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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 06:17

presidentielle-055.jpgNicolas Sarkozy était ce dimanche 18 mars l'invité de l'émission Capital sur M6 au cours de laquelle le candidat a multiplié les propositions.

Interrogé sur les difficultés des classes moyennes à se loger, le Président de la République candidat a réitéré sa proposition de permettre à chaque propriétaire qui le souhaite d'augmenter de 30% la surface de construction afin de répondre à une "offre de logements pas assez forte" et un manque de logements estimé entre 300 000 et 500 000. "Il y a trop de demandes de logement et pas assez d'offres, c'est la raison pour laquelle le prix de l'immobilier augmente". Nicolas Sarkozy a également annoncé sa volonté de "diviser par deux" les droits de mutation perçus par les notaires pour le compte de l'Etat et des collectivités locales à chaque changement de propriétaire d'un logement dû à une donation, à une succession ou à une vente.

Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur d'une réduction du nombre de lois qui ont atteint un niveau maximum. "Il y a trop de normes" a-til ainsi affirmé. "Chaque fois qu'un ministre voudra proposer une nouvelle norme, il faudra supprimer deux normes anciennes"a-t-il assuré. "Le Conseil économique social et environnemental sera garant de cet engagement" a-t-il ajouté.

Concernant le pouvoir d'achat, le Chef de l'Etat a souligné que la France avait été le seul pays pendant la crise à voir son pouvoir d'achat augmenter chaque année. L'électricité française, à titre d'exemple, est en France 35% moins chère qu'en Allemagne, et cela grâce à l'indépendance énergétique de la France fondée sur le nucléaire. Préserver l'industrie nucléaire en France, revient ainsi selon Nicolas Sarkozy à préserver significativement le pouvoir d'achat des Français.

Sur l'éducation, ensuite, Nicolas Sarkozy est revenu sur sa proposition d'augmenter à 26 heures le temps de présence des enseignants au sein des établissements. "Les élèves ont changé, l'école n'a pas assez changé : il faut que les enseignants aient du temps à consacrer aux enfants" pour s'occuper de ceux qui ne suivent pas, rencontrer tous ceux qui le souhaitent mais aussi leurs parents. Ce nouveau statut s'accompagnera d'une augmentation de 25% de leur traitement, a précisé le candidat. "La question n'est pas dans le nombre mais dans la qualité des professeurs et dans leur rémunération" a-t-il affirmé. "Il y a un adulte pour 12 enfants dans les écoles. (...) Je veux des fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés".

A la suite d'un reportage sur l'engorgement des urgences médicales dans les hôpitaux, le Président a d'abord fait valoir son action ces cinq dernières années avec 6% d'effectifs en plus et 15% de budget en plus pour les hôpitaux. Pour soulager les services d'urgence, Nicolas Sarkozy propose désormais que "dans toutes les urgences de l'hôpital, on créé systématiquement une maison de médecins de ville pour gérer les urgences du quotidien". Il a par la suite fait valoir le système de bourse mis en place à sa demande et qui bénéficie aujourd'hui 700 étudiants en médecine en échange de leur engagement à exercer durant 10 ans dans une zone de désert médical et s'est également prononcé en faveur d'une limitation des dépassements d'honoraires pratiqués par certains médecins.

"Depuis 2007, il y a 520 000 seniors de plus au travail soit plus de 8 points de taux d'emploi des plus de 55 ans" a souligné le Président de la République en défendant son bilan dans la lutte contre le chômage des seniors. Et le candidat veut aller plus loin : outre le droit à la formation obligatoire pour tout chômeur, Nicolas Sarkozy propose l'exonération de charges sociales pour les entreprises qui embauchent des chômeurs de plus de 55 ans.

Poursuivant dans ses propositions, et afin de soutenir et d'aider au développement des PME françaises, le Président annonce qu'il demandera à Oséo, l'entreprise publique qui finance la croissance des petites et moyennes entreprises, "d'avancer le Crédit d'impôt-recherche pour les petites entreprises" sous forme d'un prêt à taux 0. "Je vais supprimer le privilège du Trésor Public" poursuit le candidat : le Trésor Public ne sera en effet plus prioritaire sur les créances des entreprises afin d'inciter les banques à leur prêter, celles-ci ayant la garantie de pouvoir recouvrir en priorité les dettes. Le candidat veut ainsi que les banques contribuent davantage au financement des PME. Nicolas Sarkozy ne s'arrête pas là: au niveau européen, le candidat entend porter un "small business act". Avec cette mesure, l’Europe devra s’obliger à réserver une part de 20% de ses marchés publics à ses PME, comme c’est le cas aux Etats-Unis. Sinon, a-t-il promis, la France « appliquera unilatéralement sa propre charte des PME jusqu’à ce que les négociations aboutissent ».

La France Forte

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