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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 06:26

TGV 150Diagnostic archéologique, déboisement... les travaux préparatoires de la ligne sont déjà bien engagés. La phase infrastructure, ses terrassements et ses ouvrages d'art commencera fin 2011 pour s'étendre jusqu'au début 2015 avec une grosse montée en charge pour mars 2012.
Pendant deux ans et demi, sur toute la ligne, 4.500 emplois seront à pourvoir dont 1.300 embauches locales. Des emplois directs et indirects balayant un large éventail d'activités allant de l'installation de clôture, à la plantation d'arbres, en passant par de petits travaux de maçonnerie, la reprographie, le transport... et aussi un impact local important sur l'hébergement, la restauration.
Un chantier aux retombées économiques et sociales capitales, susceptible d'intéresser bon nombre d'entreprises... mais à pas n'importe quel prix.
Lors d'une réunion à Scorbé-Clairvaux, Stéphane Brondino, directeur du projet pour Coséa a expliqué : « Le projet est tel, que de la plus petite à la plus grande, toutes les entreprises auront accès à des marchés. 20 % du montant des travaux, soit plus d'un milliard d'euros, sur l'ensemble du tracé, sera donné à la sous-traitance, et 10 % des heures de travaux d'infrastructure, en insertion. »

Qualité, sécurité, environnement

En contrepartie, la réalisation devra être exemplaire vis-à-vis de la qualité, la sécurité et l'environnement. « Nos exigences iront plus loin que la stricte réglementation. Nous visons le zéro accident et travaillons à la mise en place d'une charte de développement durable. Le travail non-déclaré sera sanctionné de manière immédiate et définitive. Le marché sera irrémédiablement cassé et sans discussion avec l'entreprise concernée » prévient Stéphane Brondino.
En attendant, pour se faire connaître auprès de Coséa et éventuellement prendre des marchés, les entreprises peuvent se faire recenser auprès de la CCI et remplir une fiche de renseignements disponible sur le site poitiers.cci.fr. « Les entreprises seront consultées par téléphone ou par mail. Les achats seront très décentralisés. Plus les marchés seront petits, plus ils seront urgents. » Il faudra donc être prêt et s'adapter pour ne pas rater le train.

La Nouvelle République

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