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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 14:09

Sarkozy-28.jpgL'UMP lance une nouvelle page Facebook, « la Timeline », dédiée à Nicolas Sarkozy. Cette « Timeline » est une biographie numérique du Président de la République. Elle retrace les 30 années de son parcours politique entièrement consacré au service de la France et des Français.

Découvrez la Timeline...

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 14:01

moudenc 02Paradoxe des paradoxes, c’est en cette période où l’opinion mondiale, européenne en particulier, découvre les ravages de l’endettement public excessif, que la Communauté urbaine du Grand Toulouse, présidée par notre Député-Maire, renoue avec une stratégie d’endettement massif.

Or, le Grand Toulouse c’est, pour près des deux tiers, les Toulousains… 

Les tableaux joints ne sont pas connus des Toulousains ; ils ne les trouveront pas sur les supports de communication émanant de la collectivité ou favorables à celle-ci.

Alors, je vous les communique. En cliquant ICI, vous les visualiserez.

Pourtant, l’Opposition municipale n’en est pas l’auteur : ils sont extraits du document budgétaire officiel que nous a adressé Pierre Cohen lui-même il y a peu. Depuis, ils ont été légèrement modifiés à l’occasion du vote du budget primitif de 2012.

L’emprunt s’envole : 14,6 millions d’euros en 2010, 80 à 100 en 2011, 143 cette année, 154,6 en 2013, 109,6 en 2014, soit plus de 550 millions ! Une progression de plus de 600 % !

Logiquement, les intérêts de la dette communautaire suivent la même pente : 7,5 millions d’euros cette année, 8,8 l’an prochain, 17,6 en 2013, 23,1 en 2014. Un saut de 208 % !

Le recours à l’emprunt, en soi, est un moyen de financement normal.

Toutefois, il faut en user avec prudence et modération. C’est vrai d’ordinaire, et encore plus par les temps de crise actuels.

Il en résulte la nécessité de prioriser les dépenses, de les hiérarchiser, en sélectionnant les investissements à faire -- car on ne peut tout faire en même temps – et en comprimant le plus possible les budgets de fonctionnement.

Jean-Luc MOUDENC
Maire de Toulouse de 2004 à 2008
Président du Groupe d’Opposition municipale « Toulouse pour Tous »

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 13:42

TGV_1203.jpgDe nombreuses personnes sont venues, jeudi soir, découvrir l'enquête « alternative LGV » commandée par des élus lot-et-garonnais. Édifiante.

«Nous sommes prêts à présenter notre étude au Conseil général de Gironde et au Conseil régional d'Aquitaine. Y compris sur le trottoir si nous ne sommes pas reçus… » C'est dire la détermination des élus lot-et-garonnais présents jeudi soir à Landiras à l'invitation du collectif d'élus girondins rassemblés autour du projet LGV pour en dénoncer l'utilité et faire front s'il est mené à bien par RFF (voir « Sud Ouest » de mardi).

Jean-Luc Gleyze, conseiller général de Captieux, et Christian Tamarelle, maire de Saint-Médard-d'Eyrans, étaient particulièrement impatients de voir les résultats de cette étude présentés à la population.

Principaux éléments

Les élus voisins ont ainsi expliqué qu'il n'y avait guère de différence entre les motrices qui tractent le TGV et celles qui emmènent les trains « ordinaires » « si ce n'est qu'un TGV a besoin de deux à quatre motrices qui consomment trois fois plus d'énergie… ».

Autre élément : la LGV va « consommer » plus de 3 000 hectares de terres agricoles « alors que notre projet et la création de shunts (déviation) au niveau de Port-Sainte-Marie et de Moissac en impacteraient seulement 175 ».

Plus encore. Si RFF évaluait le projet LGV à 2,9 milliards en 2005, on en est, aujourd'hui, à 7,8 milliards « soit une progression de 169 % en six ans et ce n'est pas terminé ». Tout cela pour créer une ligne alors qu'il en existe déjà une qui est loin d'être saturée. Selon Alternative, la réfection de cette ligne coûterait 2,8 milliards d'euros et ne pénaliserait pas énormément les voyageurs en terme de temps de transport. L'étude évalue à 13 minutes la différence les deux parcours sur un Bordeaux-Agen.

Les élus mis en cause

Le débat qui s'est instauré après cette présentation a surtout porté sur le rôle des élus. Sachant qu'en Gironde, seuls trois conseillers généraux ont voté contre la LGV, quatre autres s'abstenant. Au Conseil régional, sur les 85 élus, 72 ont voté pour le projet de RFF. Aujourd'hui, les élus d'Alternative veulent que le débat, y compris avec RFF, s'instaure devant le Conseil régional, au Conseil général de Gironde aussi. « Au Conseil général de Lot-et-Garonne, une majorité se fait jour aujourd'hui pour refuser de verser un centime supplémentaire pour ce projet »… « C'est un début », estiment les anti-LGV.

Le Sud Ouest

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 07:44

TGV_1202.jpgHier, l’eurorégion et les chambres consulaires locales ont organisé à la CCI de Bayonne une conférence-débat intitulée “LGV : ensemble, transformons l’essai”. Au même moment, plusieurs centaines de manifestants se sont mobilisés devant les portes de l’établissement pour exprimer leur désaccord avec le projet LGV.

Vaches, tracteurs et autres pottok se mêlaient aux quelque 300 manifestants postés à quelques mètres de l’entrée, scrupuleusement gardée par une rangée de policiers casqués. Pour tourner le projet en dérision, une quinzaine de membres de Bizi ! se sont déguisés en faux manifestants pro-LGV à l’allure d’hommes d’affaires, scandant des slogans : “LGV ensemble, transportons l’élite”, “Soutenons la CCI, bétonnons notre pays” et “Cinq milliards pour gagner quatre minutes, c’est la logique dans laquelle nous voulons nous inscrire”.

“Continuer le combat”

Le Cade (Collectif d’associations pour la défense de l’environnement), et son président, Victor Pachon, n’ont pas manqué de comparer “l’expropriation à la spoliation”. Patrick Larrondo, maraîcher de Biriatou et membre de l’association BLE (Biharko Lurraren Elkartea), a insisté sur le fait qu’“il ne faut plus perdre un hectare de terre fertile au Pays basque”. En renfort, les Lot-et-Garonnais de l’association Coordination 47 avaient fait le déplacement : “Vous n’êtes pas seuls”. Quelques Landais aussi étaient venus “prêter main-forte contre la dictature de RFF” pour “continuer le combat”.

Le député-maire de Bayonne, Jean Grenet, et l’élu socialiste François Maitia ont franchi les portes de la CCI sous les sifflets et huées des manifestants : “AHT : ez, ez, ez !”, avant de se rendre à la conférence-débat : “LGV Ensemble : transformons l’essai”.

Des entrepreneurs locaux

A l’intérieur, une dizaine de chefs d’entreprises et de dirigeants locaux se sont relayés au micro pour offrir leur vision, forcément positive, de l’arrivée de la LGV à Biriatou (nous reviendrons sur leurs argumentaires dans l’édition de samedi). Il y avait là, entre autres, le directeur de Dassault, Jean-Robert Luc, celui de Maïsadour, Thierry Blandinières, le vice-président du club d’entreprises de la technopole Izarbel, Pierre-Henri Laplace, le coprésident de l’Umih, Pierre Barat, le directeur de l’école Isa-BTP, André Joie.

Leurs interventions achevées, les politiques ont ensuite pris la parole. Le député européen Alain Lamassoure, dans une vidéo enregistrée à Bruxelles, a rappelé la génèse du projet il y a 18 ans. Regrettant les “dix années de retard” prises, il a exhorté les décideurs à passer désormais “à l’action”.

Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan, a insisté sur le “désenclavement du nord-est des Landes” grâce à la LGV. “Nous ne voulons pas qu’elle s’arrête à Bordeaux”, a-t-elle imploré, faisant sans doute référence aux récents propos ambigus de la ministre de l’Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Fillon a écrit à Grenet

Après avoir évoqué “l’enjeu” de la LGV pour Bayonne et sa gare, Jean Grenet a livré l’information de l’après-midi, de nature à rassurer Mme Darrieussecq. “A la suite des déclarations de Mme Kosciusko-Morizet, j’avais pris mon téléphone et appelé François Fillon, qui n’était d’ailleurs pas au courant. Il m’a écrit un courrier mi-janvier”. Le contenu de la missive, lu par le député-maire de Bayonne, conforte de manière assez explicite les tenants de la LGV quant à l’engagement financier de l’Etat.

Didier Borotra, maire de Biarritz, puis Guillermo Etchenique (gouvernement d’Euskadi), ont prolongé l’exposé de Jean Grenet, avant que le président d’Aquitaine, Alain Rousset, ne prononce le discours final. Un discours conclu par cette mise en garde à l’adresse du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, en visite dernièrement au Pays Basque et qui avait à cette occasion déclaré son hostilité au projet : “Il est inadmissible qu’un ministre de la République remette en cause un choix de l’Etat”.

La conférence s’est achevée sur la signature par les participants de maillots de rugby “Ensemble transformons l’essai”, destinés au président de la République, au Premier ministre et à la ministre de l’Ecologie et des Transports.

 

Réunion d’opposants ce soir à Ustaritz

Ustaritz- L’association Ustaritz défendre l’environnement (UDE) organise une réunion d’information sur la LGV, ce soir à 20 heures à l’école d’Arrauntz. Cette réunion est organisée pour faire “face aux nombreux appels inquiets des riverains du fuseau à Ustaritz”, selon l’association. Entre autres points à l’ordre du jour seront abordés “le tracé, l’observatoire des trafics et le financement en crise”.

Le Journal du Pays Basque
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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 07:34
TGV_1201.jpgLes élus des chambres de commerce et d'industrie organisaient une conférence pro LGV.

300 opposants ont manifesté devant la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bayonne cet après-midi. A l'intérieur, les élus des neuf CCI de la Région organisaient une conférence débat pour montrer leur soutien au projet de tracé LGV Bordeaux-Espagne.

 Vidéo

 

 

 

 

Pour Laurent Courbu, président de la chambre régionale de commerce et d'industrie d'Aquitaine, organisateur du débat, l'initiative n'a rien d'anodin. Le lieu de la conférence n'a pas été choisi au hasard. Elle se tient au coeur du territoire où la contestation contre le projet est la plus vive.

 

Pour les opposants au projet, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une provovation.

Le tracé des 410 km de voies des futures lignes à grande vitesse reliant d'une part Bordeaux à l'Espagne et d'autre part Bordeaux à Toulouse a été arrêté le 5 janvier à l'issue d'une réunion du Comité de pilotage du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO).


L'approbation du tracé, qui fait l'objet de vives contestations au Pays basque, par la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est attendue au printemps.

Réunis sous la bannière "TGV Bordeaux-Toulouse, la solution: la modernisation de la voie existante", les protestataires étaient venus d'Aquitaine et de Midi-Pyrénées.

 

Ils contestent la pertinence de la construction d'une nouvelle ligne et plaident pour l'utilisation des voies existantes. Ils dénoncent également le coût du projet (2 milliards d'euros pour la partie basque, pour un gain de temps de 14 minutes, selon leurs estimations.)


Au même moment, des représentants des instances économiques et politiques de la toute nouvelle eurorégion Aquitaine/Pays basque se réunissaient pour la première fois à Bayonne pour défendre le projet.


Le président PS de la région Aquitaine, Alain Rousset, et sept présidents des chambres de commerce et d'industrie (CCI) d'Aquitaine et du Pays basque espagnol étaient présents.


"Les opposants martèlent que les voies existantes ne sont pas saturées, qu'elles ne le seront que dans vingt ans. Gérer c'est prévoir", a indiqué le président de la CCI de Bayonne, André Garreta. "C'est aujourd'hui que nous devons construire l'avenir", a-t-il ajouté.


Le 3 février, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, avait redit sa "conviction que l'aménagement de la voie existante (était) suffisant". "Il faut que la population locale accepte ce projet. Or, il y a un vrai blocage auquel il faut apporter des réponses", avait-il estimé.

France3 Aquitaine
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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 07:27

TGV_1200.jpgÀ l'initiative des CCI d'Aquitaine, élus et représentants du monde économique se sont mobilisés pour la LGV. Leur slogan : « Ensemble, transformons l'essai ».

Sur le parking de la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne, on pouvait voir, hier après-midi, un inhabituel rassemblement composé de quelque 150 militants anti-LGV, accompagnés d'une vingtaine de tracteurs, de vaches, de chevaux et de moutons (lire par ailleurs).

C'était leur façon de souhaiter la bienvenue (« ongi etorri », comme on dit en Pays basque) aux pro-LGV d'Aquitaine, qui tenaient, ce jour-là, leur grand-messe : des élus socialistes, UMP ou Modem, 11 présidents de chambres consulaires, et leurs homologues espagnols, des chefs d'entreprise et divers représentants des milieux économiques.

Symbole de l'Eurorégion

L'heure n'était pas au débat. Tous les intervenants étaient là pour dire haut et fort leur soutien au projet de LGV, encourager la mobilisation des Chambres de commerce et d'industrie, et la faire connaître en haut lieu (1). Le slogan choisi, pas très original, avait une tonalité rugbystique : « Ensemble, transformons l'essai ! »

« Une LGV dont Bordeaux serait le terminus n'aurait aucun sens », déclarait en préambule Laurent Courbu, président de la CCI d'Aquitaine. « Sans infrastructures de communication contemporaines, nous resterons à la marge. La qualité des communications est le premier critère des entreprises quand elles veulent s'implanter dans une région. Et l'on ne peut accepter d'être le maillon faible d'un réseau européen qui va se raccorder à celui de nos amis espagnols. »

Président de la CCI de Bayonne, André Garreta était sur la même longueur d'onde. « Nous sommes le symbole de l'Eurorégion », déclara-t-il, rappelant qu'il fallait, aujourd'hui, seize heures pour aller, en train, de Bordeaux à Bilbao. Le train étant treize fois moins consommateur de CO2 que le transport routier, la LGV lui paraît « une réponse à l'augmentation du trafic de marchandises » et « un atout essentiel pour développer l'emploi ». Le chef d'entreprise a reconnu que cet équipement était « un lourd investissement financier », mais « générateur d'activités contribuant à la croissance économique » et pour une durée de vie « qui dépassera le siècle ».

Les représentants des chambres consulaires du Pays basque d'Espagne se sont montrés tout aussi enthousiastes. Président d'Eusko Ganberak et de la CCI de la province d'Alava, Gregorio Rojo a vanté les mérites de l'Y basque, dont les travaux devraient être terminés en 2016 pour une mise en service en 2017. Il voit dans cette ligne à grande vitesse un outil de rapprochement entre les trois provinces basques d'Espagne, participant aussi à « la cohésion de l'Eurorégion Euskadi-Aquitaine ». À condition, bien sûr, que la jonction se fasse avec la LGV française.

Lors des tables rondes qui ont suivi, les arguments les plus divers ont été avancés pour justifier le bien-fondé de cette LGV. Acceptant comme « un défi » sa présence parmi des défenseurs du rail, Jean-Robert Luc, dirigeant chez Dassault, a reconnu que « les ressources en pétrole n'étant pas inépuisables », le ferroviaire serait peut-être, dans l'avenir, le moyen de transport privilégié pour les courtes et moyennes distances. Ces propos n'ont pas échappé à Olivier Lépine, directeur de l'Office de tourisme de Biarritz, qui compte beaucoup sur la LGV pour attirer, hors saison, la clientèle touristique et des salons professionnels.

Pour plus d'un siècle

Les élus ont été, bien sûr, invités à prendre la parole. « L'enjeu majeur pour les Landes c'est le développement mais aussi, pour le nord-ouest du département, le désenclavement », déclarait ainsi Geneviève Darrieussecq, maire (Modem) de Mont-de-Marsan. Jean Grenet, député-maire (radical-UMP) de Bayonne, a redit sa satisfaction que sa ville ait été choisie pour accueillir la gare LGV. Avant de sortir de sa poche un petit mot de François Fillon faisant suite à la déclaration de Nathalie Kosciusko-Morizet qui remettait le projet en question. « L'État demeure pleinement engagé auprès des collectivités pour la réalisation de ce projet. » C'était le « scoop » de la soirée. Didier Borotra, maire (Modem) de Biarritz, s'est révélé très optimiste. « Si vous affirmez que cette LGV doit se faire, elle se fera. C'est une question de volonté politique. » Et Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, conclut la réunion en se tournant vers le lointain avenir. « N'oublions jamais que nous ne faisons pas une infrastructure pour dix ans, mais pour plus d'un siècle. Le temps d'un chantier est tellement long qu'il faut l'engager dès aujourd'hui. »

1) À l'issue de la réunion, une quinzaine d'élus et personnalités du monde économique ont revêtu un maillot de rugby portant leur engagement en faveur de la LGV. Il sera envoyé à Nicolas Sarkozy, François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le Sud Ouest

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 07:20

TGV_1199.jpgLe constructeur de la ligne à grande vitesse s'engage à créer 80 emplois sur le tronçon de 302 km.

La messe semble dite. Il ne faudra pas s'attendre à des miracles s'agissant d'emplois locaux directement engagés par Cosea, constructeur de la ligne à grande vitesse (LGV). Tout au plus 80 personnes (sur le tronçon des 302 kilomètres entre Tours et Bordeaux). Quelle proportion d'emplois pour la Haute Saintonge ? Mystère et boule de gomme. Personne n'a pu répondre dans le panel d'experts rassemblés hier au forum consacré à la future LGV, dans la salle des fêtes de Saint-Martin-d'Ary (notre édition d'hier).

L'on a appris que neuf réunions ont eu lieu avec les services de Pôle emploi. À Poitiers et à Jonzac, paraît-il. Ceux qui n'y sont pas inscrits, ceux des missions d'intérim seront sans doute contents de l'apprendre.

Alors, bien sûr, aux présélectionnés avant le choix final, sont promis des stages de formation en terrassement et génie civil… Les graphiques présentés montrent ce que les experts appellent des « murs » en termes de besoins en main-d'œuvre. Le mur des lamentations en Haute Saintonge, où étaient espérés des créations d'emplois.

Sur la base de génie civil, à Clérac, arriveront 250 personnes des entreprises de Cosea. Pour le reste, le constructeur renvoie les recrutements sur les entreprises « locales » (en concurrence sur le barreau des 302 kilomètres). Entreprises régionales donc, qui ont candidaté en fonction de leurs savoir-faire, sur ce qui est présenté comme « le plus grand chantier européen à 7,8 milliards d'euros » et qui, à ce jour, pour certaines, n'ont pas reçu de réponse pour ajuster leur positionnement.

On se consolera sans doute avec les recettes générées dans les commerces et hébergements locaux par ceux qui vivront ici pendant les quatre ans que durera le chantier, en comptant les travailleurs volants qui travailleront sur la base travaux, toujours à Clérac, dans le cadre de la réalisation de la ligne elle-même (ballast, voie, caténaires, sous-station électrique d'alimentation).

Les premiers travaux de terrassement présentés comme devant démarrer ce printemps pourraient bien ne pas démarrer avant mai ou juin. On reste dans la notion vague « de premier semestre ». Des autorisations administratives notamment liées à l'environnement, tardent encore. D'ici à ce que l'on trouve des silex ou de vieux os dans les sondages archéologiques préalables…

Ce dont on est sûr, c'est qu'en 2017, la Ligne à grande vitesse passera. Sur des miettes laissées au sud.

(1) Élus du sud, chefs d'entreprises, professionnels du tourisme, hébergeurs.

Le Sud Ouest

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 12:38

Elisabeth Pouchelon 01Elisabeth Pouchelon, Candidate aux élections législatives sur le 9ème circonscription de la Haute-Garonne a eu le plaisir d'innaugurer sa permanence le 8 février 2012. Voici ci dessous le discours d'Elisabeth Pouchelon :

 

Chers amis,

Je suis ravie d’accueillir ce soir à Toulouse Sébastien Huyghe député du Nord, vainqueur de Martine Aubry au précédent scrutin, il saura nous dire je pense que notre famille politique a toutes ses chances même dans ces terres traditionnellement de gauche.

Merci d’abord à Xavier Spanghero qui s’est improvisé ce soir maître de cérémonie. Xavier c’est surtout le responsable des Jeunes Actifs de l’UMP en Haute Garonne. Cette tranche d’âge des 30-40 ans trop âgés pour rester chez les jeunes Pop, et tout jeunes dans la vie active. Ils sont plus de 400 en Haute Garonne et je sais qu’ils sont parmi les plus dynamiques en France.

J’en profite pour remercier également Guillaume Brouquières et les Jeunes Pop : sans eux la politique n’aurait aucun sens. Ils nous apportent leur fraicheur, leur dynamisme et je sais que je peux à tout moment compter sur vous.

Je m’associe bien sûr aux remerciements que Xavier a formulés, mais surtout la présence autour de moi ce soir de vous tous me permet de croire que notre mouvement a retrouvé son unité et sa capacité de rassemblement.

Notre nouvelle équipe fédérale avec notre président Jean Luc Moudenc et Laurence Arribage son Secrétaire Départemental a beaucoup travaillé depuis un peu plus d’un an pour permettre à notre mouvement de se trouver en ordre de marche pour cette année 2012 si importante.

Pour ma part, c’est dans cet esprit que je suis allée à la rencontre des militants de la 9° circonscription pour reconquérir le terrain politique par des actions militantes régulières, dans un seul but : défendre fièrement nos valeurs dans ce département.

L’hégémonie socialiste n’est pas une fatalité, c’est par contre un lourd handicap pour notre territoire :

8 députés sur 8, la quasi-totalité des collectivités locales détenues par le PS et des leaders à bout de souffle (je pense aux présidents du Conseil Général et du Conseil Régional) : tout cela conduit à une politique peu ambitieuse, éloignée des préoccupations de nos concitoyens.

Au niveau du département et de la région, les dirigeants socialistes sont dans une posture antigouvernementale systématique préjudiciable au développement de notre territoire.

Pendant que d’autres régions (Aquitaine, PACA, Languedoc Roussillon par exemple) savent travailler en coordination avec l’État, la nôtre perd de son influence.

À cause de tiraillements à l’intérieur de leur propre majorité par les Verts et le Front de Gauche, les projets structurants peinent à voir le jour je pense par exemple à la LGV, dont le budget a enfin été voté grâce à l’apport des voix de notre groupe au Conseil Régional, je pense aussi à l’IDEX (initiative d’excellence) appel à projet de l’État suite au Grand Emprunt qui a failli échapper à Toulouse malgré la qualité de sa Recherche et de son Université. À Toulouse, c’est une volonté constante de tout remettre en cause y compris le patrimoine toulousain auxquels nous sommes si attachés et qui fait une grande partie de l’attractivité de notre ville. Toulouse s’est endormie pendant 3 ans, le temps d’une pseudo concertation, elle se réveille en 2012 en plein cauchemar: multitude de chantiers concomitants dont les toulousains découvrent aujourd’hui les conséquences sur leur qualité de vie. J’en veux pour exemple la ligne G du tramway, totalement inutile au regard des besoins de ce secteur, véritable gouffre financier. Elle va avoir des conséquences dramatiques sur les conditions de circulation pour toute notre agglomération.

C’est bien d’une autre politique que notre département a besoin. C’est pourquoi je me suis engagée dans la 9° circonscription.

Née du dernier découpage électoral, c’est une nouvelle circonscription, sans député sortant.

Elle s’étend de Ramonville à Portet en passant par les cantons 9, 10 et 11 de Toulouse. Ma candidature y est toute naturelle : je connais bien ce territoire, j’y vis avec ma famille depuis 30 ans (tout prés d’ici), j’y ai travaillé de nombreuses années au CHU de Rangueil (comme interne et chef de clinique) et également quelques années comme cardiologue à la clinique de Lagardelle sur lèze.

Depuis plus de 3 mois, je sillonne tous les cantons pour aller à la rencontre de ses habitants. Je reconnais ce soir certains d’entre vous avec qui j’ai fait connaissance à l’occasion d’un de ces déplacements.

Je veux saluer ici toute mon équipe qui m’accompagne partout, ils sont trop nombreux pour les citer tous, mais ils sont exceptionnels, car une campagne c’est aussi une aventure collective. Ce sont eux qui ont organisé cette soirée et je vous demande de les applaudir.

Au cours de ces rencontres sur le terrain nous avons toujours reçu un accueil chaleureux, attentif, voire demandeur. Car si notre famille politique avait quelque peu abandonné les marchés ces dernières années, ne vous y trompez pas, les socialistes bien installés dans leurs postes, ne sont pas toujours présents auprès de leurs propres électeurs en dehors des périodes électorales.

Je vais donc poursuivre cette campagne de proximité jusqu’au 17 juin.

Vous l’avez bien compris ma conception de la politique est aux antipodes de ce que sera la campagne du Parti Socialiste dans notre 9° circonscription. Cette circonscription est devenue célèbre par son « parachuté », mais j’ai bien l’intention de la rendre célèbre autrement !

Au mépris de la démocratie, du respect de la parité, le Parti Socialiste si prompt à donner des leçons a préféré l’ « autoparachutage » d’un conseiller régional d’Île de France, maire adjoint de Villepinte (dans le 93).

Les hauts garonnais sauront faire la différence et reconnaître la candidate authentique que je suis.

Car qu’est-ce qu’un député ?

Certains à gauche et ici tout particulièrement le présentent comme un élu uniquement national, qui pourrait représenter le peuple français à l’Assemblée Nationale en faisant abstraction de sa terre d’origine. Mais ce n’est pas l’esprit de nos institutions, sinon les élections législatives pourraient se faire selon un scrutin de liste. Tout au contraire il s’agit d’un scrutin uninominal où la personnalité du candidat, son enracinement dans le territoire doivent être des éléments du choix des électeurs.

Il est important que chacun des départements, chacune des circonscriptions de France soit représentée à l’Assemblée Nationale pour faire entendre leurs diversités.

Le député doit également participer aux réflexions prospectives sur son département et sa région et porter éventuellement certains projets en coordination avec les autres collectivités locales.

Enfin, bien sûr le député est celui qui vote les lois qui s’appliqueront à l’ensemble des français.

À ce titre, le député doit être courageux et responsable tout particulièrement dans le contexte économique que nous vivons. Il faudra en effet poursuivre les réformes structurelles déjà engagées par Nicolas Sarkozy et indispensables au redressement de notre pays. C’est pourquoi, je m’engage totalement dans la campagne des Élections Présidentielles pour soutenir Nicolas Sarkozy.

Vous devez vous aussi, chaque jour convaincre autour de vous : votre famille, vos amis, vos collègues de travail, et d’abord défendre le bilan du quinquennat : réforme des retraites, de la carte judiciaire, du service minimum, les peines planchers, la loi sur la Burqa, la  QPC question prioritaire de constitutionnalité, sans négliger des mesures sociales attendues depuis des années : 10° mois de bourse pour les étudiants, augmentation de 25% en 5 ans de l’allocation handicapé, du minimum vieillesse.

Je m’arrêterai un instant sur la réforme des universités, ici dans la 2° ville universitaire de France et dans notre circonscription où siège l’Université Paul Sabatier : la loi sur l’autonomie des universités que plus personne n’ose critiquer (rappelez vous les conflits avec les chercheurs il y a quelques années) est en train de transformer notre enseignement supérieur et notre recherche.

Elle est en train de permettre à nos universités de retrouver la place qu’elles méritent dans les classements internationaux, cette évolution aura également des conséquences directes très positives sur le développement de notre territoire en matière d’équipements, et d’emploi.

Vous pouvez donc être fiers du bilan de Nicolas  Sarkozy et vous devez le défendre.

Mais surtout, il ne faut pas revenir en arrière ! Revenir sur la réforme des retraites, rétablir les 35 heures,  revenir sur la réforme territoriale, serait désastreux pour notre pays. Certaines mesures seraient dangereuses pour les fondements mêmes de notre société, je pense au droit de vote pour les étrangers, je pense à la légalisation du cannabis par exemple.

Je compte donc sur vous ce soir, pour m’accompagner. Mes actions seront régulièrement mises en ligne sur mon blog www …

 

M’accompagner ou selon votre domicile accompagner bien sûr l’un des 10 candidats de l’UMP à ces élections législatives dont je salue la présence de certains ici ce soir : Bertrand Serp pour la 4° circonscription, Jocelyne Vidal pour la 6°, Martine Rieu pour la 8°, Nicolas Bonleux pour la 2°, Corinne Viansson Ponté pour la 7° et Jean Luc Moudenc et Laurence Arribage pour la 3°.

Mes chers amis, l’enjeu est de taille pour l’avenir de notre pays et de notre territoire.

N’ayez donc aucun regret, engagez-vous pleinement à mes côtés pour permettre avec la victoire de Nicolas Sarkozy la reconquête de notre territoire par notre famille politique.

Elisabeth Pouchelon

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 12:09

NKM-01.jpgChère Amie, Cher Ami,
Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement sera samedi 11 février 2012 de 11H30 à 12H15 au marché Victor Hugo au centre ville de Toulouse (station de métro ligne A «Capitole »).
Jean Luc Moudenc, président de l'UMP 31 l'accompagnera dans sa visite. N'hésitez pas à venir échanger de manière informelle avec elle à ce moment là.

Bien fidèlement

UMP31

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 12:02

moudenc-02.jpgCe matin, lors du Conseil de Communauté, mes amis et moi déposons un voeu en faveur des études de solutions pour désengorger la rocade (vous le trouverez reproduit ci-dessous).

En effet, un échange de courriers que j’ai eu avec les Ministères concernés démontre que les autres grandes villes n’attendent pas pour lancer des projets de contournement. Vous trouverez un extrait de cette correspondance en cliquant ici. Le Grand Toulouse se doit de solutionner au plus vite ces problèmes d’embouteillages chroniques !

 

 

VŒU DU GROUPE « LE GRAND TOULOUSE ENSEMBLE » EN FAVEUR DE LA RELANCE DES ETUDES RELATIVES AUX SOLUTIONS DE DESENGORGEMENT DE LA ROCADE

 

Mesdames, Messieurs,

De toutes les agglomérations françaises, la nôtre est celle qui crée le plus d’emplois et qui connait la plus forte progression de population.

Par ailleurs, l’achèvement de l’autoroute A 20 (entre Montauban et Vierzon), en 2003, a terminé de placer l’agglomération toulousaine au cœur des échanges autoroutiers de l’Europe de l’Ouest : elle se situe au carrefour entre un axe Nord/Sud qui relie l’Europe du Nord à la péninsule ibérique et un axe Est/Ouest entre Atlantique et Méditerranée.

La combinaison de ces deux phénomènes entraîne une hausse constante du trafic routier sur le périphérique toulousain, source d’embouteillages nombreux et de plus en plus fréquents dont pâtissent les usagers.

Deux types de cette fréquentation majeure sont le trafic de transit (origine et destination en dehors de la zone locale) et le trafic d’échange (origine à l’intérieur de la zone locale et destination à l’extérieur de la zone d’échange et réciproquement). En effet, pour les raisons sus-évoquées, on estime que le premier passera de 39.000 véhicules / jour en 2003 à 66.000 véhicules / jour à l’horizon 2020 (+ 69%) et que le second passera de 237.000 véhicules / jour à 360.000 véhicules / jour sur la même période (+ 52 %) !

Des études avaient été lancées dès 2003, dans le cadre d’une concertation publique de grande ampleur, au sujet d’un grand contournement autoroutier. Malheureusement, depuis 2008, ce projet a disparu.

Pourtant, les automobilistes, en particulier ceux de la périphérie toulousaine, continuent de subir ces encombrements d’ampleur.

Face à cette situation, les pouvoir publics locaux, et au premier rang la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, ne peuvent rester inactifs.

Chacun sait que le Plan de Déplacements Urbains (P.D.U.), malgré son importance, ne règlera pas le problème. Il faut donc traiter spécifiquement la question de la fluidité du trafic du périphérique en heures de pointe en étudiant :

- l’idée d’un deuxième anneau de rocade qui viendrait soulager le premier anneau existant en captant le trafic de transit ainsi qu’une partie du trafic d’échange et en structurant l’aménagement du territoire périurbain (avec implantation d’activités nouvelles permettant une meilleure répartition des richesses et un rapprochement domicile / emploi) ;

- la possibilité d’adjoindre aux infrastructures routières en question des sites propres pour les transports en commun : bus (BHNS) sur les côtés du périphérique existant, train en parallèle du deuxième anneau à créer.

En conséquence, la Communauté Urbaine du Grand Toulouse propose l’introduction dans le prochain PDU d’un programme d’études en vue du soulagement de l’actuel périphérique, comportant la création d’un deuxième anneau de rocade (total, partiel, ou progressif) et un volet de site(s) propre(s) pour les transports en commun (TCSP).

Jean-Luc MOUDENC
Maire de Toulouse de 2004 à 2008
Président du Groupe d’Opposition municipale « Toulouse pour Tous »

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