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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 06:46

capitole 001Toulouse : être ou ne pas être une métropole européenne ? Telle est la question, semble-t-il, pour Toulouse.

Christine de Veyrac, députée européenne et chef de file UDI pour le projet des municipales 2014 à Toulouse, a interpellé le gouvernement, hier, sur l'absence de Toulouse de la liste des métropoles françaises éligibles au futur statut d'Eurométropole.

Ce statut, qui doit intégrer le projet de loi sur la décentralisation, prévoit de doter les plus importantes métropoles françaises de compétences élargies et de moyens en rapport avec leur dimension européenne.

Selon la chef de file centriste, «seules Lille, Lyon et Marseille seraient concernées par ce statut… et Toulouse est oubliée. Avec près d'un million d'habitants sur son aire urbaine et plus de 700 000 sur son agglomération, son potentiel scientifique, universitaire et économique de très haut niveau et de renommée internationale, et un développement démographique exceptionnel, Toulouse a tous les atouts pour rentrer dans la cour des grandes métropoles européennes». Et la députée européenne centriste d'ajouter : «Cet oubli

[…] prouve le manque d'ambition de Pierre Cohen pour sa ville et son absence de travail de lobbying et de «VRP» pour faire exister notre territoire».Marie Déqué a, elle aussi, regretté cet «oubli», hier, au nom du groupe d'opposition municipale Toulouse Métropole Europe, tandis que René Bouscatel affublait Toulouse du titre de «capitale des rendez-vous manqués».Mais pour Pierre Cohen, «Christine de Veyrac fait allusion à un texte qui n'est pas le projet de loi sur la décentralisation, mais une simple compilation. La réforme n'est pas arbitrée», affirme le président (PS) de Toulouse Métropole, qui assure avoir obtenu des assurances très précises de Marylise Lebranchu, la ministre en charge de la réforme, et du bureau national du PS : «Toulouse fera partie des futures communautés métropolitaines, qu'on prenne l'approche démographique ou les critères de fonctionnalités stratégiques et de dimension internationale. Ce statut permettra à Toulouse Métropole de contractualiser avec l'état, que ce soit par exemple en matière de politique de la Ville ou, en économie, sur le transfert de technologies et les filières énergétiques». Philippe Emery


La Ville accusée d'embaucher trop

Le groupe d'opposition municipale «Toulouse Métropole d'Europe» ne votera pas le budget lors de la séance du conseil municipal de vendredi prochain. «Nous sommes d'accord pour que l'investissement de la Ville soutienne l'économie locale en cette période de crise à hauteur de 160 M€, mais nous estimons qu'il faut verrouiller les dépenses de fonctionnement et arrêter d'embaucher à tout va», a expliqué hier François Chollet à l'occasion d'une conférence de presse, «en 2008, 2000 agents municipaux ont été transférés à la communauté urbaine faisant tomber le nombre d'agents de 9000 à 7000. On est revenu aujourd'hui quasiment au niveau de 2008». La mairie a démenti ces chiffres, hier : «On compte actuellement 7654 agents permanents à la Ville de Toulouse». François Chollet a estimé : «On va vers une hausse imparable des impôts locaux, à terme».

Le groupe d'opposition a, par ailleurs, dessiné le portrait-robot du candidat(e) idéal(e) aux municipales de 2014: il/elle doit être emblématique, Toulousain, fédérateur d'une équipe «trois tiers» comprenant le centre, l'UMP et la société civile, pas dans une posture politicienne mais d'union des compétences». Surtout, «pas autoproclamé chef». à bon entendeur…

La Dépêche du Midi

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