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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 08:31

Bruno-Le-Maire.jpgLe ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, a salué une décision «cohérente, responsable et courageuse». Il souhaite donner de la place aux idées de Jean-Louis Borloo dans le projet UMP.

 

«Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion.» Jean-Louis Borloo, président du Parti radical et leader de l'Alliance des centres, a annoncé dimanche au JT de 20 Heures de TF1, qu'il renonçait à être candidat à l'élection présidentielle.

Une décision qui suscite le soulagement à l'UMP et la déception des amis politiques de l'intéressé.

> L'UMP APPLAUDIT

- Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture, salue une décision «cohérente, responsable et courageuse», sur Europe 1, «Il faut faire de la place à toutes les idées, toutes les sensibilités. Je suis responsable du projet (UMP pour 2012), et je compte bien faire une place aux idées de Jean-Louis Borloo dans ce projet. Je compte l’appeler dès cette semaine», assure Bruno Le Maire.

- , secrétaire d'Etat au Commerce, estime sage la décision de Jean-Louis Borloo, sur Europe 1. C'est «une décision qu’il a mûrement réfléchie, responsable au regard de la situation économique et financière», ajoutant qu'il ne «ferait pas partie du concert qui instrumentalise la décision de Jean-Louis Borloo».

- , déléguée générale de l'UMP, s'est «réjouie» dimanche «de voir que (sa) famille politique, avec toutes ses sensibilités, (allait) maintenant se mettre en ordre de bataille pour gagner la présidentielle derrière» . Elle affirme que Jean-Louis Borloo «doit prendre sa place pleine et entière avec ses contributions personnelles pour enrichir notre projet présidentiel et législatif», mais exprime toutefois «le regret qu'il n'ait pas annoncé sa décision avant les élections sénatoriales, ce qui aurait été un message d'unité porteur».

- Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, évoque «un ami responsable et intelligent qui doit retrouver toute sa place dans la majorité. J'ai toujours respecté JL Borloo. Ceux qui dans ma famille politique lui ont jeté la pierre doivent le regretter aujourd'hui». (compte twitter officiel)

- Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l'UMP «salue le sens de la responsabilite de Jean-Louis Borloo (...) Il appelle ses amis de l'UMP à prendre en compte le projet modéré et humaniste élaboré au cours de ces derniers mois par Jean-Louis Borloo avec ses amis centristes. Dans un monde agité par de multiples tempêtes, la majorite présidentielle a besoin de toutes ses forces vives pour gagner autour de Nicolas Sarkozy (...). Elle a notamment besoin de retrouver l'expression d'une droite modérée, sociale et écologiste. Dans ce contexte, on aurait tort de se priver du talent de Jean-Louis Borloo» (déclaration à l'AFP)

> «UN CADEAU POUR SARKOZY» SELON LA GAUCHE

- François Hollande, candidat à la primaire PS, souligne sur France Info que la décision de Jean-Louis Borloo montre que «la candidature unique de la droite est aujourd'hui plutôt en marche, ce qui doit faire réfléchir la gauche». Comme on lui demandait si la décision du président du Parti radical était «un beau cadeau pour Nicolas Sarkozy», il a répondu: «on peut le regarder effectivement ainsi». «Peut-être y a-t-il eu des pressions politiques venues de l'Elysée», a-t-il suggéré.

- Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande à la primaire, «imagine le désarroi des Radicaux qui ont fait semblant de ne plus être de droite, certains l'ont même cru.» (sur twitter)

> LA DÉCEPTION DES PROCHES DE BORLOO

- Rama Yade : «Jean-Louis Borloo fait le sacrifice de sa candidature pour la majorité, il lui donne une ultime chance de se refaire. Aujourd'hui, l'UMP ne peut plus accuser les autres de ses difficultés et doit prendre en compte notre sensibilité progressiste». Se disant «triste» mais «compréhensive», elle estime que «sur le fond rien ne change» et que «le combat continue pour l'émergence d'une force progressiste, qui porte un projet différent de celui de l'UMP». «Le Parti radical s'était prononcé en avril lors d'un congrès pour une candidature à la présidentielle. Je souhaite qu'un nouveau congrès soit convoqué rapidement pour savoir qui le parti soutient à l'élection présidentielle», ajoute-t-elle. Interrogée pour savoir si désormais, une éventuelle candidature du président du Nouveau centre, Hervé Morin, se trouvait renforcée, elle a répondu: «Je ne sais pas, je ne vois pas en quoi c'est une conséquence».

- Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau centre, proche de Borloo : «Comme des dizaines de milliers de militants et des millions de Français, je suis profondément triste et déçu ce soir parce qu'un Français sur cinq sera privé de choix crédible lors de l'élection présidentielle. Mais, le renoncement d'un homme ne fait pas la mort d'une idée, d'un combat ni de valeurs. Si les Français n'ont pas ce choix à la présidentielle, nous allons nous organiser pour qu'ils l'aient aux législatives et que de 2012 à 2017, quelles que soient les circonstances, leurs voix soient entendues.»

> MORIN PLUS QUE JAMAIS DÉTERMINÉ

- Hervé de Charette, cofondateur de l'Alliance des centres : «C'est une décision qui déçoit ses amis. Mais, en même temps, c'est une décision responsable car il est vrai que la situation politique de la France ne permettait pas que la voix du centre soit entendue dans des conditions conformes à l'intérêt de la majorité.»

- Hervé Morin : «Je viens d'apprendre que Jean-Louis Borloo ne serait pas candidat, ma détermination n'a jamais été aussi forte», écrit le président du Nouveau centre, sur son compte Twitter.

- Jean-Marie Cavada et Philippe Vigier, porte-parole du Nouveau Centre (NC) : «Il est indispensable de poursuivre et d'amplifier le rassemblement de tous les centristes autour d'un projet politique porteur d'une vision nouvelle de la société pour sortir la France et l'Europe de leurs difficultés actuelles. Le NC se prononcera dans les prochaines semaines, à l'occasion d'un Congrès extraordinaire, sur sa stratégie et le choix de son candidat pour la présidentielle.»

- Laurent Hénart, secrétaire général du Parti Radical (PR), a annoncé dimanche soir qu'un congrès du PR aurait lieu «début 2012» pour se «prononcer» en vue de l'élection présidentielle, après le renoncement de Jean-Louis Borloo à participer au scrutin. «Je comprends aussi cette décision face à une montée du populisme et de l'extrémisme. Pour autant, une nouvelle force politique plus humaniste et plus progressiste doit se construire et permettre d'équilibrer la vie politique française et la majorité», poursuit le numéro 2 du Parti Radical, qui se dit «déçu».

- Jean-Pierre Grand, président de République solidaire : «Le choix de Jean-Louis Borloo est logique dans la mesure où il a participé à quasiment tous les gouvernements de Nicolas Sarkozy. Le courant politique qu'il représente, républicain, social, humaniste, se retrouvera tout naturellement aux côtés de Dominique de Villepin» (communiqué)

- Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et candidat à la présidentielle: «Les fausses alternatives vont s'évanouir. En 2012, je porterai un projet radicalement différent.» (compte twitter officiel)

- Jean Leonetti, ministre des Affaires européennes, membre du Parti radical de Jean-Louis Borloo, «prend acte de (sa) décision de ne pas être candidat à la présidence de la République» et «juge cette attitude responsable compte tenu de la situation à laquelle notre pays est confrontée. Ce contexte exige l'union la plus totale et le plus vaste rassemblement possible pour défendre l'intérêt général et nos valeurs communes (...) Il est plus que jamais nécessaire que l'UMP fasse entendre toute sa diversité et que la sensibilité humaniste et républicaine sociale s'exprime clairement au sein de l'UMP». (communiqué)

- François Sauvadet, ministre de la Fonction publique, membre du Nouveau centre: «Jean-Louis a fait preuve d'un très grand esprit de responsabilité en plaçant l'intérêt de la France devant ses propres ambitions. Je tenais à saluer son courage et lui dire que je compte sur lui, sa très grande expérience et sa vision de la société française nous seront très utiles dans le débat présidentiel.» (communiqué)

- Christine Boutin, candidate à la présidentielle du Parti chrétien-démocrate (PCD): «Jean-Louis Borloo ne sera pas candidat, comme je l'avais prévu. Il a dit que la crise conduira à des coalitions. Je pense au contraire qu'elle appelle à un changement de paradigme et au courage. C'est pourquoi je continuerai sans relâche à proposer un big-bang fondé sur des racines chrétiennes.» (sur son profil Facebook)

Le Parisien

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 06:11
TGV_957.jpgIl va falloir 73 mois de travaux et près de huit milliards d'euros pour réaliser ce projet vieux de plus de 15 ans.

La ligne à grande vitesse Tours - Bordeaux a été officiellement lancée hier matin à Montbazon. C'est l'épilogue d'un projet lancé en novembre 1995 mais aussi le début d'un chantier qui va durer 73 mois.
Un département très impacté. L'Indre-et-Loire fait partie des départements les plus impactés par le projet. Il va en effet falloir franchir l'Indre, la Manse, la Vienne ainsi que l'A 10 à Sorigny et à Ports-sur-Vienne. Pour desservir Tours et le Futuroscope, des raccordements au réseau actuel sont également prévus à Saint-Avertin, Monts, La Celle-Saint-Avant. Des tranchées couvertes ou butonnées (*) seront réalisées à Veigné et à Maillé.
Les terrassements en 2012. Hormis à Maillé, où la copie va devoir être affinée, les enquêtes parcellaires préalables aux acquisitions foncières sont en voie d'achèvement. Terrassements prévus entre 2012 et 2014. Travaux d'équipements ferroviaires en 2015. Essais/homologation en 2016. Mise en service en 2017.
Un ressenti différent. Par rapport aux autres départements traversés, la Touraine serait plus sensible aux nuisances générées qu'aux avantages escomptés. Cela s'expliquerait par le fait que l'Indre-et-Loire est déjà reliée à Paris via le TGV. Jean-Michel Bodin (conseil régional) craint que le chantier n'impacte les dessertes TER. RFF et le préfet mettent l'accent sur les 1.500 emplois générés dans le département par le chantier et par ceux qui seront pérennes sur la base de travaux et de maintenance de Nouâtre.
Communication. Les riverains seront avisés de l'avancement des travaux via un journal tiré à 150.000 exemplaires. Ils pourront poser des questions sur un site web dédié. Patron de la société concessionnaire, Hervé Tricot promet la transparence, y compris en matière environnementale.
Public-privé. La LGV Sud Europe Atlantique est la première à être réalisée dans le cadre d'un partenariat public-privé. Une nécessité vu son coût (7,8 milliards d'euros) et le contexte économique, et une preuve de modernité selon Hervé Novelli.

(*) Butonner est un terme technique qui veut dire consolider par des butons, éléments comprimés de structures de génie civil.

La Nouvelle République
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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 06:03

TGV_958.jpgUne foule impressionnante est allée hier visiter le chantier de la nécropole médiévale de Luxé 350 sépultures à découvrir sous un soleil ardent.

"Est-ce que vous pourriez parler plus fort parce que là, on n'a pas entendu?» «Oui, et en même temps, pourriez-vous nous faire voir vos couteaux et vos fibules. De loin, on ne voit rien...» Petites phrases entendues hier sur le chantier de fouilles de Luxé. Prononcées par quelques visiteurs n'ayant rien vu, rien entendu..., tellement les Charentais se pressaient autour des archéologues, transformés en guides conférenciers le temps d'un après-midi.

Les archéologues ont joué le jeu. Et ont répété à l'envi ce qu'il y avait à retenir d'essentiel sur ce chantier exceptionnel, qui révèle de 300 à 350 sépultures, toutes datées du haut Moyen-âge (VIe-Xe siècles) sur un site connu depuis longtemps et au nom évocateur, «la pièce des tombeaux». Sous un soleil que n'aurait pas renié un vrai mois de juillet, des centaines de visiteurs ont afflué, attirés sans doute par la gratuité de l'opération proposée par Archéosphère, la société privée qui mène les fouilles, et par Liséa, le concessionnaire de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux. Mais aussi par le fait que cette visite sera la seule et unique avant la fin du chantier, fixée au 16 décembre prochain. En milieu d'après-midi, près de 300 personnes étaient déjà passées sur le chantier pour voir de près ces fameuses sépultures.

Coffrages et sarcophages

L'archéologue décrit: «Vous voyez, on a des sépultures très différentes. En pleine terre ou dans le substrat calcaire, avec des coffrages de pierre, des sarcophages, ou encore dans des cercueils en bois, dont il ne reste que des traces aujourd'hui.»

Sous le regard étonné des visiteurs, une poignée de sarcophages donnent à voir des squelettes dans un état de conservation remarquable. Squelettes d'adultes, squelettes d'enfants, certains avec des bagues ou des fibules en métal cuivré. Les appareils photo s'en donnent à coeur joie. Les questions fusent. «Dire que dans quatre ou cinq ans, le TGV va passer ici même, glisse une visiteuse. J'espère qu'on va garder la trace de ce site fabuleux. Avec des publications, ou un musée...» «On a prévu d'éditer une publication sur toutes les découvertes archéologiques qui auront été faites sur le tracé de la LGV», répond Magali Louazon, la chargée de communication de Liséa.

D'ici là, l'équipe de fouilles - onze personnes à demeure - va se renforcer de manière à tout boucler avant le 16 décembre. Deux mois et demi pour fouiller l'intégralité du site: le pari est osé quand on sait que la nécropole et une zone bâtie contiguë datée de la même époque représentent une surface de 17.500 mètres carrés.

 

La Charente Libre
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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 06:03

TGV_956.jpgUn cimetière de 300 sépultures médiévales a été mis au jour lors des fouilles liées à la LGV.

Grâce à la LGV (Ligne à grande vitesse), le village de Luxé aura appris qu'il abrite, sous les pieds de ses habitants, une immense nécropole datée du haut Moyen Âge, c'est-à-dire contemporaine de Charlemagne… On le sait, la loi oblige Cosea, l'aménageur de la future ligne Tours-Bordeaux, à détecter le patrimoine archéologique sur 10 % des surfaces touchées par les travaux…

Et, en Charente, les chercheurs n'ont pas été déçus du résultat. Non loin du stade municipal de Luxé, les archéologues de la société Archéosphère ont mis au jour une immense nécropole, riche de près de 300 sépultures sur plus de 17 000 m2, ainsi qu'une belle zone d'habitat mitoyenne.

Une découverte exceptionnelle, selon Jérôme Primault, du service régional de l'archéologie : « Nous allons pouvoir fouiller une nécropole mérovingienne dans son intégralité. En archéologie préventive, c'est assez rare pour être souligné. En fonction de l'organisation des sépultures, on va pouvoir affiner l'impact et la datation de certains événements, comme les famines, les guerres ou les grandes épidémies. On va pouvoir dresser un état des lieux de la population du secteur à l'époque. C'est d'autant plus intéressant qu'à côté de ce monde des morts, nous avons le monde des vivants, avec la zone d'habitat qui, pour l'heure, n'est pas encore fouillée. »

Sous surveillance

Hier, les habitants du secteur ont pu profiter de l'ouverture du chantier de fouilles au public. Un chantier entamé à la fin du mois d'août et surveillé 24 heures sur 24 par une entreprise de gardiennage afin d'éviter que les pilleurs de tombes ne viennent y faire leur beurre. Car, dans les tombes à ciel ouvert, les archéologues ont déjà découvert quelques pièces intéressantes. Des poignards ou les plaque-boucles qui ornaient les ceintures de ces Charentais mérovingiens ou carolingiens, dont les squelettes sont comprimés dans d'étroites tombes cernées de coffrages en pierres blanches grossièrement taillées.

« Il y a effectivement du beau mobilier qui pourra être mis en valeur sur des expositions spécifiques, au musée d'Angoulême ou ailleurs. Cela dépendra de la volonté de l'État et de l'aménageur », estime Jérôme Primault. Mais d'ici là, les spécialistes prendront le temps d'inventorier, de dater et d'étudier à la loupe le résultat de leurs incroyables recherches.

Des silex à Clérac

Les fouilles, elles, doivent être impérativement achevées au 16 décembre, date de fin de la campagne préventive. Après cette date, les sépultures retrouveront l'obscurité et la tranquillité souterraines que la LGV a temporairement troublé.

Outre la nécropole et le village médiéval de Luxé, les fouilles archéologiques préventives ont permis de mettre au jour une voie de circulation antique dallée à Malaguet, un site médiéval à Larnay (Vienne) et un site préhistorique avec d'importantes concentrations de silex taillés à Clérac (Charente-Maritime).

Le Sud Ouest
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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 05:51

TGV_955.jpgDevant sa maison où passe déjà une voie ferrée, le président Daniel Chiarbonello invite les Bressolais à signer une pétition.

Les dernières dispositions communiquées par RFF sont de nature crispante. Elles relèvent de nombreux débats sur la commune de Bressols, déjà fortement impactée par des axes nuisibles au cadre de vie, tels que l'A20 et l'A62, trois axes départementaux, ainsi que par la voie ferrée actuelle, mais aussi le Tarn. Désormais les Bressolais semblent réagir à l'hermétisme des représentants plutôt peu réceptifs jusqu'à présent. Vendredi, l'association Bressols Brial Verlhaguet LGV a participé à la réunion du collectif Union pour la Sauvegarde des Villages du 82 à Brial. Cette réunion avait pour but de faire le point sur la LGV au sein des différentes associations de riverains du Tarn-et-Garonne en présence de certains élus locaux. Tous les participants ont tenu à souligner leur profonde déception sur la concertation menée par RFF. Il en est ressorti que toutes les demandes d'études formulées par les différentes associations sont restées lettres mortes, les politiques laissant entendre ne pas avoir de moyens d'actions.

Le remblai de la peur

Les innombrables courriers aux instances administratives restent sans réponse. Le silence est de nature à laisser penser à l'indifférence afin que personne n'ait d'informations et qu'aucune intervention ne soit lancée contre le projet LGV par les associations de riverains. De son côté, RFF a avancé dans ses études. Pour Bressols, la situation est catastrophique. Il est prévu un remblai allant jusqu'à 15 mètres de hauteur et 80 mètres d'embase sur toute la commune dans une perspective diagonale. Après ces diverses tentatives d'interventions auprès de RFF, l'association a décidé de lancer une pétition, qui sera proposée aux Bressolais, aux habitants des communes voisines impactés par la LGV, et à tous ceux qui veulent préserver le cadre de vie et l'environnement bressolais. Il paraît essentiel de se mobiliser pour empêcher un passage en remblai, après des mois de demandes auprès de RFF pour qu'un autre moyen de passage moins destructeur pour Bressols soit étudié, en déblai ou pourquoi pas en viaduc.

La Dépêche du Midi

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 10:23

cope-04.jpgLe second débat télévisé de la primaire socialiste ne nous a pas plus rassurés que le premier. Les candidats socialistes y ont fait assaut de propositions démagogiques dans une inquiétante course à la « gauchisation ». Nous avons ainsi eu droit tous azimuts au blocage des prix, au retour à l’autorisation administrative de licenciement et à la nationalisation des banques…

Mais si la crise met inévitablement un coup de projecteur sur l’absence de crédibilité économique des candidats socialistes, cela ne doit pas occulter les prises de positions sociétales du PS qui sont tout aussi inquiétantes : dépénalisation du cannabis, droit de vote pour les étrangers, régularisation des immigrés clandestins, désarmement de la police municipale, suppression du quotient familial etc.

Il est clair que les élections à venir ne seront pas qu’un choix entre le parti de la dette représenté par le PS, et le parti de la responsabilité économique incarné par l’UMP. Elles donneront aussi lieu à un véritable choix de société entre d’un côté le PS, parti du laxisme et de l’assistanat, et de l’autre côté l’UMP, parti des droits et des devoirs.

A l’UMP, nous croyons en la liberté. Liberté d’entreprendre bien sûr –quand le PS nous montre dans quelle défiance il tient les entrepreneurs ou les professions libérales. Liberté de travailler aussi – quand le PS préfère valoriser l’assistanat (l’allocation d’autonomie pour les jeunes de Martine Aubry) ou supprimer l’exonération des heures supplémentaires.

A l’UMP, nous croyons en l’égalité, au mérite. C’est pour cela que nous avons investi sur l’enseignement supérieur avec la réforme des universités, car parier sur la formation, c’est le meilleur moyen de mener nos jeunes vers le travail et donc l’autonomie. C’est cela, l’égalité des chances. A l’Inverse, le PS préfère parler d’une improbable égalité « réelle » basée sur 300 000 emplois jeunes qui risquent de maintenir nos jeunes dans la précarité.

A l’UMP, nous croyons en la fraternité, à la solidarité. C’est dans cet esprit que nous avons réformé les retraites, un effort de toute la nation pour assurer l’avenir d’un système basé sur la solidarité intergénérationnelle. C’est aussi par solidarité que nous avons relevé de 25% sur 5 ans les niveaux du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé. A l’inverse, le PS est prêt à revenir à la retraite à 60 ans quitte à mettre en danger l’équilibre financier de notre système.

A l’UMP, nous croyons en la sécurité, première des libertés. C’est ainsi que nous avons renforcé l’arsenal juridique contre la récidive (peine-planchers, rétention de sûreté) et que la délinquance globale a baissé de 17% entre 2002 et 2010. Au contraire, le PS nage en plein angélisme : il veut réduire le nombre de places de prison, supprimer les peines-plancher, désarmer la police municipale et dépénaliser le cannabis...

A l’UMP, nous croyons en la laïcité, ciment de la cohésion nationale. Nous avons mis fin aux prières de rue, qui troublaient l’ordre public, et interdit le port de la burqa qui était contraire à nos valeurs fondamentales. Le PS est dans la démission, quand Martine Aubry ferme une piscine à Lille pendant le ramadan, où quand Daniel Vaillant, maire du 18ème arrondissement de Paris assume qu’il « n’a jamais demandé l’interdiction des prières de rue, je m'étais fait à l'idée que l’on pouvait les tolérer dans la rue le vendredi» (Métro 1er septembre).

Les données du débat sont claires : en 2012, les Français auront à se prononcer sur la crédibilité des candidats face à la dette et sur leur solidité quant aux valeurs fondamentales qui assurent la viabilité de notre pacte Républicain. Sur ces deux sujets, l’UMP est courageuse, ferme et responsable face à un PS est irresponsable et laxiste.

Assumons nos valeurs et mobilisons nous derrière Nicolas Sarkozy pour la victoire en 2012.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 09:29

TGV_954.jpgLe Cade organisait, samedi 24 septembre à Elizaberry, une réunion d'information relative à la LGV. Il s'agissait pour l'association de remobiliser, après l'été, les opposants au projet. Martine Bouchet, présidente de Mouguerre Cadre de vie, association affiliée au Cade, revient sur les thèmes abordés lors de la soirée.

« Sud Ouest ». Vous faisiez partie de la délégation envoyée au Val de Susa par le Cade. Qu'y avez-vous appris ?

Martine Bouchet. Ce rendez-vous constituait le 1er Forum contre les grands projets inutiles. Cela a permis de renforcer les liens avec d'autres pays, notamment l'Italie et l'Allemagne, en but à des projets d'infrastructures gigantesques dont les besoins sont inventés. Au Val de Susa, par exemple, concerné par la LGV Lyon/Turin, 40 millions de tonnes de fret sont annoncés. La LGV permettrait d'en acheminer 17 millions de tonnes.

À ce jour, 2 millions de tonnes sont transportés et ce chiffre est en constante diminution. Ces projets sont fondés sur une hypothèse de croissance et en plus d'être inutiles, ils sont nuisibles à l'environnement.

Qu'en est-il du projet de LGV à Mouguerre ?

Une bretelle de raccordement des trains en provenance de Bayonne vers le viaduc (en limite Lahonce/Mouguerre) est prévue. Elle devra atteindre progressivement 15 m de haut (hauteur du viaduc). Le passage à niveau de Cigaro devra donc être supprimé. Pour permettre aux automobilistes de se rendre à Bayonne, une route sera ouverte le long de l'actuelle voie ferrée, ce qui suppose de toucher au lotissement Belsaenia (cf. vidéo sur www.mouguerrecadredevie.fr)

Quels sont vos prochains rendez-vous de mobilisation ?

Le 12 novembre, le Cade se rend à Paris, ville d'arrivée de la marche tracto-vélo contre le projet de Notre-Dame-des-Landes (nouvel aéroport nantais). Le 10 décembre, date anniversaire de la première journée contre les projets inutiles, nous organiserons au Pays basque, en même temps que Stuttgart et le Val de Susa, un rendez-vous festif. Le 10 décembre étant la Journée des droits de l'homme, nous ferons valoir le droit pour les citoyens d'être entendus sur les sujets liés à l'environnement. Plus près de nous, le 16 octobre, une flânerie anti-LGV est organisée à Ustaritz.

Le Sud Ouest

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 09:23

usb1.jpg perrin.jpg etoutut1.jpg photojlmrecadre.jpg

 

Développement durable : quel avenir pour Toulouse ?

Avec : Martine SUSSET, présidente de la commission Environnement et Développement durable de Toulouse – Avenir ;

 

Philippe PERRIN, astronaute ;

 

Elisabeth TOUTUT, directrice adjointe du CHU de Toulouse en charge du suivi des opérations et du développement durable, conseillère municipale et conseillère communautaire;

 

Jean-Luc MOUDENC, Maire de Toulouse de 2004 à 2008, Président de Toulouse Avenir et du Groupe d'Opposition municipale Toulouse pour Tous.

 

Mardi 4 Octobre à 19h30

Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat à Toulouse, Métro Capitole.

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 09:20

moudenc 05Quelle que soit l'issue des efforts très personnels de l'affable Gérard Larcher, le fait politique est là : le Sénat est à gauche. Et ce n'est que justice, même si je le déplore.

Les amateurs de propos de café de commerce ne manquent pas, dans chaque département, de disserter sur les qualités plus ou moins bonnes des candidats qui étaient en lice pour expliquer telle ou telle défaite ou de commenter le climat politique général.

 

Ainsi s'attache-t-on, chose facile, à l'écume des choses au lieu de faire de vraies analyses politiques.

Comme pour les icebergs, on se contente de ne parler que la partie émergée.

La vérité est ailleurs : la Gauche n'a fait qu'encaisser dimanche soir les dividendes de ses nombreuses victoires municipales de mars 2008.

A ceux qui avaient beaucoup parlé sur le malheureux résultat toulousain est administrée la preuve qu'il y avait bien eu alors, sur l'ensemble du pays, une lame de fond d'une ampleur inédite en faveur des forces de gauche. A laquelle Toulouse, ville de gauche bien plus que d'autres, ne pouvait échapper !

Il est donc logique et normal que la haute assemblée connaisse l'alternance.

Mais celle-ci ne se serait pas produite sans des divisions internes à l'UMP et à la Majorité présidentielle, qui ont été fatales dans certains départements. Une leçon à méditer…

L'essentiel reste à faire : un travail de réflexion jusqu'ici trop négligé par les différentes sensibilités de la Droite et du Centre sur les aspirations des citadins d'aujourd'hui.

Comment concilier leurs attentes et nos valeurs ? Quelles réponses avons-nous à proposer à leurs préoccupations d'urbains ?

Alors que la France est urbaine à 80 %, il serait temps que notre famille politique, abandonnant ses discussions sans fin sur les considérations personnelles, se pose enfin ces vraies questions dans le cadre d'un travail de fond.

Sinon, dans les villes, elle risque de rester longtemps abonnée aux déconvenues électorales.

Jean-Luc MOUDENC
Maire de Toulouse de 2004 à 2008
Président du Groupe d'Opposition municipale “Toulouse pour Tous”

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 08:58

TGV 949Si le canal latéral à la Garonne est né en 1838, ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'apparaît le moulin farinier de Saint-Jean à Lespinasse. Il est alors plus petit que celui que l'on peut voir aujourd'hui. Equipé d'une porcherie, il doublera sa capacité au XXe siècle avec la construction d'une minoterie.

Celle-ci permettra d'alimenter longtemps en farine les boulangeries de la région et notamment pendant la seconde guerre mondiale où ce moulin qui ne s'arrête jamais joue un rôle important.

Le temps passe et au début des années quatre-vingt, il devient propriété d'une coopérative céréalière gersoise et cesse de fonctionner.

Le bâtiment servira à stocker les farines.

En 1989, un particulier le rachète et aménage une puissante turbine électrique génératrice d'électricité.

Celle-ci fonctionne toujours mais l'état du moulin se dégrade ne laissant rien présager de bon pour son avenir….


Lespinasse. Maisons éclusières du canal : un patrimoine en sursis?

Les maisons éclusières de Lespinasse, Lacourtensourt et Bordeneuve vivraient-elles en ce moment leurs derniers mois ? C'est en tout cas ce que redoutent des habitants réunis depuis cet été en Association pour la sauvegarde du patrimoine de Lespinasse (APSPL).

Vestiges d'une époque florissante sur le canal latéral à la Garonne, devenu Canal de Garonne en 2001, ces maisons actuellement habitées pourraient être détruites avec l'arrivée de la Ligne à Grande vitesse (LGV) et le doublement de la voie TER Toulouse/Saint-Jory.

Témoins d'une époque

Cela reste malgré tout à confirmer, ou infirmer, dans la mesure ou, des trois scénarios proposés par RFF, on ne sait encore lequel sera retenu pour le passage du futur train (1). Cependant, pour Jean-Jacques Druaux, conseiller municipal et membre de l'APSPL, cela ne fait aucun doute : « C'est la variante 3 qui sera retenue, à juste titre d'ailleurs, car il offrirait une desserte à Lespinasse, mais malheureusement aussi car il entraînerait la destruction des maisons d'écluses ». Construites en pierre de taille, aux fondations profondes, ces bâtisses toujours entourées de fleurs et de potagers, sont aussi le reflet d'une vie paisible au bord de l'eau qui durera jusqu'à l'arrivée du train. Ce nouveau moyen de transport incontournable est aussi synonyme d'une page d'histoire qui se tourne, celle des éclusiers, ces hommes que la notion de partage et de solidarité unissent tous les jours au sein d'une communauté de compagnons voués à la voie d'eau. Leurs maisons, inébranlables, demeureront les ultimes témoignages de cette époque.

L'APSPL a déjà, dans un sens, fait le deuil des maisons éclusières. Elle ne peut en revanche se résoudre à laisser filer la mémoire ainsi….à la vitesse grand V. C'est pourquoi, avec RFF, elle met actuellement sur les rails un projet visant à laisser des traces de ce passé aux multiples couleurs.

Sur le seul bout de terre...

Cela se fera sur une dernière bande de terre épargnée de 400m de long et 4 m de large où, annonce, Jean-Jacques Druaux, « l'association souhaite planter des arbres et imaginer des sites qui expliqueront aux futures générations de quelles richesses la ville jouissait . C'est notre seul bout de terre qui restera après le TGV. C'est peu et beaucoup à la fois pour éviter que tout disparaisse ».

Après avoir résisté à plus d'un siècle dédié à la modernisation, mais aussi aux vibrations déclenchées par des milliers de trains, les maisons d'éclusiers sont-elles destinées à n'exister que dans les albums photos d'hier et dans les clefs USB de demain ? C'est possible. Leur histoire, en revanche, peut être gravée pour toujours. A condition, bien entendu, de prendre le train des bonnes idées en marche.

(1) Lire notre édition du mercredi 28 septembre.


"Les habitants relogés"

A la direction régionale des Voies Navigables de France, Jacques Noisette attend de savoir le choix que fera Réseau Ferré de France pour se prononcer. « L'hypothèse de choix de la variante C n'étant pas exclue, celle de la destruction des maisons éclusières non plus. Nous ne pourrons alors nous y opposer. En revanche, les personnes qui habitent ces trois maisons devraient être relogées», précise-t-il.


Moulin de St-Jean: pierres en péril

Si le canal latéral à la Garonne est né en 1838, ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'apparaît le moulin farinier de Saint-Jean à Lespinasse. Il est alors plus petit que celui que l'on peut voir aujourd'hui. Equipé d'une porcherie, il doublera sa capacité au XXe siècle avec la construction d'une minoterie.

Celle-ci permettra d'alimenter longtemps en farine les boulangeries de la région et notamment pendant la seconde guerre mondiale où ce moulin qui ne s'arrête jamais joue un rôle important.

Le temps passe et au début des années quatre-vingt, il devient propriété d'une coopérative céréalière gersoise et cesse de fonctionner.

Le bâtiment servira à stocker les farines.

En 1989, un particulier le rachète et aménage une puissante turbine électrique génératrice d'électricité.

Celle-ci fonctionne toujours mais l'état du moulin se dégrade ne laissant rien présager de bon pour son avenir….


le chiffre

Le chiffre : 110

millions de tonnes>De marchandises étaient transportées sur le canal à son apogée. Des milliers de passagers l'étaient également.C'était en 1856. En 1914 il reste encore 200 bateaux, 300 chevaux. La batellerie marchande disparait à la fin des années 1980.

La Dépêche du Midi

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