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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 05:44

maisonette.jpgDécouvert le 28 mars dans une bâtisse abandonnée à Saint-Jory, le cadavre d'un homme n'est toujours pas identifié. L'autopsie n'a pas permis de déterminer les causes de la mort qui remonterait à au moins trois mois. Une enquête judiciaire est en cours.

Pas de nom, pas d'âge. Aucune indication non plus sur les circonstances de la mort. Depuis quinze jours, les gendarmes de la brigade de recherches de Toulouse Saint-Michel sont confrontés à un véritable casse-tête. Le mystère est total après la découverte, fin mars, dans une ancienne maison de garde barrière, à la sortie de Saint-Jory, du corps d'un homme en état de décomposition avancée. L'autopsie n'a pas permis d'en savoir plus sur les raisons de sa mort qui remonterait à environ trois mois.

«À ce stade des investigations, rien ne permet de privilégier l'hypothèse criminelle», affirme le procureur de la République, Michel Valet. La victime pourrait être issue du milieu marginal. L'homme aurait probablement pris possession des lieux pour dormir et se protéger du froid.

Jeudi 28 mars, en fin d'après-midi, un cambrioleur qui s'était aventuré dans cette bâtisse abandonnée et squattée, le long de la voie ferrée, aurait fait la macabre découverte. Alertés, les gendarmes ont alors retrouvé les restes d'un corps humain. Aujourd'hui, les recherches se poursuivent tous azimuts pour identifier le corps de la victime. «Ici, c'est vraiment le bazar ! On s'y aventure que si l'on connaît les lieux», lance un riverain.

Située en bordure du chemin de fer, la maison squattée est accessible par un chemin de terre depuis l'usine de production d'eau potable, entre Castelnau-d'Estrétefonds et Saint-Jory, un coin plus connu sous le nom des «Trois ponts». Devant la bâtisse abandonnée, un cabanon en tôle abrite un fatras d'objets délabrés : cannettes de bière défoncées, chaussures déchirées, gibecière poussiéreuse… Autour de la maison aux volets clos, herbes folles et ronces envahissent les murs extérieurs. Selon de nombreux badauds, ce lieu déserté est aussi connu pour être un repère de rencontres nocturnes.

«Depuis quelques jours, des rumeurs de découverte d'un cadavre circulent dans la commune, assure un habitant de Saint-Jory, mais sans aucune certitude. Ici, personne n'est porté disparu !» Une enquête qui s'annonce longue.

La Dépêche du Midi

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