Elisabeth Pouchelon, Candidate aux élections législatives sur le 9ème circonscription de la Haute-Garonne a eu le plaisir d'innaugurer sa permanence le 8 février 2012. Voici ci dessous le discours d'Elisabeth Pouchelon :
Chers amis,
Je suis ravie d’accueillir ce soir à Toulouse Sébastien Huyghe député du Nord, vainqueur de Martine Aubry au précédent scrutin, il saura nous dire je pense que notre famille politique a toutes ses chances même dans ces terres traditionnellement de gauche.
Merci d’abord à Xavier Spanghero qui s’est improvisé ce soir maître de cérémonie. Xavier c’est surtout le responsable des Jeunes Actifs de l’UMP en Haute Garonne. Cette tranche d’âge des 30-40 ans trop âgés pour rester chez les jeunes Pop, et tout jeunes dans la vie active. Ils sont plus de 400 en Haute Garonne et je sais qu’ils sont parmi les plus dynamiques en France.
J’en profite pour remercier également Guillaume Brouquières et les Jeunes Pop : sans eux la politique n’aurait aucun sens. Ils nous apportent leur fraicheur, leur dynamisme et je sais que je peux à tout moment compter sur vous.
Je m’associe bien sûr aux remerciements que Xavier a formulés, mais surtout la présence autour de moi ce soir de vous tous me permet de croire que notre mouvement a retrouvé son unité et sa capacité de rassemblement.
Notre nouvelle équipe fédérale avec notre président Jean Luc Moudenc et Laurence Arribage son Secrétaire Départemental a beaucoup travaillé depuis un peu plus d’un an pour permettre à notre mouvement de se trouver en ordre de marche pour cette année 2012 si importante.
Pour ma part, c’est dans cet esprit que je suis allée à la rencontre des militants de la 9° circonscription pour reconquérir le terrain politique par des actions militantes régulières, dans un seul but : défendre fièrement nos valeurs dans ce département.
L’hégémonie socialiste n’est pas une fatalité, c’est par contre un lourd handicap pour notre territoire :
8 députés sur 8, la quasi-totalité des collectivités locales détenues par le PS et des leaders à bout de souffle (je pense aux présidents du Conseil Général et du Conseil Régional) : tout cela conduit à une politique peu ambitieuse, éloignée des préoccupations de nos concitoyens.
Au niveau du département et de la région, les dirigeants socialistes sont dans une posture antigouvernementale systématique préjudiciable au développement de notre territoire.
Pendant que d’autres régions (Aquitaine, PACA, Languedoc Roussillon par exemple) savent travailler en coordination avec l’État, la nôtre perd de son influence.
À cause de tiraillements à l’intérieur de leur propre majorité par les Verts et le Front de Gauche, les projets structurants peinent à voir le jour je pense par exemple à la LGV, dont le budget a enfin été voté grâce à l’apport des voix de notre groupe au Conseil Régional, je pense aussi à l’IDEX (initiative d’excellence) appel à projet de l’État suite au Grand Emprunt qui a failli échapper à Toulouse malgré la qualité de sa Recherche et de son Université. À Toulouse, c’est une volonté constante de tout remettre en cause y compris le patrimoine toulousain auxquels nous sommes si attachés et qui fait une grande partie de l’attractivité de notre ville. Toulouse s’est endormie pendant 3 ans, le temps d’une pseudo concertation, elle se réveille en 2012 en plein cauchemar: multitude de chantiers concomitants dont les toulousains découvrent aujourd’hui les conséquences sur leur qualité de vie. J’en veux pour exemple la ligne G du tramway, totalement inutile au regard des besoins de ce secteur, véritable gouffre financier. Elle va avoir des conséquences dramatiques sur les conditions de circulation pour toute notre agglomération.
C’est bien d’une autre politique que notre département a besoin. C’est pourquoi je me suis engagée dans la 9° circonscription.
Née du dernier découpage électoral, c’est une nouvelle circonscription, sans député sortant.
Elle s’étend de Ramonville à Portet en passant par les cantons 9, 10 et 11 de Toulouse. Ma candidature y est toute naturelle : je connais bien ce territoire, j’y vis avec ma famille depuis 30 ans (tout prés d’ici), j’y ai travaillé de nombreuses années au CHU de Rangueil (comme interne et chef de clinique) et également quelques années comme cardiologue à la clinique de Lagardelle sur lèze.
Depuis plus de 3 mois, je sillonne tous les cantons pour aller à la rencontre de ses habitants. Je reconnais ce soir certains d’entre vous avec qui j’ai fait connaissance à l’occasion d’un de ces déplacements.
Je veux saluer ici toute mon équipe qui m’accompagne partout, ils sont trop nombreux pour les citer tous, mais ils sont exceptionnels, car une campagne c’est aussi une aventure collective. Ce sont eux qui ont organisé cette soirée et je vous demande de les applaudir.
Au cours de ces rencontres sur le terrain nous avons toujours reçu un accueil chaleureux, attentif, voire demandeur. Car si notre famille politique avait quelque peu abandonné les marchés ces dernières années, ne vous y trompez pas, les socialistes bien installés dans leurs postes, ne sont pas toujours présents auprès de leurs propres électeurs en dehors des périodes électorales.
Je vais donc poursuivre cette campagne de proximité jusqu’au 17 juin.
Vous l’avez bien compris ma conception de la politique est aux antipodes de ce que sera la campagne du Parti Socialiste dans notre 9° circonscription. Cette circonscription est devenue célèbre par son « parachuté », mais j’ai bien l’intention de la rendre célèbre autrement !
Au mépris de la démocratie, du respect de la parité, le Parti Socialiste si prompt à donner des leçons a préféré l’ « autoparachutage » d’un conseiller régional d’Île de France, maire adjoint de Villepinte (dans le 93).
Les hauts garonnais sauront faire la différence et reconnaître la candidate authentique que je suis.
Car qu’est-ce qu’un député ?
Certains à gauche et ici tout particulièrement le présentent comme un élu uniquement national, qui pourrait représenter le peuple français à l’Assemblée Nationale en faisant abstraction de sa terre d’origine. Mais ce n’est pas l’esprit de nos institutions, sinon les élections législatives pourraient se faire selon un scrutin de liste. Tout au contraire il s’agit d’un scrutin uninominal où la personnalité du candidat, son enracinement dans le territoire doivent être des éléments du choix des électeurs.
Il est important que chacun des départements, chacune des circonscriptions de France soit représentée à l’Assemblée Nationale pour faire entendre leurs diversités.
Le député doit également participer aux réflexions prospectives sur son département et sa région et porter éventuellement certains projets en coordination avec les autres collectivités locales.
Enfin, bien sûr le député est celui qui vote les lois qui s’appliqueront à l’ensemble des français.
À ce titre, le député doit être courageux et responsable tout particulièrement dans le contexte économique que nous vivons. Il faudra en effet poursuivre les réformes structurelles déjà engagées par Nicolas Sarkozy et indispensables au redressement de notre pays. C’est pourquoi, je m’engage totalement dans la campagne des Élections Présidentielles pour soutenir Nicolas Sarkozy.
Vous devez vous aussi, chaque jour convaincre autour de vous : votre famille, vos amis, vos collègues de travail, et d’abord défendre le bilan du quinquennat : réforme des retraites, de la carte judiciaire, du service minimum, les peines planchers, la loi sur la Burqa, la QPC question prioritaire de constitutionnalité, sans négliger des mesures sociales attendues depuis des années : 10° mois de bourse pour les étudiants, augmentation de 25% en 5 ans de l’allocation handicapé, du minimum vieillesse.
Je m’arrêterai un instant sur la réforme des universités, ici dans la 2° ville universitaire de France et dans notre circonscription où siège l’Université Paul Sabatier : la loi sur l’autonomie des universités que plus personne n’ose critiquer (rappelez vous les conflits avec les chercheurs il y a quelques années) est en train de transformer notre enseignement supérieur et notre recherche.
Elle est en train de permettre à nos universités de retrouver la place qu’elles méritent dans les classements internationaux, cette évolution aura également des conséquences directes très positives sur le développement de notre territoire en matière d’équipements, et d’emploi.
Vous pouvez donc être fiers du bilan de Nicolas Sarkozy et vous devez le défendre.
Mais surtout, il ne faut pas revenir en arrière ! Revenir sur la réforme des retraites, rétablir les 35 heures, revenir sur la réforme territoriale, serait désastreux pour notre pays. Certaines mesures seraient dangereuses pour les fondements mêmes de notre société, je pense au droit de vote pour les étrangers, je pense à la légalisation du cannabis par exemple.
Je compte donc sur vous ce soir, pour m’accompagner. Mes actions seront régulièrement mises en ligne sur mon blog www …
M’accompagner ou selon votre domicile accompagner bien sûr l’un des 10 candidats de l’UMP à ces élections législatives dont je salue la présence de certains ici ce soir : Bertrand Serp pour la 4° circonscription, Jocelyne Vidal pour la 6°, Martine Rieu pour la 8°, Nicolas Bonleux pour la 2°, Corinne Viansson Ponté pour la 7° et Jean Luc Moudenc et Laurence Arribage pour la 3°.
Mes chers amis, l’enjeu est de taille pour l’avenir de notre pays et de notre territoire.
N’ayez donc aucun regret, engagez-vous pleinement à mes côtés pour permettre avec la victoire de Nicolas Sarkozy la reconquête de notre territoire par notre famille politique.
Elisabeth Pouchelon