A l’issue du scrutin cantonal de mars 2011, qui a concerné la moitié du corps électoral haut-garonnais, à travers 27 cantons, l’Equipe Départementale de l’UMP 31 félicite tous les candidats qui, avec détermination, ont mené le combat.

Merci aussi aux militants qui les ont accompagnés et soutenus pendant ces dernières semaines, parfois depuis des mois.

Ici, « par nature », le combat est difficile car nous sommes dans un terreau sociologique parmi les plus socialistes de France.

La conjoncture politique nationale a accru cette difficulté structurelle, ces élections cantonales ayant un caractère intermédiaire, difficile pour le pouvoir en place, comme l’ont été les municipales de 2008 et les régionales de l’an dernier.

Cependant, une lueur d’espoir est apparue à l’occasion de ce scrutin, que peu de commentateurs professionnels ont mis en lumière : nous faisons mieux qu’il y a un an, à l’occasion du scrutin régional.

En milieu rural comme à Toulouse, nous regagnons du terrain. C’est un premier pas encourageant.

L’étude qui suit le démontre. Elle compare les résultats du 2^ème tour des régionales à celui du 2^ème tour des cantonales.

Les cantons d’Aurignac, de Lanta, de Rieux-Volvestre et de Saint Gaudens en sont exclus puisque nous n’y avions pas de candidat issu de nos rangs ou en lice en concertation et amitié avec nous.

Les 5 cantons où l’élection a été acquise au 1^er tour n’y figurent pas non plus car, pour la valeur de la comparaison, on ne peut comparer un 1^er tour (cantonales) à un 2^ème tour (régionales).

De même, l’étude ne traite pas des 6 cantons où le 2^ème tour s’est joué entre la Gauche et le F.N ou entre le P.S et un autre candidat de Gauche, car la comparaison avec le deuxième tour des régionales n’aurait pas été homogène politiquement.

L’étude, qui ne compare donc que ce qui est comparable, est donc partielle ; mais les précautions ci-dessus énoncées la rendent significative.

Sa conclusion doit être pour nous, malgré les difficultés, un motif d’avancer et d’accomplir un travail de fond en vue des échéances de 2012 et 2014.

Dans les cantons toulousains :

La progression de nos candidats aux cantonales, tous UMP, par rapport à l’élection régionale de mars 2010 est effective dans chacun des 5 cantons en question.

Cette progression se chiffre à + 4,7 % à Toulouse I, +5,6 % à Toulouse VII, +6,6 % à Toulouse IV, +10,1 % à Toulouse III et + 12,5% à Toulouse XII.

Dans les cantons ruraux :

Ici, la progression s’analyse en considérant le score des candidats de toute la mouvance modérée, représentée tantôt par des candidats UMP, tantôt et souvent par des personnalités sans étiquette ou divers droite amies, comme il y en a toujours beaucoup à l’occasion du scrutin cantonal et qui bénéficiaient de notre soutien.

Très logiquement, les conseillers généraux élus ou réélus accomplissent les plus fortes performances : ainsi la progression du score par rapport aux régionales est-elle de +35.7 % à l’Isle en Dodon, +27,3 % à Revel et + 24,8 % à Rieumes.

Elle s’établit à + 15,8 % à Boulogne sur Gesse, +14,4 % à Castanet, + 11,2 % à Cintegabelle, tandis que seul le canton de Bagnères de Luchon connaît une évolution inverse (- 8,3 %) même si, pour la première fois depuis un quart de siècle, la victoire du PS n’y a pas été acquise dès le 1^er tour.

UMP 31