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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 05:47

TGV_771.jpgHydrogéologue agréé, Gilles Martin (à gauche, à genoux) a mesuré le débit de la fontaine de La Vouture en prévision des travaux de la LGV.

Lundi 23 mai, une partie du Conseil municipal s'est réunie dans un endroit plutôt inhabituel. Ils avaient rendez-vous à la fontaine de La Vouture, en contrebas du village de chez Chantre. À leurs côtés, Gilles Martin, hydrogéologue agréé du cabinet Géo Aquitaine, spécialisé dans la protection de captage et la recherche en eau et maître Boulmé, huissier de justice. Le premier a été retenu par la commune pour calculer le débit de la fontaine, la seconde pour dresser un constat.

Inquiétudes

Les élus et les riverains s'inquiètent des conséquences des futurs travaux de terrassement de la LGV Sud Europe Atlantique. « La source de la fontaine se situe au village de La Tâche », explique Bernard Massieau, conseiller municipal et habitant de Chez Chantre.

Or, la ligne sera aménagée entre La Tâche et La Vouture. Outre la fontaine qui pourrait voir son débit affecté, deux étangs, situés en aval et alimentés par des réseaux souterrains, seraient aussi menacés. « Selon les anciens et la mémoire collective, cette fontaine n'a jamais été à sec, même en 1976, poursuit Bernard Massieau. Elle est devenue communale à la fin du XIXe siècle où la municipalité de l'époque a édifié un lavoir. Jusqu'à l'arrivée de l'adduction d'eau au début des années 70, les villages voisins s'alimentaient à la source. »

Depuis, la fontaine et son lavoir sont devenus un lieu de promenade, voire de pique-nique à l'ombre des peupliers. Une fois par an, elle accueille les participants à la randonnée du comité des fêtes.

La mesure réalisée par Gilles Martin se veut très précise. Mais elle a été difficile en raison de la sécheresse de ces dernières semaines et un débit au plus bas. « Il faut savoir s'adapter, rassure l'hydrogéologue. Il suffit d'installer le courantomètre et son hélice à l'endroit où l'écoulement est le plus laminaire. »

En cas de litige

Maître Boulmé note chaque étape de la procédure. Une première pour l'huissier de justice. « J'interviens davantage sur des problèmes de captage d'eau entre voisins. » Son constat sera précieux pour la commune en cas de litige avec le futur concessionnaire de la LGV.

À noter qu'élus et habitants avaient déjà retranscrit leurs inquiétudes, lors de l'enquête publique qui s'est déroulée en mars 2005.

Le Sud Ouest
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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 05:32

TGV_770.jpgLætitia Constant, 32 ans, est sur le point de réaliser son rêve. Cette ex-vendeuse, qui a «toujours voulu être dans les travaux publics», a tâté de l'intérim dans sa région d'origine, Limoges. Elle fait aujourd'hui partie de la quinzaine de stagiaires qui suivent actuellement une formation au Greta, pour devenir technicien VRD (voirie et réseaux divers) ou conducteur d'engin. «ça me permet d'avoir mon diplôme de VRD. Quand on est une femme dans ce milieu, il faut toujours en faire plus que les hommes», sourit Lætitia qui jusque-là travaillait sans qualification.

Christopher Jaulin, 21 ans, a commencé par une formation de paysagiste en Charente-Maritime. «Il y avait déjà beaucoup de monde sur ce secteur et la conduite d'engins me plaisait depuis longtemps. J'ai donc choisi de me reconvertir.» Tous les deux, demandeurs d'emploi, ont sauté sur l'occasion quand ils ont entendu parler de cette formation, financée par la Région en vue de fournir la main-d'oeuvre locale nécessaire au chantier de la ligne à grande vitesse (LGV).

Le cimentier Lafarge met à leur disposition un bout de terrain d'un hectare, ce qui leur permet d'acquérir les bases pratiques de leur futur métier dans des conditions au plus près de la réalité. Durant seize semaines, ils alternent la théorie et la pratique. En juin, ils se retrouveront sur le marché du travail avec de bien meilleures cordes à leur arc. «Quand on est motivé, il y a toujours de l'embauche», assure Lætitia.

 

La Charente Libre
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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 07:12

TGV_769.jpgLe collectif Alternative 47 s'accroche au rapport du député UMP Hervé Mariton sur une rentabilité du projet douteuse.

Le sourire aux lèvres et le rapport entre les mains, Raymond Girardi, Michel Ponthoreau et Bernard Faucon-Lambert.

Voilà bien 15 jours qu'Alternative 47 prépare son discours, temps qu'il lui aura fallu pour récupérer le rapport consacré aux infrastructures de transports du député UMP de la Drôme, Hervé Mariton, remis à la Commission des finances de l'Assemblée nationale le 18 mai dernier. Dans ce texte, presque étonnement, les conclusions ne sont pas à la faveur de la majorité gouvernementale. Il y est clairement dit que la priorité est l'aménagement du réseau existant et que le projet LGV ne fera que creuser un peu plus le déficit du système ferroviaire.

Les trois membres d'Alternative 47, Raymond Girardi et Bernard Faucon-Lambert, coprésidents, et Michel Ponthoreau, secrétaire, crieraient presque au plagiat. « C'est à se demander si Hervé Mariton n'est pas venu nous demander notre avis tellement nos arguments et nos conclusions sont similaires. » Pourtant, le rapport est à considérer comme une bonne nouvelle pour le collectif de défense qui, dossier en main, aura une arme supplémentaire comme fer de lance.

Concrètement, il y est écrit que le Schéma de nouvelles infrastructures de transport (Snit) est largement critiquable quant à sa rentabilité et sa fragilité financière. L'illustration la plus exemplaire concerne justement la ligne Tours-Bordeaux. Sur les treize projets d'aménagement inscrits au Snit, c'est celui qui offre la meilleure rentabilité qui se monte à... 55 %. Les collectivités devront alors assurer les 45 % d'investissement restants. « Un coût pharaonique », estime Bernard Faucon-Lambert. D'après Hervé Mariton, il serait impensable de pouvoir compenser la dépense par un trafic largement insuffisant. « Augmenter les péages, c'est augmenter le prix des billets, déjà relativement élevé. Il ne faut pas oublier que les liaisons aériennes low-cost entre Toulouse et Paris commencent à être des concurrents non négligeables aux transports ferroviaires », continue le coprésident.

Expertise en cours

Au centre du rapport, la création de nouvelles lignes est critiquée face à la rénovation du réseau existant. « Ne vaut-il pas mieux utiliser cet argent pour aménager les lignes ? Au final, le gain de temps avec la LGV sur la ligne Agen-Paris serait de 10 minutes. Est-ce que cela vaut le coup ? », demande Raymond Girardi.

Les oreilles doivent également siffler pour certains élus. « Jérôme Cahuzac, qui est très médiatique en ce moment, ajoute Bernard Faucon-Lambert, a reçu le dossier le 18 mai en tant que président de la Commission des finances et n'a pas réagi. Y aurait-il de la rétention d'information ? »

Alternative 47 voit l'avenir un peu plus sereinement qu'auparavant. « On nous prenait pour des doux rêveurs quand nous avons lancé notre étude. Aujourd'hui, grâce à ce rapport, il est clair qu'il y a des contradictions majeures de financement de ce projet. » Le collectif de défense a lancé une expertise dont les résultats devraient tomber fin décembre. « Le Conseil Général attend cette étude avant de se prononcer, ajoute Bernard Faucon-Lambert. Et même si le projet LGV est abandonné, notre combat continue. IL faudra tout de même aménager la ligne existante. »

Le Sud Ouest
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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 06:45

TGV_768.jpgAlain Rousset est heureux du lancement du projet Tours-Bordeaux. Mais plaide pour un financement public au-delà.

Alain Rousset (1). C'est d'abord une satisfaction. La bataille que je mène avec beaucoup d'autres depuis des années, et que les Aquitains ont validée, est en partie gagnée car il ne s'agit que du premier tronçon. C'est aussi un soulagement, car les peaux de banane multiples et les retards pris mettaient le tronçon Tours-Bordeaux en danger. Le projet breton allait nous passer devant. Les crédits sont rares et nous sommes objectivement en compétition. C'est peut-être regrettable, mais c'est la réalité. J'aurais enfin préféré que les quatre régions concernées, dont Poitou-Charentes, votent dans le même sens, même si le système de financement est critiquable. Pour ce qui est de l'Aquitaine, les Pyrénées-Atlantiques se sont engagées sous l'impulsion de Georges Labazée. Les Landes vont délibérer. Et la Dordogne, qui n'est pas concernée par le tracé, rappelons-le, mène une négociation serrée avec l'État.

Au fond, que va apporter selon vous la LGV à l'Aquitaine ?

Ce sera, à terme, un désenclavement massif de l'Aquitaine par rapport à l'Europe du Nord et à l'Espagne, avec qui notre relation sera demain bouleversée. Ce sera bon pour notre attractivité économique. Je rappelle que Bordeaux a perdu début 2000, au profit de Nantes, l'accueil de la direction informatique de la SNCF. C'est aussi bon pour l'environnement. Nous allons enfin pouvoir mettre des camions sur la voie ferrée actuelle. Les gains de temps seront importants : 2 heures pour aller demain de Bordeaux à Paris, 4 pour aller à Madrid, 1 h 40 pour rejoindre Bilbao. Demain, on pourra faire travailler ensemble les deux aéroports de Bordeaux et de Toulouse. C'est enfin offrir aux Aquitains une possibilité de privilégier le train ou l'avion à la voiture.

Tout cela valait 600 millions d'euros de crédits régionaux ?

Le système de la participation des collectivités locales a été instauré par Jean-Claude Gayssot quand il était ministre il y a dix ans. On peut le critiquer. Mais que proposer d'autre ?

Dans nos régions, c'est l'intérêt général pour nos populations. Ces sommes seront remboursées sur 40 ans. Nous sommes aussi sur le point de recruter un cabinet-conseil qui supervisera l'exploitation de la ligne. Si elle est rentable, nous aurons des retours.

Vous êtes devenu un fan de la concession ?

Non, loin de là. Les taux de profit sont élevés. Et c'est l'usager ou le contribuable qui, au final, devront rémunérer l'actionnaire. Pour ces grands projets, la concession n'a pas d'avenir. Même au plus haut niveau de l'État, je crois que l'on s'est rendu compte qu'il ne sera pas possible de financer les développements de la ligne selon le même schéma. On ne pourra plus financer de la même façon des projets d'un tel niveau d'investissement.

Il faudra revoir demain la dette de Réseau ferré de France (RFF), à qui nous devrons donner de nouvelles capacités financières. Je suis favorable au rapprochement de RFF et de la SNCF via une holding commune, comme en Allemagne. Ce que l'on a su faire pour la recherche et l'université avec le grand emprunt, on doit pouvoir le faire demain pour les grands projets d'infrastructures.

(1) Président du Conseil régional d'Aquitaine.

Le Sud Ouest
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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 06:38

TGV_767.jpgMaire et conseiller général de Bizanos, proche du Modem, l'élu dénonce la politisation de l'agglomération de Pau.

« Sud Ouest ». On vous a beaucoup vu lors de la dernière campagne des cantonales. Même si votre siège n'était pas renouvelable, vous paraissiez comme le fer de lance de Jean-Jacques Lasserre dans l'agglomération de Pau. Etait-ce une volonté stratégique de la part du patron de Forces 64 ?

André Arribes. Ce n'est pas une affaire de campagne électorale, mais je regrette beaucoup le fonctionnement de l'agglomération de Pau ces derniers temps. Elle paraît engluée, on n'y voit pas très clair. Prenez la question de la nouvelle carte des intercommunalités. A mon sens, on a voulu aller un peu trop vite en englobant de nouvelles communautés d'agglomérations. Avant de s'agrandir, il faut que ça se discute, que ça s'évalue. Chaque établissement a des compétences variées, il va falloir les harmoniser… Et puis, la communauté d'agglomération de Pau restait à taille humaine, avec l'élargissement, je crains que ce ne soit plus le cas…

Pourtant, après l'intervention du bureau des maires de l'agglo, le préfet a finalement décidé de vous laisser ce temps…

Oui, mais parce que certains, comme moi, l'avaient demandé. La présidente Martine Lignières-Cassou, elle, semblait avoir très bien adopté cette réforme pourtant porté par un gouvernement de droite. Le transfert des compétences est déjà difficile à 14 communes, alors imaginez à 35. Je pense par exemple la petite enfance. Voilà six ans que l'agglo doit prendre en charge ce domaine, et on n'y est toujours pas !

Vous sentez-vous comme un opposant à Martine Lignières-Cassou ?

Pas un opposant, car je veux rester dans un rôle constructif. On est au sein de la communauté d'agglomération, et donc il faut la faire fonctionner du mieux possible. Je suis même fier d'être dans cette structure, mais on a sans doute trop politisé la gouvernance au départ, en donnant les grosses responsabilités aux maires de gauche. On dirait qu'il y a les bons d'un côté et les couillons de l'autre. Si demain on doit changer les moquettes de l'Hôtel de France (le nom historique du siège de l'agglo, situé place Royale à Pau) ce n'est pas moi qui les aurai usées ! Et je ne suis pas le seul à ressentir cela, demandez à mes collègues de Lons, d'Idron, de Jurançon ou de Mazères-Lezons.

Qu'est-ce qui vous a marqué dans l'actualité locale cette semaine ?

La décision de l'Etat de payer à la place de Poitou-Charente pour le tronçon Tours-Bordeaux de la LGV. Bien sûr que je veux voir arriver la LGV en Béarn. Mais l'agglo de Pau, par exemple, a signé un chèque de 21 millions sans la moindre contrepartie.

Quand, demain, il faudra financer les tronçons suivants, qu'est-ce qui nous garantit que les collectivités de la Tours-Bordeaux mettront la main à la poche pour nous ? J'aurais préféré, ici et en Aquitaine, une attitude comme celle de Martin Malvy (président socialiste de Midi-Pyrénées) qui a dit qu'il paierai la moitié de sa contribution maintenant, et l'autre quand il s'agira de négocier la LGV vers Toulouse. ça c'est intelligent. Car qu'est-ce qui nous restera à négocier de notre côté ? Rien…

Le Sud Ouest

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 06:15

Le préfet organise une réunion avec les associations et RFF le mardi 7 Juin à 17 Heures à la Préfecture de Montauban.

Nous invitons tous ceux qui souhaitent montrer leur mécontentement à RFF et à Mr Le Préfet à venir se rassembler devant la préfecture à partir de 17 Heures. Cette réunion sera l'une des dernières avant le COPIL qui entérinera le tracé final.

La présence de nombreuses personnes nous permettra d'exercer une pression sur RFF qui teste la réaction des gens en proposant des solutions à moindre coût.

Nous devons montrer que nous n'accepterons pas les tracés proposés qui ne tiennent pas compte des enjeux humains !

VENEZ NOMBREUX et n'hésitez pas à faire venir tous les gens qui sont disponibles et prêts à vous aider !

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 06:19

TGV_766.jpgNos vies sont brisées, nos foyers sont en périls, …

« Où s’arrête la frontière entre le bien public pour certains et le malheur pour d’autres ? A combien se chiffre le silence et l’humiliation des hommes ? Des familles vivent paisiblement à Saint-Rustice dans un hameau situé dans la plaine de la Garonne. En 2009, Réseau Ferré de France envisage de faire une LGV avec un tracé D qui, sur ce secteur, passe en  tunnel sur plus de 2 km de long dans un coteau, suivi d’un viaduc au dessus de la route départementale, de la voie  ferrée et du canal des 2 mers, suivi encore par 5 km de déblaie à 6 m de hauteur dans la plaine de la Garonne. Un  désastre pour l’écologie, pour le patrimoine …. Mais surtout pour les personnes qui vont être expropriées, ou pire  ... Lire la suite dans le Petit Journal du Pays Toulousain du 27 mai au 02 juin 2011

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 06:08

TGV 604Alors que le financement de la LGV Tours-Bordeaux « patine » depuis 6 mois pour un tronçon pourtant financièrement  qualifié de rentable, le tronçon Bordeaux-Toulouse, estimé moins rentable, est à l’arrêt total. Les dernières paroles du  préfet de Région sur un choix à faire dans les priorités des futures infrastructures de transport ont donné le ton,  présageant de l’avenir incertain de ce projet LGV. Comme pour enfoncer le clou, un récent rapport était dévoilé la  semaine dernière sur le Schéma National des Infrastructures de Transport. Ces conclusions remises à la Commission  des Finances de l’Assemblée Nationale dénoncent des insuffisances sur l’aménagement de l’existant, des coûts  excessifs de LGV et un manque de rentabilité notamment sur Bordeaux-Toulouse. Des arguments soulevés depuis  plusieurs semaines par Thierry Fourcassier, Porte Parole du Collectif Régional « Union pour la Sauvegarde des  Villages ». Ce rapport conforte la position du collectif USV qui remet en question ce projet financièrement faussé et  demande un audit sur la validité des études et des chiffres contradictoires avancés par RFF. En parallèle, dans le Nord  Ouest, un tout nouveau dossier vient de voir le jour ces dernières semaines : la LGV Paris-Normandie. Ce projet  bénéficie d’une procédure « d’exception », des propres termes du ministre, dans la laquelle la Mission de Financement  et le Débat Public seront menés de paire pour un dossier qui sera bouclé en 6 mois. Voici deux dossiers de LGV  équivalents. L’un mené avec une véritable concertation des acteurs locaux donc avançant rapidement. L’autre, dans  notre région, mené contre toute logique, au mépris de la transparence et des acteurs locaux, donc voué à l’échec et  destiné à rester dans un carton à l’état de projet.

USV

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 05:50

TGV 150A l’occasion de la tenue à Bordeaux les 26 et 27 mai 2011 du Congrès de la Compagnie Nationale des Commissaires Enquêteurs, Réseau Ferré de France présentera le mode de concertation innovant mis en place dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-ouest, qui devrait devenir un exemple en matière de conduite de projet d’infrastructures ferroviaires.

GPSO, un projet ferroviaire ambitieux

Dans le prolongement de la ligne à grande vitesse Tours‐Bordeaux, GPSO, c’est :

􀂃 la création de 410 km de lignes nouvelles de Bordeaux vers Toulouse, d’une part, et de Bordeaux vers

l’Espagne, d’autre part.

􀂃 2 régions (Aquitaine et Midi‐Pyrénées) et 6 départements (Gironde, Landes, Lot‐et‐Garonne, Pyrénées‐

Atlantiques, Haute‐Garonne et Tarn et Garonne) directement bénéficiaires

􀂃 l’amélioration de la desserte des agglomérations avec la réalisation de gares nouvelles et la création de

raccordements ferroviaires entre les lignes nouvelles et le réseau existant (pour desservir notamment les

gares existantes).

􀂃 la modernisation de la ligne existante entre Bordeaux et Hendaye en prenant en compte l’amélioration de la

desserte entre Arcachon et le sud aquitain.

GPSO, un mode de concertation innovant

L’Etat, les Régions Midi‐Pyrénées et Aquitaine et RFF ont voulu que la conception des lignes nouvelles allie en permanence les études avec les différents acteurs de la concertation. Cette méthode d'élaboration du GPSO a été formalisée par un protocole‐cadre signé le 26 décembre 2007. L’agenda du GPSO repose sur une concertation renforcée et continue avec les acteurs du projet (élus, organismes publics, représentants des collectivités territoriales, services de l’Etat, organismes socioprofessionnels, syndicats, associations, gestionnaires et propriétaire d’infrastructures, gestionnaires de réseaux…) et le public. En fonction des avis recueillis et des points de vue exprimés, le Comité de pilotage retient progressivement les propositions techniques qui lui sont faites. Alliant concertation et études, cette démarche permet notamment de respecter le délai visé pour la mise à l’enquête d’utilité publique en permettant à tous les acteurs de participer à son élaboration.

A quel niveau ?

Le GPSO a pour objectif d'être au service des territoires directement ou indirectement concernés. La  concertation continue et approfondie est donc menée à ce niveau territorial. Prolongeant les débats publics, cette concertation est un élément‐clé de l’élaboration » des projets voulue par RFF. Elle contribue à la définition progressive du projet. Elle alimente les études et les décisions à prendre. Le dialogue constructif qu'elle permet fait émerger une vision partagée du projet et des territoires qu’il irrigue.

Avec quels objectifs ?

􀂃 organiser le partage d'informations, l'écoute des attentes exprimées et les échanges d'avis,

􀂃 recueillir tout au long du processus d'études des propositions et disposer de connaissances

concrètes permettant d'enrichir l'élaboration des projets,

􀂃 déboucher sur des projets respectueux des milieux humain et naturel, 􀂃 garantir la cohérence entre les projets et les territoires,

􀂃 éclairer les choix du Comité de pilotage,

􀂃 informer régulièrement de l'avancée des études

Sur quelles bases ?

Une charte de la concertation territoriale (actualisée en 2010) définit les conditions de participation des  acteurs et partenaires concernés ainsi que les modalités de communication et d'information. Transparence des études et dialogue sont au cœur de cette charte. Elle décrit les instances et règles de concertation que RFF s'engage à mettre en place et à respecter. En complément de ces instances, des garants, désignés par RFF en concertation avec la Commission Nationale du Débat Public, veillent au bon déroulement de la concertation et au respect de la participation du public. Au niveau national, RFF a mis en place dernièrement une charte qui s’applique à l’ensemble des concertations que l’entreprise doit ou souhaite mener.

De quelle manière ?

Le respect de la diversité, l’écoute des acteurs et de leurs propositions, la transparence dans l’information sont les principes de base de la concertation engagée. Dans les faits, cette concertation avec les acteurs du territoire passe par des espaces d’information et de travail en commun autour du GPSO. Elle repose également sur une information et une consultation continues du public. La troisième phase de consultation du public s’est achevée samedi 21 mai 2011. Le quatrième et dernier temps de consultation se déroulera au 3ème trimestre 2011.

GPSO : les prochaines grandes étapes

Fin juin 2011, le Comité de pilotage du GPSO se réunira afin de retenir le tracé à approfondir pour les deux lignes

nouvelles. Entre juin et octobre 2011, ce tracé fera l’objet d’études approfondies, en particulier en ce qui concerne les mesures d’insertion, dont les propositions seront à nouveau soumis à la concertation avec les acteurs et à la

consultation du public. Le 4e et dernier temps de consultation portera ainsi sur le tracé retenu et les mesures

d’insertion à envisager (mesures mises en œuvre pour réduire ou compenser les impacts occasionnés par la

construction et l’exploitation des lignes nouvelles). Fin 2011, le tracé final sera proposé au Comité de pilotage puis à la décision de la Ministre chargée des transports

GPSO au Congrès de la Compagnie Nationale des CommissairesEnquêteurs à Bordeaux (Cité Mondiale)

Christian Maudet, chef de la mission GPSO interviendra le vendredi 27 mai à 15h00 dans le cadre d’une table ronde sur le sujet « La nouvelle enquête publique et la concertation en amont ».

GPSO

 

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 05:24

TGV 150« La presse régionale s'est fait, récemment, l'écho de personnalités politiques du département s'interrogeant sur l'intérêt de la LGV.

Faisant partie de ceux, peu nombreux, qui, depuis quinze ans, contestent son utilité, je me réjouis de ces prises de position.

Le problème n'est pas de savoir où se situera cette infrastructure ; le débat entre les maires de l'agglomération agenaise est éclairant. Les uns la veulent plus au Nord et les autres plus au Sud. C'est faire preuve d'une certaine forme d'égoïsme partisan. La vraie solution est de refuser toute LGV entre Bordeaux et Toulouse et de réaménager les lignes existantes.

Dois-je rappeler qu'une LGV se justifie pour relier deux capitales régionales distantes d'au moins 500 km.

La distance entre Bordeaux et Toulouse est de 250 km. Ou bien le TGV reliera ces deux villes sans arrêt donc aucun intérêt pour Marmande, Agen, Monbauban, ou bien il s'arrêtera à Agen et Montauban et le gain de temps ne justifie pas une telle dépense.

Cette LGV est, je confirme, une faute politique pour Agen, son agglomération et le département. Elle renforce la métropolisation de Toulouse et de Bordeaux, elle accentue la désertification de la moyenne Garonne. De plus, l'emplacement éventuel de la gare rive gauche modifiera le centre de gravité de l'attractivité commerciale du Grand Agen.

Une calamité économique. D'un coût exorbitant pour gagner vingt à trente minutes entre Toulouse et Bordeaux avec une forte répercussion sur la fiscalité locale. Le contribuable de l'Agenais sera quatre fois taxé.

Un saccage environnemental.Un millier d'hectares sont concernés, vignes, forêts, cultures, élevage. Un patrimoine touché, blessé et dévalorisé.

Derrière cela, se profile l'ombre des multinationales se positionnant pour réaliser ces travaux dans le cadre d'un partenariat public-privé. Le public, c'est-à-dire nous les contribuables, paiera ; le privé, c'est-à-dire les multinationales, encaissera. Mobilisons-nous pour empêcher cela.

Exigeons un référendum d'initiative populaire. Il faut que nos concitoyens, quelle que soit leur situation géographique, soient informés de la réalité de ce projet et s'expriment en connaissance de cause. Faisons vivre la démocratie participative.

Ne laissons pas à la démocratie représentative, les élus, le choix de nous imposer un destin. » Guy Saint-Martin, maire honoraire de Boé

Le Petit Bleu

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