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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 05:50
pyreneenne-12.jpgUne trentaine de salariés de l'entreprise de BTP s'est installée devant la gare Matabiau à Toulouse.

Ils avaient décidé de passer la journée devant la gare Matabiau à Toulouse. Une action symbolique pour ces salariés de la Pyrénéenne, à la veille de la décision du Tribunal de commerce qui doit se prononcer sur la liquidation judiciaire de l'entreprise de BTP.

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Depuis plusieurs mois, la Pyrénéenne est en grande difficulté financière, voire au bord de la faillite. Elle a été placée en redressement judiciaire et ses 85 salariés sont au chômage technique depuis le 27 juin 2012.

 

Cette entreprise basée à Villeneuve-les-Bouloc (31) a engagé depuis le mois de janvier 2012 un bras de fer avec la SNCF, Réseau Ferré de France (RFF) et Eiffage pour réclamer plusieurs millions d'euros de factures impayées, selon elle, pour les travaux de doublement de la voie sncf entre Toulouse et Saint-Sulpice (81).

Ce chantier a duré un an et demi et s'est accompagné selon la Pyrénéenne d'un dépassement du coût des travaux prévu. Un dépassement estimé aujourd'hui à 11 millions d'euros et pour lequel plusieurs réunions de concertation entre les parties ont eu lieu. Sans grand succès pour l'instant.

Ce n'était pas la première action des salariés de l'entreprise de terrassement : en avril dernier, ils avaient bloqué la circulation des TER sur la ligne Toulouse-Saint-Sulpice et obtenu ce jour-là un engagement d'Eiffage a règler une partie des factures.

 

Les salariés de la Pyrénéennes attendaient aujourd'hui devant la gare une réponse, un signe, notamment des élus régionaux. Ils ont attendu en vain. Et finalement gagné la Préfecture de Haute-Garonne où une délégation a été reçue par le nouveau commissaire au redressement productif. A l'issue de la réunion, plus désabusés que jamais, ils ont laissé entendre qu'ils allaient mener d'autres actions. En attendant, ils seront tous rassemblés mardi devant le Tribunal de commerce de Toulouse, qui doit se prononcer sur la liquidation judiciaire de l'entreprise.

France3
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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 05:33

VoteUn nouveau calendrier électoral est en préparation. Il prévoit de repousser les élections départementales et régionales prévues en 2014 à 2015. Dans son discours de politique générale, le 3 juillet, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé une modification du mode de scrutin des conseillers généraux qui irait «de pair avec un nouveau calendrier des élections cantonales et régionales».

Dans un premier temps, l'Assemblée nationale prévoit d'abroger la loi instituant le conseiller territorial créé par le précédent gouvernement pour remplacer les conseillers généraux et régionaux à partir de 2014. Mais parallèlement, le mode d'élection des conseillers généraux sera modifié «pour permettre une meilleure représentativité des assemblées départementales», avait dit Jean-Marc Ayrault, conformément à un engagement de François Hollande pendant sa campagne électorale.

Plusieurs hypothèses sont envisagées pour l'élection des conseillers généraux qui seront désormais appelés «conseillers départementaux».

La mise en place d'un scrutin proportionnel pour l'ensemble ou partie des conseillers a été envisagée, mais le «scrutin binominal majoritaire à deux tours» semble avoir l'avantage : on divise par deux le nombre de cantons, mais chacun a deux représentants, et non plus un seul, un homme et une femme.

Cette mesure entraînera un redécoupage des cantons, également nécessaire pour effacer les disparités démographiques : leur nombre devrait passer de 4 000 à 2 000.

2014 sera quand même une année électorale riche avec les municipales, les européennes et les sénatoriales.

La Dépêche du Midi

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 12:56

sanofi-01.jpgUne semaine après l’annonce d’un éventuel plan de restructuration au sein du groupe Sanofi, beaucoup de questions se posent sur l’avenir de l’Oncopole, le centre de recherches sur le cancer, de Toulouse. Alors qu’un comité central d’entreprise se déroule ce jeudi 12 juillet à Chilly-Mazarin, l’intersyndicale appelle les 647 salariés du site toulousain, menacés de perdre leur emploi, à cesser le travail dès 9h30 pour protester. Ils ont cessé le travail ce jeudi 12 juillet : l’annonce d’une éventuelle restructuration de la branche française du géant pharmaceutique Sanofi n’en finit pas de susciter des remous au sein de la Ville rose. Ce projet pourrait se traduire par un désengagement des activités toulousaines de recherche, et donc la fermeture pure et simple du centre de l’Oncopole, ce qui a jeté le trouble parmi les 647 salariés du site. Voire l’incompréhension. Y compris parmi les élus locaux. Pour le maire Pierre Cohen, un tel projet est « inadmissible », tandis que Jean-Louis Chauzy, président du CESER Midi-Pyrénées, n’hésite pas à parler d’une « deuxième affaire Molex ».

Car l’Oncopole, présenté comme un modèle de collaboration privé-public, a pour ambition de devenir le leader européen voire mondial de la recherche contre le cancer, tiré par Sanofi et Pierre Fabre. Le retrait du géant pharmaceutique remettrait en cause tout le dynamisme du site.

D’autant que Sanofi affichait jusque là une volonté de développement de son site toulousain, situé route d’Espagne. Pas moins de 300 millions d’euros ont été investis dans ses laboratoires de recherche installés dans des locaux flambants neufs et dans la création de la chimiothèque centrale qui regroupe ni plus ni moins que le patrimoine moléculaire de Sanofi-Aventis. Soit au total quelque 2 millions de flacons stockés. Fin mars, le groupe avait même signé un accord de collaboration de recherche dans le domaine de l’oncologie avec l’Institut Claudius Rigaud.

Un projet aux contours imprécis, des salariés pessimistes

« Sanofi soutient l’Oncopole », assure de son côté la direction, qui précise que le groupe n’est pas « au stade du désengagement » mais dans « une réflexion avec tous les acteurs ». Néanmoins, ajoute-t-elle, la « vocation du site (de Toulouse, ndrl) reste à préciser et toutes les options sont possibles », sans toutefois préciser lesquelles. Courant septembre, elle annoncera son « projet » global de réorganisation et « l’ouverture de la phase de dialogue avec les partenaires sociaux ». De la poudre au yeux, pour une source proche du pôle de compétitivité Cancer Bio Santé qui confie : « Cela fait un an qu’on entend parler de ces rumeurs de fermeture. Ils est clair que cela nous pend au nez en septembre… »

Mêmes inquiétudes du côté des salariés. Pour Jacques Monteau, délégué syndical adjoint CGT, le désengagement du groupe signifie « fermeture ou cession ». « De toute façon, cela veut dire la même chose ». Soit, selon lui, la suppression des 647 postes toulousains alors que, rappelle-t-il, un emploi sur 10 est financé par le crédit impôt recherche versé par l’État s’élevant à 130 millions d’euros en 2011. « Pour moi, il n’y a pas de projet. Il n’y a rien dans les cartons. La direction nous laisse deux mois pour digérer l’information », ajoute-t-il. Pour protester contre ce projet, l’intersyndicale appelle les salariés ce jeudi à une journée de mobilisation devant le site alors qu’au même moment se tient un comité central d’entreprise concernant la R&D à Chilly-Mazarin.

Les élus locaux soutiennent les salariés

Dans les milieux politiques locaux, la mobilisation est aussi de mise. « Avec 8,8 milliards de bénéfices pour 35 milliards de chiffres d’affaires, le Ceser (Conseil économique, social et environnemental régional) considère que le groupe Sanofi a les moyens financiers et le devoir de respecter ses engagements, son organisation décentralisée a permis le succès économique et financier », rappelle Jean-Louis Chauzy. Si « cette décision est avérée, elle est inadmissible », s’indigne pour sa part Pierre Cohen, maire de Toulouse qui a rencontré mardi, en compagnie de Martin Malvy et du député Christophe Borgel, Chris Viehbacher, le directeur général de Sanofi monde et Christian Lajoux, président de Sanofi France, pour leur faire part de leur "inquiétude". « L’argument avancé stigmatisant l’environnement scientifique de Toulouse est inadmissible, au moment où l’Oncopole est en plein essor", a-t-il déclaré suite à cette rencontre, précisant qu’il resterait « très vigilant » concernant l’avenir du site et des emplois.

ToulEco

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 08:21

fenouillet-01-copie-1.jpgDans le cadre de la concertation publique, qui se déroule actuellement, et jusqu'au 16 juillet, concernant le renouvellement urbain du centre commercial de Fenouillet/Saint-Alban, le Grand Toulouse et la municipalité ont tenu une réunion publique. Ce projet concerne les communes de Fenouillet et de Saint Alban, et les voies concernées sont la RD 820 ainsi que la rue des Usines et la rue Seveso (RD 14a).

Un projet d'agrandissement du Centre Commercial est actuellement en cours en vue de tripler la surface de vente. Ce projet d'extension est notamment conditionné par une meilleure accessibilité routière, puisque l'axe principal du secteur, la RD 820, s'avère déjà être saturé. Un Projet Urbain Partenarial a ainsi été conclu entre la Communauté Urbaine du Grand Toulouse et la Société Alcudia Fenouillet, filiale de Casino. Le projet prévoit le réaménagement des voies de dessertes du Centre Commercial.

Le Centre commercial de Fenouillet/Saint Alban et les commerces riverains de la RD 820 souffrent d'une desserte peu lisible et peu fonctionnelle. Les giratoires situés sur la RD 820 de part et d'autre de la zone sont saturés aux heures de pointe, l'accès dénivelé central n'est pas configuré de façon optimale, les carrefours avec la voie de desserte des zones commerciales ne sont pas adaptés pour écouler les flux en présence et leurs configurations génèrent de nombreuses situations accidentogènes.

La Dépêche du Midi

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 11:30

sanofi.jpgLa direction de Sanofi a annoncé un vaste plan de réduction de ses effectifs en France.

Le site de Toulouse, qui emploie 600 salariés, est menacé : il est question de « désengagement » de Sanofi à Toulouse.

Pourtant, il ne s’agit pas d’un site comme les autres : il est partie prenante du projet de Canceropôle-Oncopôle.

Ce retrait met donc en péril l’avenir de la recherche de pointe contre le fléau du cancer. Ce serait très préjudiciable pour Toulouse, mais aussi pour la recherche médicale d’une manière générale.

 

En conséquence, je demande à la direction de Sanofi d’envisager toutes les alternatives pour éviter la fermeture du site de pointe que constitue le pôle de recherche de Toulouse. Il est primordial que Sanofi conserve, voire développe, son activité au sein du Canceropôle. Enfin, je demande au Ministre du redressement productif – que je vais interroger par une question écrite à ce sujet – de peser de tout son poids pour éviter ces suppressions de postes à Toulouse.

 

Jean-Luc MOUDENC
Député de la Haute-Garonne
Maire de Toulouse de 2004 à 2008

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 07:12

Divers-08-9260.JPGSuite aux 9 démissions du groupe majoritaire de Henry Miguel, il manque 3 élus au Conseil Municipal : en effet, seuls six des 9 sièges vacants ont pu être pourvus par des remplaçants. Devant les faits accablants dénoncés par les membres démissionnaires de la majorité concernant les méthodes et les choix du Maire, les 27 membres de la liste de l’opposition, Unis Pour Agir, ne peuvent que soutenir cette démarche et tous démissionner à leur tour. Conséquence, le préfet devrait alors démettre le maire de ses fonctions et annoncer une nouvelle date d’élections municipales dans les 3 mois qui suivent.

La liste Unis Pour Agir de Thierry Fourcassier est opérationnelle pour les futures élections. Il semble que le maire prépare aussi une nouvelle liste ainsi que son ancien premier adjoint Michel Avellana.

Après la pause estivale, la rentrée s’annonce animée à Saint-Jory.

Saint Jory : 5 nouvelles démissions

Saint Jory : Le maire aux abonnés absents, le 1er adjoint passe aux aveux et part en vacances

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:20

Grégori 01Après Freescale ou La Pyrénéenne, le nouveau gouvernement a été interpellé sur le sort d’une autre entreprise toulousaine : Gregori International SA. C’est le maire (UMP) de Tarbes et conseiller régional d’opposition, Gérard Trémège, qui a écrit à la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq. Il lui fait part des difficultés récentes du groupe spécialisé dans la construction de parcours de golf, pistes équestres, terrains de sport et espaces verts intégrés, qui réalise 100 % de son chiffre d’affaires à l’export.

« Hélas, le développement de l’entreprise est aujourd’hui hypothéqué par le refus de la Coface de renouveler pour 2012 la ligne de contre-garantie caution (risque exportateur) qu’elle accordait jusqu’alors à l’entreprise. Or, cette contre-garantie exigée par les établissements émetteurs des cautions bancaires est indispensable dans le cadre des marchés à l’export », explique le courrier de Gérard Trémège. Selon l’élu, « une telle décision, si elle n’était pas rapidement infirmée, fait peser sur la pérennité de l’entreprise » qui emploie 200 personnes, dont une quinzaine sur le site de Saint-Jory.

ToulEco

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 08:37

pyrénéenne 05Les salariés de l’entreprise toulousaine La Pyrénéenne, en proie à de graves difficultés financières suite à un conflit qui l’oppose à Réseau ferré de France (RFF) au sujet d’un important contrat, seront reçus ce lundi 2 juillet au ministère du Redressement productif.

Ce vendredi 29 juin, les employés de la société et leur directeur, Victor Zago, ont mené des opérations escargot dans l’agglomération toulousaine avant d’être reçus à l’Hôtel de Région.

En redressement judiciaire depuis octobre dernier, La Pyrénéenne s’est vue offrir un nouveau sursis de la part du Tribunal de commerce de Toulouse. L’entreprise basée à Villeneuve-les-Bouloc a jusqu’au 17 juillet pour trouver un repreneur.

Touleco

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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 10:21

pyreneenne-11.jpgHier, les blocages et l'opération escargot menés par les salariés de La Pyrénéenne ont créé des bouchons sur le périphérique et en centre ville. Retour sur une journée de galère.

« Mais que se passe-t-il ? ! Tout est complètement bouché et du coup je vais être en retard au travail. » Au milieu d'un véritable concert de klaxons, Françoise se crispe sur son volant. Bloquée au beau milieu du boulevard de Strasbourg, elle est l'une des nombreuses automobilistes victimes collatérales d'un conflit qui oppose depuis plusieurs mois l'entreprise de travaux publics La Pyrénéenne à RFF-SNCF.

Hier matin, dès 7 heures, les 85 employés de l'entreprise et leur directeur, Victor Zago, ont décidé de mener des actions de blocage autour des bureaux de la SNCF, du conseil régional et, cause de ces embouteillages de 28 km, une opération « escargot » sur le périphérique, avec quatre camions et quatre voitures.

Beaucoup plus zen, Frédéric, lui, écoute un peu de musique à la radio et prend son mal en patience. Il a déjà entendu parler de la situation de La Pyrénéenne dans les journaux et, malgré la gêne occasionnée par les bouchons, déclare « ne pas en vouloir » aux salariés. « Si j'étais dans la même situation qu'eux, que j'allais perdre mon travail, je chercherais aussi des solutions pour me faire entendre, même si cela doit déranger. Je les soutiens dans leur action. »

Rebelote en ville, notamment devant la gare Matabiau, en début d'après-midi, mais dans une moindre mesure : les camions ont continué leur parcours pour rejoindre leurs collègues.

Du côté de certains automobilistes, c'est alors le ras-le-bol : « Ils ont décidé de me contrarier aujourd'hui, souffle Jérémy. J'ai d'abord mis une heure à aller au travail ce matin, et je me retrouve encore bloqué en ville cet après-midi… Ça suffit ! »

Le ministre sollicité

Une délégation du personnel de La Pyrénéenne a été reçue en fin de matinée par Nicole Belloubet, vice-présidente du Conseil régional. « Ils nous ont demandé qu'un expert indépendant soit nommé dans le conflit qui les oppose à RFF-SNCF, de faire pression pour que le groupe Eiffage les indemnise, et surtout d'insister auprès du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, pour qu'il leur accorde un rendez-vous, détaille l'élue. Sur ce dernier point, Martin Malvy a déjà adressé une lettre au ministre le 19 juin pour l'alerter de la situation. En outre, nous sommes intervenus auprès de son cabinet pour qu'il les reçoive, et j'ai moi-même appelé le nouveau commissaire régional au Redressement productif, Robert Castagnac. Nous ne restons donc pas inactifs, mais nous intervenons dans la limite de nos compétences juridiques. »

Vers 15 h 30, la police est intervenue sur le site de la SNCF pour demander aux « bloqueurs » de quitter les lieux, ce qu'ils ont fait sans opposer de résistance.

Finalement, en début de soirée, le directeur et les salariés de La Pyrénéenne ont obtenu en partie gain de cause : comme ils le souhaitaient, ils seront reçus au ministère lundi matin.


Le chiffre : 28

kilomètres de bouchons > Hier matin. La Direction interdépartementale des routes du Sud-Ouest (Dirso) a enregistré 12 km d'embouteillages sur le périphérique intérieur, 6 km sur le périphérique extérieur, 3 km sur l'A621 (en direction de l'aéroport) et 7 km en direction d'Auch, dans les deux sens. Soit un total cumulé de 28 km. Des bouchons en partie dûs à l'opération escargot de La Pyrénéenne, mais également à la pluie, qui a occasionné quelques accidents. La mairie, elle, ne signale aucune perturbation majeure en centre ville.


L'entreprise au pied du mur

Les actions menées hier par les salariés de La Pyrénéenne sont la conséquence d'un différent financier qui les oppose à RFF-SNCF depuis octobre. « Suite aux travaux réalisés sur la ligne Toulouse-Saint-Sulpice, RFF-SNCF refuse de nous payer plus de 7 millions d'euros, explique Victor Zago. Ces surcoûts font suite à des modifications qui n'étaient pas prévues dans le projet initial. » L'entreprise est aujourd'hui en redressement judiciaire et risque la liquidation le 17 juillet, devant le tribunal de commerce. Au chômage technique depuis mardi, les 85 employés sont donc menacés de perdre définitivement leur emploi « et par extension, ceux des sous-traitants, ce qui représente près de 200 emplois au total ». De son côté RFF répond par la voix de son directeur régional, Christian Dubost : « Ces 7 millions d'euros correspondent à une réclamation de rémunération complémentaire supérieure au prix convenu lors du marché initial pour les travaux. Cela demande donc d'être analysé et discuté. Il y a déjà eu plusieurs tentatives de négociations, mais les représentants de La Pyrénéenne ont quitté la table. Conscients de la situation nous avons déjà fait des efforts en accélérant certains paiements, mais nous devons appliquer le droit. »

La Dépêche du Midi

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 06:21

moudenc 27Elu député de Haute Garonne la semaine dernière, Jean Luc Moudenc a décidé de revenir sur la scène politique … toulousaine. Avec un vieux débat : l’installation de caméras de vidéosurveillance. « Le 24 juin 2010, à grand renfort de communication, la Municipalité actuelle organisait une « journée d’experts » sur la vidéosurveillance en faisant venir des « experts » de différents pays européens. Suivie ensuite de nombreux « débats » et « réunions de concertation », cette journée présentée comme exemplaire était censée éclairer les responsables municipaux sur la vidéoprotection. Aujourd’hui, 2 ans après, le constat objectif est accablant : pas une seule caméra n’a été installée à Toulouse depuis cette fameuse journée » commente Moudenc resté membre du conseil municipal.

« A défaut de décision, nous n’avons eu droit qu’à des palabres sans fin … comme sur tant de sujets à Toulouse depuis 2008. Ailleurs, les grandes villes avancent et ne négligent aucun moyen pour la sécurité de leurs citoyens. L’Etat apporte une aide considérable répartie sur les années 2010, 2011 et 2012. Les autres villes en bénéficient, mais pas les Toulousains puisque la Mairie n’a décidé d’aucune installation nouvelle de caméras et n’a donc rien demandé … En attendant, seuls les délinquants profitent de la situation ! » a estimé le patron de l’UMP dans la région.

Toulouse7

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