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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 06:42

TGV_605.jpgAu cours d'une rencontre qui s'est déroulée hier après-midi au ministère des Transports à Paris, Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine, a confirmé à Nathalie Kosciusko-Morizet (écologie, développement durable, transports et logement) l'engagement de l'Aquitaine à participer au financement de la LGV entre Tours et Bordeaux « et son accord pour signer dans les meilleurs délais le protocole de financement avec le gouvernement », indique le conseil régional dans un communiqué.

En chiffres, l' Aquitaine participera à hauteur de 306 m€ sur un total de 842 m€ demandés aux collectivités d'Aquitaine et 1,4 milliard demandés aux collectivités avec celles de Midi-Pyrénées, de Poitou-Charentes, du Centre et du Limousin. Pour les projets du GPSO (*) c'est-à-dire la LGV Tours - Bordeaux, Bordeaux - Espagne et Bordeaux - Toulouse, ce sont donc 600 millions d'euros qui seront engagés par la Région, « ce qui représente 28 mois de fiscalité, ou plus de 10 lycées neufs aux normes environnementales les plus élevées » s'empresse d'ajouter le président du conseil régional, toujours dans le même communiqué officiel.

Alain Rousset a par ailleurs fait part de son « inquiétude quant aux déclarations de la ministre des transports qui a affirmé au cours de l'entretien que l'absence d'un certain nombre de décisions d'autres collectivités - et leur non-participation - pourraient remettre en cause le projet à brève échéance ».

Rousset s'est toujours déclaré favorable à la réalisation de cette LGV malgré les vents contraires qui soufflent de la Gironde et de Lot-et-Garonne, deux départements où les opposants lui ont fait savoir, encore récemment, leur point de vue et leurs arguments, parfois en direct face à face, comme à Nérac en janvier.

Le patron de l'exécutif régional poursuit sur sa ligne de conduite. En connectant l'Aquitaine au réseau grande vitesse européen, » explique-t-il, « la LGV facilitera l'échange des hommes et des idées, elle amplifiera son développement économique, culturel et social, créera de nombreux emplois, bien au-delà de ceux déjà nombreux liés à sa construction. Surtout, elle s'inscrit dans un engagement de réduction de l'empreinte carbone, car elle est, de loin, la meilleure alternative à l'avion et au transport routier ».

La ligne à grande vitesse ne doit pas être opérationnelle avant 2 020. La facture pour le Lot-et-Garonne avoisine, à ce jour, les 180 millions d'€ .

(*) Grands projets du Sud-Ouest.

La Dépêche du Midi du 110311

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