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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 06:43

« Elles sont belles les réunions de famille quand la famille est rassemblée ». Sénateur, premier vice-président du Conseil national de l’UMP, Jean-Pierre Raffarin n’a pas manqué, samedi matin, lors de la réunion des cadres consacrée aux législatives des 10 et 17 juin prochains, de souligner ce qui constitue le ciment de l’UMP depuis sa création voilà 10 ans et sur laquelle s’appuie notre formation politique pour gagner les prochaines législatives : l’unité.

En faisant cette confidence publique, Jean-Pierre Raffarin avait sous les yeux, épaules contre épaules, Alain Juppé, Jean-François Copé, François Fillon mais également Christian Jacob, Bernard Accoyer, Claude Guéant, Brice Hortefeux et de nombreuses autres personnalités de notre mouvement qui constituaient hier une gigantesque mêlée pour « éviter l’irréparable » : les engagements et premières décisions néfastes de la gauche pour notre pays.

« Nous sommes engagés dans une nouvelle bataille et cela semble surprendre le nouveau pouvoir et inquiéter de nombreux commentateurs », s’étonne Alain Juppé. « Nous pouvons et voulons gagner pour gouverner et nous voulons gouverner parce que nous avons la conviction que la politique du nouveau gouvernement n’est pas la bonne », appuie l’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères évoquant « la mystification extraordinaire » qui a été faite par la gauche sur la croissance.

« La croissance était déjà présente dans la résolution du G8 de Deauville, voilà un an. Camp David n’a rien apporté de nouveau », souligne Alain Juppé, invitant la presse à faire œuvre de mémoire non sélective.

« Mais au-delà de l’écume médiatique et de communication, il y a croissance et croissance », analyse Alain Juppé. « La croissance, selon le PS, c’est augmenter la dépense publique alors que pour nous elle est synonyme de compétitivité de nos entreprises et de nos PME ».
A trois semaines du second tour des législatives, « la victoire est à portée de mains », prédit Jean-Pierre Raffarin.

« Oui nous pouvons gagner mains nous ne trompons ni de calendrier, ni d’objectif », insiste Alain Juppé pour qui « la condition de la victoire » est d’être « dans la même mêlée et pousser ensemble ».

Garant de l’esprit d’équipe de notre famille politique, notre secrétaire général, Jean-François Copé, insiste également sur la notion d’unité et de rassemblement qui prévaut sur le terrain.
« La seule chose qu’attendent les électeurs, nos militants, nos candidats, c’est la mobilisation totale, matin, midi et soir sur la campagne législative et croyez-moi le message de ce matin est parfaitement clair : nous y allons pour gagner, pour élire le plus grand nombre de députés et ainsi éviter l’irréparable pour notre pays », relève Jean-François Copé qui rappelle que « c’est notre union, celle de l’UMP, qui a permis nos réussites ».

Envisageant « un grand plan de recrutement jamais réalisé par un parti pour repartir en 2014 à la conquête des territoires perdus car ce pays ne peut pas fonctionner avec des collectivités territoriales qui augmentent les impôts sans compter », Jean-François Copé a appelé au rassemblement. Mais également à la « vigilance contre les nombreux coups de canifs » que porte déjà François Hollande sur la parole de la France, l’équilibre des comptes publics, l’alliance stratégique entre la France et l’Allemagne, la Justice, l’Education nationale…
« Déterminé à ne rien laisser passer », Jean-François Copé entrevoit des « combats magnifiques » pour notre famille politique pour lesquels « nous serons unis et rassemblés ».

Des combats auxquels prendra part François Fillon qui estime que les dirigeants de l’UMP ont trois responsabilités « réinsuffler la fierté et l’honneur de se reconnaître dans la droite républicaine ; inviter tous les Français et notamment ceux qui ont cru trouver dans l’abstention ou le vote protestataire une échappatoire à construire avec nous une alternative solide à la gauche car toute voix qui s’abstiendra ou qui se dispersera sera l’alliée du parti socialiste ; nous comporter avec dignité. Nous ne sommes pas animés par un esprit de revanche ».

Nicolas Sarkozy, qui insuffla l’idée d’une collégialité à l’UMP au soir du 6 mai, était, hier, dans l’esprit de tous après une « campagne présidentielle magnifique ».
« Il a su préserver la France d’une crise majeure et a su moderniser en profondeur notre pays », témoigne Alain Juppé. « Nous sommes porteurs d’un héritage exceptionnel », relève Guillaume Peltier. « Ce qu’il a fait c’est d’abord, chevillée au corps, cette flamme magnifique que nous portons en nous et qui se résume ainsi : l’amour de l France », apprécie Jean-François Copé.

La Marseillaise qui clôtura cette journée lui fut implicitement et chaleureusement dédiée.

 

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