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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:50

2012-10-24-Jean-Francois-Cope 1467Par 87 388 voix (50,03%) contre 87 290 voix à François Fillon (49,97%), Jean-François Copé a été proclamé officiellement, lundi soir, par Patrice Gelard, président de la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), président de l'UMP.

Avant de prononcer les résultats, Patrice Gelard a tenu à remercier tout le personnel de l'UMP qui s'est mobilisé pour cette élection, les membres de la COCOE ainsi que les représentants des candidats et des motions qui ont participé au travail de la commission « dans un esprit consensuel ».

Patrice Gelard a également évoqué l'une des missions à laquelle devra s'atteler la nouvelle équipe dirigeante : la rénovation des statuts de l'UMP qui sont « inadaptés aux exigences du temps présent et de la démocratie interne de notre mouvement ».

Le « score serré » entre Jean-François Copé et François Fillon « va nous amener à vivre et à travailler ensemble dans le même esprit d'unanimisme qui a présidé aux travaux de la commission », a souligné Patrice Gelard. Un esprit d'union qui a dominé la déclaration de Jean-François Copé lequel a confié avoir appelé François Fillon et assuré tendre grands ouverts ses bras et ses mains.
« Dans mon esprit comme dans mon cœur il n'y ni amertume, ni rancœur », a confié Jean-François Copé pour qui « le temps de l'action doit se faire dans un bon esprit. Une ligne politique a été définie, une méthode de travail évoqué : être un parti politique républicain, moderne et qui combattra toujours le politiquement correct », a-t-il poursuivi.

Jean-François Copé a rappelé l'objectif à court terme qui doit mobiliser toute notre famille politique: reconquérir les territoires perdus. « Notre première mission sera de réaliser les conditions d'une vague bleue et que l'on montre ainsi aux socialistes, aux communistes, aux écologistes et aux mélenchonistes qu'ils auront en face d'eux une UMP clairement déterminée et engagée pour servir la France et les Français et combattre la politique complètement néfaste de François Hollande ».

En évoquant ce « moment démocratique qui a été un moment très important dans la vie de notre famille politique », Jean-François Copé a associé à sa victoire l'ensemble des militants UMP et celles et ceux qui ont œuvré avec une ferveur extraordinaire pour cette élection ». Jean-François Copé a également eu une pensée particulière à l'égard de Nicolas Sarkozy et une « plus personnelle » pour Jacques Chirac avant d'indiquer qu' « à compter de demain s'ouvre le temps du travail ».

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:45

TGV 117Président de l'UMP :

 

Jean-François COPÉ : 50.03 %

François FILLON : 49.97 %

 

 

Les résultats pour les Mouvements et la Charte des valeurs seront annoncés le 20 novembre 2012

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 21:40

journalJean-François Copé est désigné nouveau président de l'UMP

SUCCESSION A L'UMP - Le suspens a pris fin, mais le plus dur est à venir dans la succession à l'UMP. Jean-François Copé a été désigné président de l'UMP lundi 19 novembre, plus de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote. A l'issue d'un imbroglio qui fera date, la commission interne chargée du scrutin s'est réunie peu avant 20h30 pour délibérer et a annoncé la victoire du député-maire de Meaux. Le président de la Cocoe a appelé à "une rénovation de nos statuts" après la crise traversée par le parti lors du scrutin. Ces résultats pourraient être contestés par le camp Fillon.

Cliquez ici pour plus d’informations

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 07:58

castel 17Résultats sur la 5ème Circonscription de la Haute-Garonne : (238 votants sur 406 inscrits)

- Jean-François Copé : 150 suffrages exprimés

- François Fillon : 85 suffrages exprimés

 

Les suffrages exprimés sur la 5ème Circonscription de la Haute-Garonne pour les motions sont les suivants : (222 votants sur 406 inscrits)

 

- « La droite forte » : 73 suffrages exprimés;

- « France moderne et humaniste » : 47 suffrages exprimés;

- « La droite sociale » : 26 suffrages exprimés;

- « Le Gaullisme » : 31 suffrages exprimés;

- « La droite populaire » : 15 suffrages exprimés;

- « La boite à idées » : 10 suffrages exprimés.

 

Voir l'album photos du 18 novembre 2012 sur le bureau de vote de la 5ème Circonscription à Castelginest

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 06:16

Copé FillonL’UMP 31 se réjouit de la très forte mobilisation des adhérents Hauts-Garonnais à l’occasion des élections internes avec une participation de 57 %. Ce taux de participation est nettement supérieur à celui observé, non seulement pour les précédentes élections internes de l’UMP en 2002 et 2004, mais aussi celles du Parti socialiste en 2008. Cette participation élevée est un signe d’encouragement fort dans un département où le Parti socialiste détient la totalité des leviers politiques.

Nous notons avec la plus grande satisfaction que le scrutin s’est déroulé dans notre département dans la plus grande sérénité  et transparence.

 

Cette capacité à mobiliser confirme la vocation majoritaire de l’UMP, principal parti de l’Opposition, tant d’ailleurs au niveau national que local.

 

Par leur vote massif, les adhérents et militants de l’UMP ont souhaité affirmer la nécessité d’une Opposition, d’une part sans concession face aux choix catastrophiques du Gouvernement pour notre pays et, d’autre part, capable de rassembler tous les Français.

 

Dans l’attente des résultats définitifs au plan national, nous disons notre souhait que Jean-François Copé et François Fillon travaillent ensemble au cours des trois années à venir, au service de notre famille politique et de notre pays.

 

Résultats Fédération de Haute-Garonne :

- Jean-François Copé : 1691 suffrages exprimés soit 62, 21 % ;

- François Fillon : 1027 suffrages exprimés soit 37, 79 %.

 

Les suffrages exprimés en Haute-Garonne pour les motions sont les suivants :

 

- « La droite forte » : 782 suffrages exprimés soit 31, 98 % ;

- « France moderne et humaniste » : 506 suffrages exprimés soit 20, 69 % ;

- « La droite sociale » : 421 suffrages exprimés soit 17, 22% ;

- « Le Gaullisme » : 250 suffrages exprimés soit 10, 22 %.

- « La droite populaire » : 244 suffrages exprimés soit 9, 98% ;

- « La boite à idées » : 145 suffrages exprimés soit 5, 93 %.

 

 

Jean-Luc Moudenc, Président de l’UMP 31

Laurence Arribage, Secrétaire départementale UMP 31.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 19:07

Fillon-06.jpgA 3 jours du vote des militants pour désigner le président de l'UMP, l'ancien premier ministre François Fillon était en meeting à Toulouse. Devant un millier de militants, il a tenu un discours plus de politique générale que de campagne électorale.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 18:57

Fillon-05.jpgCandidat à la présidence de l'UMP, dont les élections ont lieu dimanche, François Fillon a animé un meeting hier soir à Toulouse devant un millier de militants.

À trois jours du vote des militants pour la présidence de l'UMP, François Fillon a montré hier soir un visage offensif devant un millier de personnes, salle Jean-Mermoz à Toulouse. À la tribune, entouré des responsables locaux de l'UMP, Jean-Luc Moudenc et Laurence Arribagé, et des conseillers régionaux Vincent Novès et Sacha Briand, l'ancien Premier ministre n'a épargné ni le chef de l'Etat, François Hollande, ni son rival dans la course à la présidence de l'UMP, Jean-François Copé, qu'il a pris soin de ne jamais nommer. Il dit d'ailleurs «n'avoir aucune leçon de fermeté à recevoir» de ce dernier et n'a pas plus «besoin d'une thérapie de groupe». Pour le député de la Sarthe, «on ne peut regagner la France par un virage à droite ; on ne peut prétendre faire la France au nom d'une fraction».

Mais c'est surtout sur le Président de la République et le gouvernement Ayrault qu'il a lâché ses coups, dénonçant «leur bassesse, celle de faire croire que toutes les difficultés étaient liées à une seule personne, Nicolas Sarkozy». Se décernant des brevets de courage, il dit «ne rien regretter de ce quinquennat tonitruant». Citant de Gaulle et Péguy, il décline sa vision de la France, «un vrai projet de redressement national» : travailler plus, abolition des 35 heures, indemnisation des chômeurs conditionnée au suivi d'une formation, suppression de «1000 normes en cinq ans» etc. Quant aux questions de société, mariage homo, euthanasie et droit de vote des étrangers, il y est «farouchement hostile». François Fillon, qui «à 14 ans décorait les murs de sa chambre de photos du Général de Gaulle», se rêve un destin élyséen. Pour cela, il entend susciter des primaires à droite pour l'élection présidentielle de 2017. Et lui-même «sera candidat à ce rendez-vous des primaires».


Dimanche on vote à l'UMP

Les élections pour la présidence nationale de l'UMP se déroulent dimanche. Les bureaux de vote sont ouverts de 9 heures à 18 heures. Les lieux : permanence départementale, 6 rue Gabriel-Péri à Toulouse pour les adhérents des 1re, 2e, 3e, 4e et 9e circonscriptions ;

Maison des associations, 17 rue du Pont à Castelginest (5e circonscription) ; salle du Temps Libre, rue Jules-Ferry à Léguevin (6e) ; salle Clément-Ader, Square des Combattants d'AFN à Muret (7e) ; salle Chappert, route de Landorthe à Saint-Gaudens (8e à l'exception des cantons de Saint Béat, Barbazan et Bagnères de Luchon qui voteront salle des Aînés, 3 allée d'Etigny à Bagnères-de-Luchon.) ; salle Le Petit Lauragais, rue des Sports à Saint-Orens (10e).

La Dépêche du Midi

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 07:37

jean françois copéLE FIGARO. – Qu’est-ce qui vous différencie de François Fillon?

Jean-François COPÉ. -Chacun savait en début de campagne qu’il y avait entre nous une différence de personnalité, de parcours électif et de génération. Maintenant, tout le monde constate qu’il y a aussi une différence de ligne politique. Proposer que l’UMP aille un jour à droite et le lendemain à gauche est incompréhensible! D’où le soutien que François Bayrou apporte à François Fillon. Je suis le tenant d’une droite décomplexée, assumée, qui dit la vérité. Sécurité, immigration, communautarisme, entreprise, emploi… pas de tabou, pas de langue de bois! La France est beaucoup plus décomplexée que sa classe politique. Elle attend de la nouvelle génération de dirigeants de l’UMP qu’ils proposent une vision optimiste et positive plutôt que grise et sombre. Moi, je défends trois valeurs cardinales, les mêmes que Nicolas Sarkozy: l’autorité, le courage politique et une générosité qui ne s’égare pas dans l’assistanat. Face à unFrançois Hollande qui dispose de tous les pouvoirs et met notre pays à genoux, j’ai décidé d’appeler à la résistance, de mener une opposition tonique. Constructive quand c’est possible, mais implacable quand c’est nécessaire.

La résistance passe-t-elle par des appels à manifester?

Oui, dans le cas de circonstances exceptionnelles où la gauche imposerait des réformes contraires à l’intérêt supérieur du pays. C’est dans la rue, pacifiquement, que nous avons sauvé l’école libre en 1984. Ceux qui me critiquent oublient que, sans cela, elle aurait disparu.

Comment comptez-vous réconcilier la famille UMP si vous êtes élu dimanche?

Si cet honneur m’est accordé, ma première préoccupation sera de remercier les militants et mes amis mais aussi de tendre la main à François Fillon et à ceux qui ne m’ont pas soutenu. Nos adversaires ne sont pas à l’intérieur de l’UMP ; ils sont à gauche. L’équipe que je souhaite installer sera collective, soucieuse de prendre en compte les sensibilités et les personnalités de chacun. J’ai une priorité absolue: lancer un grand appel aux Françaises et aux Français mécontents de la gauche pour réaliser une vague bleue aux municipales de 2014. Samedi, nous fêterons les dix ans de l’UMP, premier parti militant de France qui réunit des gaullistes, des centristes, des libéraux, des humanistes, la Droite populaire… J’ai la chance de diriger cette famille depuis deux ans. J’ai une pensée pour ceux qui l’ont fondée, à commencer par Jacques Chirac, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Notre mission est de tout faire pour que l’UMP redevienne un jour majoritaire en reconquérant le cœur des Français, ville par ville, village par village.

44 % des électeurs de Nicolas Sarkozy ne sont pas intéressés par la campagne l’UMP. Est-ce un échec?

Je retiens surtout qu’ils sont 56 % à s’y intéresser. Pour une élection à laquelle une large majorité d’entre eux ne sont pas conviés à voter, c’est un résultat plutôt motivant. Sur le chemin de la centaine de meetings que j’aurai réalisés depuis le début de la campagne, je ne cesse de croiser des Français qui m’appellent au patriotisme et m’encouragent à ne pas baisser les armes, à ne pas céder au politiquement correct de la gauche bien-pensante.

Quelles seront les relations de l’UMP avec l’UDI de Jean-Louis Borloo?

Cordiales, amicales et à juste proportion de nos représentations respectives. Que Jean-Louis Borloo veuille nous apporter un appoint me touche mais chacun à sa juste place. Jamais je n’accepterai le retour aux luttes fratricides qu’ont connues le RPR et l’UDF.

Comment empêcher d’éventuels accords aux municipales avec le FN?

J’ai toujours été très clair: pas d’alliance électorale avec le FN. Mais je ne tendrai pas non plus la deuxième joue. Quitte à assumer ma différence avec François Fillon, jamais je n’accepterai, en cas de duel entre la gauche et le FN, d’appeler à voter pour le PS qui, sans aucun scrupule, est allié avec l’extrême gauche de Mélenchon.

Si vous êtes battu dimanche, serez-vous tout de même candidat à la primaire?

Je ne me place pas du tout dans cette hypothèse. Par ailleurs, vous connaissez mon engagement très clair aux côtés de Nicolas Sarkozy.

Peut-on éviter la hausse du chômage annoncée par François Hollande?

Oui, mais à condition de changer complètement de politique. Malheureusement, François Hollande refuse la moindre autocritique et a enterré l’idée d’un choc de compétitivité. La baisse du chômage n’est possible qu’avec une réforme profonde du marché du travail et du temps de travail. À l’image de ce que nous avions engagé avec Nicolas Sarkozy. Hollande s’y refuse et ne propose qu’un hypothétique crédit d’impôts dont les conditions seront tellement rigides qu’il va se révéler être un marché de dupes pour les entreprises.

Le droit de vote pour les étrangers est-il enterré?

Je n’ai pas confiance en François Hollande. Voici un homme qui s’est fait élire en jurant qu’il ne fera pas voter le traité européen et qu’il n’augmentera pas la TVA. Or, il a fait exactement l’inverse. À mes yeux, sa parole est discréditée. Il se cache derrière une absence de majorité concernant le droit de vote des étrangers. S’il veut en avoir le cœur net, qu’il organise un référendum! Je ne baisserai pas la garde car le communautarisme est la menace numéro 1 pour la cohésion de la République.

Si la droite revient au pouvoir, pourra-t-elle «démarier» des couples homos?

Je ferai tout ce qui est possible pour empêcher l’adoption de cette loi, qui prétend régler quelques cas mais qui, en réalité, fragilise la famille et bouleverse la filiation pour tout le monde. Si je suis élu à la tête de l’UMP, j’inviterai à manifester, pacifiquement mais fermement, en opposition à un texte qui n’a jamais fait l’objet d’un débat avec la nation. Ces questions méritent l’organisation d’états généraux de la famille. Si, malgré tout, ce texte était adopté, nous ne pourrons pas laisser les choses en l’état. Et ce, en restant intransigeant contre toute forme d’homophobie.

Quels éléments positifs retenez-vous de la conférence de presse du président?

En évoquant la réduction du déficit, le faible niveau des taux d’intérêt auxquels la France emprunte, et en s’appropriant le bénéfice politique du traité européen, François Hollande fait un éloge en creux de notre politique. Et pour finir, un cri du cœur: «Et si Nicolas Sarkozy avait eu raison?»

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 07:28

francois-fillon4INTERVIEW – L’ancien premier ministre François Fillon met en garde contre le risque d’implosion de l’UMP en cas de victoire de son adversaire pour la présidence du parti, dimanche.

LE FIGARO.- Qu’est-ce qui vous différencie de Jean-François Copé ?François FILLON. - Il est important que les militants comprennent que ce n’est pas seulement une question de personnes: il y a deux lignes politiques. L’une rétrécit l’UMP, l’autre, la mienne, vise à l’élargir. Ou, au moins, à préserver ce qui était le projet des fondateurs de l’UMP, faire vivre dans la même famille des valeurs qui vont du centre jusqu’à la droite de la droite.Les amis de Copé vous demandent de vous expliquer sur votre allusion à ses «origines»…Assez des manipulations! Depuis six mois, j’entends les critiques sur ma personne. Elles me laissent de marbre. Moi, je n’ai jamais attaqué Jean-François Copé. J’ai montré beaucoup de patience face à ceux qui ont cherché à freiner ma candidature, qui n’ont pas hésité à utiliser la logistique de notre parti pour faire leur campagne et qui essaient de détourner mes propos. Cet été, Jean-François Copé avait parlé du sauvetage de sa famille par des Justes pendant la guerre comme de l’acte fondateur de son engagement. Son histoire m’avait ému. C’est lui faire honneur de penser que cette histoire en fait un adversaire irréductible des thèses de l’extrême droite. Détourner mon propos est odieux et terriblement stupide.Comment comptez-vous réconcilier la famille UMP si vous êtes élu dimanche ?J’évite de me projeter dans une situation qui n’est pas acquise. Mais si les militants me font confiance, je proposerai d’associer à la direction toutes les personnalités de notre famille, dont bien sûr Jean-François Copé, mais aussi les candidats à la candidature. Le parti a besoin d’une sorte de gouvernement, un lieu où toutes les sensibilités doivent pouvoir participer à la définition de la ligne politique.

 

Pourquoi les électeurs de Nicolas Sarkozy s’intéressent-ils aussi peu à cette campagne, selon les sondages ?

Après la défaite, il eût été préférable d’organiser plus vite ce scrutin, mais les statuts encadraient nos règles. Pour autant, je ne ressens aucun désintérêt de la part des militants. Je n’ai jamais vu une telle affluence dans les salles pour un enjeu interne.

Si Sarkozy décidait de revenir pour 2017, l’affronteriez-vous en primaire ?

Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je serai candidat aux primaires de 2016 si j’ai la conviction que ma candidature a le plus de chances de l’emporter. Sinon, je ne me présenterai pas car mon objectif est de servir notre victoire. Je serai aux côtés de celui ou celle qui a le plus de chances de l’emporter.

Si vous êtes battu dimanche, serez-vous tout de même candidat à la primaire ?

Je ne sais pas. Si je n’avais pas la confiance des militants, après avoir été chef de la majorité pendant cinq ans, je me poserais certaines questions. Si j’estime que mon devoir est toujours de me présenter à ces primaires, je le ferai. Je veux être utile à notre cause. Je ne suis pas animé par des ambitions personnelles.

Si vous ne vous présentez pas aux municipales à Paris, peut-il ne pas y avoir de candidat UMP ?

J’ai déjà dit que je m’exprimerai après les élections à l’UMP. Pour le reste, il me paraît impossible que la première formation politique de France n’ait pas de candidat dans la première ville de France. De toute façon, je me suis engagé à donner aux militants le pouvoir de choisir leur candidat par des primaires.

L’UMP risque-t-elle d’imploser si Jean-François Copé est élu ?

Si l’UMP ne regarde que sur sa droite, oui, il y aura un problème avec les centristes! On est au cœur de la question de la ligne politique. Certains pensent que notre parti doit essentiellement agir sur sa droite pour regagner la France. Moi, je dis que pour regagner la France, il faut agir à droite, au centre et même sur la gauche pour convaincre les Français qui ont voté PS et s’en mordent les doigts. Je ne découpe pas la France en tranches, je la prends comme un bloc! Mon objectif c’est de rassembler le plus de Français autour de l’UMP pour gagner et redresser notre pays.

Comment empêcher des alliances entre candidats UMP et FN aux municipales ?

À la minute où un accord aurait lieu, la moitié des électeurs de l’UMP se détournerait de nous. C’est un faux calcul. On ne peut pas s’allier avec un parti qui reste présidé, même symboliquement, par quelqu’un pour qui les chambres à gaz sont un détail. Un parti qui veut augmenter tous les salaires, revenir à la retraite à 60 ans, sortir de l’euro… Je n’accepterai aucun accord, ni national ni local. En revanche, je veux parler aux électeurs du Front national, qui n’ont pas à être ostracisés. Je veux les convaincre que le parti de l’autorité républicaine, c’est l’UMP.

La hausse du chômage annoncée par François Hollande peut-elle être évitée ?

Pas en menant cette politique. Aujourd’hui, le minimum pour réorienter notre économie sur la voie de la croissance serait d’agir simultanément sur la hausse du temps de travail, la baisse des charges, la réforme de l’indemnisation du chômage, tout en revenant sur les hausses d’impôts des entreprises. En 2013, elles vont prendre de plein fouet les 11 milliards d’impôts supplémentaires. Certaines auront peut-être, si elles sont sages, un crédit d’impôt qui ne sera effectif qu’en 2014. Aucune condition n’est réunie pour que le chômage baisse en 2013, ni même en 2014. En plus, François Hollande a quasiment annoncé une hausse à venir de la CSG!

Si la droite revient au pouvoir, pourra-t-elle «démarier» des couples homos ?

Pour l’instant, j’espère que ce texte ne sera pas adopté. Si je suis élu président de l’UMP, j’organiserai un débat public contradictoire avec des experts et des associations dans chaque département. François Hollande l’a refusé: il met en avant la reconnaissance de l’amour homosexuel et de ses conséquences en matière de protection du couple, qui ne pose aucun problème de principe, en occultant les conséquences sur la structuration de la société. Il faut faire monter dans le pays une prise de conscience de la modification programmée de la filiation. Si ce texte est voté, il ne s’agira pas de «démarier» qui que ce soit, mais si l’on est, comme moi, philosophiquement totalement hostile à l’adoption par les couples homosexuels et à l’idée de la procréation médicalement assistée, on aura le devoir si l’on est élu d’y mettre fin. Et de revenir sur cette question de l’appellation de père et de mère, qui est bien plus qu’un symbole.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 07:03

the-economist.jpgPour le magazine britannique The Economist, une crise profonde menace la France, qu'elle qualifie en couverture de son nouveau numéro de «bombe à retardement au coeur de l'Europe».

Après avoir dénoncé un supposé «déni» français avant la présidentielle, The Economist , influent et libéral hebdomadaire britannique du monde des affaires, estime en couverture de son numéro du 17 novembre que la France est une «bombe à retardement au coeur de l'Europe». L'image qui illustre ce dossier spécial de 14 pages est éloquente: sept baguettes de pain entourées d'un ruban bleu-blanc-rouge, telles des bâtons de dynamite, reliées à une mèche allumée. Bref, prêtes à exploser.

 

 

Selon le journal, «la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne», et «la crise pourrait frapper dès l'an prochain». The Economist est particulièrement virulent à l'encontre du nouveau président, François Hollande, et de son Premier ministre Jean-Marc Ayrault. «Ni M. Hollande ni M. Ayrault ne semblent être le genre de leader suffisamment courageux, capable d'imposer des réformes à l'encontre d'une opposition généralisée», explique-t-il dans un communiqué.

Si The Economist reconnaît que «le gouvernement a semblé devenir plus réaliste sur la gravité de la situation et comprendre la nécessité de réforme», notamment en faveur de la compétitivité, il n'en démord pas: «On peut craindre que ces récents changements d'orientation soient trop tardifs et insuffisants». Du coup, même si les marchés ont été «indulgents» jusqu'ici, «tôt ou tard» le vent va tourner, estime-t-il. D'autant que, dans le même temps, Espagne, Italie et Grèce ont mis en place «de substantielles et douloureuses réformes structurelles».

Les griefs cités par The Economist sont nombreux: économie stagnante, chômage élevé, déficit commercial abyssal, poids de l'Etat «démesuré» et «un climat des affaires qui s'est détérioré», notamment avec les hausses d'impôts décidées par le président Hollande. Qui plus est, selon le journal, «l'élite et les électeurs ne sont pas prêts à de nouveaux transferts de souveraineté» au niveau européen.

The Economist avait déjà dépeint, pendant la campagne présidentielle, une France en plein «déni». Critiquant tous les candidats, coupables à ses yeux d'«ignorer» la gravité de la situation économique, il avait particulièrement attaqué François Hollande, un «homme plutôt dangereux» dont la victoire était qualifiée de «mauvaise pour son pays et pour l'Europe».

LIRE AUSSI:

» Compétitivité: le détail des 22 propositions Gallois

Le Figaro
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