Il y a un enseignement majeur à tirer de la crise de l’endettement des Etats que nous affrontons aujourd’hui: face aux crises, c’est le courage politique et la solidité des dirigeants qui font la différence. Ainsi, alors que les agences de notation ont retiré leur triple A aux Etats-Unis –sanctionnant l’incapacité du Congrès américain à agir sur la dette-, la France a, au contraire, su conserver cette prestigieuse notation « AAA ». Ce n’est pas un hasard, mais un signe de crédibilité de la politique conduite par Nicolas Sarkozy depuis 2007.
Notre crédibilité a encore été renforcée par le plan de réduction des déficits lucide, responsable, courageux et solidaire qu’a présenté le gouvernement, ce mercredi 25 août : 1 milliard d’économies supplémentaires dès 2011 et 11 milliards en 2012, qui vont nous permettre de tenir nos engagements de maîtrise de la trajectoire de la dette publique tout en sauvegardant tous les dispositifs en faveur de la croissance, de l’emploi et du pouvoir d’achat. C’est à ce prix là que notre pays pourra préserver son potentiel de croissance, mettre fin aux attaques des spéculateurs et conserver sa notation « AAA », gage de sa crédibilité financière et de la soutenabilité de notre dette sur le long terme.
Ce plan renforce encore le contraste avec un PS dont le cynisme apparaît de jour en jour comme de plus en plus coupable. Le Parti Socialiste ne cesse de faire preuve d’une regrettable immaturité. Comment, en pleine crise, le PS peut-il se payer le luxe de refuser le vote d’une règle d’or budgétaire, meilleur garde fou contre les déficits à l’avenir ? Un principe que même l’Espagne socialiste, si chère au cœur du PS, a lui-même décidé d’adopter ? Voter la règle d’or, ce n’est pas un gadget électoraliste, c’est tout simplement s’inscrire dans une démarche d’intérêt national.
L’ouverture des universités d’été de la Rochelle est le moment pour nous d’interpeller le PS en lui posant trois questions fondamentales qui sont les marqueurs de son absence de crédibilité : confirme-t-il, au risque de ruiner notre système, le retour de la retraite à 60 ans ? Confirme-t-il qu’il veut remettre en cause la fusion, pourtant indispensable, entre les départements et les régions ? Et enfin confirme-t-il, malgré la crise, son programme fou et coûteux (50 milliards de nouvelles dépenses infinancées, 300 000 emplois jeunes, allocation universelle pour les 18-25 ans, abandon de la règle du « un sur deux » dans la fonction publique…) ?
L’heure de vérité a sonné. Lors de l’élection présidentielle, les Français vont pouvoir juger qui est en mesure de tenir la maison France, de les protéger de la crise et de préparer l’avenir de leur enfant.
UMP