"La solution sera-t-elle la proposition « autoroute » du collectif d’association ?
Yvon PARAYRE, Président de la Chambre d’Agriculture de la Haute Garonne, est opposé au tracé « D » proposé par RFF car « trop impactant pour l’agriculture notamment sur l’aspect céréalier et viticole ». Il s’étonne et regrette que le tracé « autoroute » proposé par le collectif d’association n’ai pas été envisagé par RFF.
Pierre ESPAGNET, secrétaire adjoint de la Chambre d’Agriculture Haute Garonne, indique « Au niveau de Saint-Jory, il y a déjà l’autoroute et le canal. Tout ce que nous voulons c’est que la LGV colle le plus possible à ces 2 ouvrages, pour éviter de sacrifier la vallée et les agriculteurs qui s’y trouvent »
Jean Claude LABIT, Président de la coopérative Euralys Coopéval, demande « de suivre l’autoroute ( aux abords de laquelle il n’y a pas d’agriculture ) » pour y « concentrer les nuisances » avec un « raccord sur l’existant au nord de Lespinasse et non au nord de Saint-Jory ». Jean Claude Labit, au nom des céréaliers, soutient la proposition « autoroute ».
Jean Michel RIGAL, Président de la Cave coopérative fédérant 114 viticulteurs dans les domaines en AOC du Frontonnais, estime, en conférence de presse, que le tracé « D » de RFF est trop impactant pour les viticulteurs.
Daniel CAZES, Directeur de la Société Archéologique du Midi de la France, s’oppose au tracé « D » proposé par RFF car trop préjudiciable pour le patrimoine culturel de norte région.
Raphael Glémet, chargé de Mission zones humides Nature Midi-Pyrénées, a indiqué sa préférence pour la proposition autoroute.
Pour Thierry FOURCASSIER, porte parole du collectif « Union pour la Sauvegarde des Villages », « RFF se retrouve de plus en plus isolé. L’aménagement du territoire doit se faire en partenariat avec tous les acteurs locaux et non contre eux. J’ai bon espoir que le bon sens finisse par l’emporter. La solution à tout point de vue est donc notre proposition « autoroute »." Le Collectif Union Pour La Sauvegarde Des Villages