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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 06:03

Le projet de ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux a essuyé un nouveau coup jeudi avec la décision du conseil général du Tarn-et-Garonne et de son président Jean-Michel Baylet (PRG) de ne pas participer au financement jusqu'à nouvel ordre. M. Baylet, président du PRG, s'est dit "en colère et même très en colère". Selon lui, les garanties réclamées quant au tracé de la LGV quand celle-ci sera prolongée de Bordeaux à Toulouse et qu'elle passera donc par son département ne sont pas réunies. Différentes réunions cette semaine entre élus et associations d'une part, Réseau ferré de France d'autre part se sont mal passées et ont même tourné au "clash" jeudi, a dit M. Baylet. "Nous avons constaté que RFF revenait sur ses engagements et ne voulait pas en réalité investir dans les demandes que nous présentions pour améliorer le sort de nos populations et (pour) prendre en compte l'impact de cette ligne à grande vitesse sur nos territoires", a dit M. Baylet. "En conséquence, le conseil général de Tarn-et-Garonne, jusqu'à nouvel ordre, ne financera pas ce projet qui se fait au détriment des populations et des concitoyens. Nous avons décidé de recruter un Monsieur LGV qui s'occupera de défendre nos intérêts et nous mènerons si nécessaire le combat contre ce projet", a-t-il déclaré tout en affirmant l'importance économique de la LGV. Le conseil général du Tarn-et-Garonne est appelé à participer au financement de la future LGV Tours-Bordeaux à hauteur de 6,935 millions d'euros (pour un projet chiffré à 6,7 milliards en euros constants 2009). La future LGV doit mettre Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris (soit un gain de 50 minutes), peut-être en 2017. Elle doit ensuite être prolongée de trois branches distinctes vers Toulouse, l'Espagne et de Poitiers vers Limoges. C'est à ce titre que les collectivités territoriales des cinq régions concernées sont appelées à contribuer financièrement à ce projet, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle. Seulement les collectivités négocient âprement leur participation, quand elles ne la refusent pas. En Midi-Pyrénées, seulement un peu plus de 80% des contributions escomptées des collectivités sont réunies à ce jour alors que le ministère de l'écologie et des transports doit décider sous peu de l'avenir du projet.

France 3

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