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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 07:51

Grand Poitiers a été hier la première agglomération, à signer la convention correspondant à sa part de financement la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique. L'ensemble des collectivités concernées était convié au ministère du Développement durable et des Transports, autour de Nathalie Kociusko-Morizet, de Thierry Mariani, secrétaire d'État aux Transports. Presque toutes ont répondu à l'invitation, notamment les conseils régionaux d'Aquitaine, de Midi-Pyrénées et de la région Centre. La plupart des collectivités picto-charentaise concernées étaient présentes ou représentées, mais pas le conseil régional qui attend une réponse à sa proposition.
Premier à s'exprimer, le président de l'agglomération de Poitiers, Alain Claeys, n'en a pas moins souligné « l'urgence » qu'il y a, selon lui, à mener à bien cette LGV. « Autrement, d'autres tracés passeront devant nous. Cette ligne est indispensable pour désenclaver la façade atlantique par rapport à la construction de l'Europe qui se fait à l'Est. Si on n'a pas les infrastructures indispensables, les voies de l'Europe passeront par la vallée du Rhône. Pour Poitou-Charentes, pour la Vienne, pour Poitiers et Châtellerault, cette ligne est aussi un élément indispensable d'attractivité », expliquait-il à sa sortie du ministère.
Rappelant l'importance du raccordement de Poitiers, du Futuroscope et de Châtellerault et en regrettant que l'État sollicite l'implication financière des collectivités locales à l'heure où il comprime leurs ressources, Alain Claeys réaffirmait que ne pas se donner les moyens de faire cette ligne « serait plus qu'une erreur, ce serait une faute. »

Le Département attend des réponses

Environ 75 % des collectivités concernées ont d'ores et déjà donné un avis favorable, selon le maire de Poitiers. En fin d'après-midi, plusieurs participants à la réunion préparaient une déclaration commune soulignant l'importance de boucler rapidement le tour de table qui permettra de lancer les travaux.
Le député-maire de Châtellerault Jean-Pierre Abelin déclarait à son tour :« Avec Alain Claeys, nous avons signé deux conventions, qui étaient nos conditions pour signer la convention définitive. Une pour la réalisation du '' barreau de Maillé '' et une autre pour les dessertes qui assure à Châtellerault le même nombre d'arrêts en gare que ce qui existe aujourd'hui. » Si le conseil général de la Vienne était représenté par son vice-président Henri Colin, en revanche il n'a pas signé, précisant d'ailleurs qu'il n'avait pas de délégation. « On est prêt à signer les conventions concernant les dessertes. Mais un certain nombre de conditions que nous avons posées n'ont pas reçu de réponses à ce jour », explique-t-il.

La Nouvelle République

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