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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:25
Général De GaulleChère Amie, Cher Ami,
Comme chaque année, l'UMP 31 célébrera le souvenir de l'Appel du 18 juin.
En raison des travaux du Square Charles de Gaulle, nous déposerons une gerbe au Monument de la Résistance et de la déportation, allées Frédéric Mistral à Toulouse.
Nous vous invitons à participer à cette cérémonie dont le programme est le suivant :
Samedi 18 juin 2011 à 10h00 : cérémonie officielle sous la présidence de M. le Préfet
10h30 : fin de la cérémonie officielle
10h35 : dépôt de gerbe par les élus et les militants de l'UMP 31
Cordialement,
Jean-Luc MOUDENC
Président du Comité Départemental

Laurence ARRIBAGE
Chargée de mission départementale
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:22

TGV_803.jpgLes entreprises se sont déplacées en nombre salle du Champ-de-Foire pour la présentation des dispositifs d'accueil sur le futur chantier de la LGV-SEA.

Les entrepreneurs de la Haute Gironde sont venus très nombreux s'informer sur les perspectives économiques ouvertes par l'arrivée du chantier de la future LGV Tours-Bordeaux. Mise en chantier 2012. Mise en service premier semestre 2017.

Grosse affluence mardi soir à Saint-André-de-Cubzac, où la salle du Champ-de-Foire avait fait quasiment le plein de tout ce que la région compte d'entreprises, de responsables économiques et d'artisans. Près de 500 d'entre eux avaient ainsi répondu à l'appel du Conseil général de la Gironde. Un Conseil général ayant décidé « de se positionner comme un acteur pilote d'un dispositif permettant de faciliter l'accès aux ressources mobilisables, à partir de l'ensemble du tracé du chantier » (1). Un chantier géant dont chacun sait qu'il sera pourvoyeurs d'emplois, facteur d'activités multiples, et générateur de sous-traitances diverses.

L'architecture du chantier

C'est ce que rappelaient les responsables de Cosea (2) Bruno Perverie (chef du secteur Gironde), Denis Defargues (chef de la section Gironde), et Charlotte Benoît (responsable de la communication), venus livrer les grandes lignes des procédures en cours. Et du déroulement des opérations à venir. Bref, expliciter l'architecture et le calendrier de ce grand chantier.

Ainsi, la fin de l'année 2011 sera consacrée au bouclage des dossiers administratifs, financiers et légaux. À la sélection des partenaires. Et à la construction de la « base chantier ». Le chantier proprement dit devrait s'ouvrir dès le premier semestre 2012. Et, choix d'importance, en même temps sur l'ensemble du linéaire. Soit 302 km dont 31 en Gironde et 23 en Haute Gironde. Pour une mise en service programmée en avril 2017.

Entre-temps, seront passés par là les chantiers de gros œuvre, le déplacement de plus de 7 millions de m³ de matériaux, la construction, pour la seule Gironde, de 40 ouvrages d'art dont quatre viaducs. Puis, dans une deuxième phase, l'installation des équipements ferroviaires proprement dits. Deux phases (2012-2014, et 2015-2017) qui correspondront à deux « pics » d'activité et de besoins en main-d'œuvre, forces vives et compétences locales.

Mille trois cents emplois

« Au plus fort du chantier, entre 4 000 et 4 500 personnes seront mobilisées. Ce qui représente à peu près 1 300 embauches locales, avec un engagement très clair de notre société de réserver 10 % du volume horaire des travaux à des personnes en difficulté d'insertion », sont venus rappeler Bruno Perverie et Denis Defargues. Ainsi que Thierry Fayoux (directeur de l'insertion) qui en a précisé les modalités.

Au total, 20 % du montant des travaux seront affectés à la sous-traitance. Des travaux qui, rappelons-le, sont estimés à 8 milliards d'euros sur l'ensemble du programme.

Présents également lors de cette rencontre animée par Alain Renard, vice-président du Conseil général, et élu du canton de Saint-Savin, Nicole Pizzamiglia (CCIB), Jean-Luc Gleize (vice-président du CG 33), Francis Wilnius (Conseil régional) ou encore Jean-Louis Schnapper (Direccte), sont intervenus.

À noter que, dans l'attente de la mise en place des moyens d'information de Cosea (en particulier l'ouverture d'un site dédié sur Internet en octobre prochain), la mise en relation des entreprises locales avec les responsables du chantier passera par David Bologna, responsable du secteur Haute Gironde à la CCIB (dbologna@cci.bordeaux.fr).

Enfin, outre les retombées directes pour les entreprises qui seront sollicitées sur les métiers de base (voir ci-contre), on a souligné que l'existence d'un tel chantier sur une durée aussi longue, concernait également l'ensemble du tissu commercial local et des prestataires de services en tous genres, immobiliers, de loisirs, etc.

« On aura besoin de logements, y compris familiaux, pour des salariés qui s'installeront dans la région pour plusieurs années avec leurs familles », a rappelé Denis Defargues, « mais aussi des services des campings, des gîtes, etc. ».

C'est pour se donner les meilleures chances de saisir l'ensemble de ces opportunités que les collectivités se sont mobilisées. Et ont mobilisé, apparemment avec succès, les principaux intéressés.

(1) Le Conseil général se mobilise dans cette action en partenariat avec le Conseil régional et la Communauté urbaine de Bordeaux. Et avec l'aide des chambres consulaires chargées de recenser les compétences locales. (2) L'entité qui, au sein de Lisea (groupe dédié au projet LGV et piloté par Vinci) construira la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Avant de laisser à Mesea le soin de l'exploiter durant cinquante ans.

Le Sud Ouest du 170611
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:18

TGV_802.jpgPatrick du Fau de Lamothe, élu d'Europe Écologie-Les Verts, estime les risques du concessionnaire limités.

« Sud Ouest ». Votre groupe était plutôt favorable à la LGV Tours-Bordeaux, mais vous critiquez la formule du partenariat public privé (PPP). Pourquoi ?

Patrick du Fau de Lamothe. Il est vrai qu'il y avait une relative bonne acceptation de ce projet au sein du groupe Europe Écologie-Les Verts au Conseil régional d'Aquitaine. Les zones Natura 2000 et des espèces protégées seront bien menacées par la nouvelle ligne, mais les gains de parts de marché du rail sur l'avion, entre Paris et Bordeaux, rendent le bilan environnemental du projet plutôt équilibré. Mais c'est la formule du PPP qui ne passe pas. Le réseau LGV a une cohérence nationale. En confiant la construction et la concession au groupe Vinci, on porte atteinte, selon nous, à l'intégrité du service public. On oblige aussi le concessionnaire à rendre la ligne rentable. Et on fait financer la construction majoritairement par l'État et les collectivités locales. On fait un cadeau au privé.

Mais les collectivités locales ont obtenu une clause de retour à bonne fortune. C'est gagnant-gagnant, en fait…

Les collectivités d'Aquitaine apportent une contribution de 842 millions d'euros, dont 306 à la charge du Conseil régional, hors de toute compétence, il faut le rappeler. Mais nous sommes aussi associés, avec ces montants, aux risques de construction, d'exploitation et de trafic. Ils ont été manifestement surévalués par Réseau ferré de France [RFF], qui s'est mis de côté une cagnotte de quelque 332 millions d'euros pour les risques de taux (alors qu'ils ont baissé depuis 2009). Le projet pourrait être moins cher. Avec ce montage financier, l'État et les collectivités sont non seulement associés aux risques financiers, mais aussi aux risques de construction et d'exploitation provisionnés. Nous sommes liés au projet durant cinquante ans. De son côté, Vinci apporte 10 % de fonds propres avec ses partenaires, emprunte 19 % de la somme et se voit proposer un taux de retour de son investissement de 15,08 %. La Région va recruter un cabinet conseil pour s'assurer que nous retrouvions une partie de notre mise. Mais sa mission sera d'à peine plus de deux ans. Je crains que nous n'attendions au moins cinquante ans.

Avez-vous eu accès au contrat de concession ?

Non, et c'est bien injustifiable. Le président du Conseil régional a fini par nous donner tous les éléments qui étaient en sa possession, sauf le projet de contrat de concession. RFF nous a opposé une condition de confidentialité inacceptable pour des élus démocratiquement choisis. Nous n'avons finalement pas saisi le tribunal administratif, suite au recours gracieux déposé fin décembre. Il y a eu débat au sein du groupe Europe Écologie-Les Verts, qui est composé de 10 élus. Le principe de réalité politique a prévalu au nom de la cohérence de la majorité.

Comment financera-t-on les prolongements au-delà de Bordeaux ?

Pour des lignes plus longues et moins rentables, je ne vois pas comment cela est possible, compte tenu de l'état de nos finances publiques et des besoins de modernisation du réseau existant.

Le Sud Ouest du 170611
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:12

TGV_801.jpgBordeaux sera à 2 h 05 de Paris en 2017. Vinci et Réseau ferré de France s'y engagent.

Il ne faut pas s'y tromper. C'est une étape importante de l'histoire ferroviaire française qui a été franchie hier avec la signature, à Paris, du contrat de concession pour la construction de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, entre Hubert du Mesnil, le président de Réseau ferré de France (RFF) et Xavier Huillard, le PDG du groupe Vinci.

Le contrat fait un peu plus de 1 000 pages avec ses annexes. Les avocats d'affaires des deux parties et du pool bancaire d'envergure qui a été constitué pour l'occasion ont mis des mois à le négocier. Les deux parties s'engagent sur la construction, la maintenance et l'exploitation pendant cinquante ans des 302 kilomètres de ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux. Le projet est estimé à 7,8 milliards d'euros. C'est le plus gros chantier d'Europe.

Plus de dix ans de discussions

Le train qui part de Paris plusieurs fois par jour met aujourd'hui environ 3 h 15 (quand il n'y a pas de retard) pour rejoindre la capitale aquitaine. Mi-2017 au plus tard, il faudra à peine plus de deux heures pour relier la gare Saint-Jean et la gare Montparnasse. Pour Angoulême, l'espace-temps va aussi se resserrer, puisque la préfecture charentaise sera demain à trente minutes de Bordeaux. Cela fait au moins dix ans que le projet est en discussion. Et plus de deux que l'État, les collectivités locales, le groupement constitué par Vinci et les banques négocient pied à pied pour le mettre sur les rails.

Car ce qui a été signé hier est une grande première en France, et même en Europe, à cette échelle. Comme pour les autoroutes, il s'agit d'une concession. L'État, via RFF, a choisi le groupement d'entreprises et de financiers piloté par Vinci, le numéro un mondial de la concession. Il s'agit en fait d'un financement privé très partiel. Il est vrai que la major et ses partenaires, au sein du groupement Lisea (CDC infrastructure et plusieurs fonds d'investissement gérés par Axa private equity) constitué pour l'occasion, apportent en cash quelque 772 millions d'euros. Mais Lisea emprunte également 3 milliards auprès des principales banques françaises, de la Caisse des dépôts et de la Banque européenne d'investissement. Car l'État et RFF ne peuvent plus engager seuls un tel projet, compte tenu de leurs endettements (comme pour le TGV Paris-Lyon-Marseille ou le Paris-Lille).

Chantier gigantesque

Il aura toutefois fallu que l'État mette la main à la poche pour environ 1,6 milliard d'euros (et quelque 50 collectivités locales pour à peu près la même somme). Même chose pour RFF, pour environ 1 milliard d'euros. Ce n'est pas rien. Il a fallu aussi que RFF et l'État garantissent une bonne part de cette dette privée. Vinci ne part donc pas à l'aveugle dans ce projet. D'autant que la rentabilité de son investissement initial est estimée à 15 % sur cinquante ans. Dès la mise en service, l'entreprise se rémunérera grâce aux péages. On estime à environ 20 euros par kilomètre et par train le montant des péages qui seront versés par les exploitants, au premier rang desquels la SNCF. Comme le craignent les opposants, une augmentation du prix du billet n'est pas à exclure à compter de 2017.

En attendant, le chantier qui s'annonce est gigantesque. Il va démarrer début 2012 en 15 tronçons simultanés. 117 communes et six départements sont concernés. 1 300 emplois net devraient être créés. 400 ouvrages, dont 19 viaducs, seront construits. À la fin du chantier, 150 personnes environ assureront le service commercial et l'exploitation de la ligne nouvelle.

Le Sud Ouest
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 06:01

TGV_800.jpgLe contrat de concession pour la future ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA) entre Tours et Bordeaux a été signé le 16 juin par la société concessionnaire LISEA et Réseau Ferré de France.

 

Le contrat de concession pour la future ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux a été signé le 16 juin par la société concessionnaire LISEA, représentée par Xavier Huillard, Président-directeur général de VINCI, et Réseau Ferré de France, représenté par son Président-directeur général, Hubert du Mesnil suite à un appel d’offres compétitif lancé en 2007 par Réseau Ferré de France.

Cette signature fait suite à la confirmation donnée par le Premier ministre de la volonté du gouvernement français d’engager ce grand projet avant la fin du mois de juin et à la délibération adoptée par le Conseil d’Administration de Réseau Ferré de France le 9 juin dernier.

Les actionnaires de la société concessionnaire LISEA sont VINCI Concessions (mandataire) et VINCI SA (33,4%), Caisse des Dépôts/CDC Infrastructure (25,4%), SOJAS (22%) structure d’investissement dédiée, et des fonds d’investissement infrastructure gérés et conseillés par AXA Private Equity (19,2%).

La plus grande concession d’Europe au cœur d’un réseau ferroviaire intégré

Ce contrat d’une durée de 50 ans, porte sur le financement, la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la LGV SEA Tours-Bordeaux. L’opération représente un investissement total de 7,8 milliards d’euros pour la LGV la plus longue jamais financée en partenariat public-privé (PPP) en Europe.

La conception et les travaux sous maîtrise d’ouvrage du concessionnaire LISEA ont été confiés au groupement d’entreprises COSEA, piloté par VINCI Construction et composé également d’Eurovia, du pôle Energies de VINCI, associées à BEC, NGE, TSO, Ineo, INEXIA, Arcadis et Egis Rail.

La durée contractuelle de réalisation des travaux est de 73 mois. Les travaux débuteront au premier semestre 2012. L’exploitation et la maintenance de la ligne seront assurées par la société MESEA, dont l’actionnariat est partagé entre VINCI Concessions (70%) et INEXIA (30%).

LISEA (société concessionnaire) sera rémunérée par les redevances liées au trafic versées par les entreprises opérant les trains aptes à la grande vitesse qui circulent sur la ligne nouvelle.

Un financement public-privé pour un total de 7,8 milliards d’euros

La contribution de LISEA au plan de financement de la concession s’élève à 3,8 milliards d’euros et comprend :

772 millions d’euros d’apport en fonds propres des actionnaires de LISEA pour un montant préfinancé par les banques commerciales et la Banque Européenne d’Investissement,
1 060 millions d’euros de dette bancaire garantie par l’Etat,
612 millions d’euros de dette bancaire non garantie.
757 millions d’euros apportés par le Fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts garantis par Réseau Ferré de France,
400 millions d’euros de crédit de la Banque Européenne d’Investissement garanti par l’Etat,
200 millions d’euros de crédit de la Banque Européenne d’Investissement non garanti,

La Banque européenne d’investissement (BEI) apporte un financement total de 1,2 milliard d’euros en intégrant la dette sénior, la part du crédit relais fonds propres financée par la banque ainsi que la garantie LGTT (Loan Guarantee on TEN-T projects), instrument mis en place conjointement par la Banque et la Commission Européenne. C’est le premier prêt de cette envergure accordé par la BEI en France.

La contribution des Fonds d’épargne d’un montant de 757 millions d’euros sur 40 ans constitue le prêt le plus important accordé par la Caisse des Dépôts à ce jour au titre des prêts sur fonds d’épargne.

Cette opération bénéficie du dispositif de Garantie de l’Etat mis en place dans le cadre du Plan de Relance en 2009 pour favoriser les grands projets prioritaires financés en PPP.

Le plan de financement de la concession comprend également une subvention publique versée par l’Etat, les collectivités locales et l’Union européenne associées au financement qui s’élève à près de 3 milliards d’euros et une contribution de Réseau Ferré de France de l’ordre de 1 milliard d’euros.

Réseau Ferré de France, en tant que gestionnaire du réseau ferré national, va en effet bénéficier des revenus supplémentaires qu’apportera la nouvelle ligne à grande vitesse sur les tronçons adjacents à travers un développement du trafic sur l’ensemble de l’axe entre Paris et Bordeaux. Réseau Ferré de France investit en outre près de 1 milliard d’euros pour les travaux d’aménagement du réseau existant (raccordements entre la concession et le réseau existant, aménagement de capacité en amont de la gare de Bordeaux, centre de régulation des circulations, adaptation de l’alimentation électrique, etc).

RFF

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:53

TGV_799.jpgBordeaux-Paris en deux heures et cinq minutes à partir de mi-2017, contre trois heures actuellement: c'est la promesse de RFF et de Vinci qui se sont unis en signant jeudi le plus important partenariat public-privé (PPP) jamais conclu dans le ferroviaire européen pour la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux.

"On construit l'Europe en réalisant ce projet", a déclaré à la presse Hubert du Mesnil, patron de Réseau ferré de France (RFF), peu avant la signature du contrat avec la société concessionnaire Lisea, pilotée par Vinci (33,4%) aux côtés de la Caisse des dépôts (25,4%), de Sojas (22%) et d'Axa Private Equity (19,2%).

Lisea va contribuer à hauteur de 3,8 milliards d'euros au financement de la LGV, dont le coût total est estimé à 7,8 milliards --sont 6 milliards pour les travaux--. L'Etat, les collectivités locales et européennes vont contribuer à hauteur de 3 milliards et RFF de 1 milliard.

A cette somme, s'ajoutera une facture de 1 milliard à la seule charge de RFF pour les raccordements de la LGV au réseau existant. "Il n'y aura pas de nouvelles gares", a souligné M. du Mesnil.

Le projet bénéficie du soutien sans précédent de la Banque européenne d'investissement (BEI) qui a accordé 1,2 milliard d'euros de prêts, soit son investissement le plus important jamais réalisé en France en 53 ans d'existence et son plus important PPP en Europe.

"C'est un effort absolument sans précédent", a souligné Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, relevant l'aspect européen du projet qui devrait à terme notamment être prolongé vers l'Espagne.

Le contrat de concession de 50 ans porte sur le financement, la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de la LGV qui réduira de 32 minutes un Bordeaux-Lille (4H28), de 52 minutes un Paris-Toulouse (4H08) et de 23 minutes un Paris-La Rochelle (2H27).

Lisea sera rémunérée par les redevances liées au trafic versées par les opérateurs utilisant la ligne à grande vitesse, des péages dont le maximum est fixé dans le contrat de concession. Leur évolution future est soumise à l'approbation de l'Araf, autorité de surveillance du ferroviaire.

Le premier coup de pioche devrait intervenir dans le courant du premier trimestre 2012, a précisé Xavier Huillard, PDG de Vinci, qui a confié "vivre un grand moment".

Les travaux de construction de cette ligne de 302 km, dont 38 de raccordements avec les lignes existantes et 415 ponts, devraient durer 73 mois, au lieu des 78 prévus à l'origine. Le projet devrait employer en direct à son apogée quelque 4.500 personnes, dont 1.300 créations d'emplois.

La LGV devrait attirer 4 millions (bien 4) de passagers supplémentaires sur l'axe Paris-Bordeaux, accaparant environ 90% part de marché face à l'aérien contre 60% actuellement.

Le Premier ministre François Fillon avait dit le 20 mai que le financement du projet était bouclé, après plusieurs mois de retards causés par les réticences de plusieurs collectivités locales à commencer par le Poitou-Charente qui ne fait pas partie du tour de table.

Du coup, l'entrée en service devrait se faire mi-2017, au lieu de courant 2016.

La Montagne

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:44

TGV_798.jpgRéseau Ferré de France (RFF) a signé jeudi 16 juin avec Vinci le contrat de concession pour la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux pour un montant total de 7,8 milliards d'euros et qui mettra en 2017 Bordeaux à 2 heures 05 de Paris contre 3 heures actuellement.

Après de longs mois de négociations tendues, le contrat de concession pour la future ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV SEA) entre Tours et Bordeaux a été signé le 16 juin, par Xavier Huillard et Hubert du Mesnil, respectivement P-DG de Vinci et représentant de la société concessionnaire "Lisea a pour actionnaires Vinci Concessions (mandataire) et Vinci SA (33,4%), la Caisse des Dépôts/CDC Infrastructure (25,4%), Sojas (22%) structure d'investissement dédiée, et des fonds d'investissement infrastructure gérés et conseillés par Axa Private Equity (19,2%)."Lisea d'un côté et Réseau Ferré de France (RFF) de l'autre. Il aura donc fallu près de quatre ans et traverser la crise financière pour boucler ce gigantesque projet, complètement inédit de par sa taille et son montant.

FOCUS

La LGV SEA en chiffres

• 340 km et 17 raccordements;

• 3 300 ha d'emprises,

• 46 millions de m3 de déblais

• 400 ouvrages d'art dont 19 viaducs et 7 tranchées couvertes ;

• 240 ouvrages hydrauliques

• 4 500 emplois pour les travaux en pic de chantier, incluant 1 300 créations nettes,

• 10% des heures de travaux réalisés dans le cadre d'un plan d'insertion ;

• Plus de 2 000 hectares de mesures compensatoires pour la restauration de l'environnement

• 4 millions de passagers supplémentaires sont attendus par an

FOCUS

Les financeurs de la LGV (7,8 milliards d'euros)

Lisea (concessionnaire) : 3,8 milliards d'euros, dont 772 millions d'euros d'apport en fonds propres et 3 milliards de dette bancaire
57 collectivités, l'Etat et l'Union européenne : 3 milliards d'euros
Réseau ferré de France : 1 milliard

Vinci, CDC Infrastructures et Axa investissent en fonds propres dans le projet, un pool de neuf banques commerciales, la Banque européenne d'investissement (qui contribuera au projet à hauteur de 1,2 milliard d'euros, le plus gros financement jamais octroyé pour un seul projet depuis sa création) et les fonds d'épargne portent une dette de 3,8 milliards. L'Etat, RFF et la BEI apportant une garantie à différents degrés.

Le Moniteur
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:17

TGV_797.jpgDernièrement, les associations de défense des villages ont rencontré le préfet et les représentants de Réseau ferré de France.

Qu'en avez-vous pensé?

RFF a présenté le tracé probable dans le fuseau D, celui auquel nous nous opposons depuis plus d'un an et demi. Nous avons posé des questions, fait part de nos craintes. Mais comme d'habitude, je n'ai senti aucune écoute de nos revendications, demandes, suggestions, doutes, de la part de RFF qui, à chaque demande, oppose les contraintes techniques ou dit y avoir pensé, avoir la solution. Par contre, le préfet a été à notre écoute par rapport aux problématiques de chaque commune.

Avez-vous eu des demandes précises et fortes au cours de cette réunion?

Il y a plusieurs mois, le collectif Union de sauvegarde des villages (Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne), qui s'est maintenant scindé en deux collectifs, dont un spécifique pour notre département (Union pour la sauvegarde des villages 82), avait proposé une variante le long de l'autoroute bien documentée. RFF prétend l'avoir étudiée et la dit impossible. Mais nous n'avons jamais vu cette étude. Nous avons donc demandé au préfet d'obtenir les résultats de l'étude. Le préfet de Tarn-et-Garonne s'est engagé à ce que nous puissions la consulter d'ici à la fin juin.

à Pompignan, RFF promet un long tunnel passant à travers le coteau et sous le parc du château. Quel est votre avis?

Je suis inquiète par rapport à ce tunnel. Le coteau est instable, plein de sources. Il y a une colline, un vallon profond et de nouveau une colline. Quant aux maisons récentes en bordure de coteau, quels sont les risques avec des travaux gigantesques, des machines puissantes à proximité? Un terrain qui va bouger avec des fissures, peut-être plus. Nous sommes vraiment inquiets, aussi bien sur la faisabilité que sur la sécurité.

La Dépêche du Midi du 170611

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:08

TGV_796.jpgL'association « Urgence ligne Polt » milite plus que jamais pour la réhabilitation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse laissée pour compte, selon elle. « Nous avons besoin d'une ligne modernisée dans ses matériels et ses infrastructures. Cette ligne concerne 5 millions d'habitants », souligne l'association qui vient de lancer une pétition en ligne (www.urgencelignepolt.info).

L'association demande, entre autres doléances : une modernisation conséquente et rapide ; des dessertes utiles et efficaces des territoires ruraux et urbains, un raccordement à la future LGV et l'inscription au Schéma National des Infrastructures de Transport, avec un calendrier de mise en œuvre et le respect du Grenelle de l'Environnement.

La Dépêche du Midi du 170611

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:19

TGV 117Jean-Marc Valette, chargé de mission UMP pour la 5ème circonscription communique : « C’est avec émotion que j’ai  appris le décès de Michel Socasau, ancien Maire d’Aussonne. Michel était la gentillesse même, il était aussi un homme  de conviction et un farouche défenseur de sa commune. Très attaché à Aussonne, il n’a eu de cesse, durant ses années à  la tête de la municipalité, de moderniser, de développer, de faire progresser et de dessiner les contours de la ville que  nous connaissons tous aujourd’hui. Il laisse derrière lui un grand vide et une absence qui pèsera longtemps sur ses amis.

En mon nom personnel et au nom du comité UMP de la 5ème circonscription, j’adresse mes plus sincères condoléances  et notre sympathie attristée à l’ensemble de sa famille. »

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