Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Archives

14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 18:58
presidentielle-047.jpgNicolas Sarkozy était, ce mercredi 14 mars, l’invité d’Europe 1 Matin animé par Bruce Toussaint, entre 7h et 9h.
Au cours de ces deux heures d’interview, entrecoupée par les chroniques pleine d’humour d’Anne Roumanoff et de Nicolas Canteloup, le Président de la République, candidat pour un second mandat, a répondu à toutes les questions sur son action durant ces cinq années à la tête du pays, sur son projet pour continuer de bâtir une France forte, et sur les sujets qui font le quotidien de la campagne. Moments choisis.
Prix de l'essencepresidentielle-046.jpg
« Si le prix de l'essence augmente, c'est parce qu’avec la situation en Iran et la situation internationale, les producteurs de pétrole, d’énergies fossiles augmentent les prix. Ça n’a rien à voir avec la France, ça n’a rien à voir avec l’Europe », a expliqué Nicolas Sarkozy. «J'ai entendu M. Hollande dire qu'il voulait bloquer les prix du pétrole. Qui peut croire à une fable pareille ?» a interrogé Nicolas Sarkozy. Il « faut qu'on développe des énergies alternatives » a-t-il poursuivi défendant également le nucléaire tandis que « François Hollande veut – pour faire plaisir à Mme Joly - casser l'industrie nucléaire ».
«TVA anti-délocalisation»
Le Président de la République est longuement revenu sur sa volonté de faire peser moins de charges sur chaque emploi pour préserver la compétitivité des entreprises et lutter, en conséquence, contre les délocalisations. « Arrêtons de penser à l'Europe des consommateurs, pour penser à l'Europe des producteurs», a-t-il appelé, en précisant : «Je n'ai jamais dit qu'il faut acheter français mais qu'il faut acheter fabriqué en France ! ».
L’« erreur historique » des 35 heures
Nicolas Sarkozy est également revenu sur l' « erreur historique » qu’avait constituée la mise en place des 35 heures. « J'ai supprimé toutes les entraves pour le travailler plus», fait-il valoir, mentionnant la défiscalisation des heures supplémentaires qui bénéficient aujourd’hui à plus de 9 millions de salariés. « Je n'ai pas voulu qu'on fasse travailler les gens 39 heures payées 35 heures», explique-t-il en défendant son bilan sur les heures supplémentaires.
Le Président de la République en a profité pour expliquer sa proposition d’établir, sur le modèle allemand, des accords compétitivité-emploi. « Ils vont permettre, dans l’entreprise, aux salariés et aux chefs d’entreprise, de discuter salaires, emploi, organisation du travail » a détaillé Nicolas Sarkozy. « Je conteste l’idée que la loi doit fixer tout, doit interdire tout, doit prévoir tout, il faut que l’on laisse la liberté de l’entreprise, les salariés, à la majorité accepteront de parler salaires, emploi, flexibilité ».presidentielle-049.jpg
Syrie : « nous devons débloquer le veto russe et le veto chinois au Conseil de Sécurité ».
En matière de politique internationale, le Président de la République est revenu sur la situation dramatique qui se déroule actuellement en Syrie, sur sa ferme volonté à ce que la communauté internationale s’engage pour que cesse ce massacre, mentionnant que l'armée française ne pouvait intervenir que dans le cadre d'une résolution de l'ONU aujourd'hui bloquée par les vetos russe et chinois. « Bachar-al-Assad se comporte comme un assassin et devra rendre des comptes devant le tribunal pénal international ».
Place aux questions des Français
Le Président de la République a, pour finir, répondu aux nombreuses questions des auditeurs sur le permis à points, son annonce d’imposition sur les exilés fiscaux ou sa volonté de revaloriser la condition enseignante, particulièrement dans les quartiers difficiles.
En matière de sécurité routière, « j’ai fait deux choses qui m'ont valu de l'impopularité mais dont je suis fier : les radars et le permis à points » pour préserver des vies, baisser le nombre de morts et de blessés. Et cela fonctionne, a-t-il poursuivi, citant les chiffres de la sécurité routière : « lorsque je suis devenu ministre de l’Intérieur en 2002, il y avait 8 000 morts par an sur la route. L’année dernière on est tombé à 4 000 ».
« Il n'y aura aucun changement pour les expatriés français » a, par ailleurs, assuré Nicolas Sarkozy en réponse à Cyril, Français travaillant depuis 8 ans en Allemagne. Le Président de la République avait annoncé lundi 12 mars que « Nationalité et fiscalité désormais seront liées » uniquement dans le but de lutter contre l’exil fiscal, « l’expatrié n’a absolument rien à craindre dans le changement de son statut » a-t-il réaffirmé expliquant la « différence limpide ». Quelle est la différence entre expatriés et exilés fiscaux ? « Vous avez un contrat de travail, vous n’êtes pas un exilé fiscal, vous êtes un expatrié, vous rendez service à la France, vous faites partie de la France qui innove, vous défendez les intérêts de la France à l’étranger » (…) L'exilé, c'est celui qui n'a aucune raison professionnelle et qui part exclusivement pour échapper à la fiscalité ».
A la question de Sylvie, professeur des écoles dans un quartier difficile de Marseille, Nicolas Sarkozy a mis en avant la revalorisation de 18 % depuis 2007 de la rémunération des enseignants en début de carrière, sa proposition de recrutement des équipes pédagogiques sur la base du volontariat afin que ce ne soit plus les plus jeunes qui soient obligés d’aller dans les quartiers les plus difficiles alors qu’ils ont le moins d’expérience, tout comme sa volonté de mieux rémunérer les enseignants des quartiers les plus difficiles. « Nous avons fait le choix de la quantité, nous n’avons pas fait le choix de la revalorisation. Je veux revaloriser le statut des professeurs dans notre pays : moins nombreux, mieux payés, mieux formés » a-t-il vigoureusement défendu.
La France Forte
Partager cet article
Repost0

commentaires