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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 09:01

TGV_911.jpgOpposés à la LGV, les élus du collectif GPSO veulent protéger les personnes et les biens.

Le collectif GPSO (pour Grand Projet du Sud-Ouest) Sud-Gironde a tenu une deuxième réunion, jeudi soir, à la mairie de Landiras. Une douzaine d'élus sud-girondins y ont participé pour tracer les grandes lignes des premières actions à mettre en œuvre. Une occasion pour eux comme pour les deux coprésidents Jean-Luc Gleyze, conseiller général de Captieux et Christian Tamarelle, maire de Saint-Médard-d'Eyrans, de répéter qu'ils sont et restent opposés à la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. « D'autant que le gouvernement reconnaît que les lignes existantes seront suffisantes jusqu'en 2035. » S'il y a un choix à faire, il vaudrait mieux moderniser les infrastructures actuelles plutôt que d'en créer de nouvelles avec l'impact que cela entraînerait sur les personnes et les biens. « Nous ne sommes pas des vendus », répètent les élus du collectif en réponse à certaines réflexions relevées sur Internet.

Ceci étant posé, les élus rassemblés dans ce collectif souhaitent accompagner le projet s'il est mené à son terme et ne pas être dans l'opposition pure et dure et systématique au risque de se voir imposer une telle infrastructure et de ne rien obtenir pour en amoindrir les effets.

En premier lieu, le collectif a décidé de demander à être reçu par le préfet de Gironde, Réseau ferré de France, les Conseils régional et général. Pour se faire connaître, faire connaître la position de ces élus et demander différentes choses.

« Nous allons demander en priorité qu'un technicien vienne nous aider à collecter les rapports qui ont déjà été faits par la SNCF sur les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. Nous allons aussi demander un appui technique commune par commune pour qu'un maximum de préconisations soient prises en compte au moment de l'enquête publique », expliquent les élus. Ils vont également adresser un courrier à l'ensemble des maires et Conseils municipaux des communes concernées par le tracé de la LGV. Tout en se rapprochant des collectifs déjà existants dans les Landes et en Lot-et-Garonne.

Le Sud Ouest
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