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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 19:19

presidentielle-115.jpgTrois débats pour faire connaître la vérité des projets

Afin que les Français connaissent le détail des projets et la personnalité des candidats et puissent faire leur choix en toute connaissance de cause, Nicolas Sarkozy a proposé, le soir du premier tour de l’élection présidentielle, que soient instaurés trois débats avant le second tour : « Les deux semaines qui viennent doivent permettre aux Français de faire un choix dans la clarté. Tout doit être débattu, sans hypocrisie, sans esquive, sans faux fuyant. C'est pourquoi je propose que trois débats soient organisés entre les deux candidats portant sur les questions économiques et sociales, sur les questions de société et sur les questions internationales ».

Une proposition que le candidat socialiste a immédiatement refusé, estimant qu’un seul débat suffisait.

Deux poids, deux mesures ?

Pas moins de 4 débats entre les socialistes pour les militants et sympathisants socialistes avaient pourtant été organisés et fortement médiatisés durant les primaires socialistes afin qu’un candidat – en l’occurrence François Hollande – soit désigné. Petit rappel.

Le premier débat, entre les 6 candidats à la primaire socialiste, diffusé le 15 septembre 2011 sur France 2, en partenariat avec Le Monde, a duré près de 3 heures. Au menu : présentation personnelle, programme économique et thème au choix (Arnaud Montebourg : le pouvoir d'achat ; Jean-Michel Baylet : sujets de société ; Ségolène Royal : les institutions de la République ; François Hollande : le nucléaire ; Manuel Valls : l'immigration ; Martine Aubry : le pouvoir d'achat.)
Le deuxième débat, de deux heures cette fois, diffusé sur I-Télé et LCP, a eu lieu le 28 septembre, sur la réponse à la crise, l'emploi, les retraites, les salaires et enfin la justice, la sécurité et l'immigration.

Une semaine plus tard, le 5 octobre, un troisième débat de 2h15, a été diffusé sur BFM TV, RMC Info et Public Sénat. Il a, quant à lui, porté sur la gouvernance, les retraites et la santé et enfin l'éducation et les services publics. Débat conclu par la question finale « Pourquoi vous ? ».

Enfin, le quatrième et dernier débat, entre François Hollande et Martine Aubry, sur l'économie, le social, l'Europe et les questions internationales comme la conception de la présidence pour la République, a duré, le 12 octobre dernier, pas moins de deux heures sur France 2.

Un rapide calcul établit donc à près de 10 heures la durée des débats entre socialistes et pour les socialistes afin de déterminer celui qui porterait leurs couleurs.

Proposition de 4 radios : la nouvelle dérobade de François Hollande

Quatre grandes radios généralistes - Europe 1, France Inter, RMC et RTL – ont, elles aussi, proposé, ce mardi 24 avril, l'organisation d'un débat en face à face un matin à une heure de grande écoute, qui permettrait de toucher près de 12 millions d'auditeurs.

Nicolas Sarkozy a accepté, le matin même, la proposition de ce second débat : « je ne fixe aucune condition : leur heure sera la mienne, leur temps de débat sera le mien et leurs sujets seront les miens » a-t-il déclaré, affirmant qu’il ne souhaitait qu’une seule chose : « que les Français aient les éléments du choix ».

« Les Français ont le droit à la vérité des projets, la vérité des personnalités et des engagements » a-t-il insisté.

Le candidat socialiste a, quant à lui, une nouvelle fois, préféré esquiver, en opposant la « règle », non écrite, en vigueur depuis 1974, voulant que les deux finalistes de l'élection participent à un seul débat télévisé entre les deux tours. Le candidat du changement s’avère donc être le chantre de la tradition et l’apôtre du conservatisme. On y reconnait bien là la triste stratégie relevée par Franz- Olivier Giesbert à l’issue de l’émission « Des paroles et des actes », le 12 avril dernier : celle du « planeur » qui s’en remet au confort des pronostics et au flou persistant de son projet pour garder toutes les chances d’être élu.

François Hollande, qui se targue d'être l'« Obama français », en réponse à son absence totale d'expérience gouvernementale, devrait pourtant prendre exemple sur son modèle : Barack Obama et John McCain ont, en effet, débattu à trois reprises durant la campagne présidentielle aux Etats-Unis en 2008.

« S’il faut quatre débats pour éclairer les socialistes, on doit pouvoir considérer qu’il en faut au moins deux pour éclairer les Français ! » a répondu Nicolas Sarkozy depuis Longjumeau, ce mardi 24 avril. « Je n’ai rien à cacher, je n’aime pas le mensonge, la dissimulation. Nous devons dire l’un et l’autre ce que nous ferons sur des sujets essentiels pour l’avenir des Français » a-t-il ajouté.

La partialité d’un temps de parole

Rappelons, en plus, s’il en était besoin, que ces 4 débats socialistes ont été organisés hors campagne présidentielle, donc en dehors de tout décompte du temps de parole ! Une belle largesse des médias dont on ne parle pas. Les compteurs de la présidentielle remis à zéro cachent, en ce sens, une incroyable distorsion, en plus d’avoir finalement préservé jusqu’au 22 avril dernier un combat à 9 candidats contre 1.

Plus qu’un devoir pour les candidats de détailler clairement leurs projets sans faux-semblant et sans esquive, ce serait, surtout, de la part de François Hollande, une marque de respect pour les Français devant lesquels il se présente. « Le débat, il ne pourra pas le fuir parce que le débat, les Français l’exigeront. C’est cela respecter le peuple de France » a déclaré Nicolas Sarkozy face à cette obstruction délibérée au libre choix des Français.

Internet

Parce que c’est surement en premier lieu sur Internet que se manifeste la majorité silencieuse que Nicolas Sarkozy appelle à se faire entendre, nous avons fait le choix d’y être fortement présents avec une campagne utile et ouverte qui parle des questions de fond qui intéressent les Français et se donne pour objectif d’aller convaincre nos concitoyens indécis, ou qui ne croient plus en la politique.

Les citoyens répondent présents, en masse, avec notamment plus de 717 000 amis de Nicolas Sarkozy sur Facebook, soit 8 fois plus que François Hollande.

C’est la raison pour laquelle c’est sur internet que nous avons voulu solliciter l’avis des Français en faveur ou contre l’instauration de trois débats avant le second tour de l’élection présidentielle. Un site internet www.3debats.fr a été lancé et recense déjà 80 000 votes en à peine plus de 24 heures, à 84,1% en faveur de ces trois débats.

M. Hollande, les Français le réclament, essuieront-ils un troisième refus ?

La France Forte

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