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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:01

L'Union Fillon Juppé Baroin 037Pour apporter leur soutien à la campagne de Nicolas Sarkozy, François Fillon (Premier Ministre), Alain Juppé (Ministre des affaires étrangères et européennes), François Baroin (Ministre de l’économie, des finances et de l’insdustrie), ont participé à un grand meeting régional qui s’est déroulé sous la grande halle de l’Union.

 

Revivez le grand Meeting de soutien à Nicolas Sarkozy :

Discours de F.Fillon lors du meeting de l’Union :

Mes chers amis,

Vous êtes nombreux ce soir, et je vous remercie, car nous avons besoin de votre mobilisation !

J’adresse à tous nos militants et tous nos sympathisants un message d’affection et d’encouragement.

Je salue tous nos élus ici présents et je veux leur dire combien leur sang froid et leur loyauté ont été exceptionnels face à la crise et face aux caricatures de l’opposition.

Je suis heureux d’être parmi vous, avec deux grands ministres de mon gouvernement.

Avec Alain Juppé, la voix de notre nation dans le monde et en Europe est ferme, constructive, et pour tout dire, digne de la réputation de la France.

Alain a été Premier Ministre ; je l’ai été pendant cinq ans : notre collaboration a été, est et sera toujours imprégnée par le souci d’être utile à notre pays.

Quant à François Baroin, il sait combien j’ai été heureux de pouvoir m’appuyer sur sa solidité intellectuelle et son sens de l’intérêt général.

Tous les trois, nous sommes la force tranquille du gouvernement mais nous sommes des combattants.

Dans quatre jours, les français se rendront aux urnes…

Et en quatre jours, nous pouvons encore progresser et donner au second tour le caractère d’une nouvelle élection ! Car le second tour est un face à face intense où chaque électeur est dans l’obligation d’approfondir et de recentrer son choix.

D’ici là, chacun de vous peut faire la différence, devant sa porte, dans son immeuble, parmi ses amis, en allant à la rencontre de tous !

Jusqu’au bout il faut convaincre, responsabiliser les abstentionnistes, éclairer les indécis.

Jusqu’au bout, il faut rappeler le sens de l’élection présidentielle.

 

Il s’agit de choisir un Chef d’Etat pour notre pays.

Un Chef d’Etat capable de se confronter aux enjeux du monde et de tracer les chemins de la croissance française.

Pendant cinq ans, Nicolas Sarkozy a tenu la barre en pleine tourmente internationale.

Il a montré qu’il possédait une vertu rare en politique : le courage d’agir.

On peut aimer ou ne pas apprécier Nicolas Sarkozy, mais personne ne peut nier son cran et sa détermination.

 

On peut vanter ou critiquer notre bilan, mais personne ne peut nous accuser d’avoir été lâches.

Nous avons réformé, bousculé les conservatismes, résisté aux oppositions. Nous n’avons jamais cédé !

 

Pensez-vous une seconde que François Hollande aurait fait la réforme des retraites, pourtant indispensable, et qu’il aurait osé affronter la pression de la rue ?

Pensez-vous une seconde qu’il aurait pris le risquer d’imposer le service minimum aux syndicats ?

Pensez-vous qu’il aurait décidé la réforme des universités qui, par le passé, a suscité tant de révoltes ?

Pensez-vous qu’il aurait pris le risque de défiscaliser les heures supplémentaires, lui qui a tant célébré les RTT ?

Voilà ce que nous avons fait, et que n’aurait jamais fait la gauche, pas seulement parce qu’elle est hostile à ces réformes, mais parce qu’elle est fondamentalement formatée pour répondre «oui» à tout le monde, et ”non” à tout ce qui est difficile !

Ce week-end, les Français ne doivent pas se tromper.

Pour nous hisser hors de la crise, c’est de Nicolas Sarkozy dont nous avons besoin pas d’un candidat plastique qui cherche à ne jamais déplaire !

François Hollande a choisi de se voiler la face pour ne pas inquiéter les français. Il leur dépeint des lendemains tranquilles comme si la croissance fleurissait chaque année de saison en saison.

Personne ne doit être dupe devant ces promesses de réussite sans efforts.

Alain Juppé et François Baroin ont rappelé le chemin parcouru tout au long de la crise qui n’est pas encore finie et qui peut se réenclencher à la moindre erreur.

Pendant des mois, nous avons mobilisé toutes les forces en France et en Europe pour stopper la vague de spéculation dévastatrice qui s’était abattue sur la monnaie européenne.

C’était plus qu’un combat financier, c’était un combat politique pour préserver l’unité de l’Europe qui était à deux doigts de se démembrer.

Une à une, nous avons pris les mesures qui s’imposaient ; élevé des barrières financières pour protéger la Grèce, le Portugal, l’Irlande.

Négocié avec tous les pays européens endettés un engagement qui les oblige à revenir à l’équilibre budgétaire dans des délais précis.

Négocié des traités pour renforcer la gouvernance politique de la zone euro.

Tout cela a été long et dur mais nous avons réussi.

Dans cette campagne, nos opposants parlent avec beaucoup de légèreté et d’irresponsabilité de l’Europe.

Les uns disent qu’il faut revenir au Franc, les autres disent qu’il faut abattre toutes les règles du marché unique et planter des drapeaux rouges partout…

Tous ces gens là jouent avec l’Europe, comme on joue à la roulette russe.

Ca n’est pas en sacrifiant 60 années de construction européenne que l’on renforcera la France.

Moi qui suis attaché à notre souveraineté, j’affirme que l’Europe politique est un enjeu de survie nationale, et donc un enjeu patriotique.

Si demain, comme le propose le Parti socialiste, les engagements de la France étaient remis en cause, si demain notre pays relâchait ses efforts budgétaires, alors il faut être lucide : la force d’entraînement du tandem franco-allemand se désagrégerait et l’Europe se bloquerait.

 

Mes chers amis,

Dans dix ans, où en sera la France ?

Aura-t-elle choisie le repli, la peur du monde, ou aura-t-elle choisie de s’élancer courageusement dans la construction d’une Europe politique ?

Aura-t-elle choisie de travailler moins et de dépenser plus, ou aura-t-elle choisie de se désendetter et de lever toutes ses forces productives pour tenir son rang dans la mondialisation ?

Voilà les questions essentielles de cette élection présidentielle.

Dans un monde de 7 milliards d’habitants, assoiffés de réussite, notre première arme c’est la lucidité car un peuple qui se raconte des histoires sort de l’Histoire.

Et notre seconde arme, c’est la République.

La République est un bien précieux.

Elle doit être protégée, elle doit être soutenue, et c’est l’affaire de chacun d’entre-nous.

La République s’incarne dans l’Etat et dans nos institutions, et ça n’est pas nous rendre service que de les tourner en dérision.

Je n’aime pas cette façon qu’on certains de ridiculiser et de dévaloriser en permanence nos symboles et notre Histoire.

Je n’aime pas cette façon dont certains ont caricaturé et méprisé, pendant cinq ans, le Président de la République.

Ca n’est pas ma conception du débat républicain.

Ils ont parlé de «pouvoir absolu», de « Président des riches». Tout cela est faux, blessant, injuste.

«Pouvoir absolu» ?

C’est Nicolas Sarkozy qui a réformé nos institutions et donné plus de pouvoirs au Parlement.

C’est encore lui qui a offert à l’opposition la possibilité de présider l’une des commissions les plus importantes de l’Assemblée Nationale : celle des finances.

C’est lui qui a nommé à la présidence de la Cour des Comptes, un député socialiste parce qu’il le jugeait compétent.

Quant au «président des riches », il suffit de regarder les chiffres pour constater que les ménages les plus fortunés payent plus d’impôts aujourd’hui, à cause de la crise, que du temps de Lionel Jospin.

 

Mes amis,

La République s’est organisée et s’organise toujours autour de l’Etat et de ses services publics. Mais l’Etat est au service de la France, pas au service des corporatismes.

En période de crise et à l’heure où nous devons renforcer notre compétitivité, il est normal, il est légitime, que nos services publics rationnalisent leur organisation, leur mode de travail. La République, ca n’est pas un Etat sur-administré, avec toujours plus de fonctionnaires comme le souhaite François Hollande, mais un Etat mobilisé, modernisé.

Si nous avons instauré le service minimum à l’Ecole et dans les transports, c’est parce que l’Etat est au service des citoyens y compris en temps de grève.

La République se forge dans les familles qui doivent exercer leurs responsabilités éducatives, et pas s’en remettre à la société pour les assumer à leur place.

La République se façonne à l’Ecole qui doit rappeler à nos jeunes que le respect des autres s’ancre dans le respect de la nation qui est notre maison commune. Et dans cette maison commune, chacun a des droits mais aussi des devoirs.

La République exige de faire de la sécurité une priorité, car lorsque les délinquants croient que la loi de la rue est plus forte que la loi de la République, alors la liberté et la confiance en l’autre perdent leur sens.

Avec nous, la délinquance a baissé des 17%, alors qu’elle avait bondi de 16% lorsque la gauche était aux responsabilités.

Mais le combat n’est absolument pas fini. C’est un combat quotidien : policier, judiciaire, mais aussi moral et civique car contre la culture de la violence, nous devons tous nous dresser pour restaurer la valeur du respect.

La République est sociale, car sans solidarité il n’y a pas de cohésion nationale. Mais la solidarité a un prix ! Les citoyens doivent comprendre que les droits sociaux ne sont pas extensibles à l’infini.

Ils doivent comprendre que la réforme protège mieux la solidarité que le conservatisme.

Si nous n’avions pas fait la réforme des retraites, le déficit grandissant des régimes sociaux aurait condamné notre système par répartition.

La République réside dans notre capacité à redonner de la fierté à ceux qui sombrent dans l’assistanat, car l’assistanat est un dévoiement de la justice sociale, un abaissement de la condition humaine.

Ceux qui abusent du système, ceux qui estiment que c’est toujours aux autres de faire des efforts, ceux-là vont à l’encontre la République ; elle qui ne tient debout que si nous lui donnons autant qu’elle nous donne.

La République, c’est la responsabilité d’offrir à nos enfants le pouvoir d’être maître de leur destin. Quand nous luttons contre les déficits, quand nous prenons garde de ne pas dépenser plus que nous gagnons, nous nous comportons en républicains.

La République exige de rappeler clairement que nous sommes une nation de citoyens, pas une nation où chaque communauté fait passer ses traditions et ses coutumes avant les lois de la République.

Les étrangers qui s’installent régulièrement chez nous ont vocation à s’approprier l’héritage du pays des droits de l’homme.

C’est à eux de faire l’effort d’intégrer la France, avec ses lois, sa langue et ses mœurs. Ce n’est pas à la France de se plier à des règles qui ne seraient pas conformes à son pacte républicain.

Nous sommes une nation d’intégration, pas une nation mosaïque.

Voilà pourquoi je suis hostile au vote des étrangers aux élections locales car la citoyenneté ne se découpe pas en tranches !

Voilà pourquoi nous avons interdit le voile à l’Ecole et le port de la burqa parce qu’en France, femmes et hommes vivent ensemble, sans se juger, sans se défier, sans s’abaisser !

Mes chers amis,

Pourquoi sommes-nous si déterminés ?

Parce que nous sommes les héritiers d’une Histoire exceptionnelle que nous avons le devoir de prolonger. Je parle de devoir car notre avenir n’est pas écrit !

On a vu par le passé des nations décliner parce qu’elles croyaient que tout leur était dû. On a vu par le passé des nations se décomposer parce que l’énergie nationale avait fait place à la facilité, à l’individualisme, à l’autodénigrement.

Si vous êtes là, ensemble, rassemblés par delà vos différences, par delà vos origines, par delà vos métiers, c’est parce que, pour vous, la France n’est pas une abstraction.

La France parle en vous.

Elle est notre protection et notre tremplin pour affronter l’avenir ensemble.

Elle est notre seconde famille, et une famille ça se défend avec courage.

Alors, rassemblons-nous pour faire triompher la France que nous aimons.

Battons-nous pour elle, mobilisons-nous pour elle.

Jamais la victoire ne s’est donnée à ceux qui l’attendaient dans un fauteuil parce qu’ils avaient cru la lire dans le ciel des sondages.

Rendez-vous le 22 avril et le 6 mai pour l’épreuve décisive.

D’ici là, allons chercher ensemble et de toutes nos forces la victoire avec Nicolas Sarkozy.

 

Vive la France et vive la République !

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