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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 06:52
pyrénéenne 02La SNCF et RFF ne lui auraient pas versé le dépassement du devis des travaux de la ligne Toulouse-Saint Sulpice

Les salariés de La Pyrénéenne sont au bout du rouleau. Le paiement des salaires de janvier est incertain. Lundi , les personnels se réuniront sur le site pour envisager des actions concrètes. Une réunion doit avoir lieu mardi avec Martin Malvy, président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées.

 Vidéo

 

 

 

Ils attendent deux millions d'euros de la SNCF et de RFF

 

La Pyrénéenne, basée à Villeneuve-les-Bouloc (31) emploie 70 personnes. L'entreprise de BTP affirme que la SNCF et Reseau Ferré de France n'ont pas payé les dépassements de travaux effectués sur la ligne entre Toulouse et ST Sulpice. Un dépassement dont la Pyrénéenne les avait pourtant informés et auquel ils ne s'étaient pas opposés.

Le manque à gagner pour La Pyrénéenne s'élève à 2 millions d'euros. La direction pourra payer les salaires de décembre. mais ce ne sera, pas le cas en janvier si la SNCF et RFF ne paient pas la facture.

France 3 Midi Pyrénées
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 06:34

TGV_1148.jpgMise en 2X3 voies de la rocade ouest, début des travaux de la LGV à Ambarès... Le point sur 2012, l'année des chantiers de grande ampleur. Bordeaux Tout va pour le mieux. L'ouvrage pourrait être ouvert à la circulation fin décembre.

La commune d'Ambarès entre dans l'ère de la LGV. Entre la rue Canteranne, l'avenue de la Libération (départementale 1010) et la rue du Chêne-vert commence à sortir de terre la seule et unique base chantier « Génie Civil » qui sera créée en Gironde.

Ces installations serviront de base de travail et de bureaux pour le personnel de Cosea, le constructeur, et Lisea, le concessionnaire, qui interviendra entre Ambarès et la limite nord du département. Entre 150 et 200 personnes au total.

Opération bouchon ferroviaire

Il suffit de se rendre à Cenon, entre l'ex gare de la Benauge et l'avenue Jean-Jaurès, à l'est des voies ferrées, pour le constater. La deuxième tranche de l'opération « bouchon ferroviaire » a bel et bien débuté. Plusieurs maisons ont été démolies, le bord des voies ferrées a été dégagé et des engins commencent déjà à s'activer.

Sur 3, 5 km, ici, il s'agit d'élargir le remblai pour accueillir deux voies ferrées supplémentaires. Ce qui va nécessiter la construction d'une estacade (sorte de viaduc) sur 1 440 mètres de long ainsi que la construction d'un second pont à hauteur de l'avenue Jaurès. Cinq ans de travaux spectaculaires pour un coût total de 210 millions d'euros, une dépense couverte dans le cadre du projet LGV.

Dès le mois de février

Un lieu de vie et de travail majeur. C'est autour de ces bases que se créent généralement les meilleurs contacts avec la population, les employés - pour une grosse part déracinés de leur région d'origine - cherchant à s'installer au plus près et faisant de ce fait travailler prioritairement les commerçants du secteur.

Les cadres, employés et ouvriers arriveront progressivement sur place en février, soit dans moins d'un mois. Aussi, les entreprises chargées d'aménager le site s'activent-ils. En décembre, elles ont commencé à dégager le terrain et délimiter les espaces : deux zones de stockage de matériaux (l'une de 7 000 m2, l'autre de 2 400 m2), un parking et la zone bureaux, vestiaires et autres logements. Actuellement, elles procèdent à la mise en place des bungalows, ce qui commence à donner un peu de relief et d'allure au site.

Tout doit aller très vite car les travaux vont très vite commencer. Selon la direction de la communication de Lisea, le chantier de la LGV devrait monter en pression à compter de la fin du mois de février.

Le plus grand viaduc

Pour mémoire, 30 kilomètres de LGV vont être construits en Gironde. Ce n'est pas le plus long tronçon mais l'un des plus « construits » de l'ensemble du tracé.

Pas moins de 43 ouvrages vont être bâtis dont trois viaducs : le viaduc de la Dordogne et ses accès (1 319 mètres), le viaduc de la Falaise (338 mètres) et le viaduc de la Saye (Laruscade-Cavignac), l'ouvrage de franchissement de l'autoroute A 10 (Saint-Vincent-de-Paul) et l'ouvrage de raccordement d'Ambarès (dont ici une estacade de 632 mètres).

À Ambarés, les travaux débuteront fin février-début mars : le pont René-Coty, le pont Léon-Blum, le pont Bordeaux-Nantes puis l'estacade et le saut de mouton (liaison voies nouvelles et voies actuelles).

Entre Cubzac et Saint-Vincent-de-Paul, la construction du viaduc (le plus long de l'ensemble du tracé entre Ambarès et Tours) commencera en même temps. De mars à mai, le chantier prendra ses marques, en juin commencera la construction de l'estacade provisoire nécessaire pour travailler en rivière et les premières coulées de béton auront lieu en juillet.

Au cours de l'été débuteront également les travaux du viaduc de Laruscade-Cavignac et des ouvrages de Marsas, Gauriaguet, Saint-André et Aubie-et-Espessas. Le franchissement de l'A 10 et le viaduc de la Falaise ne seront réalisés qu'en 2013.

En attente du feu vert

Les travaux de terrassement indispensables pour installer la ligne entre ces différents points seront entrepris dans le même temps. Ici, tout a été fait ou se termine actuellement pour libérer l'espace : déboisement, démolition, déviations de réseau, archéologie préventive.

À ce jour, il ne manque que deux documents pour que Lisea et Cosea lancent leur régiment de bulldozers et bâtisseurs : l'arrêté CNPN (espèces protégées) et l'arrêté préfectoral de la loi sur l'eau. Ces documents seront fournis en février, le 15 au plus tard.

Le pont levant : délais respectés

Plus d'inquiétude pour le chantier du pont levant Bacalan-Bastide à Bordeaux. Il a pris un peu de retard l'an passé (suite aux grèves qui ont secoué le port) mais a très vite retrouvé son rythme de croisière. Aujourd'hui, il évolue même à grande vitesse. Côté rive droite, les pylônes sont pratiquement terminés et l'on voit bien déjà l'allure (et l'importance) qu'aura le tablier livré à la circulation. Côté rive gauche, les pylônes grandissent à vue d'œil. Sauf imprévu, ils seront à bonne hauteur au printemps. Les éléments métalliques du tablier rive gauche vont également arriver à Bordeaux aux dates programmées. Fabriquées par Cimolaï, tout près de Venise, ces pièces voyagent actuellement par bateau. Si la mer et l'océan le veulent bien, la barge arrivera à Bassens le 15 janvier. Ce qui permettra de fixer les éléments à la mi-février.

La partie mobile de l'ouvrage, la plus impressionnante (110 mètres de long !) est en cours de fabrication en Italie. Elle aussi arrivera par bateau et sera mise en place, à la fin de l'été. Le moment le plus fort de la construction. Une fois suspendue, la travée mobile ne pourra plus jamais être décrochée. La CUB et GTM Vinci (les constructeurs) annoncent d'ores et déjà un jour de fête, le premier jour où l'on pourra vraiment photographier l'ouvrage dans son allure quasi définitive.

Le Sud Ouest
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 06:29

TGV_1147.jpgLes projets de tracé vers Hendaye et Toulouse doivent être entérinés aujourd'hui. Début du chantier prévu en 2017.

Pour les partisans des prolongements de la ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux, c'est une vraie belle étape. Pour les opposants à ces projets, c'est une journée sombre. Pour les Aquitains qui espèrent prendre un jour le train, il faudra encore patienter, peut être dix ans, avant de voir la grande vitesse desservir Agen, Bayonne ou Mont-de-Marsan. Car le comité de pilotage du Grand Projet Sud-Ouest (GPSO), qui se tient aujourd'hui à Bordeaux sous la présidence du préfet de région, sonne la fin d'un premier très long round de discussions et de négociations dans l'émergence d'un projet qui pèse tout de même aujourd'hui 12 milliards d'euros.

Deux projets en un

Cela fait plus de dix ans que ce dossier de la grande vitesse secoue la chronique dans le Sud-Ouest. Mais c'est seulement au milieu des années 2000 que furent organisés les deux débats publics préalables au lancement du projet, fin 2005 pour le Bordeaux-Toulouse et fin 2006 pour le Bordeaux-Espagne. C'est en 2007, après accords entre les élus aquitains et midi-pyrénéens, que les projets des deux prolongements au sud de Bordeaux, soit quelque 460 kilomètres, ne forment plus qu'un. Le Grand Projet Sud-Ouest était né, avec un tronc commun d'une cinquantaine de kilomètres jusqu'à Captieux.

Le projet de tracé qui sera arrêté aujourd'hui et transmis au ministre des Transports, qui devrait l'approuver d'ici à la fin du mois de janvier, est le fruit de 8 comités de pilotage, 120 réunions avec les élus sur les territoires et plus de 250 réunions de concertation diverses. Les études ont coûté 50 millions d'euros.

Le calendrier des deux prochaines années est pour le coup assez cadré. Pour une raison assez simple. Pour boucler le financement de la ligne Tours-Bordeaux cette fois, dont les travaux vont démarrer dans les prochains jours pour s'achever mi-2017, l'État a sollicité des financements importants de collectivités locales qui n'étaient pas sur le tracé de la Tours-Bordeaux.

Les prochains rounds

Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, la Région Midi-Pyrénées et plusieurs autres ne sont pas engagés si loin de leurs terres sans garantie. Nathalie Kosciusko-Morizet a rappelé dans « Sud Ouest » (2 janvier) le timing. Le GPSO fera désormais l'objet d'une double instruction à l'échelon central. La nouvelle haute autorité environnementale émettra un avis. Puis viendra le temps de l'enquête publique sur le terrain, au premier semestre 2013. Le Conseil d'État pourrait alors déclarer le projet d'utilité publique au plus tard fin 2014. Pour que les travaux vers Toulouse et vers Hendaye puissent démarrer en 2017, il faudra boucler la négociation financière.

Et cela risque d'être une autre paire de manches. Dans ces temps de disette budgétaire, il faudra alors très probablement solliciter le secteur privé. Comme pour le Tours-Bordeaux, où le groupe Vinci a été retenu aux côtés de grands groupes financiers (Axa, Caisse des dépôts…), le secteur privé sera probablement sollicité.

12 milliards à trouver

L'État et les collectivités locales devront aussi s'entendre sur un engagement privé. Le projet coûte 12 milliards, dont 5,5 milliards pour le Bordeaux-Toulouse et 1 milliard de plus pour le Bordeaux-Hendaye. Un nouveau gouvernement aura peut-être une autre vision pour le financement de la ligne. Mais il faudra trouver 12 milliards en « euros 2011 ». Ce sera peut-être 14 milliards en euros 2017. Le GPSO est le plus gros des projets partis en France et portés par le Grenelle de l'environnement. Il est très demandé à Toulouse et contesté en Pays basque. Mais il est aussi un grand projet de transport européen sur l'axe Bruxelles-Madrid.

Les partisans mènent aux points aujourd'hui. Mais le combat est loin d'être terminé.

Le Sud Ouest

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 06:22

TGV_1146.jpgLe comité de pilotage du GPSO pourrait aujourd'hui proposer le tracé alternatif Sud que les élus agenais espéraient.

Le comité de pilotage des Grands Projets Sud Ouest se réunit à Bordeaux aujourd'hui, et devrait affiner les tracés des futures lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse.

Évidemment, en Lot-et-Garonne, c'est bien du côté de la deuxième ligne que les regards sont tournés. Et force est de constater que si certains demeurent muets comme des tombes, voulant préserver la primeur des décisions du comité de pilotage de ce jour, il n'en reste pas moins que quelques informations filtrent. Et notamment, le fait que le dit comité pourrait bien proposer un tracé répondant aux vœux du président de l'Agglo d'Agen, Jean Dionis du Séjour, et certains de ses collègues à commencer par le maire de Boé, Christian Dézalos et ce, au détriment de Layrac qui verrait du coup trop bien passer les trains.

Une option plus lourde

On se souvient que le nœud de la discorde sur la LGV en Lot-et-Garonne - du moins avec ceux qui approuvent le projet de rallier les capitales d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées avec vingt minutes gagnées sur l'usure du temps -, se cristallisait bel et bien sur l'Agenais. Réseau ferré de France (RFF) avait prévu de faire passer les rails du bolide à Boé où le TGV version LGV enjamberait deux fois la Garonne. Les élus de la CAA, dans leur majorité, avaient donc voté contre ce tracé, demandant à ce que la ligne passe plutôt par le Sud via un tunnel sous Moirax, et un passage sous le nez des Layracais. Une option qui alourdissait de 80 millions d'euros (à la louche) le prix (10 milliards d'euros) déjà indigeste et contesté par les collectivités locales contraintes de mettre la main à la poche.

C'est pourtant cette option que le comité de pilotage va soumettre au vote de ses membres, aujourd'hui, montrant ainsi que la voix des élus peut sinon être entendue du moins prise en compte. Néanmoins, au regard du surcoût généré par le fameux tunnel sous Moirax, on peut aisément se douter que RFF n'acceptera pas le « deal » sans quelques engagements financiers.

Une contrepartie financière

Autrement dit, RFF pourrait légitimement faire remarquer qu'il a entendu les élus et les impacts plus ou moins néfastes de la ligne sur leur territoire, et donc en contrepartie demanderait à ceux-ci de s'engager fermement, non seulement sur le surcoût de cette option, mais aussi (et surtout) sur le financement global de la ligne Bordeaux-Toulouse. Pour le maire de Boé, si le comité de pilotage avalise aujourd'hui le tracé H226 qui épargne sa commune, ce sera une satisfaction. D'autant que le comité syndical de l'Agenais, réuni vendredi dernier, s'est prononcé par une large majorité (mais aussi une forte abstention) pour cette option. Pour autant, reste la question de l'alourdissement de la facture. « J'ai presque envie de dire que c'est secondaire pour le moment. Nous avons, avec les élus agenais, fait le choix de l'environnement. Après, effectivement, il faudra évoquer la participation des collectivités locales sur un projet de ligne Bordeaux-Toulouse dont à ce jour, personne n'a fait la preuve de la pertinence économique. Par ailleurs, ni RFF ni la ministre ne se sont penchés sur l'étude alternative commandée par des élus lot-et-garonnais pour l'aménagement des voies existantes. Une fois que ces deux points auront été examinés, on pourra discuter ou pas du financement », précise Christian Dézalos.

Dernier point à prendre en considération : Layrac, et les nuisances que va vivre la commune en voyant la LGV débouler sous ses fenêtres, si le tracé H226 est privilégié…

Le Sud Ouest

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 09:01

Vidéo de la présentation des voeux 2012 de Jean Luc Moudenc Président de l’ump31, et de Laurence Arribage secrétaire départementale de L’ump31.

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 08:57

Nora-BerraNora Berra était l’invitée de la fédération UMP31 ce vendredi 6 janvier 2012.

« Les réformes engagées doivent être pérennisées ». C’est ce qu’a déclaré la secrétaire d’Etat à la Santé Nora Berra à l’occasion d’une rencontre avec les militants de l’UMP 31 ce vendredi 6 janvier 2012.

« Nous devons être fiers du bilan de Nicolas Sarkozy. On ne peut pas laisser la gauche dire que nous n’accompagnons pas les personnes les plus vulnérables. Le gouvernement a crée le RSA, augmenté de 25% le minimum vieillesse ainsi que l’allocation adulte handicapé, relevé le plafond de revenu pour bénéficier de la CMU » a poursuivi Nora Berra.

« Nous ne pouvons pas laisser dire que nous délaissons l’hôpital public alors que nous avons engagé sa réforme et réinvesti en sa faveur.

Dans un monde qui a changé depuis l’après-guerre et qui est celui de la mondialisation, la France a besoin d’un leadership et d’une personnalité qui soit force de proposition afin d’engager notre pays dans le XXIème siècle » a conclu Nora Berra.

UMP31

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 12:18
OGM-03.jpgUne centaine de personnes a envahi un site Monsanto à Monbéqui.

Une centaine de manifestants a envahi ce matin un centre de recherche sur le maïs hybride de la société Monsanto à Monbéqui dans le Tarn-et-Garonne. Ils exigent du gouvernement l'interdiction rapide de la culture et de la vente de maïs OGM (génétiquement modifié) en France.

 Vidéo

 

 

Une vingtaine d'apiculteurs s'est introduite ce matin sur le site de Monbéqui, bientôt rejointe par des faucheurs volontaires et des membres de la Confédération Paysanne. Ils s'inquiètent depuis l'annulation à l'automne dernier par le Conseil d'Etat de la suspension de la culture du maïs OGM en France et plus particulièrement du maïs MON 810, commercialisé par le firme Monsanto.

Cette suspension avait été décidée par le gouvernement français au mois de février 1998. Depuis son annulation, Nicolas Sarkozy a réaffirmé que le gouvernement restait opposé à la culture de MON 810 sur le territoire français et la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde sur les OGM avant le printemps.

Mais les apiculteurs craignent que la culture de maïs transgénique rende le miel impropre à la consommation comme cela s'est déjà produit cette année en Allemagne et en Espagne. Ils ont quitté le site de Monbéqui en fin de journée après avoir obtenu la promesse d'un rendez-vous avec un collaborateur de Nathalie Kosciusko-Morizet la semaine prochaine.

 

Ce n'est pas la première action de ce type sur ce site de la société Monsanto. En 1998 déjà, la Confédération Paysanne avait organisé le fauchage d'un champ de maïs et de soja transgéniques à Monbéqui.

 

Dans un communiqué publié cet après-midi, Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles de Monsanto déclare : "les variétés MON810 font partie des OGM les plus étudiés dans le monde depuis plus de 15 ans et des milliers d'études scientifiques ont été publiées. Ces variétés ont été cultivées depuis 1998 sur des centaines de millions d'hectares dans le monde, puis consommées. Une seule conclusion : il n'y a pas de risque particulier pour la santé et l'environnement."

France 3 Midi Pyrénées
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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 12:01

TGV_1145.jpgLa seule mise aux normes de la ligne actuelle, sans le shunt de Dax, est prônée.

L'année 2012 s'annonce décisive pour le dossier LGV. A Orthez, l'association qui défend la desserte de la cité Fébus « est à un tournant de son action » a dévoilé, hier, son président René Ricarrère. Le fait est que ces pro-LGV, jusque-là promouvant mordicus le scénario A, viennent de recadrer leur stratégie après avoir entendu les élus landais s'exprimer presque tous en choeur contre les quatre propositions présentées par Réseau Ferré de France.

« Lors du premier atelier à Mont-de-Marsan conduit par RFF, nous avons constaté que le shunt de Dax (1) n'était pas une fatalité incontournable et que l'ensemble des collectivités des Landes préconisaient une rénovation de la voie existante aux normes LGV », note Jean-Claude Larco, maire d'Araujuzon, présent lors de ce débat. Une position confirmée par le premier adjoint au maire de Tilh, Jean Darraspen, qui rappelait hier que désormais, et la ville de Dax, et son agglo, l'ensemble de la Chalosse, les élus de Montfort, de Pouillon et même le conseil général landais, par la voix de son vice-président Robert Cabé, se rangeaient dans le camp de la ligne actuelle avec maintien des gares dacquoise et orthézienne.

C'est ainsi une sorte de « scénario E » que prône maintenant, avec les Landais, l'association LGV-Orthez-Oui. « D'autant plus qu'il s'avérerait finançable et rentable. Contrairement aux quatre autres qui ne peuvent atteindre le taux de rentabilité interne de 4 % et que l'État ne peut financer selon les normes dictées par le conseil d'État », affirment les membres de l'association. Cette nouvelle option coûterait moitié moins que le 1,2 milliard d'euros du scénario A. « On perdrait des gains de temps, des minutes que nous sommes en train de quantifier mais là, le projet serait rentable », explique Jean-Claude Larco.

LGV-Orthez-Oui a ainsi reprécisé son combat auprès de RFF dans un courrier envoyé fin décembre. L'association qui bataillera aussi mercredi lors du nouvel atelier organisé cette fois à Orthez. René Ricarrère notant que si une solution unitaire pouvait déboucher au terme de l'ensemble des rencontres, le projet Béarn-Bigorre ne pourrait qu'en ressortir plus fort face à l'État. Un débat public pourrait même ne plus être nécessaire.

En attendant, les Orthéziens veulent combattre « l'attentisme et l'inaction » et appellent tous les élus à s'exprimer. Comme Bernard Defrance mercredi soir auprès du député David Habib. Celui-ci s'est posé en médiateur pour accorder les violons palois et fébusiens, sans choisir de tracé. Mais d'après nos informations, le parlementaire pencherait davantage pour un passage par Orthez.

(1) shunt : dérivation, barreau de voie qui relierait la LGV venant de Bordeaux à la ligne actuelle vers Orthez. Mais sans passer par la gare de Dax.

La République des Pyrénées
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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 11:26

Sarkozy-23.jpgNicolas Sarkozy a placé au coeur de ses voeux à l'éducation l'importance des moyens. Pour les enseignants qu'il veut revaloriser en contrepartie d'efforts et à l'encontre des promesses électorales de François Hollande.

Sur sa lancée des voeux à la Nation le 31 décembre, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir tenir un discours de vérité au monde de l'Éducation, jeudi à Poitiers. S'il a conclu l'exercice en brossant enseignants et chercheurs dans le sens du poil - « la société française a besoin de vous » - il leur a aussi demandé plus d'efforts dans les mois à venir.

 

Selon le chef de l'État, le métier d'enseignant ne peut plus voir ses
missions régies « par des textes datant de 1850 ». Pour lui, « la fonction ne retrouvera sa dignité que si les missions (des professeurs) sont redéfinies, en fonction des exigences de notre temps ». Au premier rang de ses nouvelles exigences, que les enseignants passent plus de temps dans les établissements, qu'ils puissent avoir des bureaux pour recevoir les élèves, « mais en contrepartie de ce nouvel engagement, leur rémunération devra être
considérablement augmentée. » Dans son esprit,les enseignants de demain devront être « véritablement accompagnés », plus seulement visités par l'inspecteur «en moyenne tous les six ou sept ans ». Enfin, il souhaite que se constituent de « véritables équipes de professeurs » qui se sentiront « collectivement responsables des élèves qui leur seront confiés ».

 

En ce sens, Nicolas Sarkozy a évoqué la question, toujours polémique, des
moyens. « Nous devons et nous pouvons, dans l'Éducation nationale comme dans d'autres services de l'État, faire mieux avec un peu moins ». Et s'il a estimé que des moyens devaient être apportés à l'enseignement supérieur, il y avait une situation de « surnombre » dans le premier degré en terme d'enseignants. Une réponse directe à François Hollande qui a promis de recréer 60.000 postes dans l'Éducation s'il est élu. Nicolas Sarkozy a lâché, lapidaire, ce « n'est pas seulement irresponsable sur le plan budgétaire. C'est aussi, et peut-être surtout, une aberration sur le plan pédagogique, qui ne fera qu'accentuer le malaise enseignant qu'on prétend vouloir combattre. »

 

En marge de son bilan, il est revenu sur ce qui pourrait être la prochaine
priorité du gouvernement s'il le parti présidentiel conservait le pouvoir en
2012 : le collège. Il a donné à Poitiers deux pistes de réflexion. Il souhaite d'abord assurer un continuum entre l'école primaire et la 6e et la 5e avant de vouloir « assumer la diversité des parcours en 4e et 3e », en revalorisant par le même coup la voie professionnelle pour qu'elle ne soit pas vécue « comme une voie de relégation ».

 

Nous avons assisté, une nouvelle fois, à un discours de campagne qui ne dit pas son nom entre message de politique générale, bilan chiffré de l'action de son quinquennat, quelques pistes programmatiques de réflexion et surtout des réponses directes à des propositions de très possibles rivaux au printemps prochain. Et si le discours était si long à Poitiers, c'est peut-être aussi parce que d'autres candidats à l'Élysée ont fait de l'Éducation et la jeunesse des thèmes prioritaires de leur campagne.

 

 VOIR LE DIAPORAMA PHOTO

 

La visite en vidéo

 

 

Centre Presse

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 11:17

TGV 150L'association a clarifié sa position qui rejoint celle des Landais.

« Nous sommes à un tournant de notre action », a affirmé, hier, René Ricarrère, le président de l'association LGV-Orthez-Oui. Depuis début décembre, les représentants de la structure assistent aux ateliers mis en place par Réseau ferré de France par rapport à la LGV. La première s'est tenue à Mont-de-Marsan. « Nous avons réalisé le rejet général des élus landais des quatre scénarios proposés actuellement, indique Jean-Claude Larco, maire d'Araujuzon et membre de l'association. Ils refusent clairement le shunt de Dax et nous militons donc clairement avec eux pour la rénovation aux normes LGV de la ligne actuelle. »

Assemblée générale

Jean Darraspen, le premier adjoint au maire de Tilh, a confirmé que le Conseil général des Landes refusait l'ensemble des scénarios proposé par RFF. « La rénovation est le seul scénario rentable et finançable, assure Jean-Claude Larco. Les coûts seraient diminués de moitié par rapport aux 1,2 milliard nécessaires pour le scénario A. »

L'association est déterminée à ne pas attendre la décision de RFF pour bâtir un projet. Le prochain temps fort de LGV-Orthez-Oui aura lieu le 3 février à partir de 18 heures dans la salle Pierre-Seillant où elle tiendra son assemblée générale.

Le Sud Ouest

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