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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 07:15

TGV_900.jpg“Aucuns travaux pour une nouvelle ligne ne seront réalisés tant que le réseau ferroviaire ne sera pas saturé”. C’est en substance ce qui a filtré d’une réunion concernant le projet de LGV. Réunion qui a eu lieu avant-hier au ministère des Transports à Paris, en présence de Thierry Mariani, ministre chargé des Transports, qui recevait la députée Michèle Alliot-Marie, les présidents des Communautés de communes Michel Hiriart (Sud Pays Basque), Paul Baudry (Errobi) et Roland Hirigoyen (Nive-Adour). Ce dernier, joint hier par téléphone, nous a annoncé qu’une réunion devait se tenir ce matin en sous-préfecture de Bayonne à 10h30. Réunion de concertation avec RFF (Réseau ferré de France) prévue avant ce rendez-vous ministériel. A l’issue de cette réunion, les élus, lors d’une conférence de presse, feront part d’un communiqué commun signé par le ministre et les élus qui ont été reçus à Paris. Roland Hirigoyen n’a pas démenti le fait que le ministre ait annoncé l’interruption des travaux, “mais il y a bien d’autres choses”, a-t-il ajouté. Il semblerait que les sondages seraient eux aussi interrompus jusqu’en 2013.

Autre fait important, le ministère serait prêt selon le quotidien Gara à envisager de débloquer 5 millions d’euros, afin de réaliser une étude sur la traversée de la LGV par les Pyrénées centrales, en Aragon et notamment par Canfranc. Il serait également question d’une réduction de la largeur des terrains à exproprier qui passerait de 1 500 mètres à 500 mètres. Dans des déclarations réalisées auprès du quotidien Gara, Victor Pachon, président du Cade, affirmait recevoir cette nouvelle avec beaucoup de prudence : “Interrompre n’est pas arrêter. Ni le trafic ni le financement prévus n’ont été confirmés. Comme nous l’avions dit depuis le début, toutes les estimations annoncées par RFF sont fausses” déclarait-il.

Alain Rousset persiste

Lors de sa conférence de presse de rentrée, le président du Conseil régional d’Aquitaine qui, selon ses services, n’était pas au courant de cette réunion à Paris, rappelait que le 23 juin dernier, le comité de pilotage du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) avait adopté un fuseau de 100 mètres, au sein desquels des études approfondies sont menées jusqu’à la fin de l’année 2011.

Par ailleurs, il indiquait qu’en Aquitaine, seules trois zones n’ont pas pu faire l’objet à ce jour d’un arbitrage définitif : les secteurs d’Urrugne, d’Arcangues et de l’est d’Agen. “Des études complémentaires permettront de choisir le meilleur tracé en fin d’année, en prenant en compte au mieux les contraintes humaines, environnementales, techniques et financières”, affirme Alain Rousset avant d’ajouter qu’“une nouvelle réunion du comité de pilotage aboutira fin 2011 à l’adoption d’un tracé définitif et à la définition de toutes les mesures d’insertion destinées à atténuer les effets de l’infrastructure sur son environnement : à partir de 2012, les études spécifiques se poursuivront pour lancer l’enquête d’utilité publique à l’automne 2013. L’adoption des tracés définitifs marque une nouvelle avancée importante pour ce projet utile au développement de l’Aquitaine”.

Le Journal du Pays Basque

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