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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 06:20

TGV_1082.jpgLe « cadencement » mis en place ce week end n'est pas toujours du goût des usagers. La remise en cause des horaires pénalise un certain nombre d'entre eux. Des associations appellent à la grève de présentation des titres de transport.

Les grèves ont rarement un train de retard à la SNCF. Une fois n'est pas coutume, celle qui se profile n'aura aucune répercussion sur le fonctionnement des trains. Tout d'abord parce que ce fonctionnement aurait déjà été gravement perturbé par le fameux « cadencement » mis en place ce week end par la SNCF et RFF, selon ces grévistes. Ensuite parce que ces grévistes sont les propres clients du transporteur. Ces « clients usagers » ont donc décrété hier la grève de la présentation des titres de transports à l'appel des associations TEG 82 et Autab.

Voyageurs sans titre

Face à ce grand chambardement des horaires, SNCF et RFF réclament un peu de temps pour ajuster ce qui doit l'être. « Le calendrier de propositions d'étude est trop étalé dans le temps et ne permet pas d'entrevoir d'améliorations (au mieux) avant avril 2012 », estiment ces usagers qui ont donc décidé de ne plus présenter leur titre de transport aux contrôles, ce jusqu'à nouvel ordre.

Un lapin sur la voie

Sur l'axe Toulouse-Montauban-Agen (où 4 trains directs ont été supprimés) comme sur les autres lignes (Toulouse-Montauban-Brive ; Toulouse-Grisolles-Montauban), les usagers réclament donc le rétablissement des dessertes couramment empruntées par les pendulaires.

Hier matin en gare de Montauban, le cadencement n'était pas le concept le plus populaire du moment. Des trains n'existaient plus. D'autres étaient annoncés avec du retard comme celui de 8 h 12 en direction de Toulouse finalement parti à 8 h 35 « en raison d'un lapin sur la voie », selon la SNCF. Les rames étaient bondées. Les usagers ont tout de même noté le café-croissant offert aux voyageurs dans le hall et l'absence de contrôleurs sur la ligne vers Toulouse à l'aller comme au retour. Ce lundi était bien un nouveau jour à la SNCF.

La Dépêche du Midi

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