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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 06:50

TGV_132.jpg"Elle était largement préconisée ; la voilà chaudement recommandée. La variante « D », dont on savait déjà qu'elle emportait la préférence de Réseau Ferré de France, devrait constituer l'itinéraire de prédilection emprunté par la future ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.

Hier, lors de la réunion du comité territorial (Coter) qui se déroulait à la préfecture de région, ce choix a été confirmé, mais avec un certain nombre de réserves de la part des élus. Sur les quatre fuseaux de passage d'une largeur de 1 000 mètres qui s'ouvraient à la concertation, Réseau Ferré aura donc maintenu son choix pour la quatrième solution, la seule à même de limiter l'impact environnemental. « Le Coter a retenu la proposition « D » comme présentant le meilleur compromis entre enjeux humains, environnementaux et économiques », indiquait hier soir dans un communiqué Dominique Bur, préfet de Midi-Pyrénées. Par ailleurs, le comité a avalisé la proposition d'un ajustement du fuseau au niveau d'Auvillar (82) pour le rapprocher du tracé de l'autoroute.

Secteurs sensibles

Depuis janvier, les rendez-vous et les audiences se sont succédé pour venir nourrir les études comparatives. La semaine dernière encore, une délégation du syndicat des viticulteurs de Fronton avait été reçue par le représentant de l'État dans le Tarn-et-Garonne. Réseau Ferré s'est engagé à compenser le vignoble impacté par le tracé par des subventions de pour financer d'autres replantations. Quel sillon emprunte ce fuseau qui finit par s'imposer à tous ? Sur l'axe Toulouse-Montauban, le futur tracé partira de Saint-Jory avec un tunnel sous Pompignan, pour suivre ensuite l'autoroute A62 par l'ouest entre Fronton et Campsas. L'itinéraire passera au sud de l'agglomération montalbanaise entre Montbeton et Lacourt-Saint-Pierre au niveau des deux lignes à haute tension.

Prochaine étape dans cette longue aventure où la LGV confirme son ancrage territorial : la réunion du comité de pilotage (Copil) qui sera organisée à Bordeaux le 31 mai. Ce même comité se prononcera de manière définitive sur le choix du faisceau, avant que le dossier n'arrive pour validation sur le bureau du ministre des Transports Dominique Bussereau.

Mais auparavant, la réunion d'hier a énoncé un certain nombre de règles d'observance. Il a été décidé d'appeler l'attention du Copil sur la nécessité d'aller plus loin dans les études d'aménagements des secteurs les plus sensibles dans le domaine de l'environnement et de l'habitat. C'est notamment le cas d'Auvillar, du passage entre Montbeton et Lacourt St-Pierre jusqu'à Bressols, ainsi que de la sortie du tunnel entre Pompignan et Saint-Rustice.


Coût : la note de plus en plus salée

Le communiqué de la préfecture transmis hier soir après la réunion du Coter Agen-Toulouse de la LGV fait l'impasse sur l'âpreté des échanges lors de cette réunion d'étape. La question de la participation des collectivités territoriales au financement de la ligne à grande vitesse a été largement évoquée. « Nous restons très préoccupés par l'absence de réponse du Gouvernement aux principales questions posées par les collectivités locales », indique Martin Malvy. Le président de la Région Midi-Pyrénées indique que Pierre Izard, président du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Cohen, président du Grand Toulouse, et lui-même ont écrit au Premier ministre François Fillon en soulignant que leurs collectivités n'ont à ce jour « obtenu aucune garantie de retour et d'engagements sur le financement Bordeaux-Toulouse, ni sur la prise en compte de l'unicité de l'itinéraire Tours-Bordeaux-Toulouse comme constituant un tout ». Les trois collectivités, qui sont pour Midi-Pyrénées les trois principaux financeurs locaux de la LGV, mettent en garde l'État : « Sans avancée notoire sur ce sujet, et sans nous dédire, nous serons dans la contrainte de proposer à nos assemblées de décider du report de nos interventions financières sur Bordeaux-Tours au moment où le dossier sera intégralement bouclé », ont indiqué les élus dans leur courrier. De son côté, Jean-Michel Baylet, président du conseil général du Tarn-et-Garonne rappelle : « A l'heure où la réforme de l'État exige des collectivités encore plus d'efforts, le coût de cette réalisation aura des conséquences néfastes sur le plan financier » .

Par ailleurs, il est souligné que RFF doit prendre en compte les aménagements spéciaux proposés pour Auvillar, Montbeton, Lacourt -Saint-Pierre et Pompignan. Le faisceau choisi doit passer au plus loin des habitations et RFF doit s'engager à répondre aux propositions alternatives présentées par les riverains de l'ouest du Tarn-et-Garonne », indique le représentant du Tarn-et-Garonne.


«Le moins de nuisances...»

Sylvia Pinel, députée de Tarn-et-Garonne est longuement intervenue hier matin lors du comité territorial : « Nous avons réaffirmé notre volonté de rechercher le fuseau qui impacte le moins d'habitations et d'activités économiques.

Nous nous sommes fait le relais des maires des communes du département -entre Auvillar et Pompignan- qui ont besoin d'aménagements (tunnels, viaduc) pour avoir le moins de nuisances possibles.

Nous avons demandé aussi que les propositions de l'Union de sauvegarde des villages puissent obtenir des réponses précises.

Ensuite on attendra le mois de septembre et l'arrêté que prendra Dominique Bussereau le secrétaire d'État aux transports pour valider le fuseau.

Et qu'à l'intérieur de ce fuseau il propose des tracés plus resserrés à étudier. »

 

La Dépêche du Midi du 180510

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 06:11

TGV_130.jpgLe tracé D de la future ligne à grande vitesse est retenu mais l'accord est suspendu à certaines conditions exigées par les élus ce matin lors du comité de pilotage.

 

(Voir le 19/20 sur France 3 Sud)

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 06:00

TGV 117"Les collectivités de Midi-Pyrénées ont écrit au Premier ministre pour obtenir la garantie du financement de la section de Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse, a indiqué lundi le conseil régional dans un communiqué. "Les collectivités de Midi-Pyrénées sont prêtes à reporter leurs financements de Bordeaux-Tours, si elles ne sont pas assurées de la réciprocité pour Bordeaux-Toulouse", indique le communiqué en évoquant cette lettre cosignée par les trois dirigeants socialistes, le président de la Région, Martin Malvy, le président du conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard, et le président du Grand Toulouse, Pierre Cohen. Ces collectivités, qui doivent participer au financement du tronçon Tours-Bordeaux, soulignent qu'elle n'ont à ce jour "obtenu aucune garantie de retour" ni la "prise en compte de l'itinéraire Tours-Bordeaux-Toulouse comme constituant un tout". Elles menacent de reporter leurs interventions financières jusqu'au moment "où le dossier sera intégralement bouclé et ne pourra plus connaître de défection de la part de quiconque (...) dans la phase où les travaux (...) débuteront sur Bordeaux-Toulouse". En ce qui concerne le tracé de la LGV, qui suscite de vives protestations d'associations de riverains entre Montauban et Toulouse, Martin Malvy souligne que lundi, lors d'une réunion à la préfecture de région, il a demandé "le respect le plus permanent des préoccupations environnementales". La Région "a obtenu que les réponses soient apportées au projet de tracé alternatif défendu par des associations" lors de la réunion décisive du comité de pilotage, à Bordeaux le 31 mai, ajoute M. Malvy. Bruno Lecomte, président d'une association de riverains, a regretté lundi que Réseau Ferré de France (RFF) et le comité de pilotage "n'aient pas voulu étudier jusqu'ici leur proposition de tracé longeant l'autoroute vers Toulouse, pour épargner une zone industrielle (Eurocentre), préférant défigurer notre zone plus riche en patrimoine culturel". Source AFP du 170510

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 05:35

TGV_128.jpg"Le tracé de la future ligne grande vitesse qui reliera Toulouse à Montauban a été débattu une fois de plus ce matin. Le comité territorial s’est en effet réuni à 10h à la préfecture pour étudier les différents fuseaux. Les militants de l’union pour la sauvegarde des villages manifestaient au même moment pour dénoncer le manque de concertation dans ce dossier. Nous avons rencontré Bruno Lecomte, président du collectif qui nous explique la situation." Toulouse Info du 170510

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 05:30

TGV_133.jpg"On attendait une décision sur le dernier tronçon encore à l’étude de la future LGV Bordeaux-Toulouse, ce lundi 17 mai, et c’est finalement le financement du projet qui revient sur le devant de la scène. Les collectivités de Midi-Pyrénées ont en effet menacé à l’issu du COTER (comité territorial) organisé ce lundi à la préfecture de la Haute-Garonne, de « reporter » leurs financements de  Bordeaux-Tours si elles ne sont pas assurées de la réciprocité pour Bordeaux-Toulouse. 

On pensait la question du financement de la LGV Bordeaux-Toulouse résolue depuis le mois d’avril et l’accord des conseils généraux des Landes et de Gironde de mettre la main à la poche à la hauteur demandée. Les collectivités de Midi-Pyrénées ne l’ont apparemment pas entendu de cette oreille et ont rendu public, à l’issue du COTER de ce lundi 17 mai, une lettre envoyée il y a quelques jours au Premier Ministre François Fillon. Les trois principaux financeurs locaux que sont la Région Midi-Pyrénées, le Conseil général de la Haute-Garonne et le Grand Toulouse, y relèvent qu’ils n’ont « obtenu aucune garantie de retour et d’engagements sur le financement Bordeaux-Toulouse, ni sur la prise en compte de l’unicité de l’itinéraire Tours - Bordeaux - Toulouse comme constituant un tout ».

Une absence de garantie suffisamment inquiétante à leur sens pour menacer de ne pas respecter leur propre part du marché. A savoir, financer une partie de la LGV Bordeaux-Tours. La lettre précise ainsi que « sans avancée notoire sur ce sujet, et sans nous dédire, nous serons dans la contrainte de proposer à nos assemblées de décider de reporter nos interventions financières sur Bordeaux - Tours au moment où le dossier sera intégralement bouclé et ne pourra plus connaître de défection de la part de quiconque, c’est-à-dire dans la phase où les travaux se poursuivant sur cette partie de la ligne, débuteront sur Bordeaux - Toulouse. »

Aucune décision n’a par ailleurs été prise lors de ce COTER concernant le tracé définitif du dernier tronçon encore à l’étude entre Toulouse et Montauban. Il faudra donc attendre le Comité de pilotage (COPIL) du 31 mai pour en savoir plus, sur ce point comme sur la question du financement. Le tracé D, défendu par le maître d’ouvrage semble toujours tenir la corde mais, suivant en cela les revendications des associations de riverains, et notamment le collectif l’Union pour la sauvegarde de nos villages (USV), Martin Malvy, président de la Région, a annoncé avoir obtenu l’engagement que le projet de tracé alternatif défendu par des associations tarn-et-garonnaises soit également présenté lors de ce COPIL." Objectif News du 170510

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 05:06

TGV_126.jpg"TGV L'option de passage définitif de la future ligne à grande vitesse a été choisie hier lors d'un Coter

Pompignan ou encore Saint-Rustice font partie des sacrifiés de la future ligne à grande vitesse (LGV). Sur les quatre tracés étudiés, c'est celui qui se trouve le plus à l'est qui sera privilégié sur le tronçon entre Toulouse et Montauban. Après quatre mois de réflexion, le Comité territorial (Coter), rassemblant les collectivités locales et l'État, a retenu l'option hier longeant une partie de l'autoroute A 62, avant de rejoindre au nord la gare de triage de Saint-Jory.

Levée de boucliers des opposants
Un fuseau d'un kilomètre de large, loin de satisfaire le collectif l'Union pour la sauvegarde des villages. Même si leur dossier de tracé alternatif doit être examiné le 31 mai lors du Comité de pilotage, ses membres ne conservent que peu d'espoir. « Le TGV va passer sur ma maison, peste Philippe Daujean qui habite Castelnau-d'Estrétefonds depuis plus de quarante ans. J'ai fait quatre ans de travaux en espérant léguer mon patrimoine à mes enfants, tout ça pour rien. Je suis certain qu'on pouvait trouver une solution moins impactante si Réseau Ferré de France (RFF) avait bien voulu étudier nos propositions ».
Malgré la menace d'expropriation qui se confirme, Guy Satgé, 83 ans, affirme qu'il ne quittera pas son habitation de Saint-Jory. « Je ne suis pas contre le TGV mais partisan d'un tracé plus intelligent que celui retenu. Certains techniciens ont reconnu que nos suggestions étaient réalisables mais ils refusent de les étudier en détail. Tout était joué avant le début de la concertation ».
Le tracé devrait également couper en deux le domaine du vignoble de Fronton. Une option qui inquiètent les producteurs de l'AOC. « RFF dit que vingt hectares seraient touchés, indique Christian Ivorra, directeur technique du château de Bellevue La Forêt, l'un des exploitants viticole de l'appellation. C'est énorme pour nous car cela entraîne la perte de 200 000 à 300 000 bouteilles par an, sur une production de 800 000 ». Le collectif envisage un recours devant le Conseil d'État et veut la nomination d'un médiateur.

julie rimbert
financement

La décision finale sera prise lors du comité de pilotage le 31 mai à Bordeaux. A l'issue du Coter, les collectivités de Midi-Pyrénées ont menacé de reporter leurs financements de Bordeaux-Tours si elles n'obtiennent pas l'assurance du gouvernement que Bordeaux-Toulouse sera financé par les collectivités. Elles ont écrit à François Fillon pour obtenir « une garantie de l'unicité de l'itinéraire Tours-Bordeaux-Toulouse comme constituant un tout ».

20 mimutes Toulouse du 180510

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 16:58

TGV_129.jpg"A l’issue du COTER ( Comité Territorial), réuni à la préfecture de région et consacré à la ligne à grande vitesse, les executifs des collectivités de Midi-Pyrénées se dits prêts à « reporter » leurs financements de Bordeaux-Tours si ils ne sont pas assurés de la réciprocité pour Bordeaux-Toulouse. Le président PS de Midi Pyrénées, Martin Malvy, s’est dit « très préoccupé » par l’absence de réponse du Gouvernement aux principales questions posées par les collectivités locales.

Le président de la Région Midi-Pyrénées a ainsi indiqué que Pierre Izard, président du Conseil général de Haute-Garonne, Pierre Cohen, président du Grand Toulouse, et lui-même avaient écrit il y a quelques jours au Premier ministre François Fillon en soulignant que leurs collectivités n’ont à ce jour « obtenu aucune garantie de retour et d’engagements sur le financement Bordeaux-Toulouse, ni sur la prise en compte de l’unicité de l’itinéraire Tours-Bordeaux-Toulouse comme constituant un tout« .

Les trois collectivités, qui sont pour Midi-Pyrénées les trois principaux financeurs locaux de la LGV, ont mis en garde le Gouvernement en indiquant que, « sans avancée notoire sur ce sujet, et sans nous dédire, nous serons dans la contrainte de proposer à nos assemblées de décider de reporter nos interventions financières sur Bordeaux-Tours au moment où le dossier sera intégralement bouclé« .

Par ailleurs « Nous avons rappelé d’une manière très ferme notre demande du respect le plus permanent des préoccupations environnementales selon ce que sera le trajet de la LGV en Midi-Pyrénées » a souligné Martin Malvy.

Selon la région Midi Pyrénées le Comité Territorial en a pris acte et Réseau Ferré de France s’est engagé, soit en tunnels, soit en tranchées couvertes, pour ce qui est des points les plus sensibles." Toulouse7 news du 170510

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 16:00

"La Région Midi-Pyrénées le Conseil Général de Haute-Garonne et le Grand Toulouse menacent de reporter leurs financements destinés à la Ligne Grande Vitesse Paris/Bordeaux/Toulouse s'ils n'obtiennent pas de garanties de financement "réciproque" de la part de l'Etat.
Un comité territorial réuni à la Préfecture de Région à Toulouse était consacré à la ligne grande vitesse lundi: lors de ce rendez-vous, les collectivités de Midi-Pyrénées ont obtenu que les associations de riverains tarn-et-garonnais reçoivent des réponses à leurs propositions de tracé alternatif lors du comité de pilotage du 31 mai prochain." Radio Totem du 170510

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 15:20

TGV_127.jpg"La décision du fuseau définitif entre Bordeaux et Toulouse sera annoncée le 31 mai prochain. Alors que les opposants espèrent faire entendre leurs arguments, les colectivités locales s’inquiètent de l’investissement de l’Etat dans le projet.

Sans surprise, le comité territorial (Coter) qui s’est tenu ce lundi, à la préfecture de Toulouse, en présence des collectivités locales, a proposé le fuseau D, un des quatre à l’étude, entre Castelsarrasin et Saint-Jory pour la future ligne TGV qui doit, d’ici à 2020, relier Toulouse et Paris en trois heures.
 

Soutenu par Réseau ferré de France (RFF), ce scénario est battu en brêche depuis de longs mois par l’Union de sauvegarde de nos villages (USV), qui regroupe dix-sept associations. “La future ligne va longer le canal du Midi et la vallée de la Garonne, et traverser des villages, com­me Saint-Rustice ou Pompignan, qui possèdent des pa­tri­moi­nes clas­sés”, regrette Bruno Lecom­te, président de l’USV, qui milite, avec son association, pour un tracé le long de l’A62 entre Toulouse et Montauban.

Ses arguments seront exposés le 31 mai, lors du comité de pilotage à Bordeaux, au terme duquel un fuseau définitif sera retenu, mais il regrette le manque de “volonté de l’Etat pour mener d’autres études”.


De son côté, RFF avance les arguments du relief et des dénivelés : le TGV a besoin de tracés homogè­nes et réguliers. D’où ce fuseau de 1 000 mètres de large qui passe par Pompignan, Mont­beton, Lacourt-Saint-Pier­re, Castelnau-d’Estretefonds et Saint-Jory. Financeurs du pro­jet, les collectivités loca­les sont montées au créneau ce lundi, à l’issue du Coter.

Elles menacent de “reporter” leur part de financement sur la ligne Bordeaux-Tours si elles ne sont pas assurées de l’engagement de l’Etat sur la li­gne Bordeaux-Toulouse. La semai­ne dernière, les présidents des con­seils régional et général et du Grand Toulou­se ont déjà manifesté leur inquiétude auprès du Premier ministre, François Fillon." Métro du 170510

 

 

 

 

 

Repères

C’est le Préfet de Gironde, préfet coordinateur pour les Grands projets du sud-ouest (GPSO), qui entérinera le 31 mai prochain le choix définitif sur la ligne TGV Bordeaux-Toulouse.


L’association Union de sauvegarde de nos villages va déposer cette semaine un recours auprès du président du Débat public afin qu’un médiateur soit nommé.


Martin Malvy a demandé que des tunnels et des tranchées couvertes soient construites sur le passage du TGV dans les zones les plus sensibles.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 15:16

"TGV Les élus et l'Etat doivent mettre une option aujourd'hui sur le fuseau de passage définitif

Sauf coup de théâtre, les dés seront jetés aujourd'hui concernant l'itinéraire de la Ligne grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Montauban. Un Comité territorial (Coter), réunissant les collectivités locales et les services de l'État, se tient en préfecture. Il devra arbitrer entre les quatre options de passage encore en lice (voir infographie). Mais le fuseau D, qui a les faveurs du maître d'ouvrage Réseau Ferré de France (RFF), est archi-favori.

Menace de recours
Certains d'ailleurs s'y résignent déjà. « C'est la variante la moins pire. Il faut bien que ça passe quelque part », admet Louis Vidal, le maire de Castelnau-d'Estrétefonds. Même si le fuseau s'étend pour l'instant sur 1 km de large, l'édile se fait déjà à l'idée de voir disparaître une base de loisirs. Il se dit prêt à épauler en toutes circonstances les propriétaires de sa commune qui seront impactés. Le ton est beaucoup moins conciliant du côté de l'Union pour la Sauvegarde de nos Villages, le collectif d'associations drainant la plupart des opposants de la Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. Il défend toujours un itinéraire alternatif, proche du fuseau D dans sa partie centrale, mais qui se raccorderait au sud de Saint-Jory plutôt qu'au nord. « L'étude comparative de notre tracé a été bâclée. On nous oppose des arguments purement administratifs ou des documents bourrés d'erreurs. On nous dit par exemple que tel château menacé par notre proposition est classé alors qu'il ne l'est pas », détaille Thierry Fourcassier, le porte-parole du collectif. « Très déterminés », les opposants réclament la désignation d'un médiateur et d'un cabinet d'expertise indépendant. Après avoir fait constater certaines erreurs par huissier, ils n'excluent pas non plus « un recours rapide devant le tribunal administratif ». 20 Minutes Toulouse du  170510

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