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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 06:53

TGV 150« Si les collectivités locales s’obstinent à refuser de contribuer au financement de la future Ligne à Grande Vitesse, Toulouse ne sera jamais à 3 heures de TGV de Paris »

C’est en substance le constat fait par le Préfet de région Henri-Michel Comet avec, dans le viseur, l’incompréhensible refus des présidents de Conseils généraux de gauche d’apporter leur contribution à ce projet.

Déjà, à la fin de l’année dernière, face à un Martin Malvy pris en étau par sa majorité, ce sont les élus de l’opposition qui ont sauvé ce projet pour lui éviter la déroute programmée par une iconoclaste alliance entre les élus de l’extrême gauche, écologistes et radiaux de gauche.

Sans le soutien des élus de droite du Conseil régional, Martin Malvy aurait dû assumer l’échec du projet de la LGV Paris-Toulouse.

Aujourd’hui, c’est au tour des présidents de conseils généraux socialistes et radicaux de gauche de se faire prier pour qu’ils donnent les quelques millions d’euros (moins de 10%) sans lesquels le projet ne pourra pas voir le jour.

Les élus du groupe Osons Midi-Pyrénées (UMP et partis associés) dénoncent cette inacceptable prise en otage de la LGV.

Enlisés dans leurs calculs politiciens, ces présidents de conseils généraux sont en train de saboter un projet de 13 milliards d’euros qui va concerner pas seulement une dizaine de départements et 5 régions mais surtout des millions de personnes. Ils vont nous faire manquer un rendez-vous majeur avec notre histoire et les milliers d’emplois créés par la croissance économique attendue de l’arrivée de la LGV.

Comment expliquer par exemple l’attitude de Jean-Michel Baylet dont le département sera certainement un des grands bénéficiaires de l’arrivée de cette LGV grâce à laquelle Montauban se trouvera à moins de 3 heures de Paris et à une ½ heure de Bordeaux ?

Demain, l’irresponsabilité de certains élus ferait de Midi-Pyrénées la seule région de France à ne pas être desservie par une ligne à grande vitesse.

A l’heure d’une compétition mondiale entre les régions, leur attitude est irresponsable et coupable au regard des enjeux en terme de créations d’emplois, d’attractivité touristique et économique mais également de compétitivité de notre territoire, qui entourent l’arrivée de cette LGV.

 

Les élus du groupe Osons-Midi-Pyrénées

 

Par ailleurs, veuillez trouver ci-joint deux coupures de presse parues ce jour sur ce sujet :

- La Dépêche du Midi du 6 mai 2011

- Le Petit Journal du 6 mai 2011

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