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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 06:20

TGV_533.jpgLe 25 septembre 1971, le dernier train quittait la gare de Fumel.

Réhabiliter la portion de ligne allant de la gare de Monsempron-Libos à Fumel est l'un des objectifs que s'est fixé le Collectif de défense de la ligne SNCF Agen-Périgueux-Paris (Codeliapp), réuni vendredi en assemblée générale à la mairie de Fumel. Alors que la réouverture de la ligne Villeneuve-sur-Lot-Penne-d'Agenais se profile à l'horizon 2015, Serge Fresquet et André Valadié, chevilles ouvrières du Collectif, verraient bien, en effet, les Fumélois se faciliter l'accès à Agen ou Périgueux.

Bien sûr, la portion Libos-Fumel est déclarée par Réseau ferré de France (RFF) fermée à tout trafic depuis le 25 novembre dernier, décision contre laquelle le Collectif a fait appel, appuyé par le député. Et ce alors que le prix du fret routier est appelé à augmenter considérablement, et que Métaltemple-Aquitaine, qui possède un embranchement, relève la tête et aura de plus en plus de pondéreux à expédier.

Un rêve, peut-être, mais comme le souligne André Valadié : « Ceux qui, en 1950, s'élevaient contre la suppression des tramways passaient aussi pour des passéistes. » Le Collectif se montre aussi inquiet du vieillissement du tronçon Libos-Siorac qui nécessite d'urgence des travaux de modernisation. Il demande également l'instauration d'un deuxième aller-retour quotidien Agen-Limoges dans l'optique de l'arrivée future du TGV à Limoges. Les Fumélois auraient alors deux accès au réseau TGV : Agen et Périgueux.

Tourisme ferroviaire

En outre, il préconise également le développement du tourisme ferroviaire sur le thème de la préhistoire, avec des arrêts dans les sites de Sauveterre et Les Eyzies, proposition qui ne rencontre guère d'échos actuellement. Seule inquiétude persistante, le rapport de la Cour des comptes préconisant de passer 6 000 km de desserte ferroviaire sur la route. Concernant la LGV Bordeaux-Toulouse, le Collectif s'y déclare favorable, mais avec une gare à Layrac (plutôt que Sainte-Colombe), reliée directement au réseau TER vers Auch, Lavardac et Périgueux.

Quant à l'option de l'aménagement de la ligne actuelle entre Bordeaux et Agen, le président-technicien Serge Fresquet lui a tordu le cou en démontrant, preuves à l'appui, qu'elle entraînerait des dommages irréparables et même de nombreuses impossibilités, entre autres des passages en agglomérations, des rayons trop courts ou des tunnels difficiles à modifier.

Et Jacques Valadié d'affirmer : « Nous ne sommes pas des ayatollahs du rail, mais nous demandons un rééquilibrage des transports. »

Le Sud Ouest du 080211
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