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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 18:53

La France, parce qu’elle a su prendre les mesures adéquates pour faire face à une crise mondiale et faire les réformes structurelles qui s’imposaient quand personne n’en voulait, a tenu dans la crise. Voilà le message qu’est venu porter Nicolas Sarkozy, ce jeudi 12 avril, à Saint-Brice-sous-Forêt devant plus de 4 000 personnes.

« Ce que l’on pensait impossible est devenu banal »

 

Au cours des cinq dernières années, ce que l’on pensait impossible s’est pourtant réalisé, a-t-il affirmé : « On pensait impossible qu’une banque fasse faillite et l’une des plus grandes banques du monde aux Etats-Unis a fait faillite en quelques semaines. On pensait impossible que de grands pays ne trouvent pas de prêteurs pour financer leur dette. On n’imaginait pas que monde entier connaitrait une crise économique. Tous les pays, toutes les régions du monde, tous les secteurs en même temps ont pourtant été touchés. Ce qui était impossible est devenu banal. »

On ne peut pas nier la réalité, a-t-il martelé. Entre 2008 et 2011, nous avons pourtant connu une succession de crises d’une violence inouïe. « J’ai conduit notre pays dans quatre années de crise. J’assume mes responsabilités et mes décisions. »

D’autres ont en effet repoussé les réformes et n’ont pas fait les mêmes choix : « des pays que l’on pensait stables et modernes ont été emporté comme des fétus de paille » a-t-il rappelé, mentionnant l’Irlande, la Grèce, l’Espagne touchés de plein fouet par la diminution drastique des salaires et des pensions de retraite.

Tirer les enseignements de ces crises

 

« Je ne m’adresse pas à votre passé, je m’intéresse à votre avenir » a assuré Nicolas Sarkozy.

Pour Nicolas Sarkozy, nous devons tirer de ces crises, des leçons et des enseignements car « si nous ne tirons pas les conclusions de ce qui s’est passé, alors le pays paiera cher la lâcheté de ses dirigeants ».

Et le premier enseignement reste, selon lui, l’impératif absolu de rembourser les dettes de la France et de revenir à l’équilibre de nos comptes publics.
Condamnant les récentes déclarations du candidat socialiste, qui a affirmé qu’il ne tiendrait pas compte des marchés mondiaux pour mener sa politique en cas d’élection et qui a promis « plus de fonctionnaires, moins de temps au travail et plus d’allocations », Nicolas Sarkozy a déploré ce déni de réalité : « ce n’est pas sérieux. Mais qui va payer ? Après avoir nier l’allongement de la durée de la vie, faut-il considérer que la question des déficits et des économies ne se pose pas ? »
Le Président de la République a poursuivi : « La France a 42 milliards d’euros d’intérêt de la dette à rembourser chaque année. Grâce à la gestion de notre Gouvernement, cette dette, nous la finançons à un taux historiquement bas de moins de 3% car dans le monde entier, les gens font confiance à la gestion de la France. Aujourd’hui un homme politique digne de ce nom n’a pas le droit de nier la réalité ».

Connaître nos atouts et nos faiblesses

 

Pour relever les défis immenses du XXIème siècle, nous devons connaître les atouts de la France et ses handicaps.

Nos atouts, c’est avant tout notre démographie parmi la meilleure d’Europe, « raison de plus pour ne pas toucher au quotient familial », « pourquoi détruire notre politique familiale si elle marche ? » a interrogé Nicolas Sarkozy sous les applaudissements de l’assemblée, en réponse à la volonté du candidat socialiste de le réformer.

Autre atout : notre énergie bon marché grâce au nucléaire qui nous permet de payer 35% moins chère notre électricité que nos voisins. Là encore, « pourquoi vouloir détruire cet atout ? ».

Nos handicaps, nous les connaissons également, et nous devons nous en affranchir : la retraite à 60 ans instaurée en 1983 par le gouvernement socialiste à rebours de toutes les réformes engagées dans les autres pays européens et avec la certitude d’une impasse sur leurs financements, les 35 heures instaurées là encore par un gouvernement socialiste, le coût du travail enfin. Sur ce dernier point, Nicolas Sarkozy a réitéré sa conviction dans une TVA anti-délocalisations pour maintenir les entreprises et les usines en France et préserver les emplois des Français.

De la même manière, Nicolas Sarkozy a renouvelé sa position sur la taxation des importations : « Je suis convaincu qu’il faut taxer les importations pour qu’elles financent une partie de notre protection sociale : les ordinateurs portables ; les télévisions, pas un seul de ces produits ne sont créés en France. C’est en les taxant que nous pourrons nous battre pour que restent nos usines ».

« Parce que nous faisons ces réformes pour la compétitivité, nous pourrons garder notre mode de vie, notre civilisation » a-t-il affirmé.

La France Forte

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