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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 07:04

groupe-18.jpgHier jeudi 27 Octobre, se tenait au Conseil Régional de Midi-Pyrénées le 29ème Conseil Plénier de la Communauté de Travail des Pyrénées (CTP) en présence des Présidents de régions, français et espagnols.

 

Au cours de cette réunion, un groupe d’individus du « mouvement de désobéissance au TGV » en lutte contre le projet de LGV au Pays Basque a provoqué un incident et a agressé Mme la présidente de la Région Navarre, Yolanda Barcina, qui prend aujourd’hui le relais de la présidence de la CTP.

 

Les élus du groupe Osons Midi-Pyrénées condamnent cet incident et rappellent que dans un Etat de droit et démocratique, les libertés de paroles et de manifestations existent.

 

Ils réaffirment leur soutien aux projets de LGV, notamment en Midi-Pyrénées, le TGV étant synonyme d’essor économique et démographique. Le groupe Osons Midi-Pyrénées a été le seul à défendre cet investissement d’avenir aux côtés du président Martin Malvy.

 

 

 

Brigitte Barèges

Présidente de l’Association Osons Midi-Pyrénées

 

Jacques Thouroude

Président du groupe Osons Midi-Pyrénées

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 13:42

TGV_996.jpgYolanda Barcina a été entartée ce jeudi dans les locaux du Conseil régional de Midi-Pyrénées à Toulouse lors d'une réunion consacrée à la LGV.

Ce jeudi après-midi à Toulouse, la réunion de la Communauté de travail des Pyrénées (CTP) a été perturbée par l'intrusion dans les locaux du Conseil régional de Midi-Pyrénées de militants protestant contre le projet de LGV transpyrénéenne.

Clou de leur visite : ils ont entarté Yolande Barcina, avec une ou deux tartes. Entraînant une suspension de la rencontre. Et obligeant la présidente de la Communauté forale de Navarre à quitter les lieux pour se changer et prendre une douche.

La réunion reprit ensuite.

La Communauté de travail des Pyrénées, qui se définit comme un organisme transfrontalier de coopération, tenait aujourd'hui à Toulouse sa Ve Conférence sur « L'interconnexion des Lignes à Grande Vitesse (LGV) dans les Pyrénées et leurs impacts sur le sud-ouest européen ».

Trois tables rondes étaient prévues : c'est durant la dernière, intitulée impacts socio-économiques, aménagement et développement durable, qu'aurait eu lieu l'incident.

Yolande Barcina avait pris aujourd’hui les rênes de la CTP.

De son côté, le président de la région Midi-Pyrénées, Martin Malvy a dénoncé « des actes et des comportements inadmissibles. La séance était publique. Il était prévu qu’un débat soit organisé. Chacun devait pouvoir s’y exprimer librement ». « La violence est irresponsable où qu’elle se produise et qu’elles que soient les conditions dans lesquelles elle intervient. La démocratie est à ce prix. L’intolérance en est la négation », a ajouté le président de la Région.

« J’ai assuré Mme Yolanda Barcina Angulo de ma solidarité et de celle de la Région Midi-Pyrénées, salué son sang-froid et porté plainte. »
Le Sud Ouest

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 07:01

La concertation publique sur le projet d’aménagement de la ligne ferroviaire entre Saint-Jory (point de raccordement de la future LGV Bordeaux-Toulouse) et Toulouse-Matabiau, qui s’est déroulée du 29 août au 29 septembre, a connu une bonne participation. Organisée par Réseau Ferré de France en partenariat avec l’Etat et la Région Midi-Pyrénées, cette concertation a permis de voir se dégager une volonté partagée par les élus et les citoyens de voir le projet aboutir.

La concertation sur le projet d’aménagements entre Saint-Jory et Toulouse-Matabiau a rassemblé plus de 400 personnes dont 86 ont exprimé leur point de vue ou poser leurs questions lors des sept réunions qui se sont tenues à Toulouse, Saint-Jory, Castelnau d’Estrétefonds, Lespinasse et Fenouillet. Au total, 63 observations ont été déposées sur les registres et 42 messages ont été envoyés via le formulaire sur le site internet du projet. Les remarques et les observations portaient principalement sur trois thèmes : l’offre de service, les aménagements des haltes et les enjeux d’insertion.

Pour un grand nombre de participants, les aménagements de la ligne St Jory-Matabiau représentent une opportunité pour améliorer les services et mettre l’accent sur l’intermodalité offrant ainsi une véritable solution de mobilité durable pour le Nord toulousain. Les riverains ont également exprimé leurs préoccupations concernant l’impact des futurs aménagements sur le foncier et le bâti, tout comme la préservation des fonctions du canal latéral qui borde la ligne et l’aménagement de sa berge côté voies ferrées.

RFF a répondu à toutes les questions et préoccupations exprimées en réunions publiques et complétera ses réponses dans le cadre du bilan de la concertation. Ce dernier sera consultable par le public d’ici la fin de l’année, en mairies et sur le site Internet. Il permettra de rappeler le cadre du projet et le dispositif de concertation mis en place, de recenser et d’analyser l’ensemble des avis des participants et contribuera au dossier d’enquête d’utilité publique prévue fin 2013.

En savoir plus sur : www.saintjory-toulouse.fr
RFF

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 06:27

TGV_994.jpgDe novembre à janvier les installations de génie civil vont voir le jour sur 3 hectares à Clérac pour la réalisation des infrastructures durant 3 ans.

Dans les toutes prochaines semaines, dès novembre et jusqu'à la fin janvier, vont être mises en place les installations du chantier de génie civil pour la ligne à grande vitesse proprement dite.

Une réunion à Clérac, mardi soir, a permis de prendre la mesure de ce qui va réellement se passer sur le terrain, un site de 3 hectares précisément. Ces installations se composeront d'ateliers pour l'entretien des engins de terrassement et le lavage, de cantonnements pour les ouvriers (vestiaires, réfectoire, sanitaires), d'un laboratoire pour étudier les sols, les granulats, d'un bassin de décantation pour les eaux de surface qui seront traitées et de bureaux. Ici, travailleront 250 personnes en période de pointe, salariés de Cosea (1), sans compter les sous-traitants, les transporteurs et autres (environ 400 personnes au total).

Génie civil pendant 3 ans

Ces installations de génie civil serviront pendant trois ans (jusqu'en 2015), à réaliser les infrastructures nécessaires au passage du train comme les terrassements, les assainissements, les rétablissements routiers, la création de ponts-rails ou de ponts-routes (sur ou sous lesquels le train passera). C'est ce qui prendra le plus de temps sur ce chantier LGV.

Comme l'indique Anne Mériglier, responsable des études et de la concertation pour la Charente-Maritime et la Gironde (2), « sur les 20 kilomètres de ligne en Charente-Maritime, Clérac est la commune la plus concernée avec 9,6 kilomètres de ligne et les sept franchissements routiers » (3).

Le début des premiers travaux n'est pas envisagé avant le printemps 2012, d'autant que des procédures administratives sont encore en cours. Dans les terrassements sont également prévus des moëllons, des protections acoustiques, une mise en paysage par un professionnel de renom, car la ligne passera environ à 300 mètresdes premières maisons et à 600 mètres de la mairie, au centre du bourg. « Nous sommes soumis à une obligation de résultats pour limiter les nuisances sonores à 60 décibels le jour, soit le niveau sonore d'une conversation, et à 55 décibels la nuit », ajoute Anne Meriglier.

Ce que l'on sait aussi, c'est qu'une partie de la voie ferrée non électrifiée Clérac - Saint-Mariens (Gironde), qui sert essentiellement au transport des produits finis de l'usine d'argile blanche AGS, devra être déplacée d'une cinquantaine de mètres sur une distance d'1,8 km. « Parce que cette partie de ligne se trouve sur l'axe de la future LGV », précise Patrick Germain, responsable Travaux sur 30 km (20 en Charente-Maritime et 10 en Gironde jusqu'à Cézac).

Pour le maire Guy Pasquier, « c'est le coup d'envoi. Tout cela devient réalité ».

Outre la base de génie civil, une base de travaux sur 2 hectares, nécessaire à la réalisation des équipements ferroviaires proprement dits (rails, traverses béton, ballast, caténaires), va être installée en 2014-2015.

Une sous-station électrique verra également le jour en 2016 pour transformer le courant électri-que EDF de 400 000 volts en 25 000 volts, pour l'alimentation des caténaires.

(1) COSEA, Conception et construction de la Ligne sud Europe Atlantique. (2) En présence également de son adjoint Jérôme Morin ; Pascal Buchaillot, Direction Opérationnelle secteur Sud. (3) La ligne passera aussi par Montguyon, Neuvicq, Boresse-et-Martron et Saint-Martin-d'Ary.

Le Sud Ouest
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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 06:39

TGV_995.jpgRecourir à l'épargne populaire, émettre des obligations ou attirer les fonds souverains sont quelques-unes des pistes pour financer le Schéma national des infrastructures de transport. Avec un prérequis : hiérarchiser les projets prioritaires.

Le Snit (Schéma National des infrastructures de transport) est-il finançable ? Avec ses 25 grands projets dont le coût est estimé à 260 milliards d'euros (hors Grand Paris) la question mérite d'être posée. Et c'est pour essayer d'y répondre que l'association TDIE (Transport, développement, intermodalité, environnement) a organisé un débat entre élus et experts le 24 octobre. Jean Guénard, président de la commission économique de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), a été catégorique : «dans l'état actuel des choses, la réponse est non ! ». Dominique Perben, président de l'Aftif (Agence de financement des infrastructures de France) avait ouvert les hostilités sur une note plus positive. «Ces 260 milliards à trouver sur 20 ans n'ont rien d'absurde, estime ainsi l'ancien ministre des Transports. En tout cas pas de la part de l'Etat. Reste la question des ressources des collectivités, dont l'élasticité fiscale n'est pas suffisante. » Il n'en fallait pas plus pour que les élus locaux prennent la balle au bond. «Avec la hausse des dépenses sociales, nous n'avons plus aucun levier fiscal, confirme ainsi Yves Krattinger, sénateur et président du Conseil général de la Haute-Saône. Les départements ne trouvent même pas les ressources pour financer l'entretien des routes. Alors je ne vois pas comment ils pourraient financer des infrastructures qui ne relèvent pas de leurs compétences». «D'autant qu'il y a un 26ème grand projet à financer, a rappelé Véronique Wallon directrice générale adjointe de RFF (Réseaux ferrés de France). C'est la rénovation des infrastructures qui coûte 15 milliards d'euros».

Des infrastructures peu rentables

«Il ne reste plus d'infrastructures de transports vraiment rentables à construire sinon elles seraient déjà faites, pose Karine Berger, économiste et co-auteur du livre «les trente glorieuses sont devant nous». Seul le développement économique des régions concernées rendront ces investissements rentables. Voilà pourquoi c'est à la puissance publique d'investir». Autrement dit, le partenariat public-privé (PPP) ne peut pas être un remède au financement de tous les projets. La seule recette qui va aller directement dans les caisses de l'Afitf et des collectivités territoriales et ce, sans intérêt, c'est l'écotaxe poids-lourd (lire notre article). Pour le reste, plusieurs options sont envisageables. Par exemple l'épargne populaire : «nous pourrions élargir le livret A de base ou élever son plafond étant donné que les Français épargnent près de 17% de leurs revenus », avance Yves Krattinger. D'ailleurs, une proposition de loi a été déposée dans ce sens à l'Assemblé nationale le 18 octobre. Michel Bouvard, président du conseil de surveillance de la Caisse des dépôts et des consignations, n'y est pas favorable. «Sept milliards d'euros de prêts pour financer de grandes infrastructures sont assurés par les ressources du livret A, explique l'élu de la Savoie. Créer un nouveau produit réglementé ne permettra pas de lever de nouveaux fonds et les banques risquent de ne pas voir cette initiative d'un très bon œil». Alors Michel Bouvard préconise une autre ressource de financement : les Projects Bonds. Il s'agit d'émission d'obligations liées à un projet. «C'est un instrument pertinent mais qui nécessite de lever les fonds en amont, indique Michel Bouvard. Il pourrait être intéressant d'attirer des fonds souverains qui ont envie de faire des investissements sécurisés sur le long terme».

Mais quelle que soit le mode de financement retenu, de l'avis de tous les intervenants présents, la nécessité de hiérarchiser et de programmer les investissements est un prérequis. Ce qui signifie reléguer quelques-uns des 25 grands projets aux calendes grecques.

Le Moniteur

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 06:23

TGV_993.jpgLe projet d'une nouvelle ligne cherche sa place entre financement, tracé et impératif de développement.

«Je ne pilote pas le dossier LGV. Mon rôle est de présider les instances de concertation locale quand Réseau Ferré de France (RFF) présente les études et collecte les avis. Il y a deux comités territoriaux. Pour la partie Agen-Toulouse, il est présidé par le préfet de région de Midi-Pyrénées. Pour la partie Agen-Bordeaux, il est dirigé par le préfet de région d'Aquitaine, lequel chapeaute l'ensemble du comité de pilotage. » D'entrée, hier matin, Bernard Schmeltz a tenu à rappeler le rôle des représentants de l'État dans ce dossier « à vocation structurante pour le territoire ».

Le préfet ne nie pas qu'il existe des difficultés quant au tracé en Lot-et-Garonne. « Pour le secteur de Xaintrailles, RFF a proposé un tracé plus au Nord. Pour la partie agenaise, le souci concerne la façon dont on quitte Agen. Deux projets sont proposés : l'un dit Nord où l'on passe au-dessus de la Garonne, l'autre dit Sud, avec un tunnel entrant à hauteur de Moirax et sortant à Layrac. »

L'interrogation du Nord implique « l'impact environnemental non négligeable car le tracé oblige à franchir à deux reprises la Garonne. Il y a aussi un impact sur le bâti, au niveau de Boé, même s'il est moins important que sur le secteur de Moirax. Pour le Sud, le tracé demande un surcoût de 100 millions d'euros (entre 90 et 120 M€). L'impact sur le bâti est conséquent d'une manière générale et plus encore pour la sortie du tunnel située en face du prieuré de Layrac.

Les services rendus

Deux derniers comités territoriaux sont programmés d'ici la fin de l'année. Initialement prévu le 17 octobre, le premier a été reporté et concerne l'Agenais. Le second englobe l'Agenais et le Tarn-et-Garonne. Fin 2011, les deux préfets de région rendront leurs propositions au cabinet du ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet.

« Je ne pense pas que les élections du printemps prochain puissent freiner en quoi que ce soit ce dossier. Le projet fait partie d'un ensemble structurant tout le territoire et donc allant bien au-delà du Lot-et-Garonne », relève Bernard Schmeltz.

Certes, il reconnaît qu'au regard de la crise financière, il convient de prendre en compte l'investissement d'une telle opération : « Son financement n'est pas simple. »

Concernant la Coordination 47 qui milite pour l'aménagement de la voie actuelle et rejette la création d'une nouvelle ligne, il admet que « l'association a raison de mettre en avant le coût de l'investissement. Mais celui-ci doit être rapporté à sa durée d'amortissement - de 40 à 50 ans - et prendre en compte le développement économique du territoire ».

Il souligne enfin les aspects liés aux services rendus par « une nouvelle ligne TGV et celle actuelle : il n'y a pas photo. Ce n'est pas la même fréquentation, pas la même vitesse ni le même impact carbone !

À lire aussi
Anti-LGV, la contestation version poids lourd

Le Sud Ouest

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 06:07

TGV_991.jpgComme nous l'évoquions dans notre édition de vendredi, le conseil municipal de Castelsarrasin était convié, lors de sa dernière séance, à donner son avis sur le dernier tracé de la ligne de train à grande vitesse (LGV) qui tient la corde du côté de Réseau Ferré de France (RFF) dit « tracé n° 243 ». Les élus castelsarrasinois ont été invités par le maire Bernard Dagen à clairement faire part de leur mécontentement quant au choix de ce tracé par RFF au détriment du « tracé n° 245 » qui avait « recueilli l'accord de tous, en particulier sa variante plein sud, proche de l'abbaye de Belleperche, avec l'accord du conseil général ».

Il faisait notamment appel à la réalisation d'un viaduc, en lieu de quoi le projet qui semble en passe d'être retenu inviterait RFF à réaliser « des remblais de 17 mètres de hauteur ». Le conseil municipal s'est prononcé contre ces remblais à l'unanimité. Il a également donné un avis défavorable à la localisation d'une base de travaux en plaine inondable.

Le maire laisse une porte ouverte

Reste qu'il faudra bien que RFF déploie ses moyens techniques et humains quelque part pour réaliser ses travaux. Le maire, Bernard Dagen, a laissé une porte ouverte à l'accueil de cette base de travaux « dans la zone des Terrasses en accord avec les propriétaires concernés ». Et le premier magistrat d'argumenter sa position : « l'impact économique indirect de cette base de travaux serait, sur le principe, opportun pour la commune ».

La présence de 300 personnes en moyenne sur trois ans n'est selon lui pas négligeable à envisager si l'on pense qu'il s'agira aussi de 300 consommateurs potentiels pour les commerces locaux, sans parler des familles qui suivront les ouvriers. Le maire rappela aussi que « de toute façon, il s'agira d'une discussion entre les propriétaires concernés et RFF ». Sa vision de l'avenir, sur cette question de la localisation de la possible base de travaux à Castelsarrasin, ne fut pas partagée par le président de l'association « Sauvegarde de Bénis ».

Un surprenant projet de troisième voie ferrée

Invité par Bernard Dagen à s'exprimer, après que le conseil municipal eut donné son avis unanime, Alain Blanchet déclara qu'à sa connaissance « aucun propriétaire du secteur n'était prêt à accueillir cette base de travaux ».

Beaucoup plus surprenant, il fit part d'un projet, qui semble à première vue peu réaliste, faisant état que cette base de travaux serait assortie de « la création d'une voie ferrée indépendante de la LGV, qui longerait le canal, afin de permettre l'acheminement des matériels ». Alain Blanchet se fit fort de détenir cette information de la voix de l'ingénieur RFF préposé au projet LGV sur le Tarn-et-Garonne.

Ce à quoi le maire lui répondit : « si tel est le cas, vous avez bien de la chance de pouvoir converser avec une personne qui reste difficilement joignable pour les élus locaux ». Il va s'en dire qu'on attendra donc beaucoup de réponses de la part de la réunion programmée le 4 novembre à laquelle doivent prendre part, le maire, la députée, le préfet et le sous-préfet, ainsi que des représentants de RFF et de l'association de Bénis, pour faire le point sur la LGV dans le secteur.

La Dépêche du Midi

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 05:42

TGV_989.jpgTous les deux ans, la Communauté de travail des Pyrénées organise des tables rondes dédiées aux transports et communications pyrénéennes. Un sujet qui ne manque jamais de matière, le ferroviaire constituant de façon récurrente l'ordinaire de ces réunions franco-espagnoles où il s'agit de faire pression sur les décideurs nationaux et européens sur les projets « oubliés ».

La 5e édition de ces rencontres transpyrénéennes qui s'ouvre aujourd'hui sera l'occasion d'évoquer « L'interconnexion des lignes à grande vitesse dans les Pyrénées et leurs impacts sur le Sud-Ouest européen ». Autrement dit, sera donnée toute l'actualité sur les nombreux projets qui vont nous connecter à l'Espagne. Le moment est bien choisi : la Commission européenne vient de dévoiler ses dix priorités d'investissements réalisables à 2030 dotées d'un fonds global de 32 milliards d'euros.

Dans cette liste, le « Corridor méditerranéen » Algeciras-Madrid-Tarragone-Valence-Barcelone-Perpignan-Lyon-Turin. Mais aussi l'axe dit du « Corridor Atlantique » qui doit relier Paris à Madrid par le Pays Basque nord et sud, lequel se heurte à la vive opposition des habitants. La Commission conditionnerait ses aides à un bouclage des projets avant 2030, espérant par ailleurs que l'aide européenne servira à attirer des capitaux privés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Dans cette liste prioritaire aidée donc par des fonds européens, figurent aussi Bordeaux-Toulouse promise pour 2018/2020, et le tronçon à grande vitesse de 300 km Tours-Bordeaux envisagé pour fin 2016. Une liaison qui sera construite dans le cadre d'un PPP, le plus important d'Europe. Le principe d'un PPP avait déjà été retenu, mais dans des proportions moindres, pour la ligne ferroviaire concédée Perpignan-Figueras.

Mais point de Traversée centrale des Pyrénées, même si celle-ci n'est pas totalement écartée sur le plus long terme.

Les propositions de la Commission doivent être soumises maintenant au vote du Parlement européen et du Conseil, avec quelques négociations en perspective en préalable.

La Dépêche du Midi

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 17:35

TGV_987.jpglls n'étaient pas attendus et ont donc surpris tout leur petit monde hier matin à Bordeaux. Dans l'hémicycle régional, où se tenait une séance consacrée principalement aux orientations budgétaires, des anti-LGV ont déployé leur banderole et distribué leurs tracts faisant d'ailleurs monter la moutarde au nez d'Alain Rousset.

Après avoir suspendu la séance et demandé que les manifestants soient éconduits, ce dernier leur a rappelé que « les urnes avaient tranché. » Il est vrai que vu la place prise par le programme ferroviaire dans le budget 2012, on comprend que le président du conseil régional ait peu goûté la perturbation. Alain Rousset a en effet insisté plusieurs fois sur le fait que l'Aquitaine est aujourd'hui « le premier chantier ferroviaire de France. »

Avec au sein de ce chantier plusieurs opérations distinctes comme la participation aux lignes grande vitesse du Sud-Ouest (GPSO), l'avancement du projet de réouverture Pau-Canfranc ou la rénovation de plusieurs lignes existantes. Dans le détail, 50 millions d'euros seront investis dès l'an prochain pour concourir au financement de la ligne grande vitesse Tours-Bordeaux. Sachant que la Région ne compte pas s'arrêter là et, comme l'a martelé Alain Rousset, poursuivra ensuite ses efforts pour les sections les plus au Sud. « Une attention particulière sera portée au projet GPSO et à sa réalisation dans sa totalité, de Bordeaux à Hendaye et Toulouse. » Pour le président de l'éxécutif, pas question en effet d'imaginer que le Pays basque ne soit pas traversé par une nouvelle voie. «Je le répète, ce ne sera pas une ligne Bordeaux-Dax mais bien une ligne Bordeaux-Hendaye. Ce ne peut-être remis en cause. Et répéter que si l'on ne fait rien, il n'y aura pas une saturation des voies existantes, c'est une fiction.»

Autre gros morceau ferroviaire du budget 2012, la réouverture de la Pau-Canfranc. Avec dans un premier temps, la remise en service de la voie jusqu'à Bedous. Le fait que l'Europe ait inscrit la semaine passée ce projet à son schéma des transports est évidemment une nouvelle qui a été reçue à sa juste valeur à Bordeaux. « Cela nous permettra d'obtenir des subventions européennes. » Sauf que du côté de l'opposition, si on ne conteste pas le bienfondé du projet, on s'inquiète quand même du coût qu'il est en train de prendre.

« On était à 30 millions d'euros, on est passé à 110 pour Oloron-Bedous. Cela fait plus de 4 millions le kilomètre. C'est une explosion! » s'alarme Michel Diefenbacher, élu Lot-et-Garonnais et président du groupe UMP. Une somme que ne conteste d'ailleurs pas Bernard Uthurry, premier vice-président en charge des transports. 4,6 millions seront en effet pour les études et 105 pour les travaux. « C'est à cause des passages à niveau à aménager » nous a confirmé, à l'heure de la pause de midi, le maire d'Oloron.

Quoi qu'il en soit, la Région espère toujours tenir son calendrier. Des aménagements préparatoires seront lancés en 2012 avant une phase de travaux qui sera à cheval sur 2013 et 2014.

La République des Pyrénées

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 17:24

TGV_986.jpgAprès l'arche bleue, la Coordination 47, qui prône le réaménagement de la voie actuelle, va de ville en ville avec un camion pour assurer sa communication.

«TGV Bordeaux-Toulouse la solution = La modernisation de la voie existante » - « LGV Bordeaux-Toulouse. Trafic surestimé coût sous-estimé. Projet falsifié. »

Sur les flancs d'un Renault 12 tonnes, on peut lire ces deux slogans. Ainsi, après une période de répit - une seule action depuis la rentrée, le 23 septembre à Boé - la Coordination 47 anti-LGV a repris le chemin des actions. Un chemin balisé par ce camion qui jusqu'à la fin de l'année va sillonner le Lot-et-Garonne, et plus précisément les communes concernées par le tracé de la future ligne à grande vitesse (LGV).

À Paris en novembre

« Nous plaçons l'enjeu sur le plan économique. En cette période de crise, laquelle s'amplifie, comment peut-on accorder du crédit à ce projet de ligne nouvelle ? Notre lutte est toujours la même : rénover la ligne existante. Aussi, pour le faire savoir, nous avons décidé d'afficher les choses en grand. Tous les jours, ce camion va s'arrêter en plusieurs points. Ce lundi (hier, NDLR) il était à Feugarolles puis à Port-Sainte-Marie et le soir à Roquefort, entre Walibi et Fonroche. Ce mardi, il stationnera au niveau du Pont de Beauregard. Certes, cela demande une certaine organisation au niveau des chauffeurs, mais pour l'instant ça se passe bien », commente Charles d'Huyveter, l'un des porte-parole de la Coordination 47.

Qui dit répit des actions sur le terrain ne signifie pas pour autant repli de l'association. « Nous avons rencontré, et continuerons de le faire, nombre d'élus afin d'expliquer nos arguments. La semaine dernière, nous sommes allés à Xaintrailles, Mongaillard, Vianne et Sainte-Colombe-en-Bruilhois », poursuit Charles d'Huyveter.

Courant novembre, des représentants de la Coordination 47 devraient monter à Paris, peut-être en camion. « Nous allons distribuer un courrier rappelant notre position à tous les parlementaires. Nous sommes vraiment déterminés. »

Ils savent que leur combat est loin d'être perdu. En quelques mois, ils ont fait changer l'attitude de nombreux élus. Surtout, ils ont ouvert une réflexion. Et chacun d'attendre les résultats de l'étude de faisabilité concernant le réaménagement et la modernisation des voies existantes. Des premiers éléments pourraient être délivrés en tout début de semaine prochaine.

Les totems de RFF enlevés

« Nous avons demandé à tous nos adhérents d'aller dans les mairies où sont déposés les documents de GPSO relatifs au 4e temps de consultation du public sur le tracé optimisé de la future LGV afin d'écrire que la seule solution c'est la rénovation des voies existantes. À Estillac et Roquefort c'est impossible, le totem de RFF a été enlevé tout comme les documents à la demande des élus. Il en est de même Sérignac, Brax et Sainte-Colombe-en-Bruilhois. Il se passe véritablement quelque chose. La concertation ne se déroule pas du tout comme certains l'avaient imaginé. Les gens réagissent et pas favorablement », avance Charles d'Huyveter.

La décision des maires du canton de Laplume-en-Bruilhois est à chaque fois la même (1). Le sentiment de s'être fait flouer dans le cadre des concertations et que leurs demandes d'aménagement n'ont pas été prises en compte. « Ils n'ont rien étudié », s'indignait notamment Jean-Marc Gilly d'Estillac.

(1) Voir « Sud Ouest » des 11 et 13 octobre, rencontres avec les maires d'Estillac et de Roquefort.

Le Sud Ouest
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