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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 07:12
bussereau-01.jpg"Dominique Bussereau cède sa place à la Région

Le secrétaire d'État aux Transports annonce sa démission de l'assemblée régionale où il siégeait dans l'opposition. Il est remplacé par Hervé Blanché.

Volus avez choisi de quitter le Conseil régional de Poitou-Charentes. Votre commentaire…

Dominique Bussereau. Je m'étais fixé trois missions quand ma formation politique m'avait demandé d'être candidat aux élections régionales. En premier lieu, j'ai essayé de mener le combat le plus ardemment possible, avec une pause liée à la tempête Xynthia, bien naturellement. Ensuite, nous devions « changer les têtes », c'est-à-dire mener à bien un renouvellement du personnel politique, ce que nous avons fait puisque sur les 51 candidats, nous avions deux sortants et 49 nouveaux. Sur les 16 élus, nous avions deux sortants et 14 trentenaires ou « quadras ». Enfin, je m'étais fixé l'objectif d'avoir un groupe de l'opposition qui soit bien organisé et qui prépare bien les dossiers.

Mais vous n'avez pas réuni l'opposition dans un seul groupe. Pourquoi ?

Pour des raisons techniques liées à l'organisation du Conseil régional, qui permettent d'avoir des moyens supplémentaires, il y a deux groupes. D'un côté, le Nouveau centre et de l'autre l'UMP, alliée aux chasseurs et aux Villiéristes. Mais tout le travail est coordonné dans un intergroupe, que je présidais jusqu'à ce que j'aie envoyé ma lettre de démission à Mme Royal quand j'ai considéré qu'il était suffisamment organisé. Ma démission a permis de faire entrer au Conseil régional un élu supplémentaire issu de Charente-Maritime.

Quelle leçon tirez-vous de votre expérience d'un exécutif dirigé par Ségolène Royal ?

C'est une présidence très autocratique. Si j'exerçais de la même manière la présidence de mon Conseil général, tous les élus me le reprocheraient et considéreraient à juste titre que ce n'est pas un fonctionnement habituel. En Charente-Maritime, si quinze mains se lèvent quand on aborde un sujet, il y a quinze élus qui prennent la parole. En Poitou-Charentes, Mme Royal donne arbitrairement la parole à un membre de la majorité et à un membre de l'opposition. Je n'apprécie pas le fait que l'opposition ait été obligée de quitter la séance lors de la dernière commission permanente pour exprimer son désaccord sur ce mode de fonctionnement.

Allez-vous aussi quitter le gouvernement ?

On verra ça au prochain remaniement, je n'exclus pas du tout cette hypothèse. Cela fait bientôt huit ans que j'appartiens au gouvernement, c'est un long cours. De temps en temps, cela fait du bien de se régénérer un peu, mais c'est une décision qui appartient au Premier ministre et au président de la République. Pour l'instant, je suis au gouvernement et je reste en éveil sur les dossiers dont j'ai la charge.

Avec la Ligne grande vitesse (LGV), vous pouvez penser que votre mission est aussi accomplie aux Transports…

Je suis content que le TGV Sud-Europe Atlantique soit lancé sur la section Tours-Bordeaux, mais j'ai aussi un « scoop » sur les Grands projets du Sud-Ouest (GPSO) vers l'Espagne et vers Toulouse. J'ai signé la décision sur le choix de tracé pour ce qui me concerne et j'attends maintenant la signature de Jean-Louis Borloo.

En 2011, vous allez concentrer vos efforts sur les cantonales ?

Nous avons déjà eu de nombreuses séances de travail là-dessus avec mon équipe de la majorité en Charente-Maritime. Nous avons déjà arrêté la liste des candidats destinés à reprendre des cantons qui sont détenus pas nos concurrents et je compte bien m'y consacrer à plein temps, dès la rentrée." Le Sud Ouest du 050810

 

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