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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 05:26

Les élus basques concernés par la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) sont ressortis bredouille de la sous-préfecture hier matin. Seule certitude, le préfet aurait reçu l'ordre d'assurer la réalisation des sondages destinés à étudier l'insertion de la nouvelle ligne sur le territoire.

Après avoir changé d'entreprise de sondage (Géotec et Forasol ont remplacé Fondasol) et une courte trêve hivernale, l'Etat souhaiterait relancer les sondages dans les jours à venir. Ils étaient prévus après le lundi de Pâques.

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, François-Xavier Ceccaldi, n'a pas pu apporter aux élus les réponses attendues de la ministre de l'Ecologie N. Kosciusko-Morizet. Les présidents des Communautés de communes labourdines avaient chargé le préfet d'obtenir un entretien avec la ministre. En outre, ils avaient formulé leur souhait de réaliser avec son ministère «une étude conjointe sur l'utilisation des voies actuelles», explique le maire d'Ustaritz, Dominique Lesbats.

Le Journal du Pays Basque

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:18

TGV_664.jpgLes représentants du Cade se méfient du Titanic. Les technologies de pointe du XXIe siècle ne les rassurent pas davantage. Les associations opposées à la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV), ont envoyé une lettre ouverte à tous les conseillers généraux du Pays Basque intitulée “N’embarquez pas les contribuables sur le Titanic !”.

Les élus du Parlement de Navarre sont appelés à se prononcer sur la participation, à hauteur de 79 millions d’euros, du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques dans le financement du tronçon Tours-Bordeaux de la LGV SEA, le 28 avril prochain. Avant de faire leur choix, le Collectif des associations de défense de l’environnement (Cade) leur demande de s’interroger sur plusieurs points déterminants du projet qui traverserait le Labourd d’ici à 2020.

Ont-ils les chiffres du trafic de marchandise en main ? Combien de trains prévoit le projet de LGV SEA en gare de Dax et Bayonne ? Connaissent-ils l’étude qui “évalue et justifie l’engagement financier de notre département sur le projet de PPP Tours-Bordeaux, hors limites de son territoire” ? A la suite de ces trois questions, le Cade leur demande : “Si vous n’êtes pas en mesure de répondre à ces questions, avez-vous le droit d’engager l’argent des contribuables sur un projet aussi flou ?”.

Les associations mettent les élus face à leurs responsabilités, alors que des déclarations récentes et les derniers chiffres rendus publics confirment les craintes qu’elles ont exprimées pendant toutes ces années. Ainsi, RFF (Réseau ferré de France) “a mis un an et quatre mois pour donner les chiffres de 2009 sur le fret”, des données déjà communiquées par les associations, et confirmant une baisse de 50 %.

Le représentant du Cade Victor Pachon a rappelé, hier, que RFF prévoyait un trafic de marchandise en gare de Hendaye de 8 millions de tonnes pour 2009, “en réalité, on en comptait moins de 2 millions de tonnes”. Ces quinze dernières années, le transport ferroviaire représentait 3,5 % des transports terrestres, aujourd’hui il aurait “chuté” à 2,5 %. Quant aux chiffres publiés par la Chambre de commerce et de l’industrie de Bayonne, ils s’arrêtent à l’année 2007, juste avant la régression comme le remarque le représentant des associations.

Les chiffres parlent ; les élus encore plus. Victor Pachon a relevé les propos critiques tenus par le député UMP Hervé Mariton sur les ondes de France Inter (voir édition du 09/04/2011). Le président du Conseil général des Landes, aussi, a exprimé ses doutes dans Aqui !, sur la nécessité de RFF de faire participer les collectivités territoriales. Henri Emmanuelli “attend des précisions sur le retour aux collectivités participantes des recettes du concessionnaire si elles dépassent un certain seuil”.

 

Facture plus salée que prévu pour le tronçon Tours-Bordeaux

Il manquait déjà près de 200 millions d’euros à l’appel, Vinci aurait accentué ce trou en augmentant sa facture de 60 millions d’euros. D’après l’information rendue publique par Le Figaro, la société chargée de la construction du tronçon Tours-Bordeaux de la LGV SEA aurait revu son prix initial de 7,2 milliards d’euros, du fait de l’augmentation du coût des matières premières.

Une modification des conditions rendue possible par l’absence de signature du contrat, prévue avant le 28 février 2011, selon le quotidien parisien. Ni Vinci, ni RFF n’auraient obtenu les garanties financières suffisantes. Le premier de la part des banques, le second de la part des collectivités territoriales.

Réseau ferré de France (RFF), pour sa part, précise que la somme renégociée avec Vinci est “nettement moins élevée” que le chiffre dévoilé par Le Figaro. “Des discussions existent”, confie-t-on à RFF, “mais la cause du retard ne nous est pas imputable”.

Le Journal du Pays Basque

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:08

Sa filiale réclame 60 millions d'euros à RFF pour retard dans le financement public.

Liséa, la filiale du groupe Vinci retenue pour la construction, le financement et la maintenance de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, réclame 60 millions d'euros en plus à Réseau ferré de France (RFF) pour un surcoût lié au retard de la signature du traité de concession.

Vinci indique ainsi son intention d'aller vite, alors qu'il vient seulement de boucler une très longue négociation bancaire. Pour financer cet investissement de 7,2 milliards d'euros, la filiale du numéro un mondial du BTP apporte, avec Axa et la Caisse des dépôts, 800 millions d'euros de fonds propres et emprunte quelque 3 milliards d'euros auprès d'un pool bancaire.

Le groupement lauréat manifeste aussi son impatience face à l'interminable feuilleton de la convention financière par laquelle les collectivités locales cofinancent, avec l'État, le projet. Il est aujourd'hui fondé juridiquement à augmenter la note depuis la fin du mois de février dernier, date limite de validité de son offre initiale. D'ici à la fin du mois, les dernières collectivités aquitaines (Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques et Landes) devraient délibérer. Reste les 120 millions d'euros des Deux-Sèvres et de la Région Poitou-Charentes. L'État devra sans doute imposer une solution s'il veut débloquer la situation, qui prend une tournure contentieuse.

Le Sud Ouest du 130411

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 06:54
Le contrat de concession entre RFF et Vinci n'est toujours pas signé. Le groupe de BTP réclamerait 60 millions d'euros supplémentaires.

Alors qu'une grande partie des collectivités territoriales d'Aquitaine concernées par la réalisation du tronçon de la ligne TGV entre Tours et Bordeaux vient de signer la convention de financement de la future Ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA), on apprenait hier par nos confrères du Figaro, que le groupe de BTP et de concessions Vinci révisait son prix et réclamait 60 millions d'euros supplémentaires à Réseau Ferré de France.

"On est en droit
de renégocier"

Un nouveau rebondissement dans ce long feuilleton du financement de la LGV SEA. D'autant que la phase de négociation a duré plus d'un an et n'est pas encore achevée. Dans la Vienne, seuls Grand Poitiers et la Communauté d'agglomération du Pays châtelleraudais ont signé, le conseil général de la Vienne attendant davantage de réponses et de garanties sur les demandes formulées auprès de RFF avant de signer, même si l'accord de principe est acquis. La Région Poitou-Charentes par la voix de sa présidente, Ségolène Royal, a simplement proposé de faire à l'État un prêt remboursable de l'ordre de 102 millions d'euros.
Vinci a été choisi comme concessionnaire en mars 2010 pour construire la ligne, mais le contrat n'est toujours pas signé, alors que la date d'échéance avait été fixée à la fin du mois de février 2011.

Les coûts des matières premières explosent

Les représentants locaux de Vinci, comme le groupe, n'entendent pas s'exprimer sur le sujet. Néanmoins, on fait savoir que, comme dans toute relation contractuelle, il peut y avoir des renégociations. Et il va de soi qu'actuellement, même si on affiche un silence radio, les deux partenaires négocient rudement. Les prévisions des prix ont été faites à un moment donné. Depuis, certains coûts de matières premières explosent, liés à la hausse du prix du pétrole, ou encore du cuivre et d'autres matériaux, qui impactent directement le coût du chantier. « Légalement, comme tout partenaire, on est en droit de renégocier » glisse-t-on dans l'entourage de Vinci.
Principal signataire dans le département, le député-maire Alain Claeys espère que « ce dossier avance à une bonne vitesse et qu'il n'y aura pas de retard. C'est un enjeu pour Poitiers, le département et la région ». La ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait laissé un délai jusqu'au 15 avril pour recueillir les dernières signatures. Nous y sommes.

Centre Presse
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 06:40

TGV_663.jpgLes chauds et froids se succèdent sur le projet de ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA, reliant Tours à Bordeaux).

Réchauffement vendredi dernier avec la signature de la convention de financement de la future ligne par treize des seize collectivités territoriales d'Aquitaine concernées. Refroidissement hier avec la demande qu'aurait formulé le groupe Vinci auprès de Réseau Ferré de France (RFF) pour obtenir une augmentation de 60 millions d'euros pour la construction et l'exploitation de la ligne. Une hausse qui s'expliquerait notamment par l'augmentation du coût des matières premières, affirme Le Figaro dans son édition de mercredi. Ni Vinci, ni RFF engagés dans la dernière ligne droite n'ont fait de commentaires. Formellement, le groupement Lisea (piloté par Vinci) a été désigné en mars 2010 et est en droit d'apporter des réclamations depuis le 28 février dernier, date à laquelle le contrat de concession définitif aurait dû être signé.
Une augmentation de 60 millions d'euros du coût, si elle n'est pas négligeable, est à mettre en rapport avec l'enveloppe du projet global. Rappelons que la LGV SEA est estimée à près de 8 milliards d'euros, frais financiers compris. Le budget se répartit entre l'Etat, les collectivités locales et RFF pour 4 milliards et le partenaire privé pour 3,8 milliards (3 milliards de dettes et 800 millions de fonds propres).
En attendant le règlement de cette nouvelle péripétie, le groupe Vinci continue de préparer le chantier. Le groupement constructeur baptisé Cosea est dans les starting blocks. Il dispose d'un QG à Poitiers, un bâtiment de 10 000 m2 où travaillent 300 personnes depuis quelques mois. Ils seront 500 à terme. Au total, durant les cinq années de travaux, RFF estime que 60 000 emplois directs et indirects (équivalent temps plein) seront créés.

Détails

La LGV Tours-Bordeaux est un maillon-clé de l'ensemble Sud Europe-Atlantique. Elle permettra de réaliser le trajet Paris-Bordeaux en 2h05 contre 3h aujourd'hui. Elle nécessite :

- 40 km de raccordements
- 46 millions de m3 de déblais
- 684 km de voies ferrées simples
- 30 millions de m3 de remblais
- 240 ouvrages hydrauliques
- 38 km de merlons acoustiques
- 415 ponts dont 10000m de viaduc
- 26 km d'écrans acoustiques
- 3300 ha d'emprises

Le Moniteur

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 06:35

TGV_662.jpgLe maire socialiste de Toulouse a récemment rappellé que la convention de la LGV profiterait, entre autre, à ceux qui attendent une baisse des nuisances sonores. Un doux espoir.

Participant, en début de semaine, à la signature de la convention de financement de la LGV Tours-Bordeaux, Pierre Cohen, le maire socialiste de Toulouse, a rappelé que 20 000 personnes allaient « bénéficier d'une diminution de l'impact des atterrissages et des décollages ».

Très attendu, ce projet de LGV Tours-Bordeaux mettra Paris à un peu plus de 3 heures de Toulouse. De quoi inciter les passagers à prendre les rails. Seulement voilà : l'aéroport de Blagnac n'est pas là pour regarder les trains passer sous les roues de ses avions cloués au sol. Entre 600 et 700 000 voyageurs, soit 30 % d'appareils sur les 79000 mouvements répertoriés en 2010, ne voleront plus vers la capitale. « Il n'y a pas de panique à bord. On sait ce qui va se passer, c'est chiffré. De plus, nous développons nos installations », prévient-on benoîtement à l'aéroport. En fait, Toulouse-Blagnac accueille une nouvelle compagnie low cost ibérique. Vueling propose en effet 475 vols par mois avec une fréquence de 15 vols par jour entre Toulouse et ses principales destinations. De plus, Air France compterait étendre un peu plus sa flotte basée à l'aéroport de Blagnac. « Le site va développer ses relations vers d'autres destinations », prévient un responsable de Réseau ferrés de France. Plusieurs études, menées par RFF, le démontrent. Les aéroports ne tardent pas à relever le bec. Marignane, près de Marseille, s'est vite remis des passages réguliers des TGV. « Les créneaux d'avions à direction de Paris se sont libérés. Ils ont été repris par des lignes low cost », explique-t-on à RFF. Même chose entre Bordeaux et Paris. « Alors que le train est moins cher et plus fréquenté, une seconde aérogare, destinée aux vols low cost, a ouvert », souligne un responsable de Marseille-Provence. A la tête de la CGT de l'aéroport, Rodolphe Robert remarque : « Beaucoup d'investissements ont été réalisés. Les salariés ont besoin de ce trafic aérien. Ces déclarations vont susciter des interrogations alors que, dans le courant de l'année, l'aéroport ouvre son capital et qu'une grosse société serait prête à investir ». Les 20 000 personnes, domiciliées dans le couloir aérien de l'aéroport, risquent donc d'en être pour leurs frais.


Toujours des vols de nuit

22 vols de nuit sont enregistrés de 22 heures à 6 heures du matin. Sept sont plus particulièrement dans le collimateur des opposants. La suppression des vols de nuit figurait en gros sur les engagements de la liste des Verts. Il s'était transformé en vœux à la suite de l'élection de Pierre Cohen à la mairie. Les grandes institutions avaient suivi. Mais, quelques mois plus tard, lors d'une commission consultative organisée à la préfecture tout le monde avait serré le frein à main. Les autorités ont réussi à faire accepter le simple « remplacement des avions les plus bruyants ». Une anomalie pour le collectif contre les nuisances aériennes de l'agglomération toulousaine (CCNAAT). Chantal Demander assure : « C'est la certification qui détermine le bruit des avions. Plus il est petit, moins il a le droit de faire du bruit. Cela ne diminuera pas le trafic ».


Le chiffre : 79 000

rotations > En 2010. L'an dernier, l'aéroport de Toulouse-Blagnac a enregistré 79 000 rotations.

« Parmi les habitants du Grand Toulouse qui attendent de pouvoir rallier Paris en 3 heures par le train, 20 000 personnes espèrent une diminution de l'impact sonore des atterrissages et des décollages ». Pierre Cohen, maire socialiste de Toulouse

La Dépêche du Midi du 140311

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 06:29

TGV_661.jpgLe président de la communauté d'agglomération Castres-Mazamet Pascal Bugis a finalement préféré devant son conseil lundi soir retirer la délibération adoptant le financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux. Voyant que manifestement cette délibération qui devait permettre à l'agglo de financer à hauteur de 0,26% soit 735.575 € ce tronçon de LGV dans le cadre d'un «partenariat public privé» était loin de faire l'unanimité, Pascal Bugis a fait le choix d'ajourner cette décision pour éviter de la retoquer définitivement et se garder la possibilité de la présenter à nouveau à l'avenir si le contexte venait à évoluer. Devant l'assemblée, le président avait rappelé: «Nous étions sollicités depuis plusieurs mois par le Préfet de région notamment mais nous avions refusé d'examiner cette délibération tant que nous n'avions pas de décision favorable de principe sur l'autoroute Castres-Toulouse. Maintenant que ce dossier est engagé, je vous soumets cette délibération afin de respecter mon engagement. Pour ma part, je la voterai.» Les quelques élus de sensibilité de gauche présents à l'agglo ont clairement fait connaître leur opposition. Didier Houlès (Aussillon) en tête: «Voilà l'exemple même d'un Etat centralisé qui fait payer le plus cher à ceux qui sont les plus enclavés. Il faut savoir dire stop sinon demain, pourquoi pas payer pour le port de Sète ou de Marseille !» Daniel Vialelle (Saint-Amans) ajoutera: «Je ne serai pas contre aider au financement du tracé TGV entre Toulouse et Bordeaux. Mais entre Tours et Bordeaux, c'est non. Quelle garantie avons nous que la LGV arrivera bien jusqu'à Toulouse ?» Laurent Bonneville (Mazamet), a estimé lui aussi que: «Je rejoins la position de mes collègues. Cet engagement à financer la LGV me paraît prématuré.» Seuls Jacques Thouroude et Philippe Leroux se sont exprimés publiquement en faveur de ce financement.

En ne votant pas la délibération, l'agglo Castres-Mazamet rejoint du même coup d'autres collectivités territoriales réfractaires à participer tels le conseil général du Tarn par exemple. (notre édition d'hier).


Budget des travaux programmés

Parmis les délibérations de lundi soir, l'agglo Castres-Mazamet a adopté son budget primitif pour 2011. De nombreuses réalisations y sont programmées parmis lesquelles ont retiendra le lancement de la reconstruction de la piscine de la Lauze à Mazamet (9,5 millions d'€ au total) ou encore des travaux sur les zones industrielles et équipements gérés par la collectivité ainsi que sa participation à la Technopole.

La Dépêche du Midi du 130411

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 05:41

TGV_660.jpgTous les maires et élus des communes concernées par le projet de ligne à grande vitesse étaient invités par l'association USV82 à une réunion d'information sur l'avancement du dossier et les moyens de défense à mettre en œuvre d'ici septembre, date à laquelle le tracé sera acté.

L'association, qui regroupe toutes les communes impactées, n'est pas hostile à la LGV, elle demande de façon justifiée une réelle concertation, une écoute et la prise en compte de leurs observation par Réseau ferré de France (RFF).

Engagée financièrement, la région Midi-Pyrénées a signé, lundi, la convention de financement avec RFF.

«Nous regrettons que ce financement n'ait pas été conditionné à la défense des intérêts des propriétaires des maisons et terres impactées», précise-t-on au sein de l'association.

Pour Jacques Moignard, conseiller général, et Michel Weill, maire de Montbeton: «Nous travaillons dans le même sens, élus et association, nous sommes vigilants. Jean-Michel Baylet n'engagera pas le conseil général sans garanties.»

Monologue

Il semblerait que le Tarn, l'Aveyron et le Lot tiennent également cette position. L'USV 82 parle des différentes réunions avec RFF et du climat exécrable qui y règne: «RFF déroule son projet, pas d'échange, pas d'écoute, aucune concertation. Le groupe de travail se résume à un monologue.»

Inquiétudes. Les quarante personnes présentes et inquiètes ont posé un grand nombre de questions sur le déroulement des acquisitions. Tous ressentent la nécessité d'avoir un médiateur ou un avocat à leurs côtés pour les aider dans la négociation.

Ils souhaitent également pouvoir être assistés par un expert immobilier indépendant, expert auprès du tribunal; certaines assurances prennent en charge les frais d'expertise.

Jérôme Beq, maire de Labastide-Saint-Pierre, parle de la nécessité de mettre en avant le réemploi, mesure qui permet d'augmenter de 15% le montant de la négociation et qui prend en compte les frais générés par l'achat d'un nouveau bien: frais de notaire, aménagements extérieurs, etc.

Puis le volet des nuisances environnementales a été évoqué: «Nous demandons à RFF de nous fournir le cahier des charges afin de connaître leurs prévisions en matière de trafic, de vitesse et de bruit. Là encore, nous devons rester vigilants et nous rapprocher de spécialistes en mesure acoustique et d'experts écologistes pour connaître l'impact réel d'un tel aménagement.»

Une réunion constructive, riche, où, sur la même longueur d'onde, élus et sinistrés ont lancé les bases de leurs prochaines actions.


Sylvia Pinel: «Pas n'importe comment ni à n'importe quel prix»

Sylvia Pinel, député de Tarn-et-Garonne et présidente du groupe PRG à la Région Midi-Pyrénées, a réagi suite à la signature de la convention actant la participation de six collectivités de Midi-Pyrénées au financement du tronçon Tours-Bordeaux de la Ligne à grande vitesse (LGV) Sud-Europe-Atlantique:

«L'intérêt majeur que représente le projet de ligne à grande vitesse pour l'avenir et le rayonnement économique de notre région ne doit pas pour autant masquer les nombreuses zones d'ombre qui entourent encore le tracé définitif et la réalisation de la deuxième phase du projet, à savoir: le tronçon Bordeaux-Toulouse qui impacte directement nos territoires.

En tant qu'élue d'une circonscription entièrement traversée par la LGV, je connais bien les craintes et les attentes légitimes des populations concernées. Il est de ma responsabilité d'exiger les garanties préalables visant à limiter au maximum les conséquences réelles que produira le tracé définitif. Pour l'heure, rappelons d'ailleurs que celui-ci n'est toujours pas connu.

Face au désarroi des populations impactées, il serait, en effet, mal venu de confondre vitesse et précipitation.

C'est donc en pleine connaissance de cause, qu'au nom des élus PRG de la région, j'ai émis de sérieuses réserves quant à la question du financement du tronçon Tours-Bordeaux. Tant que les difficultés rencontrées sur le tracé Bordeaux-Toulouse ne seront pas résolues, il sera très difficile pour le conseil général de Tarn-et-Garonne et les élus PRG de donner un blanc-seing à l'État et RFF. Le poids des investissements engagés par l'ensemble des collectivités de Midi-Pyrénées est considérable. Qui plus est, cet appel de fonds intervient au moment où l'État, par sa néfaste réforme, fustige la pratique des financements croisés et anéantit l'autonomie financière des collectivités. Parce que la LGV ne peut pas se faire n'importe comment ni à n'importe quel prix, nous continuerons d'exiger les garanties nécessaires à la défense des intérêts de nos concitoyens. C'est bien cela qui motive le sens de mon engagement.»

La Dépêche du Midi du 130411

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 06:20

TGV_659.jpgCette année, ça chauffe ! En 2011, RFF (Réseau Ferré de France) va concrétiser de nombreuses opérations en Midi-Pyrénées. Le Plan Rail arrive en première position. Il s'agit de renouveler les lignes Portet/Tarascon et Saint Sulpice/Tessonnieres. Les travaux du doublement de la ligne entre Toulouse et Saint Sulpice (sur une longueur totale de dix-huit kilomètres), qui est une des plus importantes démarches, démarrent également. Mais ce n'est pas tout ! La vie de RFF prend une autre direction avec la mise en place du cadencement, les premières circulations de l'Opérateur Ferroviaire de Proximité ainsi que de profondes évolutions sur la petite ligne fret Castelsarrasin/Beaumont de Lomagne.


Quand les projets se concrétisent...

RFF a plus d'un plan dans son sac. Et tous commencent à prendre forme, notamment la liaison entre Toulouse/Narbonne. Depuis 2010, des pré-études fonctionnelles sont établies sur ce tronçon. Plusieurs scénarii contrastés, concernant l'amélioration de services ferroviaire sur cet axe, ont été présentés. En ce moment, RFF les évaluent et les comparent. Au début de juillet, une réunion annoncera le probable scénario choisi. Les changements ferroviaires ne s'arrêtent pas là. L'arrivée de la grande ligne Bordeaux/ Toulouse (GPSO – Les Grands Projets du Sud Ouest), la réorganisation et le développement des trafics TER (mais aussi fret), remettent en question l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire entre Saint-Jory et Toulouse. Ce dernier va connaître une importante croissance du nombre des circulations. Pour régler ce problème RFF mène, actuellement, des études préliminaires, pour mettre en place des aménagements de capacité (probable mise à 4 voies) sur cette section de ligne. Cela va permettre de préciser le programme de l'opération et de préparer l'enquête publique, associé ou en parallèle, avec celle du GPSO.

Un lifting des lignes

RFF rénove ! En plus des travaux de doublement partiel de la voie ferrée entre Toulouse et Saint-Sulpice, d'autres lignes vont être remises en état telles que Portet/Tarascon et Saint-Sulpice/Tessonnières. L'objectif de cette opération est de moderniser les équipements pour fluidifier le trafic et accroître les fréquences. En tout, 74
km de voies vont être modernisées en 2011, pour un investissement global de 200 millions d'euros. Ces travaux seront financés majoritairement par la Région Midi-Pyrénées, ainsi que par l'État, l'Union Européenne et Réseau Ferré de France. La ligne Castelsarrasin/Beaumont de Loumagne va également connaître un petit coup de neuf.
RFF envisage d'investir 167 millions d'euros en 2011 pour l'ensemble de ces projets. Plus de la moitié de cette somme relève des financements du gestionnaire de réseau. Des travaux nécessaires mais qui amplifient l'endettement de RFF, qui a atteint les 28 milliards d'euros. Ici, on roule sur de l'or.

 

Le Journal Toulousain

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 06:17

TGV_658.jpgSelon nos informations, le principal groupe français de BTP et de concessions demande à son client RFF (Réseau ferré de France) de lui verser un complément supérieur à 60 millions d'euros.

INFO LE FIGARO - Le contrat n'étant toujours pas signé, le groupe de BTP révise son prix et réclame 60 millions en plus à RFF.

 

Décidément, le financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tours et Bordeaux est une histoire pleine de rebondissements. Dernier épisode en date, Vinci, choisi en mars 2010 pour construire et exploiter ce sillon, réclame depuis quelques semaines une rallonge au contrat initial de 7,2 milliards. Selon nos informations, le principal groupe français de BTP et de concessions demande à son client RFF (Réseau ferré de France) de lui verser un complément supérieur à 60 millions d'euros. Il argue notamment de l'augmentation du coût des matières premières.

Vinci ne veut pas s'exprimer sur le sujet, mais s'il va dans cette direction, c'est qu'il peut espérer avoir le droit pour lui. L'année dernière, il était convenu avec RFF que son prix de 7,2 milliards resterait le même jusqu'au 28 février 2011. Le contrat de concession définitif entre les deux parties devait donc être signé avant cette date. Or, aujourd'hui, ce fameux accord n'est toujours pas paraphé. Évidemment, RFF n'est pas prêt à verser ce complément. Les négociations entre les deux parties risquent donc d'être rudes.

Ces discussions évoqueront forcément pourquoi les étapes préalables, indispensables à la signature du contrat, n'ont pas été franchies. D'abord, Vinci devait trouver des prêts à hauteur de trois milliards. Or, il n'a pas encore réalisé ce bouclage financier. «C'est compliqué vu le grand nombre de banquiers autour de la table», déclarait mi-février Xavier Huillard, PDG du groupe. Le dossier est, il est vrai, compliqué compte tenu des montants très élevés de cette opération, sans équivalent en France.

Les collectivités à la traîne

L'État, quant à lui, devait finaliser la contribution des collectivités territoriales au tour de table. Il était prévu que 57 collectivités apportent 1,5 milliard. Là encore, cet accord était attendu pour la fin février. Mais la diversité des contextes locaux a freiné ce mouvement. Surtout dans le contexte des élections cantonales. De plus, quelques collectivités (conseil général des Landes, région Poitou-Charentes…) ont longtemps refusé de mettre la main à la poche pour ce projet. Constatant cela, la ­ministre de l'Écologie et des transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a laissé un délai jusqu'au 15 avril pour recueillir les dernières signatures. Cela a permis de récolter la contribution de quelques-uns comme le conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

Mais à quelques jours de l'échéance, un dernier pointage montre qu'il manquera 200 millions sur les 1,5 milliard. Le principal récalcitrant ? La région ­Poitou-Charentes dirigée par Ségolène Royal, qui s'est simplement engagée à faire un prêt remboursable à l'État de 102 millions. Du coup, tout le monde se demande qui comblera le trou. Tous les regards se tournent vers l'État. Mais, selon des spécialistes, si l'État pouvait envisager de suppléer à des collectivités défaillantes pour 100 millions, rien ne dit qu'il soit prêt à régler sans sourciller une note de 200 millions.

Le Figaro

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