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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 09:08

TGV 587Expliquez-nous : les 30 ans du TGV

Qui a inventé le TGV ? A quoi sert avant tout le TGV ? Y a-t-il de nouveaux tracés de TGV prévus en France ? ... Voir la vidéo

TGV, 30 ans à toute vitesse

Le train à grande vitesse (TGV) fête cette année ses 30 ans ! Une cérémonie en gare de Montparnasse, à Paris, a eu lieu, jeudi 7 avril, pour commémorer cet anniversaire. En trois décennies, le TGV a bouleversé le quotidien des Français... Voir la vidéo

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 08:45

TGV_652.jpgIl y a trois décennies, le premier TGV reliait Paris à Lyon en 2h40. Mais le pionnier de la très grande vitesse dans le monde n'est plus le champion de la SNCF.

Ni feux d'artifice ni confettis, la SNCF prépare un anniversaire relativement discret pour les 30 ans de son TGV. Un «TGV anniversaire» circulera dans toute la France à partir de jeudi et jusqu'à la mi-juillet. En septembre -l'inauguration avait eu lieu le 22 septembre 1981- un événement festif est… encore à l'étude. L'exubérance n'est manifestement pas de mise. Une fois passée la nostalgie de revoir la locomotive et les rames orange d'Alstom, la déco rétro des trains et la fierté cocardière d'avoir donné naissance au train le plus rapide au monde, que reste-t-il aujourd'hui du fleuron de l'industrie ferroviaire?

Depuis quelques années, le président de la SNCF lui-même s'efforce de dégonfler le mythe TGV: «sur dix voyageurs transportés par la SNCF chaque jour, neuf ne sont pas dans des TGV», rappelle Guillaume Pepy, pour qui la priorité réside désormais dans les «trains du quotidien», les Trains express régionaux, les Transiliens, les trams… Il a même qualifié de «niche» l'industrie ferroviaire dédiée au TGV.

Financièrement, l'activité n'est plus le gisement de profits qu'elle a été: «Jusqu'en 2007, les bénéfices du TGV faisaient vivre la boîte», résume Guillaume Pepy. «Actuellement, 30% des lignes TGV ne sont pas rentables», souligne Barbara Dalibard, la directrice générale en charge de la branche voyage. Et les dirigeants de l'entreprise répètent leur inquiétude sur l'avenir de cette activité ouverte à la concurrence dont l'équilibre économique est devenu fragile en raison de l'augmentation régulière du montant des péages versés à Réseau ferré de France, le propriétaire des infrastructures. Cette année, la SNCF déboursera 200 millions d'euros de plus que le 1,53 milliard payé à RFF en 2010.

Garder son âme populaire

 

Pas question de compenser ces charges par une hausse brutale du prix des billets dont la tarification à «petit prix» privilégie surtout les voyageurs qui anticipent leurs déplacements. Le TGV populaire des origines doit conserver son âme. «La France est un des rares pays qui aient réussi le transport de masse à grande vitesse, rappelle Patrick Kron, le PDG d'Alstom qui a fourni la totalité des 540 rames TGV à la SNCF depuis 1981. Les familles, les jeunes, les vieux, les étudiants, prennent le TGV. Dans les autres pays, ce sont des hommes d'affaires qui profitent de la très grande vitesse». Au total, 1,7 milliard de voyageurs ont emprunté le TGV depuis 30 ans.

Le rail a détrôné l'avion sur les liaisons entre Paris et Lyon, Marseille, Strasbourg, Montpellier, Lille… Conscients de son impact économique, les élus veulent tous leur ligne à grande vitesse. Les projets se sont multipliés. Cinq d'entre eux devraient être achevés avant la fin de la décennie (branche Est de la LGV Rhin Rhône, 2e phase de la LGV Est, LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux, LGV Pays-de-Loire entre Le Mans et Rennes et enfin, contournement de Nîmes et Montpellier). Mais seuls les financements de la LGV Est et de la LGV Rhin-Rhône sont bouclés. La dizaine d'autres projets prévus dans le cadre du Grenelle de l'environnement de 2007, représentant un montant global de 70 milliards d'euros, n'est en revanche pas gravée dans le marbre. Telle la ligne entre Paris et Le Havre qui coûterait près de 9 milliards d'euros pour seulement 200 km! «Il faut avoir le courage de dire que certains projets ne seront pas réalisables, lâche Hervé Mariton, député UMP. Déjà, les lignes en cours de construction supposent plus de volontarisme politique que de rationalité économique. »

«Notre tâche est de veiller à la poursuite de la réussite du TGV, souligne Hubert du Mesnil, le président de RFF. Les premières lignes avaient été réalisés sans montage de financement public. L'État n'aurait pas dû continuer à s'endetter dans une sorte d'emballement.» Chaque projet repose désormais sur des prévisions de fréquentation qui doivent permettre d'amortir la dette. «Concrètement, un problème de financement va se poser pour les régions sollicitées à la fois pour la construction de lignes à grande vitesse et engagées dans des investissements pour leurs réseaux et TER», souligne Hubert du Mesnil. L'heure des choix a sonné.

Le Figaro

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 06:55

TGV_651-copie-1.jpgJ’ai l’intuition qu’on a forcé RFF, pour le financement du projet, à imaginer un trafic qui ne s’est pas présenté”, a déclaré Hervé Mariton au micro de France Inter samedi dernier. Evoquant la LGV-Nord, ce député UMP a réalisé un flash-back édifiant. Membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale et rapporteur spécial de la mission des transports, H. Mariton a parlé de “perspectives totalement surréalistes du Grenelle de l’environnement et du schéma national des infrastructures du transport”. Autant dire que le débat sur la pertinence des lignes à grande vitesse bat son plein.

Des motifs, il n’en manque pas. Session du 28 avril sur la participation du Conseil général, signature de la convention de financement du tronçon Tour-Bordeaux (voir encadré), baisse de 50 % du trafic du fret en 2010, campagne pour les trente ans du TGV, le débat dépasse la simple traversée du Pays Basque par une nouvelle ligne.

Artificiellement majorées

“Il faut avoir le courage de dire que certains projets ne seront pas réalisables”, lâche Hervé Mariton dans Le Figaro. “Déjà, les lignes en cours de construction supposent plus de volontarisme politique que de rationalité économique”. Sur les ondes, il a affirmé que dans certains projets, les recettes potentielles de Réseau ferré de France (RFF) et les prévisions de trafic de la SNCF vont être “artificiellement majorées” et que cela va “aggraver” la situation financière de RFF et de la SNCF.

Cela fait écho aux questions posées la semaine dernière aux conseillers généraux par le Cade : “Pouvez-vous nous dire le nombre exact de TGV qui s’arrêteront à Bayonne ? Pouvez-vous nous dire le nombre exact de TGV qui ne s’arrêteront pas à Bayonne ? Pouvez-vous nous dire le nombre exact de TGV qui s’arrêteront à Biarritz, St-Jean-de-Luz et Hendaye ?”. Et de conclure : “Si vous êtes incapables de répondre à ces questions, de quel droit allez-vous engager nos impôts dans cette aventure ?”

On en vient à l’autre aspect du débat : le financement. Avec un système ferroviaire très endetté, pour la première fois, l’Etat a demandé aux collectivités territoriales de mettre la main à la poche concernant le projet de LGV Sud Europe Atlantique (SEA). Paradoxalement, le président de RFF, Hubert du Mesnil, a déclaré dans la presse que “l’argent public devrait d’abord aller au réseau existant, les LGV ne devant être réalisées que si on a les moyens de les payer”.

30 % des lignes TGV rentables

Les élus basques sont pourtant appelés à aligner, pour l’instant, pour le tronçon Tours-Bordeaux. La Communauté d’agglomération Côte basque Adour s’est engagée à débourser 36 millions d’euros, le Conseil général doit se prononcer sur une participation de 79 millions d’euros et la Communauté de communes Sud Pays Basque, elle, n’a pas accepté de débloquer 25 millions d’euros.

En tout, les trois partenariats public-privé (PPP) signés cette année (LGV SEA, Bretagne-Pays de Loire et contournement de Nîmes-Montpellier) n’apportent en effet qu’une partie de la solution. Etat et collectivités ayant de plus en plus de mal à apporter leur complément.

A cela s’ajoute le manque de rentabilité de certaines lignes à grande vitesse existantes. “Actuellement, 30 % des lignes TGV ne sont pas rentables”, explique Barbara Dalibard, responsable de la SNCF. Décidément, le temps où les bénéfices du TGV “faisaient vivre la boîte” est révolu.

 

Treize collectivités signent

Treize des seize collectivités territoriales d’Aquitaine concernées par la réalisation du tronçon de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux ont signé hier autour du préfet de région la convention de financement de la future ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique. Cet ensemble de signatures représente 76 % de la contribution attendue de l’ensemble des collectivités d’Aquitaine (soit 842 millions d’euros aux conditions économiques de juillet 2009). Le coût du tronçon central de la LGV s’élève à 6 703 millions d’euros.

Ne manquaient que les signatures des départements des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques, qui, “en raison des récentes élections cantonales, ne devaient soumettre le texte au vote de leur assemblée qu’à la fin du mois d’avril”, informe la préfecture de région. La Communauté de communes Sud Pays Basque n’avait pas signé le protocole d’intention.

En même temps, le gouvernement s’engage à ce que les collectivités ne déboursent que “le strict nécessaire”.

Le Journal du Pays Basque
 
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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 06:22

TGV_650.jpgLe dossier du financement de la LGV Tours-Bordeaux, qui sera suivi de Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, avance enfin. Hier, dans la résidence préfectorale de Dominique Schmitt, préfet coordinateur des grands projets du Sud Ouest, plusieurs édiles ont signé divers protocoles dont la convention de financement du tronçon central Tours-Bordeaux et celle relative à la desserte ferroviaire des gares de Châtellerault, du Futuroscope, de Poitiers, d'Angoulême et de Libourne.

Parmi les signataires présents : Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, Philippe Madrelle, président du conseil général de la Gironde mais aussi Geneviève Darrieusecq, maire de Mont-de-Marsan et Jean-Marie Abadie, président de la communauté d'agglomération du Grand Dax. Un peu en retard, Jacques Cassiau-Haurie, le nouveau vice-président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, a rejoint la tablée mais sans rien signer. Et pour cause : le département discutera du sujet le 28 avril prochain. Le conseil général du Lot-et-Garonne se prononcera le 21 avril.

« Nous avons 76 % des signatures nécessaires »

Reste le conseil général des Landes. Henri Emmanuelli attend des précisions sur le retour aux collectivités participantes des recettes du concessionnaire si elles dépassent un certain seuil. Selon le préfet, une lettre de la ministre de l'écologie et des transports apporterait aux Landais les précisions qui devraient permettre un vote d'ici la fin du mois. « Nous avons 76 % des signatures nécessaires à la convention Tours-Bordeaux, explique Dominique Schmitt. Nous avons bon espoir d'arriver à 93 % avec les trois conseils généraux qui doivent délibérer.

Le nouveau vice-président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, salué comme « une présence plus que symbolique » par le préfet a failli casser cette ambiance joviale et décontractée quand il a rappelé que plusieurs dossiers liant l'Etat restaient en suspend : la liaison Pau-Oloron, la desserte de Saint-Jean-de-Luz, le protocole de débat public sur le projet de desserte ferrée Béarn-Bigorre. Avant de conclure que, malgré tout « le conseil général signera après le débat du 28 ».

Alain Rousset grimace, grommelle : « Il n'est plus question d'opposer le fer au routier et dépassons ce genre de choses. J'en ai rediscuté avec Jo Labazée, poursuit le président de Région. Il connaît bien le sujet et les élections ont montré le plébiscite de ce projet». Le préfet se montre encore plus clair : « Les négociations sont totalement finies et il n'est plus possible de demander quoi que se soit d'autre que ce qui a été négocié. (...) Nous n'avons rien à rajouter, les engagements sont pris et écrits. Aujourd'hui, la balle est dans votre camp. »

La République des Pyrénées

 

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 05:40

Qui signera, qui ne signera pas ? La réunion qui se déroule ce matin à la préfecture de région pourrait bien révéler des surprises de dernière heure. Les collectivités de Midi-Pyrénées doivent signer le protocole d'accord pour la LGV Bordeaux-Toulouse. Mais elles doivent confirmer également leur participation au financement de la future liaison à grande vitesse Tours-Bordeaux, selon une échéance fixée par l'État au 17 avril dernier carat. Dans ce partenariat public-privé, les 56 collectivités des régions traversées doivent payer la somme considérable de 1,5 milliard d'euros. La région Midi-Pyrénées, le département de la Haute-Garonne et la communauté d'agglo du Grand Toulouse mettront sous conditions la main à la poche. Le Lot-et-Garonne et le Gers devraient également payer leur écot. Mais qui des autres ?

La Dépêche du Midi du 110411

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 16:17

TGV_648.jpgCe vendredi 8 avril, Dominique Schmitt, Préfet de la Région Aquitaine, organisait la signature de la convention de financement du tronçon LGV Tours-Bordeaux pour contribution des collectivités locales attendue de 842 M euros. « Attendue » seulement, car sur les seize collectivités conviées à participer à cette signature, seules sept ont répondu présentes, et six ont signé le document... En contrepartie de l'optimisme affiché par le Préfet et le Président de région, les opposants au projet étaient bel et bien là, venus manifester sur la Place Pey Berland.

Après plus d'un an d'âpres négociations, le bouclage financier du projet LGV Tour-Bordeaux arriverait donc à son terme... ou presque. En effet, si six collectivités ont signé ce vendredi après-midi et que d'autres se sont d'ores et déjà engagés à le faire, leurs participations financières totales n'atteignent pas le seuil nécessaire des 90% de financements attendus pour valider la convention. En l'état, seuls 76% des financements sont assurés : c'est un début, mais ça ne suffit pas à lancer concrètement le projet. En d'autres termes, la signature du contrat de concession entre RFF et le groupe Vinci devra encore attendre, retardant d'autant le début des études et travaux.

"Une date historique !"
Pour atteindre le minimum des 90 %, manquent en réalité les signatures des trois départements des Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Mais pas de quoi gâcher l'enthousiasme d'Alain Rousset, considérant ce jour comme « une date historique ». « Ce sont des sommes folles pour nos budgets de collectivités, mais ce projet va augmenter notre attractivité, et permet de nous faire rêver : Bordeaux à presque 2 heures de Paris, 1h40 de Bilbao, 3h de Bruxelles, 30 minutes de Mont-de-Marsan, des sillons libérés, notamment pour le fret...».
Du côté du Préfet, l'heure est aussi à la satisfaction. Après un an de négociations les départements pour l'instant non signataires « ont eu, estime-t-il, des réponses précises à leurs demandes de la part du gouvernement ». Il s'est par ailleurs dit « très confiant dans les délibérations qu'ils vont prendre ». Ces délibérations de participation au financement de la LGV qui s'expliquent selon le Préfet par les récentes élections cantonales devraient intervenir « dans le courant du mois d'avril ».
"Un projet incohérent et démesuré !"Manifestation anti-LGV organisée Place Pey Berland à Bordeaux, en réaction à la signature de la convention de financement de la LGV Tours-Bordeaux
Outre la convention de financement, la signature du jour couvrait également d'autres conventions et protocoles spécifiques prenant en compte les préoccupations exprimées par les collectivités d'Aquitaine lors des négociations financières. Parmi elles notamment, l'engagement de lancer les travaux des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne dans la continuité de la réalisation de la LGV Tours Bordeaux. Autre protocole récemment négocié par la Communauté Urbaine de Bordeaux : un accord portant sur les conditions de réalisation et d'accompagnement du chantier de la LGV dans les communes particulièrement impactées de la CUB telle qu'Ambarès et Lagrave.
Cela dit, alors qu'on se complimentait sur la signature du jour dans les salons de réception de la résidence préfectorale, une cinquantaine d'opposants venus de tous les départements d'Aquitaine manifestaient leur hostilité au projet de nouvelle ligne : « On va dépenser des milliards pour faire plaisir à quelques fous qui veulent gagner quelques minutes! Mieux vaudrait réhabiliter les voies actuelles en assurant une bonne sécurité des transports. Leur projet est incohérent et démesuré. La preuve : de Ségolène Royal en Poitou-Charentes à Emmanuelli dans les Landes, en passant par les Pyrénées-Atlantiques, ils ne veulent pas y aller ou alors y vont à reculons, que parce qu'ils se font tirer les oreilles ! »

 

Aqui

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 15:38

TGV_647.jpgRéseau ferré de France s'attaque à la mise en deux fois deux voies à partir de La Benauge. Mais le dispositif antibruit est contesté par des riverains et les élus cenonnais.

Quel est le tarif pour passer de deux à quatre voies ferrées sur une longueur légèrement supérieure à 2 kilomètres ? Réseau Ferré de France (RFF) répond cinq ans de travaux et 250 millions d'euros. Autant que pour la première tranche de l'opération « suppression du bouchon ferroviaire au Nord de la gare Saint-Jean » ayant consisté à construire un pont sur la Garonne, élargir le faisceau ferré, allonger les quais. Ça c'est fait.

Il s'agit maintenant de prolonger la mise à deux fois deux voies entre la Benauge, dont la gare emblématique vit ses derniers jours, et la bifurcation de Cenon. La semaine dernière, dans les locaux de RFF, Bruno de Monvallier, le directeur régional Aquitaine Poitou-Charentes a bien évoqué les échéances (incertaines) pour le financement de la LGV Tours-Bordeaux mais à ses yeux il convient de faire comme s'il était acquis. « Les travaux de suppression du goulet d'étranglement doivent être achevés pour la mise en service de la LGV en 2016. »

Une estacade sur 1,5 km

La complexité de cette deuxième tranche est liée à l'étroitesse du fuseau actuel notamment dans la partie cenonnaise. Aujourd'hui, la quarantaine de maisons que RFF a acquise (à l'amiable) pour libérer l'emprise est démolie. « La construction d'une estacade sur une longueur d'environ 1,5 kilomètre débutera en septembre », indique le directeur régional. Cet ouvrage d'art, en béton, d'une largeur de 10 mètres, consiste à hisser les deux nouvelles voies à la même hauteur que les deux existantes, posées sur un remblai conséquent.

RFF indique que les travaux de déviation des réseaux sont déjà bien entamés. Vu de La Benauge et de Cenon, les riverains se disent que le pire est à venir. Ce n'est pas pour rien que M. Monvallier évoque « la question très sensible des murs antibruits ». « Partout où c'est possible, on commence par la pose de ces murs car ça permet de protéger les riverains des nuisances causées par les travaux ». Et par les trains que les prévisions voient au nombre de « 480 à horizon 2030 » par jour, contre 180 aujourd'hui.

« Nous avons répondu à une partie importante des demandes, tente de rassurer RFF. Nous avons obligation de résultat de sorte que si les mesures effectuées après la pose des protections ne sont pas conformes à la législation, il faut s'y plier ». Une hypothèse à laquelle ne croit pas Mathieu Barsacq, le chef de projet indiquant que les murs antibruit représentent un tiers des 250 millions.

Vibrations

« Il est prévu une paroi de part et d'autre des 2 kilomètres et une autre sur la bande centrale, d'une hauteur de 2 mètres en général ». Excepté à hauteur de l'entrée de Cenon où la résidence Henri-Sellier, propriété de Domofrance, est au centre de tensions entre l'aménageur, et un front composé de la municipalité et d'associations de protection de riverains.

La tour la plus proche sera à 13 mètres de la nouvelle voie. L'aménageur a prévu de doubler la hauteur du mur antibruit et de réaliser une protection de façade sur les 3 derniers étages. Une disposition prise à des degrés divers sur les deux autres tours. Les garanties apportées aux associations par RFF lors des comités de suivi ne suffisent pas, municipalité et associations redoutent que les vibrations causées par les trains accélèrent la dégradation des immeubles et du confort de vie.

Le Sud Ouest du 090411
 
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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 08:04

TGV_646.jpgCinquante opposants à la Ligne à grande vitesse, venus de toute la région Aquitaine, ont manifesté hier en tout début d'après-midi à Bordeaux. Au moment où était signée la convention liant l'État et les collectivités locales dans le projet (lire en page 9). Cette manifestation n'est pas passée aperçue, les anti-LGV gonflant leur immense arche en plastique « Non aux lignes LGV » au pied même de la cathédrale Saint-André.

 

Le Sud Ouest du 090411

 

 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 07:58

TGV_645.jpgIl ne manquait que les signatures des départements des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques.

Treize des seize collectivités territoriales d'Aquitaine concernées par la réalisation du tronçon de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux ont signé vendredi autour du préfet de région la convention de financement de la future Ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA).

Ne manquaient que les signatures des départements des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques, qui, en raison des récentes élections cantonales ne devaient soumettre le texte au vote de leur assemblée qu'à la fin du mois d'avril.

"Ces départements ont eu des réponses précises à leurs demandes de la part du gouvernement et j'ai très confiance dans les délibérations qu'ils vont prendre", a indiqué le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt.

La contribution totale des collectivités d'Aquitaine devrait s'élever à 842 millions d'euros sur les 1,476 milliard d'euros financés par l'ensemble des cinq régions, soit Midi-Pyrénées (280 MEUR), Poitou-Charentes (257 MEUR), Limousin (52 MEUR) et Centre (44 MEUR).

Près de 50 manifestants hostiles au projet

Le président de la région Aquitaine, Alain Rousset (PS), a souligné "la révolution culturelle" que vont vivre sa région et celle de Midi-Pyrénées. "Ce sont des sommes folles pour nos budgets mais cela va amplifier leur attractivité", s'est-il félicité, estimant que "la LGV a été plébiscitée dans nos régions lors des élections régionales puis cantonales".

Une cinquantaine de manifestants hostiles à la nouvelle voie ferrée, un projet qu'ils estiment "inutile et démesuré", étaient réunis devant la préfecture pendant cette cérémonie.

Le Sud Ouest du 080411
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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 07:10

La plupart des collectivités d'Aquitaine ont signé hier la convention de financement pour la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux. L'Aquitaine a confirmé à cette occasion son implication majeure pour le projet au travers d'un investissement de 306 M€. « Depuis plusieurs années, le conseil régional d'Aquitaine s'est mobilisé en faveur de la réalisation de cette ligne à grande vitesse reliant Tours à la capitale régionale », indiquait Alain Rousset. « Outre un gain de temps de 55 minutes entre Paris et Bordeaux, ce chantier libérera une importante capacité sur la ligne actuelle. Elle permettra de développer les trains Ter, ainsi que le fret ferroviaire, bien moins polluants ».

La Dépêche du Midi du 090411

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