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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 06:20

Pompignan« Anne Marie Taleux (Présidente) et Bruno  Lecomte (Secrétaire) de l’association  STRES  (Saint Rustice  Environnement Sauvegarde) sont satisfaits de la décision de Monsieur le Ministre Jean Louis Borloo pour la prise en  considération du tracé alternatif de la LGV Bordeaux Toulouse, qu’ils demandaient depuis plusieurs mois en faisant partie de l’USV (Union pour la  Sauvegarde des Villages) comme de nombreuses autres associations des villages concernés. Que de temps perdu !!!! TGV 128Ils demandent que les conclusions du débat public de 2005 (tracé LGV le long de l’autoroute) soient enfin réellement prises en compte. Ils restent vigilants sur les études et propositions de RFF. Ils suivront attentivement ce dossier. « Nous continuerons à nous mobiliser et à nous battre afin de préserver notre village de « Saint Rustice », son Patrimoine et ses habitants. » Anne Marie Taleux et Bruno Lecomte de l’association STRES

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 06:14

100410-Manifestation-a-Grisolles 7014Depuis plus d’un an,  l’association « Bien Vivre à Saint-Jory » se bat pour la préservation de sa ville contre un tracé de LGV  « catastrophique pour notre commune » selon José Martinez, Président de l’association. Guy Sadgé précise que l’association   n’est évidemment pas opposée au TGV « mais il faut que le tracé se fasse en concertation avec les entreprises et habitants. Le  cadre de vie de Saint Jory souffre déjà suffisamment de l’ex-nationale 20 et des voies ferrées qui coupent le village en deux, sans  compter les camions des gravières et la future RD929, sans qu’on nous y ajoute maintenant une LGV avec deux voies ferrées  supplémentaires, des murs anti bruit et des maisons à détruire en plein  centre ville. C’est inacceptable  ». L’association a rejoint  depuis janvier 2010, le collectif Régional « Union pour la Sauvegarde des Villages » qui propose un tracé LGV avec un jumelage  avec l’autoroute afin de limiter les nuisances à tous points de vue. La ténacité et la détermination du collectif, par  la voix de son  Porte Parole Thierry Fourcassier, habitant et aussi élu sur Saint-Jory, ont enfin  porté ses fruits. Jean Louis Borloo a donné raison  au collectif et demandé que le tracé de ce dernier proposant un jumelage avec l’autoroute soit maintenant étudié par RFF.  L’association  est satisfaite de ce bras de fer gagné contre RFF. TGV_281.jpg« C’est une victoire collective avec habitants et élus de tous bords  de la région » indique l’association tout en regrettant le manque d’aide des élus de la majorité municipale de Saint Jory même. A  plusieurs reprises, l’association a en effet demandé un vote du Conseil Municipal pour appuyer leur démarche mais le maire de  Saint Jory a toujours refusé. Suite à cette décision  ministérielle de Jean Louis Borloo, l’association « Bien Vivre à Saint-Jory »  espère aujourd’hui enfin obtenir le soutien du Conseil Municipal.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 06:08

InaugurationBrigitte Barèges, Député Maire de Montauban et Conseillère Régionale, se dit solidaire de la démarche du collectif depuis le début et maintenant rassurée de voir enfin le  projet avancer, en concertation avec le collectif Régional « Union pour la Sauvegarde des Villages ». Le sénateur  Alain Chatillon qui avait soutenu le collectif  « Union pour la Sauvegarde des Villages »  se félicite du choix de Jean  Louis Borloo qui a pris en considération le sérieux et le travail du collectif USV mené par Thierry FourcassierThierry Fourcassier, son porte parole ». Le collectif « Union Pour La Sauvegarde des Villages » tient également à remercier Annie  Bonnefond,  élue à la Région pour ses démarches et son soutien à la proposition de tracé LGV du Collectif Régional USV.

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 05:38

TGV 124Ce mardi 28 septembre 2010, à Bordeaux, Jean Louis Borloo, Ministre en charge des Projets de LGV (Ligne à Grande Vitesse), a annoncé à RFF, aux Préfets d’Aquitaine et de Midi Pyrénées et aux Présidents des Régions d’Aquitaine et de Midi Pyrénées, son choix des tracés LGV, après étude des dossiers conjointement avec son secrétaire d’Etat aux Transport Mr Bussereau. La totalité des tracés proposés par RFF sont actés … sauf dans la zone défendue par le Collectif Régional USV « Union pour la Sauvegarde des Villages ». Selon Jean Louis Borloo : « Les propositions  formulées entre les deux comités de pilotage par le collectif « Union pour la Sauvegarde des Villages », qui reposent pour l'essentiel sur un jumelage plus étroit avec l'A62 et un raccordement à la ligne existante sur le triage de Saint-Jory, méritent d'être approfondies préalablement à toute décision. C'est pourquoi des études comparatives entre la  variante dite « D » et celle proposée par le collectif USV seront poursuivies par Réseau ferré de France ». Mr. Schmitt,  Préfet Coordinateur du projet LGV en Aquitaine et Midi Pyrénées a alors annoncé dans un communiqué l’« étude  d’une variante du tracé à Saint-Jory ». Pour Thierry Fourcassier, Porte Parole du Collectif Régional : « Cette bataille a  été gagnée grâce au travail collectif des associations soutenues par de nombreux élus. Mais il nous faut plus de  garanties pour les différentes parties de notre proposition ».

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:52

TGV_290.jpgLe ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer, Jean-Louis Borloo, a approuvé le 28 septembre le fuseau de 1000 mètres retenu le 31 mai dernier par le comité de pilotage du projet.

L’étape suivante va donc pouvoir être lancée. Elle vise à définir, d’ici l’été 2011, le projet de tracé des deux lignes nouvelles à l’intérieur de ce fuseau. Durant cette étape, la concertation de proximité va être renforcée avec les associations représentant la population concernée.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:33

TGV_288.jpg"Dans sa lettre au Président de Réseau Ferré de France du 27 septembre 2010, le Ministère fixe les orientations pour la poursuite des études GPSO en ce qui concerne  les fonctionnalités du projet, le fuseau de passage des nouvelles infrastructures ferroviaires et les modalités de desserte des agglomérations. C'est dans le respect de cette feuille de route que les études pour la recherche du tracé doivent se poursuivre.

Le ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de la Mer, Jean-Louis Borloo, était à Bordeaux le 28 septembre pour confirmer ces orientations en présence des Préfets des Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, des Présidents des Conseils régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées et du Président de Réseau Ferré de France."

LGV Approbation Ministerielle LGV Approbation Ministerielle

LGV carte du fuseau après approbation LGV carte du fuseau après approbation

LGV Communique de Presse du Ministere LGV Communique de Presse du Ministere

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 12:16

Le tracé de la ligne à grande vitesse, LGV, Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse suscite l'inquiétude des populations dont le village sera traversé, comme à Saint-Médard-d’Eyrans en Gironde où des rues et des maisons vont être détruites.
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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 06:08

thierry fourcassier"Transports Le ministre de l'Ecologie a validé le fuseau mais une variante est étudiée pour Saint-Jory

La mobilisation des opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) a payé. Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, a validé hier le fuseau de passage de la LGV entre Bordeaux et Toulouse, tout en accordant l'étude d'une variante du tracé à Saint-Jory. « On a arrêté le fuseau d'un kilomètre de large sur Bordeaux-Toulouse, c'était une attente forte, on avance enfin », s'est félicité Jean-Louis Borloo à l'issue du comité de pilotage qui se tenait hier à Bordeaux.
Depuis janvier, plusieurs associations de riverains demandaient un passage le long de l'autoroute A 62 avec un raccord au sud de Saint-Jory, et non au nord comme le préconisaient les études de Réseau ferré de France (RFF). « Nous avons gagné une bataille car, pour la première fois, l'Etat a écouté nos propositions et pas seulement celles de RFF, se réjouit Thierry Fourcassier, porte-parole de l'Union pour la sauvegarde des villages regroupant 25 communes de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. Le ministre a été sensible aux deux études de nos cabinets indépendants qui mettent en avant les risques engendrés par les travaux du tunnel sur le coteau de Pompignan. Il faut maintenant que RFF travaille en totale collaboration avec nos cabinets pour poursuivre les études sur cette partie du fuseau. »
Les financements des différents tronçons, estimés à 16 milliards d'euros, sont quant à eux en passe d'être bouclés. En mai, Martin Malvy, le président de Midi-Pyrénées, avait demandé au ministre « le maximum de garanties » sur la continuité des travaux pour le tronçon Bordeaux-Toulouse, lorsque Tours-Bordeaux sera achevé en 2016. La région doit notamment verser 350 millions d'euros pour la partie Tours-Bordeaux. « Jean-Louis Borloo a bien compris notre détermination, a affirmé Martin Malvy. Si ces engagements nous sont confirmés, rien ne s'opposera à ce que les dernières signatures soient données dans le respect des engagements que nous avons pris. »
Le TGV devrait donc faire son entrée à Toulouse à l'horizon 2020, mettant la Ville rose à 3 h 10 de Paris. Le ministre espère signer « la convention définitive avec le concessionnaire Vinci d'ici à Noël ». 20 Minutes Toulouse du 290910

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 06:06

TGV_280.jpg"Le bouclage du financement de ce dossier de 7,2 milliards d'euros pour la simple phase Tours-Bordeaux, auquel il faudra rajouter 4,5 milliards en direction de Toulouse et 5,5 milliards vers l'Espagne, peine à s'effectuer. C'est aussi la première fois que les collectivités locales sont amenées à mettre autant la main à la poche !

Les présidents de Midi-Pyrénées Martin Malvy et d'Aquitaine Alain Rousset insistent donc sur la nécessité absolue et l'urgence de poursuivre cette LGV au-delà de Bordeaux !

«Il ne manque qu'un chouia à caler » disait Jean-Louis Borloo en arrivant à Bordeaux. Cela nécessitera tout de même qu'il se rende dans quelques jours à Toulouse, pour apporter les garanties demandées par Martin Malvy, sur la même longueur d'onde qu'Alain Rousset. «Bordeaux à une heure de Toulouse, c'est une garantie de l'avenir pour le bassin aéronautique des deux villes. C'est aussi un hub pour nos deux aéroports » souligne ce dernier.

Une étude complémentaire

Le ministre de l'écologie, en charge des Transports, a de plus officialisé les fuseaux des 1000 mètres à l'intérieur desquels la LGV sera construite entre Bordeaux et Toulouse et Bordeaux et l'Espagne. Les modifications apportées par le ministère par rapport à la version précédente sont infimes. Il y aura juste une étude complémentaire d'une variante de tracé entre Saint-Jory et Toulouse, celle qui se rapproche de l'autoroute.

A Agen, une étude de comparaison entre le projet de gare nouvelle et l'utilisation de la gare actuelle sera complétée. Enfin, vers l'Espagne, une seule variante concerne la commune de Préchac (Gironde).

Avant cette réunion, Jean-Louis Borloo a inauguré la mise en service de la première tranche des travaux destinés à «faire sauter le bouchon ferroviaire de Bordeaux » : les quatre voies nouvelles du nouveau pont sur la Garonne et leur raccordement à la Gare Saint-Jean, à l'issue de cinq ans de travaux. «C'était une étape indispensable, grâce à laquelle on va pouvoir doubler la circulation des trains, et sans laquelle la LGV n'aurait servi à rien. C'est fait. Bravo, c'est formidable » s'est réjoui le ministre.

Il a aussi participé à la signature de la convention qui lance l'Opération d'Intérêt National Bordeaux-Euratlantique, avec ses 2,5 millions de m3 de logements, commerce et bureaux construits autour de la gare de Bordeaux, en lien avec l'arrivée de la LGV en 2016.

Pierre Sauvey


Le chiffre : 4,5

Le ministre de l'écologie, en charge des Transports, Jean-Louis Borloo, est venu hier à Bordeaux donner un coup d'élan au projet de Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux et ses prolongements vers Toulouse et l'Espagne, en présidant la réunion du comité de pilotage de ce projet pharaonique.

milliards d'euros> C'est le coût.du prolongement de la LGV de Bordeaux jusqu'à Toulouse. Il faudra rajouter 5 milliards pour atteindre l'Espagne.

« Tout ce que nous voulons, c'est que ce projet se réalise le plus vite possible.» Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées.


interview : Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable et de la Mer

« Il faut un projet global »

Où en est précisément le dossier de LGV Tours-Bordeaux-Toulouse après cette réunion de Bordeaux ?

Nous avons arrêté le fuseau de tracé de 1 000 mètres sur la partie au sud de Bordeaux, c'est-à-dire sur Bordeaux-Espagne et sur Bordeaux-Toulouse. Il y a deux points très particuliers où il reste des hypothèses à étudier, mais on avance enfin. Sur le financement, à deux ajustements près, on s'est mis d'accord sur le processus de financement et j'espère qu'on va pouvoir signer la convention définitive avec le concessionnaire d'ici Noël. On a signé il y a quelques mois pour la Bretagne et l'Est, pour Montpellier-Nîmes il y a quelques semaines, et maintenant ça va être Paris-Bordeaux-Toulouse-Méditerranée et Paris-Bordeaux-Espagne.

Martin Malvy demande d'aller vite. Êtes-vous prêt à donner les garanties qu'il demande ?

Il faut aller vite ! Si on n'accélère pas, les 7 milliards à trouver sur le marché obligataire seront difficiles à trouver. Il faut comprendre qu'un simple Paris-Bordeaux n'a pas de sens. C'est un projet global avec un tronc commun et ses deux branches, l'une vers Toulouse et la Méditerranée, l'autre vers l'Espagne. C'est vital pour le pays. Donc, nous allons nous retrouver dans quelques jours à Toulouse, avec Martin Malvy pour finaliser les micro-ajustements qui restent.

Que pensez-vous des fortes oppositions qui se sont manifestées ?

Il faut regarder au cas par cas. Mais pour l'essentiel, on ne peut pas demander moins de camions, plus de transfert modal, plus de fer, plus de TGV et ne pas avancer. Il faut prendre nos responsabilités. Franchement, ça va changer complètement la donne ! C'est un enjeu absolument considérable, un des chantiers les plus vitaux en Europe.

Recueilli par Pierre Sauvey


Quel avenir pour Matabiau ?

Les longs museaux fuselés des TGV ? La gare Matabiau les connaît depuis bien longtemps, puisque ces trains entrent dans la gare toulousaine depuis déjà une vingtaine d'années.

Mais bien entendu, ils y rentrent à petite vitesse.

La question est de savoir si cette gare sera en capacité d'accueillir le TGV en 2 020. Des débats ont eu lieu pour savoir s'il faudrait bâtir une deuxième gare à l'extérieur de Toulouse ou bien si l'on allait utiliser une partie des infrastructures de la gare Raynal, toute proche, pour accueillir la grande vitesse. En principe, on restera sur Matabiau. En juin dernier, le directeur délégué aux TGV-Téoz de la région Midi-Pyrénées, Sébastien Vincent, rappelait que la gare accueille actuellement neuf millions de voyageurs par an, et qu'en 2020, il est prévu qu'elle en absorbe quinze millions !

Une vaste réflexion est lancée entre la SNCF, Réseau Ferré de France, propriétaire des lignes, la préfecture et les collectivités locales sur l'avenir du site. Car compte tenu de ces prévisions, le redimensionnement de la gare va ressembler à un doublement. Cela concernera à la fois les infrastructures mais aussi les services (parking, loueurs de voitures, accueil, etc.)

Une vingtaine d'études sont en cours pour un coût total de 4 millions d'euros. Toutes les pistes sont étudiées : ouverture de la gare sur l'arrière, vers l'extérieur de la ville, déplacement possible de la direction générale (actuellement derrière la gare en face de la médiathèque).

Les études portent aussi sur les connexions avec les autres réseaux : métro, bus, tram, voire tram-train le long du Canal du Midi.


Malvy demande des garanties

Martin Malvy paraissait satisfait à l'issue de la réunion d'hier. Ses conditions pour la participation de la Région au financement de la LGV Tours-Bordeaux, préalable à la liaison Bordeaux-Toulouse, ont apparemment été entendues par le ministre.

« Ce que nous voulons, c'est que ce projet se réalise le plus vite possible. Cela fait des années que l'on se bat pour ça ! Et ce que nous voulons, c'est que quand la LGV Tours-Bordeaux sera achevée, les travaux de Bordeaux-Toulouse soient déjà engagés. Ce que nous demandons au ministre, c'est une garantie sur une partie du financement engagée par Midi-Pyrénées et les collectivités locales de la Région avant le début des travaux. Il y a un certain nombre de clauses qu'il s'est engagé à rédiger mais il s'est aussi engagé à venir à Toulouse pour les signer. »

Jean-Michel Baylet : « La vigilance demeure »

De son côté, Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne estime que « le tronçon est conforme à ce qui était annoncé, à l'exception de l'entrée au sud du Tarn-et-Garonne pour lequel il y a une commande d'études complémentaires susceptibles d'avoir encore des conséquences dans ce secteur. Je suis particulièrement satisfait de constater que la démarche auprès de Jean-Louis Borloo, avec la députée Sylvia Pinel, ait porté ses fruits. Nous avions demandé que les contraintes concernant Auvillar, le Hameau de Bénis à Castelsarrasin, le passage dans la zone Montbeton/Lacourt-Saint-Pierre et Pompignan soient inscrites noir sur blanc. C'est le cas, bien pris en compte. Reste que le combat continue et la vigilance demeure de rigueur pour la défense des biens et la tranquillité des personnes. Toutefois, en écoutant le ministre du Budget annoncer le gel des dotations pour les collectivités pour une durée de 3 ans, je me demande comment va-t-on financer cette ligne à grande vitesse ! »


Finalisation la semaine prochaine à Toulouse

« On se revoit la semaine prochaine à Toulouse ! » Même si la date n'a pas été précisément fixée, Jean-Louis Borloo a clairement annoncé le tempo de la négociation en serrant la main de Martin Malvy, à l'issue de la réunion bordelaise.

Le symbole est là : c'est bien à Toulouse dans quelques jours et non à Bordeaux, hier, que l'accord de financement de la LGV Sud-Europe Atlantique devrait être finalisé.

« Il reste quelques points à ajuster pour confirmer notre participation. A partir du moment où la desserte de Toulouse est conditionnée à Tours-Bordeaux, j'ai toujours dit oui à notre participation à ce financement. Mais il faut que nous ayons la confirmation et l'engagement que les travaux démarreront bien en direction de Toulouse en 2016 et pas en 2017» a précisé Martin Malvy pendant la réunion.

« Il ne manque que quelques micro-ajustements. Je n'ai plus aucun doute que l'on va boucler le financement dans quelques jours. On se reverra pour ça à Toulouse », a répondu Jean-Louis Borloo. Le ministre a confirmé que Tours-Bordeaux-Toulouse et Tours-Bordeaux-Espagne sont bien un seul projet : Le Grand Projet du Sud-Ouest.

Confirmation donc dans quelques jours dans la Ville rose. Il n'y a plus qu'à préciser le jour et l'heure !" La Dépêche du Midi du 290910

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 06:05

borloo.jpgJean-Louis BORLOO dévoile le fuseau de passage des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne : Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, a inauguré ce jour les nouvelles installations qui mettront fin au bouchon ferroviaire de Bordeaux. Il a signé à cette occasion une convention d’études foncières pour l’opération d’intérêt national (OIN) Bordeaux Euratlantique. Il a également dévoilé le fuseau de passage des futures lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, éléments majeurs du réseau à grande vitesse voulu par le Grenelle Environnement. Enfin, il a finalisé un accord avec les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine pour le financement définitif du tronçon Tours-Bordeaux.

Le ministre d’État s’est félicité de la réalisation de la première phase de l'opération de suppression du bouchon ferroviaire de Bordeaux, qui permet de contribuer à la résorption d'un des principaux goulets d'étranglement du réseau ferré national. Cette augmentation de capacité du complexe ferroviaire de Bordeaux servira au développement des différents types de trafic ferroviaire : TER, fret, mais aussi TGV, et plus généralement de transports collectifs grâce à la connexion entre TER et tramway. Le ministre d’État a également souligné, en signant le protocole d’études foncières pour l’OIN, que cette coordination sur la libération du foncier marquera la réussite de l’opération. Elle permettra d’être au rendez vous de la LGV, en termes de qualité du projet urbain, de l’articulation gare–transports collectifs, et de l’attractivité de la nouvelle gare comme lieu public structurant.

Enfin, Jean-Louis BORLOO a clôturé la première étape des études des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, en approuvant un fuseau de passage de 1 000 m de large environ ainsi que les principales fonctionnalités du projet, et en annonçant un accord avec les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine pour le financement définitif du tronçon Tours-Bordeaux.

Cabinet du ministre d’État Paris, le mardi 28 septembre 2010

2

Ces deux branches s’insèrent dans les lignes à grande vitesse décidées par le Grenelle Environnement, qui vont permettre de doubler le réseau existant. D’ores et déjà, l’année 2010 a été celle du ferroviaire, avec en particulier l’avancement de 4 LGV en simultané (LGV Est, Bretagne/Pays-de-Loire, SEA, Contournement Nîmes et Montpellier), sans parler de la ligne du Haut-Bugey ou de Perpignan-Figueras. Les décisions annoncées aujourd’hui confirment et amplifient la révolution des transports voulue par le Grenelle Environnement. Sur cette base, les études qui seront conduites dans les mois à venir rechercheront une insertion exemplaire des tracés dans les territoires traversés, conformément aux principes du Grenelle Environnement. Elles permettront de valider un tracé détaillé à l'automne 2011. Cette nouvelle phase d’études sera l’occasion de poursuivre et d’accentuer la concertation avec l’ensemble des parties concernées.

Pour Jean-Louis BORLOO, « grâce à l’OIN, qui est sans doute l’un des plus grands projets d’aménagement urbain de ces dernières décennies, Bordeaux entrera bientôt dans le cercle très fermé des grandes métropoles européennes. De plus, avec l’arrivée de la LGV en 2016, Bordeaux s’impose comme un noeud ferroviaire majeur, situé à l’interface de l’Europe du Nord et de l’Europe du Sud. Au-delà de Bordeaux, 2010 s’impose comme l’année du ferroviaire ».

Tout sur le fuseau de passage des LGV Bordeaux–Toulouse et Bordeaux–Espagne

Contexte : La première étape des études, qui vient de faire l'objet d'une approbation ministérielle, a permis de définir les grandes options du projet : consistance du tronc commun des deux branches, fuseau de passage de 1 000 mètres de large environ, caractéristiques et fonctionnalités techniques de ce grand projet (modalités de dessertes des agglomérations...). La seconde étape approfondira ces études afin de retenir un tracé préférentiel associé à une bande de 500 mètres de large et de préciser le programme fonctionnel du projet ainsi que les aspects relatifs aux prévisions de trafic et à la socio-économie.

Calendrier prévisionnel

La démarche retenue pour la définition du tracé préférentiel des lignes nouvelles s'articule ainsi :

1. L'étude des tracés possibles, incluant une phase de consultation et de concertation du public et des acteurs locaux, devrait s'achever fin 2010 / début 2011.

2. L'analyse comparative des hypothèses de tracés permettra au comité de pilotage de proposer le ou les tracés à approfondir vers mi-2011.

3. Cet approfondissement, conduit dans le cadre d'une concertation de proximité approfondie, doit permettre au comité de pilotage de proposer au ministre chargé des transports un tracé et le programme fonctionnel et technique des GPSO (objectif prévisionnel : octobre 2011).

3

Les décisions du comité de pilotage pourraient faire l'objet d'une validation par le ministre, attendue d'ici la fin de l'année 2011, définissant les modalités de poursuite des études niveau avant-projet sommaire (APS).

RFF pourra réaliser sur ces bases l’avant-projet sommaire définitif, qui servira lui même de support à l’enquête d’utilité publique.

Zoom sur quelques secteurs

_ Sortie de l’agglomération de Bordeaux : le fuseau « est A62 » a été retenu. Il apparaissait plus favorable en termes d'enjeux humains, paysagers, patrimoniaux et économiques. RFF poursuivra les études et la concertation au droit de Villenave-d'Ornon pour déterminer le meilleur positionnement d’une voie supplémentaire à l'Est ou à l'Ouest de la voie existante, dans le fuseau retenu. Par ailleurs, Le ministre d’État sera tout particulièrement attentif à la bonne prise en compte des préconisations du comité de pilotage vis-à-vis de la préservation des ressources en eau et des parcelles viticoles situées entre le projet de ligne nouvelle et l’A62.

_ Secteur de Préchac : dans le secteur de Préchac, le fuseau le plus à l’Ouest étudié par RFF, dit « variante alternative Ouest Préchac » a été retenu. Il constitue en effet la solution la plus favorable au regard des enjeux humains, en évitant toutes les zones bâties du secteur, s'éloignant du centre-bourg de Préchac et ne générant pas d'effet de coupure entre les quartiers.

_ Secteur d'Auvillar et de Caumont : à la suite des demandes des collectivités territoriales concernées, un complément d'études et de concertation a conduit à envisager la possibilité d'un fuseau de passage nouveau. Cette solution issue de la concertation a été retenue car elle permet notamment un jumelage ponctuel avec l'autoroute A62 (et donc une réduction des impacts cumulés), et un passage à distance des bourgs d'Auvillar, Bardigues, Saint-Michel, Le Pin et Caumont.

_ Secteur d'Uchacq-et-Parentis : dans le cadre du processus de concertation continue conduit par RFF, des élus ont souhaité que soit étudiée une variante plus au nord du fuseau initialement retenu par le comité de pilotage de janvier 2010, dite « variante Nord ». Parmi trois fuseaux étudiés, l'analyse comparative a montré que le fuseau « Nord » présentait des impacts moindres en termes d'enjeux humains, physiques, techniques et économiques. C'est donc la variante « Nord » qui a été retenue, conformément aux attentes de la majorité des communes concernées.

_ Secteur situé entre la traversée de la Garonne au Sud de Castelsarrasin et la traversée de l'Hers à l'Ouest de Castelnau d'Estrètefonds : les « variante D » et variante « USV » sont conservées. Pour tenir compte des propositions alternatives formulées par les collectivités territoriales, trois fuseaux complémentaires à celui proposé par le comité de pilotage de janvier dernier ont été étudiés dans un premier temps sur ce secteur.

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L'analyse multicritères comparative a permis de montrer que la variante D représentait le meilleur compromis, au regard des enjeux physiques, humains, patrimoniaux et paysagers. Elle est également la plus favorable au niveau des enjeux naturels et biologiques. Cette variante retenue par le comité de pilotage de mai dernier nécessite la réalisation d'un tunnel et d'un viaduc afin de pouvoir franchir le coteau présent au niveau de Pompignan, diminuant ainsi les différents impacts dans les secteurs de Pompignan et Saint-Rustice. Cependant, les propositions formulées entre les deux comités de pilotage par le collectif « Unions pour la Sauvegarde des Villages », qui reposent pour l'essentiel sur un jumelage plus étroit avec l'A62 et un raccordement à la ligne existante sur le triage de Saint-Jory, méritent d'être approfondies préalablement à toute décision. C'est pourquoi des études comparatives entre la variante dite « D » et celle proposée par le collectif USV seront poursuivies par Réseau ferré de France, afin de disposer des résultats d'ici le début de l'année prochaine et d'examiner s'il y a lieu de faire évoluer le choix au vu de la proposition du collectif.

_ Secteur compris entre le Sud du marais d'Orx et la frontière franco-espagnole : L’analyse multicritère a mis en évidence l’intérêt des fuseaux de passage dits « Ouest Villefranque » et « Ouest Ascain », notamment au regard des enjeux environnementaux, physiques, techniques et économiques. Cependant, les contraintes d'insertion de la LGV dans le Pays-Basque confèrent à cette partie de la ligne la nécessité d'approfondissement des réflexions et des concertations locales. C'est pourquoi une mission de médiation a été réalisée, dont les conclusions ont été rendues en mai dernier et ont confirmé la possibilité de concevoir une nouvelle infrastructure préservant toutes les zones sensibles bâties et naturelles. Le ministre d’État veillera à la mise en oeuvre des recommandations issues de cette mission pour la suite des études, sur la base des deux options de passage favorisées par le comité de pilotage. Des échanges avec les autorités espagnoles seront engagés (avec le concours du GEIE Vitoria-Dax) pour définir les conditions d’une meilleure concordance entre les projets de lignes nouvelles de part et d’autre de la frontière (niveau du franchissement de la Bidassoa).

_ Modalités de desserte des agglomérations

► Construction d’une nouvelle gare à:

- Agen : nouvelle gare reliée à l’ancienne gare du centre.

- Montauban : étude d’une nouvelle gare située à l’intersection de la ligne nouvelle et de l’ancienne, au Sud de la zone d’activité d’Albasud.

- Mont-de-Marsan : gare nouvelle, au Nord-Est, près de l’échangeur A65 du Caloy (desserte routière), liaison TER entre ancienne et nouvelle gare.

► Desserte par la gare actuelle : Dax

- Raccordement entre la ligne nouvelle et la ligne existante.

- Raccordement pour le trafic fret (au Nord de la ville).

5

► Réflexion encore en cours : Bayonne

- Les études font apparaître un intérêt pour une desserte par la gare actuelle, mais la nouvelle phase qui s’engage devra approfondir l’opportunité d’une gare nouvelle.

 

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