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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 06:36

TGV 150H 222 ou H 226 ? Ou, plus simplement, la ligne à grande vitesse devait-elle passer du côté de Boé Village en franchissant deux fois la Garonne, ou devait-elle longer Layrac, Moirax et passer sous un tunnel ? Pour les techniciens de Réseau Ferré de France, la première option, moins chère, restait la meilleure. Pour Jean Dionis, député maire et président de l'agglo agenaise, et le conseil général, la seconde option est la plus opportune pour la préservation du patrimoine fluvial des abords de Garonne. Maintenir la LGV «dans le couloir de nuisances de l'autoroute » restait le leitmotiv du député maire d'Agen. Hier à l'issue d'une réunion du comité de pilotage de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et l'Espagne, entre Bordeaux et Toulouse, le préfet de la région Aquitaine Patrick Stefanini a annoncé que le H 226 était privilégié, suivant ainsi les souhaits de la CAA mais pas forcément ceux des riverains de Layrac. Précision utile, le financement, une centaine de millions d'€ de plus, relève des discussions à venir avec les collectivités locales dans les prochains mois.Si c'est une paille par rapport aux 7.8 milliards annoncés le 21 décembre par RFF, la question du financement reste entière. La CAA s'est déjà engagée à hauteur de 29 millions d'€ pour la LGV, le conseil général pour 34 M€ (pour Tours-Bordeaux) et pourrait être amené à faire un chèque de 140 millions d'€ au total (estimations 2 010) avec le tronçon Bordeaux-Toulouse. «l'agglomération aura l'exigence qu'une démonstration complète du surcoût lui soit faite» indiquait hier Dionis. C'est la ministre Kosciusko-Morizet qui donnera le feu vert à la solution retenue. Elle doit dire oui, ou non, à l'avis consultatif qui doit lui être transmis à la suite de la réunion d'hier. Selon Christian Maudet, chef de la mission Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) le calendrier devrait s'accélérer puisqu'il est question d'une décision du ministère fin février début mars. Un mois avant le premier tour de l'élection présidentielle. 2012 doit être ensuite consacrée aux études, d'impact cette fois. Le calendrier prévisionnel prévoit, même s'il a été repoussé, l'enquête publique en 2 013 pour un lancement des travaux, théorique lui aussi, en 2 017 et une livraison de la LGV en 2020. Depuis quelques semaines, on parle d'un report de l'ouverture à 2 023 voire 2 025. Dans plus de dix ans. Pour permettre de passer sous la barre des trois heures de train entre Toulouse et Paris.

La Dépêche du Midi

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