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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 07:39

jean françois copé-copie-1Il y a un enseignement majeur à tirer de la crise de l’endettement des Etats que nous affrontons aujourd’hui: face aux crises, c’est le courage politique et la solidité des dirigeants qui font la différence. Ainsi, alors que les agences de notation ont retiré leur triple A aux Etats-Unis –sanctionnant l’incapacité du Congrès américain à agir sur la dette-, la France a, au contraire, su conserver cette prestigieuse notation « AAA ». Ce n’est pas un hasard, mais un signe de crédibilité de la politique conduite par Nicolas Sarkozy depuis 2007.

Notre crédibilité a encore été renforcée par le plan de réduction des déficits lucide, responsable, courageux et solidaire qu’a présenté le gouvernement, ce mercredi 25 août : 1 milliard d’économies supplémentaires dès 2011 et 11 milliards en 2012, qui vont nous permettre de tenir nos engagements de maîtrise de la trajectoire de la dette publique tout en sauvegardant tous les dispositifs en faveur de la croissance, de l’emploi et du pouvoir d’achat. C’est à ce prix là que notre pays pourra préserver son potentiel de croissance, mettre fin aux attaques des spéculateurs et conserver sa notation « AAA », gage de sa crédibilité financière et de la soutenabilité de notre dette sur le long terme.

Ce plan renforce encore le contraste avec un PS dont le cynisme apparaît de jour en jour comme de plus en plus coupable. Le Parti Socialiste ne cesse de faire preuve d’une regrettable immaturité. Comment, en pleine crise, le PS peut-il se payer le luxe de refuser le vote d’une règle d’or budgétaire, meilleur garde fou contre les déficits à l’avenir ? Un principe que même l’Espagne socialiste, si chère au cœur du PS, a lui-même décidé d’adopter ? Voter la règle d’or, ce n’est pas un gadget électoraliste, c’est tout simplement s’inscrire dans une démarche d’intérêt national.

L’ouverture des universités d’été de la Rochelle est le moment pour nous d’interpeller le PS en lui posant trois questions fondamentales qui sont les marqueurs de son absence de crédibilité : confirme-t-il, au risque de ruiner notre système, le retour de la retraite à 60 ans ? Confirme-t-il qu’il veut remettre en cause la fusion, pourtant indispensable, entre les départements et les régions ? Et enfin confirme-t-il, malgré la crise, son programme fou et coûteux (50 milliards de nouvelles dépenses infinancées, 300 000 emplois jeunes, allocation universelle pour les 18-25 ans, abandon de la règle du « un sur deux » dans la fonction publique…) ?

L’heure de vérité a sonné. Lors de l’élection présidentielle, les Français vont pouvoir juger qui est en mesure de tenir la maison France, de les protéger de la crise et de préparer l’avenir de leur enfant.

UMP

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 07:27

francois-fillon.jpgLe Premier ministre a détaillé mercredi 24 août 2011 sur TF1 le plan anti-déficit du gouvernement, défendant des "mesures qui ne cassent pas le rmoteur de la croissance"

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22 août 2011 1 22 /08 /août /2011 10:29

jean françois copéEnsemble, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont parvenus à un engagement commun pour protéger l’Europe et les Européens.

Le sommet franco-allemand du 16 août dernier a marqué l’amorce d’une convergence inédite et historique entre les politiques fiscales et budgétaires des deux principales économies de l’Europe des 27 : l’Allemagne et la France.

Ainsi, pour combattre la crise de la dette, ils ont proposé :

>
La création d’un gouvernement économique pour la zone euro : ce gouvernement dirigé par le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy qui se réunirait deux fois par an permettra une plus grande coordination des politiques économiques ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.

> L’instauration d’une taxe sur les transactions financières
devra permettre à la fois de dégager des ressources budgétaires et de combattre la spéculation.

> L’adoption de la « règle d’or » budgétaire dans toute la zone euro
: les 17 membres de l'union monétaire devront adopter d'ici un an la « règle d'or » sur l'équilibre budgétaire, déjà en vigueur en Allemagne. Cette mesure est indispensable pour la stabilité économique des pays européens.

> Un impôt sur les sociétés harmonisé en France et en Allemagne
: il rapprochera les modèles économiques franco-allemands.

Ces pistes crédibles prouvent une nouvelle fois la détermination du Président de la République à consolider les économies européennes et à résoudre les difficultés que connaît actuellement l’Europe. En travaillant main dans la main avec Angela Merkel pour un redressement des finances publiques et une amélioration de la compétitivité des pays de l’Union Européenne, il a fait preuve d’un vrai courage politique et a montré qu’il était à la hauteur face aux attentes de nos concitoyens.

Au moment où l’Union Européenne est touchée par la crise de la dette, seules l’unité et la solidité de l’axe franco-allemand peuvent être les clés pour ramener l’Europe sur le chemin de la croissance.

Pendant ce temps, le Parti Socialiste se permet de donner des leçons de gouvernance budgétaire et refuse de voter la « règle d’or » qui doit être intégrée à la Constitution si la France veut être en accord avec les mesures qu’elle propose au niveau européen. Je veux le rappeler : cette mesure n’est ni de gauche, ni de droite. Je refuse de croire que le Parti Socialiste est prêt à menacer la stabilité économique de notre pays au seul motif que c’est une proposition formulée par le Président de la République. Privilégier des enjeux de politiques politiciennes à l’intérêt général, ce n’est pas être dans une démarche digne d’un parti de gouvernement.

UMP
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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 09:04

jean françois copéDans un contexte de crise mondiale, nous devons tirer deux enseignements de la dégradation de la dette américaine. 

D’abord, il y a une inquiétude réelle à avoir sur les perspectives de croissance de l’économie des Etats-Unis et sur les conséquences sur l’économie européenne. Mais surtout, au-delà des questions économiques, c’est la première fois qu’une agence de notation sanctionne l’incapacité des dirigeants politiques à prendre des décisions nécessaires. En l’occurrence, c’est bien le flottement de la classe politique américaine qui a été sanctionnée.

Une leçon est à retenir : lors de situations aussi préoccupantes, seul le courage politique doit primer. Nous, membres de la classe politique, nous devons de prendre nos responsabilités et de dire la vérité aux Français. En ce sens, Nicolas Sarkozy a prouvé qu’il était à la hauteur face aux attentes de nos concitoyens.

Au niveau européen, Nicolas Sarkozy s’est montré en pointe sur l’exigence d’une gouvernance européenne travaillant main dans la main avec Angela Merkel pour un redressement des finances publiques et une amélioration de la compétitivité des pays de l’Union Européenne.

Au niveau national, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa détermination totale à tenir nos engagements et à poursuivre les efforts. Le travail majeur à réaliser doit être la baisse du déficit de la France. Compte tenu de la gravité de la situation, il va falloir faire un effort sur les niches fiscales et la poursuite de la réduction des dépenses, plus seulement de la part de l’Etat mais aussi des collectivités locales, des communes, des régions ou de la sécurité sociale. Il en va de l’intérêt général.

Aujourd’hui la première chose à faire, c’est intégrer la règle d’or dans la Constitution. Je rappelle que la règle d’or n’est pas une lubie française : 90 pays ont une règle d’or, dont l’Allemagne qui a modifié sa Constitution dans un large consensus politique en 2009 ! Cette mesure n’est ni de gauche, ni de droite. En ce sens, je ne peux comprendre le refus des socialistes de l’adopter. Comment expliquer que le Parti Socialiste fait de la dette une de ses préoccupation majeure et qu’en même temps il refuse de voter la règle d’or budgétaire au seul motif que c’est une proposition formulée par le Président de la République ? A cette question, il n’y a qu’une réponse possible : le PS ne sait pas dépasser les enjeux de politiques politiciennes, dans ce cas, il n’est pas dans une démarche digne d’un parti de gouvernement.

J’en appelle donc à la responsabilité de chacun. La question de la dette doit dépasser les clivages, car c’est l’intérêt supérieur de la France qui est en jeu. Soit le Parti Socialiste vote la mesure et montre qu’il est en phase avec les objectifs d’intérêt national qui sont les nôtres. Soit il ne la vote pas et ce sera alors la preuve que leur programme est tellement coûteux que si on l’appliquait, il plomberait l’économie de notre pays et l’avenir de nos enfants.
UMP

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 09:00
euro.jpgMaîtriser la dette publique est un gage de stabilité et de prospérité économique

Président de l’Union européenne du 1 er juillet au 31 décembre 2008, au plus fort de la crise économique et monétaire, Nicolas Sarkozy a saisi cette opportunité pour initier avec les dirigeants des pays membres de la zone euro des réponses fortes et efficaces et ainsi faire face avec volontarisme et courage à cette crise.

Depuis, tant au niveau européen qu’au niveau international, Nicolas Sarkozy ne cesse d’appeler à une gouvernance économique (cf les récents G8 et G20).

Ce gouvernement politique de la zone euro, Nicolas Sarkozy l’a appelé une nouvelle fois de tous ses vœux il y a quelques jours au sommet de Bruxelles où les pays dirigeants de la zone euro étaient réunis pour répondre à une grave crise, celle de la dette de la Grèce qui pouvait, sans traitement efficace et adéquat, faire vaciller notre avenir et celui de toute l’Europe.

La solide entente franco-allemande a permis d’initier un plan global et ambitieux de soutien à la Grèce pour permettre à ce pays de poursuivre les réformes indispensables entamées et retrouver le chemin de la croissance.

« La Grèce méritait cet effort parce qu’elle est membre de l’union européenne et que la faiblesse de l’un des nôtres fragilise tout l’édifice patiemment construit », rappelle Nicolas Sarkozy dans une lettre adressée à l’ensemble des parlementaires français. Dans ce courrier il plaide à nouveau pour une idée beaucoup moins contesté maintenant en Europe : une « organisation institutionnelle de la zone euro » capable de définir une stratégie économique commune afin de « renforcer notre convergence et notre compétitivité au service de notre prospérité commune ».

Convaincu que l’Europe devra répondre « sans tarder » à cet enjeu, Nicolas Sarkozy rappelle que la France doit être « exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie », ce qu’elle a d’ailleurs commencé à faire en engageant l’assainissement de ses finances publiques et en œuvrant pour le renforcement de sa compétitivité.

Cette stratégie d’assainissement des finances publiques a été saluée par le FMI qui rappelle l’importance pour la France d’adopter la règle d’or budgétaire. Le FMI insiste en effet sur l’intérêt d’une règle constitutionnelle pour ancrer la crédibilité de l’ajustement budgétaire à moyen terme…

L’UMP soutient la démarche du président Nicolas Sarkozy qui, privilégiant l’intérêt général et une France exemplaire, souhaite que les parlementaires partagent cette volonté de maîtriser la dette publique, gage de stabilité et de prospérité économique

Pour l’UMP, la situation grecque a créé une nouvelle donne en Europe et un engagement de tous les pays européens, de droite comme de gauche, à adopter la règle d'or, qui est une règle de bon sens. Son adoption par le Congrès serait une preuve supplémentaire de la crédibilité et de la solidité de l'économie française que nous devons à l'action de Nicolas Sarkozy.

En proposant cette réforme, une première dans notre histoire constitutionnelle, Nicolas Sarkozy souhaite ainsi protéger la France des dangers que constituent pour notre pays et son avenir, le déficit et la dette publique, comme l’ont déjà fait 90 pays dans le monde et la plupart de nos partenaires.

UMP
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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 06:06

jean-francois-cope.jpgLa crise de la dette à laquelle les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, sont confrontés prouve qu’aucun pays n’a été épargné par la crise de 2008, plus grave crise économique depuis 1929.

Alors qu’en Espagne, le chômage est passé de 8% à 21%, que l’Union Européenne se bat pour sauver la Grèce de la faillite et que l’Italie peine à renouer avec la croissance, la France peut s’enorgueillir d’avoir mieux résisté à la crise que de nombreux pays dans le monde. Tout cela, nous le devons à la réactivité du Président de la République et à la politique courageuse que nous avons conduite et qui a permis :

  • Le sauvetage des banques pour protéger l’épargne des Français, sans que cela ne coûte un centime aux contribuables. Il a même rapporté 3 milliards d’euros à l’Etat.

  • Un soutien massif aux PME : 18,5 milliards d’euros ont été versés aux entreprises en difficultés. Cela a sauvé 20 à 30 000 entreprises !

  • Le sauvetage ou la création de près de 3 millions d’emplois dont 300 000 protégés par le chômage partiel, 1,2 millions d’embauches avec la mesure zéro charge dans les TPE et 400 000 nouveaux contrats en alternance.

  • Et surtout un renforcement de la protection des Français face aux aléas de la vie : plus de 5 millions de foyers ont bénéficié d’une réduction d’impôt sur le revenu,notre système de retraite par répartition a été sauvé sans baisser le niveau des pensions, la durée de travail nécessaire pour bénéficier de l’allocation chômage a été abaissée à 4 mois et le minimum vieillesse est en hausse de 25% sur 5 ans !

Le FMI a d'ailleurs salué la gestion de crise du Président de la République confortant ainsi le bien fondé de la stratégie économique du gouvernement et l’efficacité des réformes réalisées depuis 2007.

Au-delà des mesures prises au niveau national, la politique du Président de la République a permis à la France d’acquérir une place incontournable sur la scène européenne et internationale. La France a été la cheville ouvrière d’une meilleure régulation mondiale. Le G20 a été institué grâce à la détermination de Nicolas Sarkozy et a permis de réguler l’économie et de faire reculer les paradis fiscaux. Le Président s’est fortement mobilisé et engagé pour trouver la meilleure solution possible pour sauver la Grèce et ainsi protéger les intérêts de l'Europe et des Français.

Cette politique cohérente permet aujourd’hui à la France de sortir de la crise de manière plus précoce qu’ailleurs. En 2011, la croissance devrait progresser de 2%.

Alors que le PS ne parvient pas à incarner une force de proposition crédible, nous pouvons être fiers de notre action qui a permis de protéger la France et les Français des crises qui ont frappé le monde.

UMP

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 06:48

cope.jpgDevant plus de 2500 militants, Jean-François Copé a appelé à la mobilisation générale et au rassemblement de notre famille politique.

Face à la France rabougrie proposée par le PS, l’UMP propose une France conquérante.

 Ma préoccupation matin, midi et soir c’est la levée en masse et le débat de fond. »

Devant plus de 2500 militants, 60 parlementaires réunis à Maussane (Bouches-du-Rhône), Jean-François Copé a rappelé combien son « appel à la levée en masse » lancé dès son élection au poste de secrétaire général de l’UMP était plus que jamais d’actualité.

Cet appel qui « commence à être entendu dans toute la France » a pour ambition de créer autour de la Présidentielle de 2012 un élan au travers de la préparation du projet 2012 qui trouve sa traduction chaque semaine par les Conventions préparées et débattues par l’ensemble de la famille UMP (fédérations, élus, cadres, clubs politiques, think-tanks).

Une levée en masse qui traduit l’esprit de conquête qui anime l’UMP pour faire gagner Nicolas Sarkozy en 2012 face au FN et au PS qui « nous proposent une France rabougrie ».

Tandis que l’UMP a décidé de débattre dans une liberté totale, d’organiser chaque semaine des conventions et de livrer de nouvelles idées et propositions d’actions, « le PS est obnubilé par sa primaire et ne travaille pas. Il n'a pas une seule proposition de fond en dehors de ce projet à l'eau tiède décalé des exigences du monde d'aujourd'hui et de demain », confie Jean-François Copé.

Evoquant la polémique sur les rumeurs lancée par le PS, il s’agit là, note Jean-François Copé, « d’une entourloupe du PS pour gagner du temps. Que le PS s’occupe du fond », rétorque-t-il, rappelant que « nous, toutes les semaines, nous avons tenu des conventions, pris des risques. Et n’en déplaise aux grincheux, cela va continuer ! »

Quant au FN et en particulier sa présidente, « elle sait distiller quelques idées simples et folles mais elle a ceci de commun avec la gauche c’est qu’elle incarne toutes les formes de conservatisme », remarque Jean-François Copé.

Appelant à la mobilisation générale, au rassemblement de la famille politique, mettant en garde les responsables politiques qui pourraient être à l’origine d’un 21 avril à l’envers, Jean-François Copé a rappelé la force de l’UMP qui a permis de remporter depuis sa création toutes les élections présidentielles et législatives et permet à toutes les sensibilités de s’exprimer ? « Celui qui veut exprimer sa différence, son opposition, ses critiques peut le faire. Je suis le garant de la liberté totale de débats. Mais une fois que la décision est arrêtée, tout le monde doit s’y tenir ».

Profitant de la présence très nombreux jeunes, Jean-François Copé a appelé la jeunesse de France à renouer avec l’esprit de conquête et de gagne !

UMP

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:51

Beaucoup de tristesse dans la ville du Tarn-et-Garonne, après la disparition mercredi de deux soldats du 17e RGP, tués dans un attentat suicide en Afghanistan. Un hommage leur a été rendu ce jeudi matin avant les cérémonies du 14 juillet.

 

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:35

Après le passage en revue par Nicolas Sarkozy, chef des armées, les troupes à pied, montées, motorisées et aériennes ont défilé jeudi matin sur les Champs Elysées. Un 14 juillet placé sous le signe de l'Outre Mer.

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 19:26

sarkozy-04.jpgAlors que le défilé se déroule en ce moment sur les Champs-Elysées, la mort de cinq soldats français en Afghanistan pèse sur les cérémonies de la Fête nationale. Des blessés en opération et leurs familles ont pris place dans la tribune officielle, au côté des membres du gouvernement.

Les cérémonies du 14 juillet, dominées par l'émotion au lendemain de la mort de cinq soldats français en Afghanistan, ont débuté à 10 heures sur les Champs-Elysées, en présence du président de la République et de dizaines de milliers de personnes. Avant le début du défilé, Nicolas Sarkozy s'était rendu vers 9 heures à l'hôpital militaire de Percy à Clamart pour rencontrer des soldats blessés en Afghanistan. Des blessés en opération et leurs familles ont pris place dans la tribune officielle, au côté des membres du gouvernement et des personnalités.

Cette année voit un défilé sous le signe du recueillement, au cours duquel des soldats de retour d'opérations extérieures, en Afghanistan ou en Côte d'Ivoire, descendront les Champs-Elysées. Au total, ce sont quelque 7000 militaires qui participeront au défilé. 5035 soldats défileront à pied, les autres à cheval ou à bord des dizaines d'engins motorisés mis à contribution. Le défilé 2011, ce sont aussi 300 véhicules, 240 chevaux, et 84 avions et hélicoptères pour un défilé aérien de sept à huit minutes dans le ciel de Paris.

Pas de garden-party, mais un "déjeuner"

Les forces d'Outre-Mer devraient ouvrir le bal. Les unités basées dans l'Océan indien, les Caraïbes et le Pacifique seront donc en tête de cortège. Des soldats polynésiens devraient également se livrer à un haka endiablé sur la célèbre avenue parisienne. Les pompiers de Paris, qui fêtent leur bicentenaire, devraient fermer la procession.

Pour la deuxième année consécutive, il n'y aura pas de garden-party à l'Elysée. Cette suppression avait été décidée dans le cadre d'une série de mesures destinées à réduire la dépense publique. La dernière en date, en 2009, avait accueilli 7.500 convives, pour un montant total qui dépassait les 732.000 euros. En revanche, le président recevra des militaires et leurs conjoints à déjeuner à 13 h au palais de l'Elysée. Son épouse, Carla Bruni-Sarkozy, ne prendra pas part aux célébrations de la fête nationale. Enceinte de six mois, elle séjourne actuellement au fort de Brégançon.
TF1 Journal du 140711

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