la Sepanso. Au nom des Basques, Victor Pachon, précisait : « On ne veut pas qu'on décide à notre place, nous sommes 4 000 à savoir lire, écrire, compter. … Nous voulons vivre et travailler au pays, avec la LGV, c'est le contraire… » « Le devoir de parler est plus important que le devoir de se taire », concluait J. Giraud, pour les Landes, tandis que D. Cassou, pour LEA 33 : « Une population bien informée ne peut pas accepter, pour gagner des minutes de transport, de s'endetter un demi-siècle. Notre force, c'est notre mobilisation, notre détermination. » Cathy Montaut

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 07:49
TGV_93.jpg"L'association Très Grande Vigilance en Albret a organisé, hier, en Lot-et-Garonne, un rassemblement pour dire non au projet LGV ici et ailleurs.
Pour que leur parole soit entendue en haut lieu, les membres de l'association Très Grande Vigilance en Albret avaient organisé hier, à Nérac, une manifestation rassemblant citoyens, élus et associations qui se mobilisent contre le projet de ligne à grande vitesse, LGV, mais qui disent oui à l'aménagement des lignes existantes. Les manifestants avoisinaient les 4000, issus de tous bords professionnels et politiques. Ils se sont déplacés entre autres de Gironde, Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne, Landes, Lot-et-Garonne, Gers pour dire non au désastre environnemental, économique, social et humain, convaincus de l'inutilité de la LGV qui coûterait 10 milliards d'euros, alors qu'un milliard permettrait d'aménager les lignes actuelles. Noël Mamère, en fervent défenseur des transports ferroviaires de proximité, est venu soutenir les associations locales et le collectif d'élus ALT LGV qui va commander une étude s'appuyant sur les préconisations de la Cour des comptes et du Comité d'analyse économique." La Dépêche du Midi du 070310
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:52
TGV_92.jpgSi vous souhaitez être informés sur la proposition de tracé de la LGV, pour comprendre les actions menées par le Collectif Union Pour La Sauvegarde Des Villages, pour exprimer votre position et vos inquiétudes, Rendez vous le vendredi 5 mars à 20h30 à la chapelle du Château de Pompignan.
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 06:38

"...Relais d'opinion
Conscients de l'intérêt de chaque voix, certains partis se font un devoir d'y répondre. L'association Vélo a ainsi reçu des réponses sur la politique cycliste de trois candidats. « Ce sont des électeurs importants, des relais d'opinion. On ne peut pas dire qu'il s'agit de groupes de pressions, ils veulent entendre ce que l'on propose. Je pense que le travail de lobbying intervient auprès des gens déjà en place, même si certains anticipent », note Guillaume Cros, le directeur de cam­pagne de Gérard Onesta (Europe Ecologie). Ainsi, pour la première fois, la tête de liste a été sollicitée par le Medef pour une rencontre. La réponse vient par­fois directement de la bouche du candidat. Hier, le président de la région sortant recevait le collectif de l'Union pour la sauvegarde des villages, mobilisé autour de la Ligne à grande vitesse. Un lob­bying important car le choix du tracé sera fait après les élections. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, l'un de ses porte-parole figure sur la liste de candidate UMP, Brigitte Barèges..." Extrait de 20 Minutes Toulouse du 050310

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 10:00
carte_risque_innondation.jpg"Malgré les digues qui enchâssent le fleuve, a Haute-Garonne est loin d'être à l'abri d'une nouvelle crue dévastatrice comme celle de 1875.

1 400 maisons détruites, 200 morts. Comme dans le sud de la Vendée et le nord des Charentes Maritimes au cours du week-end dernier, Toulouse a payé un lourd tribut aux inondations lors de la crue qualifiée depuis de centennale de juin 1875. Cette brutale montée des eaux dont tous les spécialistes s'accordent pour affirmer qu'elle se reproduira un jour ou l'autre avec au moins la même intensité, est devenue la référence absolue en matière de prévention des crues dans un département où 467 des 589 communes sont concernées par un risque d'inondation. Mais toutes ces communes ne vivent pas sous la même menace. La carte des plans de prévention des risques (PPR) isole les 251 communes de la vallée de la Garonne, du secteur montagneux et du bassin du Tarn où le risque d'une brutale montée des eaux est majeur, du reste du département où le danger est plus modéré. Axe névralgique, la Garonne lorsqu'elle quitte les Pyrénées devient un faux fleuve tranquille. À mi-chemin entre l'Ouvèze méditerranéenne qui a submergé Vaison-la-Romaine dans le Vaucluse en quelques heures en 1992, et la Seine qui grimpe paresseusement à l'assaut des quais de Paris au rythme de 20 cm par 24 heures, la Garonne, lorsqu'elle est en colère, peut monter de 30 cm par heure. Que se passera-t'il lorsque la folie de juin 1875 se reproduira ?

Risque en amont

A Toulouse, où le fleuve a été endigué, la catastrophe pourrait être atténuée. Mais en amont et en aval de la ville le risque reste entier. « Lorsque nous élaborons un PPR, nous tenons compte des nouveaux aménagements de protection qui ont été mis en place », précise Pascal Sauvagnac, chef du service risques et gestion de crises à la direction départementale des territoires. La Haute-Garonne compte actuellement 102 plans de prévention des risques inondation approuvés. Et 67 autres sont en cours d'élaboration. Ces PPR dits prescrits concernent le Touch aval avec notamment les communes de Plaisance, Tournefeuille et Fonsorbe. La Garonne moyenne autour du Muret, l'Hers amont, dans le secteur de Villefranche de Rouergue, l'Hers moyen avec les communes de Baziège et Castanet, l'Ariège Hers vif à proximité de Auterive et Toulouse. Pour le moment, la Ville rose n'est protégée que par un plan dit de surface submersible qui oblige à consulter le préfet avant toute délivrance d'un permis de construire en zone inondable. Le PPR proprement dit devrait quant à lui être soumis à enquête publique début juin.

À Toulouse, les digues sont en mauvais état

Toulouse est-elle protégée en cas d'inondations ? A cette question, Jean-Pierre Havrin, adjoint au maire en charge de la sécurité civile et des risques majeurs, répond oui sans hésiter. « C'est un souci majeur. Nous avons un ensemble de plans très élaborés », explique ce dernier en faisant référence au plan communal de sauvegarde (PCS), document rendu obligatoire par la loi depuis août 2004 et qui organise les moyens mis en œuvre par la Ville en cas de crise (climatique, sanitaire, technologique, météorologique...).

A Toulouse, le PCS, remis à jour chaque année, s'appuie, pour le volet inondations, sur les données recueillies après la crue historique de la Garonne de 1875. « Rien ne dit que ça n'arrivera plus. Il faut laisser la place au doute et surtout garder la mémoire, celle des anciens et celle, plus technique, de la hauteur des crues », explique-t-on à la Direction de la sécurité civile et des risques majeurs qui travaille actuellement à la mise en place de repères de crue sur les bâtiments toulousains. « Ce repère permettrait d'informer et de faire perdurer la mémoire. L'oubli du passé a peut-être joué son rôle dans les événements dramatiques de Vendée. Ce qui est important, c'est d'informer la population. »

Digues au point mort

Pour compléter ce souci pédagogique, le Dicrim (document d'information communal sur les risques majeurs) doit pouvoir être consulté par tous les Toulousains.

Le PCS, version inondations,intègre un scénario intra digues et extra digues, c'est-à-dire si ces dernières venaient à céder. Or, sur la question de l'entretien et du renforcement éventuel de ces ouvrages, difficile de savoir où on en est. L'année dernière, à la même époque, le conseil municipal avait interpellé l'Etat sur le financement du renforcement des digues. Le préfet, Dominique Bur, avait alors répondu que si les digues qui protègent Toulouse avaient été construites par l'Etat dans les années cinquante et soixante-dix, l'Etat considérait qu'elles relevaient désormais de l'urbanisme communal. Le préfet avait ajouté qu'il y avait urgence à engager des travaux -estimés à sept millions.

Ce dossier, de la compétence du Grand Toulouse, serait toujours à l'état de discussions entre la préfecture et la mairie de Toulouse. Des inventaires sur l'état des constructions et des travaux à y effectuer seraient en cours.

E.R.


« L'eau est montée jusqu'à emporter le lit »

La crue du 4 février 2003 est encore dans les esprits des riverains du Touch à Tournefeuille. Cette nuit-là, le cours d'eau était sorti de son lit pour pénétrer certaines habitations et chasser des habitants déconcertés. Marie-Claude, propriétaire rue des Hêtres se souvient : « Vers 2 heures ou 3 heures du matin, on a vu l'eau monter des deux côtés de la rue. On est vite allé prévenir les voisins. Chez certains, l'eau est montée jusqu'à emporter le lit. Ce n'était pas notre première inondation mais bien la plus impressionnante. » Depuis, elle attend que les digues promises soient enfin construites. « Mais j'ai l'impression que le projet est tombé à l'eau, sourit-elle. On n'en parle plus et rien n'est fait. »

Une première enquête publique avait été lancée en mai 2006 sans aucun résultat, le commissaire enquêteur n'ayant pas rendu d'avis. La seconde enquête d'utilité publique et enquête parcellaire réalisée mi-2008, avait fait l'objet, le 8 décembre 2008, d'un avis défavorable tant sur la déclaration d'utilité publique que sur l'emprise des ouvrages projetés. Début 2009, au cours d'un conseil municipal, le maire, Claude Raynal avait tenu à « confirmer l'intérêt général de l'opération et confirmer la volonté de la commune de réaliser cette opération ».

Et de souligner que l'endiguement « a pour objectif de protéger les biens et les personnes d'une crue de fréquence centennale dans les secteurs urbanisés de la commune en aval de la RD 63. » Face à la complexité administrative, le maire s'est d'ailleurs agacé : « C'est le dossier le plus épouvantable que j'ai à gérer tant il paraît compliqué de protéger les habitants. »

670 logements soit plus de 1 200 habitants sont concernés par le projet d'endiguement. En attendant les travaux, un service spécialisé sur les berges est en alerte permanente notamment lors des périodes à risques tel que la fonte des neiges, d'avril à juin ou les nombreux orages d'été.

 

C.L.


La crue centennale

« Une crue centennale à toutes les chances de se reproduire, voire d'être dépassée. » Pour Pascal Sauvagnac, chef du service risques et gestion des crises à la direction départementale des territoires, la crue centennale de 1875 se reproduira un jour, mais personne ne sait exactement quand. Seule indication : en 1875, de mémoire de Toulousain, on n'avait pas vue une telle montée des eaux de la Garonne depuis 300 ou 500 ans.


Zoom

De la crue de 1875 aux débordements de l'an 2000

À Toulouse la crue de 1875 est la crue de référence. Elle s'est étendue essentiellement sur la rive gauche dans le quartier St Cyprien détruisant sur son passage 1400 maisons et tuant 200 personnes. L'eau est montée de 8,32 mètres. Mais la crue frappe durement l'ensemble de la vallée de la Garonne et les agglomérations situées sur les berges de ses affluents. Le village de Valentine, près de Saint-Gaudens, est sous l'eau. Le Salat, a défoncé le chemin de fer de Saint Girons. Toute la plaine de Muret est inondée. À Cazères, on ne circule dans la ville basse qu'en bateaux, et le sauvetage s'opère par les fenêtres des maisons. À Carbonne, l'eau s'élève à 4 mètres 40 au-dessus de l'étiage et à Foix, l'Ariège monte à 2,70 m au-dessus de son niveau d'étiage.

Les 3 et 4 mars 1930, c'est au tour du Tarn de sortir de son lit. A Saint-Sulpice la crue atteint 21,5 m. Elle fait 200 mort, détruit 3 000 maison et endommagé 9 ponts.

À titre de comparaison, les deux crues récentes de 1977 et 2000 avaient à peine la moitié de la puissance de la grande crue de 1875." La Dépêche du Midi du 040310

Castelnau : Les Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN)

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 07:37

P2200123-copie-1.jpg"Nouvelle démonstration de force : Après une marche symbolique à la frontière entre la Haute Garonne et le Tarn et Garonne sur la route départementale à Pompignan, après la descente en rappel sur la tour des locaux de RFF à Toulouse, la troisième manifestation du collectif Union pour la Sauvegarde des Villages s’est déroulée à Bénis ce samedi 20 février. Plus de 15 élus représentaient leur ville ou leur canton, et les associations regroupaient plus de 45 communes de Haute Garonne et du Tarn et Garonne. On pouvait distinguer deux catégories de revendications, l’une demandant un tracé au plus près de l’autoroute côté nord de la Haute-Garonne et côté sud du Tarn et Garonne et l’autre une remise en question de la nécessité du TGV dans le centre et le nord du Tarn et Garonne. Le collectif régional Union pour la Sauvegarde des Villages et le collectif Tarn Garonnais du Val de Garonne Lomagne sont totalement solidaires l’un de l’autre, la présence des 1200 manifestants résumant fort bien cette entente. Une délégation a été reçue à la sous préfecture. Les représentants des associations ont dénoncé le manque de concertation et demandent une étude contradictoire indépendante.

La LGV s’impose dans les régionales : Une lettre ouverte contenant 5 questions avec réponse fermée sur le sujet de la LGV va être envoyée aux candidats et soutiens des candidats aux élections régionales. Les réponses seront publiées après un entretien avec les candidats avant le premier tour. Le collectif, fort du mouvement citoyen des électeurs, compte peser de tout son poids dans la campagne électorale.

Europe Ecologique – Majorité Présidentielle – Modem : Peut-être un terrain d’entente sur la LGV pour le bien public et au delà des divergences politiques ? Mr Lafon maire de Castanet tête de liste du MODEM, Mme Barèges députée maire de Montauban tête de liste de la Majorité Présidentielle, Mr Onesta tête de liste d’Europe Ecologie, sont favorables à un tracé au plus près de l’autoroute conformément au compte rendu du débat public de 2005 car impactant moins d’habitations. Le front de Gauche, ouvert au dialogue, indiquera aussi sa position. Quant à la liste PS-PRG elle refuse de prendre partie.

Le mercredi 10 février, au Conseil Régional de Haute Garonne, par Mr Cujives porte parole de Mr Malvy sur ce sujet, la liste PS-PRG semblait finalement accepter un tracé dans le Frontonnais côté « Ouest », accolé au plus près de l’autoroute mais refusait paradoxalement de signer la pétition pour élus rédigée par le collectif Union pour la Sauvegarde des Villages. Nouvel entretien le mercredi 24 février avec le collectif, mais pas de position franche qui en ressorte pour autant. Mr Cujives assume au contraire être à l’origine de la demande d’étude côté Ouest, vers Grisolles. Du point de vue du collectif, il est difficile de comprendre pourquoi Mr Cujives a demandé à RFF un tracé de LGV dans une zone inondable, au mépris de l’environnement de la plaine de la Garonne, au mépris des céréaliers et des habitants non consultés. Par ailleurs, le collectif a demandé à Mr Cujives que le Conseil Régional, partenaire financier des études et du projet de LGV, mandate RFF pour la réalisation d’une étude de faisabilité au plus près de l’autoroute. En effet, Mr Castan, responsable de RFF lors d’un entretien le mercredi18 février a indiqué être tributaire de  l’aval des élus ou des préfets pour pouvoir réaliser l’étude du collectif. C’est aussi la raison pour laquelle des élus locaux, dont Mr Belloc maire de Pompignan, sont intervenus ce mardi 23 février auprès de Mr Bussereau secrétaire d’état aux transports pour appuyer la demande du collectif. A ce sujet, Mr Bussereau a accepté une étude d’un tracé au plus près de l’autoroute. Quant à Mme la députée Pinel du Tarn et Garonne, pourtant présente lors de la manifestation de Pompignan, elle a refusé de signer le mercredi 17 février la pétition pour élus rédigée par le collectif. Pourtant, 3 jours après, il semblait, d’après son discours lors de la manifestation à Benis le samedi 20 février, que Mme Pinel se ralliait à la demande du collectif Union pour la Sauvegarde des Villages en demandant un tracé impactant le moins les populations. C’est ce double langage de certains politiques et leur manque de courage que le collectif souhaite dorénavant dénoncer publiquement. Il lui semble dès à présent inutile d’accueillir dans son cortège de manifestations des politiques plus préoccupés par les caméras que par les demandes des manifestants. " Le Petit Journal du 260210

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 10:19
Pompignan

Mr Bussereau a reçu mardi 23 février une délégation d’élus de Midi Pyrénées  menée par le sénateur Collin au sujet du tracé de la LGV. Mr Belloc, maire de Pompignan et membre d’honneur  du collectif Union Pour La sauvegarde Des Villages, a demandé au nom  des élus et des associations une extension du périmètre d’étude de ce tracé pour permettre un raccord de la LGV sur le réseau existant au nord de Lespinasse et non au nord de Saint-Jory. Cette solution permettrait un tracé de la LGV le long de l’autoroute comme le mentionne le compte rendu du débat public de 2005. Mr Lopez, le maire de Lacourt Saint Pierre a également appuyé la demande des associations concernant la protection de sa commune pour un tracé jumelé à l’autoroute, côté ouest, le long de forêt de Montech. Le sénateur Collin va également intervenir auprès de Mr Boorlo Ministre de l’Environnement et du développement Durable. Mr Bussereau, déjà au courant du dossier, très attentif, a souhaité trouver une solution impactant le moins d’habitations et fera le nécessaire dans ce sens. Mr Belloc s’estime satisfait du bon déroulement de l’entretien. Le collectif Union Pour La Sauvegarde Des Villages attend maintenant que RFF étudie enfin sérieusement et objectivement ce tracé. La gronde des habitants s’amplifie sérieusement au fur à mesure des manifestations, il est temps qu’on les entende.

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