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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 06:39

jean françois copéL'Insee vient de confirmer que le taux de chômage a atteint 10,2%, au dernier trimestre de 2012. Il est à son niveau le plus haut depuis 1999, quand Lionel Jospin était Premier ministre. Même au cœur de la crise financière de 2008-2009, le chômage n'avait pas dépassé les 10%. François Hollande ne peut s'exonérer d'une responsabilité personnelle dans cette dégradation extrêmement grave du marché du travail. Le pire est qu'il ne prend pas la mesure des difficultés : sa stratégie économique est illisible, insuffisante et impuissante.

Le plan de François Hollande se résume en effet aux emplois d'avenir, aux contrats de génération, au crédit impôt compétitivité et à la banque publique d'investissement (BPI). Ces mesures sont dramatiquement sous-dimensionnées au regard de l'enjeu du chômage.

Les emplois d'avenir sont des emplois aidés, subventionnés à hauteur de 75% par l'Etat et concentrés sur le secteur non marchand. L'expérience montre que ces contrats, coûteux pour l'Etat, offrent peu de débouchés vers des emplois durables. Les contrats de génération relèvent de la même logique : c'est une aide publique onéreuse (près d'1 milliard € par an) et inefficace. Selon l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques, il créera en moyenne environ 4000 emplois par an. Le crédit d'impôt compétitivité-emploi pour les entreprises est un monstre bureaucratique, mal calibré pour les PME. Son montant efface à peine les hausses d'impôts que les entreprises ont subies depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir (15 milliards). Enfin, la BPI est une opération cosmétique puisqu'elle regroupe des structures préexistantes (OSEO, le Fonds Stratégique d'Investissement et la branche «entreprises » de la CDC). Le gouvernement prend ainsi le risque de bureaucratiser encore plus le financement public des entreprises. Chacun a surtout bien compris que la BPI était un instrument clientéliste que François Hollande a placé entre les mains de deux élus socialistes, Ségolène Royal et Jean-Paul Huchon.

La seule mesure qui va plutôt dans le bon sens est le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi présenté cette semaine en Conseil des Ministres, qui donne une certaine flexibilité au marché du travail, tout en protégeant mieux les travailleurs. Mais cela ne doit pas grand-chose au gouvernement. Ce texte est la transposition d'un accord entre partenaires sociaux, qui discutaient de ces sujets bien avant l'élection de François Hollande. Au demeurant, il n'est pas suffisant car il ne traite pas de la question du temps de travail ou de la formation tout au long de la vie. En outre, nombre de parlementaires socialistes ont déjà promis de dénaturer ce projet de loi qu'ils jugent trop favorables aux entreprises.

Rien dans la politique de François Hollande ne permet donc d'espérer une amélioration sur le front de l'emploi. Cette apathie face au chômage est inacceptable. Notre devoir est de mettre la pression sur le gouvernement pour le pousser à mettre en place les réformes indispensables pour restaurer la compétitivité et l'emploi. Ce sera l'enjeu de la motion de censure que je défendrai, dans quelques jours, contre la politique économique de la gauche.

UMP

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 06:28

TGV 1343En raison de la construction de la LGV, les mares se situant dans la zone de travaux ont été vidées, et leurs habitants, poissons et amphibiens, ont été transférés.

La création de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux a généré des nuisances pour les propriétaires situés sur l'emprise, et même au-delà, malgré le rachat des terrains et des maisons qui figuraient sur le tracé de la ligne ferroviaire.

Les animaux sauvages sont eux aussi impactés par le déboisement des forêts qui détruit de ce fait leur habitat. En ce qui concerne les chevreuils, sangliers et autres mammifères, des zones de passage sont construites, ce qui leur permet de continuer à circuler librement et en toute sécurité (voir photo ci-dessous).

Pêches de sauvegarde

Pour les amphibiens et autres poissons, une autre procédure est prévue afin de les préserver. Pauline Jaulin, chargée du dossier environnement chez Cosea Vinci (NDLR. Cosea est en charge de la conception et de la construction de la ligne ferroviaire), l'a expliqué dernièrement à Laruscade aux propriétaires de mares et points d'eau qui disparaissent avec la LGV. La commune va être traversée par la LGV sur 5,65 km.

« Comme nous avons beaucoup de mares sur l'emprise du chantier, nous nous devons, en respect avec les arrêtés ministériel et interministériel, d'effectuer des pêches de sauvegarde et donc de déplacer les individus dans d'autres mares d'accueil. Nous y travaillons en collaboration avec les Fédérations de la pêche de la Gironde et de la Charente Maritime.

Ainsi, avant chaque pêche, une expertise du terrain est effectuée, dans l'objectif de définir l'ensemble des enjeux présents sur le site, nécessitant parfois une intervention des associations comme ce peut être le cas sur les zones d'habitat de tortues cistudes, par exemple. » Avant la pêche, le site est encadré d'une bâche de protection afin qu'aucun mammifère ne pénètre de nouveau dans la mare en attendant que celle-ci soit comblée.

Les prises sont alors réintroduites dans les meilleurs délais dans une autre mare d'accueil.

Par exemple, un propriétaire de Laruscade, dont une mare était sur l'emprise, a reçu un jour un coup de fil, lui demandant s'il était d'accord pour recevoir des amphibiens dans une autre mare qu'il détenait. Après accord, une date a été retenue pour la réintroduction des espèces protégées. Le jour J, l'eau de la mare a alors été pompée afin que les membres de la fédération puissent effectuer une pêche électrique dans les meilleures conditions. Ensuite, les prises ont été mesurées, pesées et photographiées avant d'être conduites dans le site d'accueil.

« Bien sûr, précise Pauline Jaulin, si des espèces intensives, comme l'écrevisse à pattes rouges, sont trouvées, elles sont détruites sur place et en aucun cas réintroduites. »

Tritons et salamandres

Alice Laharane, chargée de mission gestion et protection du milieu aquatique, ajoute : « L'association Grege (Groupe de recherche et d'étude pour la gestion de l'environnement) de la Gironde est intervenue pour s'assurer de l'absence de terriers de blaireau dans la mare d'accueil. Ce jour-là, aucun poisson n'a été pris, seuls des amphibiens ont été récupérés : 72 larves de salamandres, 134 tritons palmés, 22 tritons marbrés avec parure nuptiale, 4 grenouilles agiles, 3 grenouilles (grenouille verte a priori). Plusieurs pontes d'amphibiens, probablement tritons, ont été relâchés dans la mare d'accueil ».

Le Sud Ouest

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 07:10

ecole.jpgSemaine de 4 jours ou semaine de 4.5 jours ? Les positions de chacun :

Rappel de nos engagements ( p 25 de notre profession de foi ) :

Actuellement, notre préférence se porte sur la semaine de 4 jours, d’autant que rien n’est clairement proposé par la mairie pour le passage à la semaine de 4.5 jours. Dans l’esprit de la réforme, le passage à la semaine de 4.5 jours doit s’accompagner d’un accès au sport et à la culture et non simplement rajouter 1 h de garderie par jour. Nous nous engageons donc à réaliser des partenariats avec les associations locales et donc, soyons clairs, à majorer le budget pour les écoles à cet effet : des professionnels interviendront dans différents domaines culturels et sportifs. … Lire la suite de Ecole : semaine 4 jours ou 4 5

Saint Jory : Unis Pour Agir

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 07:03

Jonas-HADDAD.jpg« L’illusion de la politique jeunesse du gouvernement »

Dans le cadre des débats des Jeunes Populaires 31 nous recevons Jonas Haddad, Secrétaire national de l’UMP, Délégué national des Jeunes Populaires le dimanche 17 mars 2013 à 11h30, au Florida, "Le Roof" – 1er Etage, 12 Place du  Capitole à Toulouse. Nous évoquerons la politique jeunesse du gouvernement Ayrault. Ce débat sera suivi d'un repas. Il faut impérativement vous inscrire. Les Jeunes Populaires : contact@jeunesump31.fr  - www.jeunesump31.fr .

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:59

bertrand-serp-01.jpg« Bertrand Serp, et le comité de la 4ème circonscription, vous invite au prochain café politique sur la sécurité urbaine, le mercredi 13 mars à 19h, au Roof (métro capitole), en présence de Joël Azorin, spécialiste de la sécurité urbaine. Venez nombreux participer à notre réflexion, sur l’avenir de la sécurité à Toulouse, solutions et prospectives. »

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:58

rocade-toulouse-01.jpg« Les Jeunes Actifs UMP de Haute-Garonne tiennent à exprimer leur désaccord sur le projet d'augmentation des taxes  sur le diesel en France. En effet, si l'on ne peut contester les problèmes écologiques et sanitaires inhérents à l'utilisation  du diesel, il est injuste d'en faire subir le coût aux seuls consommateurs qui n'ont souvent pas d'autre choix pour se déplacer. Les solutions pour réduire massivement la consommation de diesel en France sont toutes autres :

 

·                    Développer des solutions de transport en commun adaptées aux besoins des usagers et minimiser l’impact des grèves sur le service

·                    Développer l'innovation technologique : transports non-polluants, aide à la conduite en temps réel, énergies vertes

·                    Casser les freins qui maintiennent le marché de l'immobilier à un niveau exorbitant afin que les français puissent de nouveau se loger à proximité de leur lieu de travail.

·                    Allouer des habitations HLM aux familles travaillant dans la zone géographique pour réduire les distances de transport

·                    Proposer des solutions efficaces de fret ferroviaire aux entreprises afin de réduire le transport routier générateur de pollution.

 

Augmenter le prix du diesel ne résoudra donc pas les problèmes écologiques mais accroîtra encore un peu plus les charges qui pèsent sur les familles et les entreprises, amplifiant ainsi la récession que nous connaissons actuellement. »

Xavier Spanghero, Délégué des Jeunes Actifs UMP en Haute-Garonne

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:51

emilion-esnault.jpgIl est l’un des bras droit de Jean-Luc Moudenc, responsable de la communication de l’association de l’ancien maire « Toulouse Avenir », et se prépare à l’entrée dans la campagne municipale. Profitant de la sortie d’un livre de son mentor, mais aussi d’un dépliant bilan des années Cohen, Emilion Esnault attaque frontalement la majorité du Capitole, et met en garde Christine de Veyrac et René Bouscatel, coupables à ses yeux de maintenir des divisions stériles qui mettent en danger la conquête envisagée en 2014. Un espoir de la politique toulousaine qui ne mâche pas ses mots.

Comment se porte « Toulouse Avenir » ?

L’association se porte très bien. Je dirai même qu’elle ne s’est jamais aussi bien portée. En 2008, nous étions un petit groupe pour initier le mouvement, et pas à pas, petit à petit, nous avons su structurer et densifier l’association. Aujourd’hui nous avons 6 responsables de secteur, 52 référents de quartier, près de 3000 soutiens et 15 commissions thématiques. D’autre part, nous avons organisé des événements qui ont été de gros succès tels un dîner-débat avec Alain Juppé, et nous venons de mettre dans toutes les boîtes aux lettres toulousaines un 16 pages bilan du mandat Cohen.

Sentez-vous une émulation, à l’approche de la campagne municipale, en termes d’adhésions ? 

Lire la suite dans le Journal Toulousain du jeudi 07 mars 2013

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 06:45

udi-005.jpgSur France 3 Midi-Pyrénées, Jean-Louis Borloo a déclaré vouloir attendre l’automne pour décider de la pertinence d’une liste autonome de son parti aux élections municipales de Toulouse.

Rappelons qu’en février dernier, l’eurodéputée transfuge de l’UMP Christine de Veyrac s’était déclarée candidate à la mairie de Toulouse pour l’UDI, en parallèle de la candidature de Jean-Luc Moudenc pour l’UMP.

Ace titre, Jean-Louis Borloo a d’ailleurs redit ne pas être opposé à une coalition avec l’UMP.

Tandis que jusqu’ici, les états-majors de l’UMP et de l’UDI avaient plutôt envisagé de trancher la question d’une éventuelle liste commune et de la tête de liste avant l’été, cette déclaration de Jean-Louis Borloo promet donc de rallonger le suspense.

La Voix du Midi

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 17:44

jean françois copéLe projet de loi sur la sécurisation de l'emploi présenté aujourd'hui en Conseil des Ministres ne doit pas grand-chose au gouvernement. C'est le fruit de discussions, pour la plupart anciennes, entre les partenaires sociaux qui ont abouti à l'accord du 11 janvier 2013.

Cet accord est plutôt positif mais ne va pas assez loin et n'est pas à la hauteur des enjeux économiques et sociaux auxquels sont confrontés notre pays. Il va notamment dans le bon sens en accordant plus de sécurité aux personnes plutôt qu'aux postes, en contrepartie d'une plus grande flexibilité pour les entreprises. Il reprend par exemple le bon principe des accords compétitivité-emploi, porté par Nicolas Sarkozy et la précédente majorité, avant d'être contesté par François Hollande et d'être remis à l'ordre du jour par les partenaires sociaux.

Le texte de loi présenté est insuffisant pour réformer en profondeur notre marché du travail. Par exemple, il ne traite pas des questions du temps de travail et de la formation initiale et continue. C'est sans doute pour pallier cette absence que François Hollande a improvisé lundi 4 mars quelques incantations sur la formation des demandeurs d'emplois. Nous sommes encore bien loin des propositions concrètes sur la formation avancées par Nicolas Sarkozy lors de la dernière campagne présidentielle. Que d'altermoiements, de revirements et de temps perdu pour les chômeurs.

Nous rentrons désormais dans le temps politique. L'UMP soutient le dialogue social et sera extrêmement vigilante quant à la transposition fidèle de ce texte dans la loi. Le risque est réel que les parlementaires de gauche ne le dénaturent par idéologie. De nombreux parlementaires socialistes étaient d'ailleurs présents dans les cortèges, qui ont dénoncé mardi 5 mars le texte sur la sécurisation de l'emploi, après avoir soutenu au Sénat l'inadmissible loi d'amnistie des délits commis lors de mouvements sociaux.

L'heure n'est plus aux calculs politiciens et clientélistes mais aux décisions courageuses pour la compétitivité au service de l'emploi.

Jean-Francois Copé
Président de l'UMP

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 17:20

moudenc-59.jpgLa droite toulousaine peine à se mettre en ordre de marche pour les municipales 2014. L’idée d’une liste d’union du centre et de la droite dès le premier tour des élections fait l’unanimité au sein des différents groupes et partis de l’opposition municipale. Pas d'accord en revanche sur la personne qui mènera cette liste. Depuis le mois de janvier, l’UDI, l’UMP et le Modem ont tour à tour rencontré les membres de Toulouse Métropole d’Europe afin d’élaborer une stratégie commune pour battre Pierre Cohen.

Marie Déqué, présidente du groupe d’opposition municipale Toulouse Métropole d’Europe, a envoyé en début d’année un courrier à Christine de Veyrac (alors députée européenne, pas encore déclarée candidate UDI à la mairie de Toulouse), Jean-Luc Moudenc (député UMP), Jean-Luc Lagleize (Modem) et Jean Iglesis (UDI). En copie, le sénateur Alain Chatillon. Objet de la missive : "Le temps est venu de se mettre autour de la même table afin de convenir d’une méthodologie et d’un calendrier en vue d’élaborer et de défendre le projet fédérateur qui nous permettra de l’emporter ensemble en mars 2014."

Un courrier bien accueilli par ses destinataires, qui ont effectivement tous rencontré les membres de Toulouse Métropole d’Europe, mais…séparément.

Les 4 rencontres

Les membres de Toulouse Métropole d’Europe (René Bouscatel, François Chollet, Marie Déqué, Serge Didier et Chantal Dounot-Sobraques) ont reçu le 25 janvier Jean-Luc Moudenc, entouré lui-même de l’équipe de Toulouse pour Tous, autre groupe d’opposition municipale qu’il préside. "D’une opposition plurielle, nous souhaitons passer à une opposition responsable", confie Marie Déqué, qui décrit les échanges comme "courtois et nourris". Jean-Luc Moudenc de son côté se félicite que "le groupe Métropole d’Europe, qui a fait scission en 2010, prône la décision que je défend depuis toujours : un large rassemblement dès le 1er tour". Mais tout n'est pas joué pour Jean-Luc Moudenc. Un proche de René Bouscatel estime que les 6% d'intentions de vote en sa faveur dans le sondage sur les municipales (publié par ObjectifNews le 19 février) sont "un supplément indispensable" et un chiffre important "pour une personnalité qui représente la société civile, adossé à aucun parti".

Quelques jours plus tard, les rencontres avec Jean Iglesis (UDI) et Jean-Luc Lagleize (Modem, aujourd’hui soutien de Christine de Veyrac) se sont déroulées respectivement les 1er et 12 février. "Il y a des points de convergence sur le projet de Christine de Veyrac, affirme Jean Iglesis. Toulouse Métropole d’Europe convient qu’une liste d’union ne peut être menée par Jean-Luc Moudenc." Même position pour Jean-Luc Lagleize, selon qui Jean-Luc Moudenc n’a plus sa place à la Mairie. "Il a beaucoup donné pour l’UMP, pour l’Assemblée Nationale, pour l’opposition à Pierre Cohen. Mais l’opposition systématique à Pierre Cohen ne sert plus à rien. Je le verrais bien au Département, pour conduire une alternance à Pierre Izard."

Entre-temps devenue candidate officielle aux municipales sous l’étiquette UDI (le 4 février), Christine de Veyrac a quant à elle rencontré le groupe présidé par Marie Déqué le 28 février. "Je les ai rencontrés parce que ce sont des amis mais je souhaite rester en dehors de toute logique de partis. Une municipalité ne se gère pas avec des politiques. J’ai derrière moi des membres de la société civile et je reste sur le terrain", affirme-t-elle, confirmant son ambition de mener, elle aussi, une liste la plus large possible.

Casting

Paradoxe de la situation, Jean-Luc Moudenc et Christine de Veyrac souhaitent donc tous les deux mener leur liste d’union dès le 1er tour des municipales. La députée européenne affirme qu’ "il n’y a pas de guerre" entre Jean-Luc Moudenc et elle, mais si liste d’union il y a, la question de la tête de liste se pose.

Pour Jean Iglesis, coordinateur de l’UDI 31, "le point d’achoppement, c’est l’attitude à adopter vis-à-vis de Jean-Luc Moudenc. On ne peut pas gagner Toulouse si Jean-Luc Moudenc mène cette liste. Le sondage sur les intentions de vote des Toulousains le montre bien (57% pour Pierre Cohen, 43% pour Jean-Luc Moudenc au second tour NDLR)."

Une position partagée par Marie Déqué, qui doute de la candidature Moudenc. "Je ne suis pas sûre qu’un affichage UMP soit souhaitable pour remporter une ville comme Toulouse. Cependant, Christine de Veyrac et Jean-Luc Moudenc sont tous les deux légitimes. Il faudrait peut-être proposer un ticket homme / femme pour mener la liste".

De son côté, en revanche, le député UMP ne comprend pas qu’on lui pose la question d’une liste éventuellement menée par Christine de Veyrac. "Qui est le plus connu ? Qui a déjà été élu en son nom? Qui a une vision la plus étayée de la ville ?" interroge-t-il en retour, déclarant également, qu’ "il n’y a pas d’adversaire, uniquement des partenaires".

L’ultime réunion ?
Christine de Veyrac et Jean-Luc Moudenc, des "partenaires" politiques qui ne semblent pourtant pas prêts à discuter. Alors que Toulouse Métropole d’Europe essaye de réunir tout le monde autour de la table dans les semaines à venir, la députée européenne laisse entendre qu’elle ne se rendra pas à cette réunion, laissant le soin à Jean Iglesis, coordinateur de l’UDI 31, de la représenter. "Je suis sur le terrain. Certains parlent d’une liste d’union, moi je la fais, avec les associations, les habitants. Ceux qui sont en accord avec mon projet sont les bienvenus, mais je reste en dehors des démarches de partis politiques", martèle Christine de Veyrac qui recueille 3% des intentions de vote dans le sondage. "Un sondage honteux, selon elle, qui présente deux liste UDI et Modem séparées alors que le Modem est avec moi."

Pendant ce temps, Marie Déqué tente de planifier une réunion. "Il faut continuer le dialogue, trouver des points de convergence", plaide-t-elle.
"D’ici cet été, nous trouverons un accord et mettrons en place un comité de pilotage de la campagne", affirme Jean-Luc Moudenc, fort de ses 32% d’intentions de vote au premier tour (hypothèse liste UMP et UDI séparées).

En savoir plus :

Le sondage Harris Interactive pour Objectif News a été réalisé du 31 janvier au 4 février, date à laquelle Christine de Veyrac a annoncé sa candidature pour les municipales 2014 à Toulouse, sous l’étiquette UDI, avec le soutien du Modem. Quand le sondage a été effectué, il était envisageable qu’une liste Modem présente un candidat. Quand la candidature de Christine de Veyrac a été annoncée, le dernier jour du sondage, il était trop tard pour modifier les potentiels candidats proposés au panel de Toulousains.

Objectif News

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