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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:52

TGV 150C'est quoi cette histoire ? C'est en quatre mots comme en cent la réaction de Pierre Camani à la suite de la réunion, lundi, dans le bureau du préfet de région Stéfanini, à Bordeaux, des financeurs potentiels de la ligne à grande vitesse pour les tronçons Bordeaux-Espagne et Bordeaux -Toulouse.

Le préfet de région, qui coordonne le projet en Aquitaine, s'est fait l'expression de l'État et ce même État demande aux collectivités de payer une partie des 80 millions d'€ nécessaires pour permettre la réalisation du tracé H 226 (tunnel à Moirax par exemple).

« On sort du cadre juridique… » commente encore le président du conseil général, qui a refusé au début du mois de participer au financement de ces deux tronçons (lire nos précédentes éditions).

L'État aurait ainsi l'intention de prendre à sa charge 30 % de la facture, les deux autres tiers restant à payer par les conseils régionaux Midi-Pyrénées et Aquitaine, le Lot-et-Garonne et la communauté d'agglomération d'Agen (CAA). Tous sont visiblement d'accord sur un point : rester dans le cadre global du financement.

La Dépêche du Midi

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:42

Philippe-Piat.jpgLa proposition de François Hollande de taxer les plus hauts revenus à 75 % a créé la polémique dans la classe politique mais également chez les sportifs. Le football français est même vent debout contre cette mesure "démagogique", qui ne concernerait pourtant qu'une cinquantaine de joueurs.

Le millier de footballeurs professionnels que compte l'Hexagone a payé la modique somme de 265 millions d'euros d'impôts sur le revenu en 2010 et ne souhaite pas débourser d'avantage pour les "poches" de l'Etat. Selon Michel Seydoux, le président de Lille, cette sur-taxation des salaires supérieurs à un million d'euro par an provoquerait quasi mécaniquement un exode des joueurs les mieux rémunérés, ou du moins un coup d'arrêt à leur migration vers le championnat de France. "Ca va faire fuir la plupart des talents français, tous domaines confondus, croit-il. Jean Dujardin par exemple, pourrait aller s'installer dans une contrée plus clémente".

Christophe Jallet, le défenseur du Paris Saint-Germain dont la rémunération atteint les 100 000 euros par mois est du même avis. "Je n'ai braqué personne pour avoir ce que j'ai aujourd'hui. Ceux qui ont la chance de réussir, on leur tire dans les pattes", estime-t-il, redoutant un "exode massif" en cas de mise en oeuvre de la proposition.

"On affaiblirait la France"

"Je ne crois pas que cela inciterait les joueurs au départ, parce qu'il faudrait déjà que les joueurs concernés trouvent mieux à l'étranger", juge en revanche Philippe Piat, président de l'Union nationale des footballeurs pros (UNFP), tout en s'élevant contre la "démagogie" maniée par le PS. "Mais cela freinerait l'arrivée sur notre territoire de joueurs en provenance d'autres pays", souligne-t-il.

Jean-Pierre Louvel, le président du Havre AC et de l'Union des clubs professionnels (UCPF), craint un "affaiblissement" des clubs de l'Hexagone, déjà fragilisés depuis deux ans par la suppression du droit à l'image collectif (DIC) qui leur assurait une exonération de charges sociales de 30 %. "Le plus grave, c'est que l'on ne gardera même pas les jeunes talents", redoute-t-il, en s'inquiétant aussi beaucoup de la volonté de François Hollande d'augmenter la taxe Buffet (la part des droits TV du foot reversée aux autres sports). "On se tire une balle dans le pied car le foot est le sport le plus solidaire, et en le surtaxant on diminue la qualité de ses clubs", déplore-t-il.

Pour Philippe Piat et Jean-Pierre Louvel, la création d'une nouvelle tranche pour les très hauts revenus serait totalement contreproductive. Dissuader les hauts salaires de venir en France, c'est se priver d'une source de revenus importante puisque ce sont eux qui payent le plus d'impôts", calcule le président de l'UCPF. "On a beaucoup critiqué la possible venue de Beckham au PSG pour 800 000 euros mais ç'aurait été un contribuable exceptionnel", poursuit-il, dénonçant lui aussi la "démagogie" d'une telle proposition. "Globalement, conclut-il, cette mesure affaiblirait le championnat, mais aussi la France".

La Dépêche du Midi

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 06:27
Au sommaire :
  • Les cartes du tracé en ligne
  • Sur la ligne Bordeaux-Toulouse, RFF répond à Alternative LGV

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Les cartes du tracé en ligne

Suite aux décisions du Comité de pilotage du 9 janvier 2012, les cartes détaillées du tracé retenu sur l’ensemble du projet sont en ligne. Vous avez le choix entre la carte générale, les cartes par département ou les cartes de chaque commune concernée par le projet.

Où trouver ces cartes?
Lorsque vous vous trouvez sur l'accueil du site gpso.fr, un onglet appelé "CARTES" se situe à droite de votre écran.

Emplacement de la page Cartes

En cliquant dessus, vous accédez à cette page où sont recensées toutes les cartes. Les plus récentes, actuellement celles du COPIL de janvier 2012, sont situées sur le premier carré bleu se trouvant en haut à gauche de l'écran.

Lien vers les dernières cartes

Vous naviguez ensuite sur une page comportant la carte générale, les cartes par département et un menu déroulant vous offrant plusieurs choix afin de trouver précisément la carte qui vous intéresse.
Plusieurs personnes n’ont pas trouvé les légendes des différentes planches détaillant la symbolique utilisée. Deux types de légende existent en fonction de votre situation géographique : soit vous êtes sur la ligne existante en Gironde sur la sortie de Bordeaux (de Bordeaux à Ayguemorte-les-Graves), soit sur une ligne nouvelle pour le reste des communes.

-> Pour l’aménagement de la ligne existante en sortie de Bordeaux, téléchargez la légende.
-> Pour les lignes nouvelles Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse, téléchargez la légende. 

Page des cartes du tracé retenu par le COPIL du janvier 2012

Pour visualiser le tracé sur la commune que vous recherchez avec un maximum de précisions, le plus simple est d’indiquer le département puis la commune souhaitée. Le résultat de la recherche vous donne alors accès aux planches afin de visualiser le tracé ainsi que les mesures d’insertion proposées par RFF.

-> Pour plus d'information sur les décisions du Comité de pilotage, téléchargez la dernière Lettre d'information du GPSO (N°13, janvier 2012).

 

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Sur la ligne Bordeaux-Toulouse, RFF répond à Alternative LGV

Fin 2011, RFF a reçu les résultats d’une étude sur « l’analyse comparative des options de modernisation des dessertes ferroviaires sur le tronçon Bordeaux-Toulouse », réalisée par les cabinets CERC et AC2I à la demande de l’association Alternative LGV. Après analyse, RFF conteste et dénonce le contenu du document produit par les deux cabinets.
Sur la base de questions-réponses, RFF répond.
La ligne nouvelle se justifie-t-elle ? Pourquoi ne pas améliorer la ligne existante ? Le gain de 13 minutes par rapport à l’aménagement de la ligne existante en vaut-il la chandelle ? Pourquoi ne pas augmenter la vitesse sur la ligne existante moyennant quelques aménagements ? L’aménagement de la ligne existante n’aurait-il pas beaucoup moins d’impact environnemental que la création d’une ligne nouvelle ?...
-> Téléchargez les réponses de RFF à l’association Alternative LGV.
-> Téléchargez le communiqué de presse diffusé le 26 janvier dernier.

   
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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 18:08

TGV_1231.jpg« Notre volonté est ferme et claire, nous attendons le début des travaux pour 2017 ». La phrase est signée Martin Malvy, président de l’association TGV Sud-Ouest. Entouré des deux vice-présidents de l’association, Pierre Izard, et Pierre Cohen, ainsi que de Didier Gardinal (CCIR), le président de Région a réaffirmé ce mercredi son ambition pour la ligne grande vitesse Sud-Ouest malgré de sérieuses menaces sur le financement du projet.

C’est lors d’une conférence de presse précédant l’assemblée générale de l’association que Martin Malvy, Pierre Cohen, Pierre Izard et Didier Gardinal ont tenu à un faire un point sur la LGV. Les trois premiers ont écrit hier au Premier ministre François Fillon « pour obtenir la garantie que quand la LGV sera à Bordeaux, le tracé Bordeaux-Toulouse soit aussi réalisé » a expliqué Martin Malvy. « Car nous sommes légitimes à avoir des craintes » a-t-il ajouté.

Des craintes qui portent sur le montage financier depuis que les départements du Gers et du Lot-et-Garonne se sont retirés du projet. Pierre Izard a tenu a préciser qu’aucun jugement n’était porté sur ces collectivités, « qui sont dans des situations économiques et financières difficiles » mais il a été ferme : « Nous ne pouvons nous substituer à elles».
Autrement dit, l’Etat doit prendre en charge la part des collectivités qui se désistent. Le Lot-et-Garonne devait participer à hauteur de 90 à 100 millions d'euros au financement de la ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux. Le Gers, quant à lui, s’était engagé pour 8 millions d’euros.

Pas un sous de plus

Pour Pierre Cohen, malgré les menaces qui pèsent sur le financement du projet, Toulouse « ne peut pas se passer de la LGV, c’est un maillon indispensable pour notre développement économique et culturel ». Deux solutions ont donc été évoquées par Martin Malvy : « soit on arrête de financer le tronçon Tour-Bordeaux mais on prend intégralement en charge la ligne Sud-Gironde Toulouse, soit on continue à payer le tronçon Tours-Bordeaux mais c’est une avance que la région Aquitaine remboursera sur le Bordeaux-Toulouse ». Les deux phases de travaux sont d’un montant équivalent, environ 240 M€.
Ce qui est sûr, c’est que Midi-Pyrénées, comme le département de Haute-Garonne ne veut plus mettre un sous de plus sur la table. Selon Martin Malvy, la part de la région est passé de 400 M€ à 800M€ depuis le début du projet et la part du département à doublé également, passant à 400 M€. « C’est l'argent du contribuable qui n’est pas investit autre part » a rappelé Pierre Izard qui a par ailleurs avoué que son enthousiasme était « en péril, devant les obstacles, toujours plus nombreux ». A noter que Didier Gardinal a lui aussi écrit au Premier ministre, séparément, en lui envoyant une maquette de TGV « qui trouvera place sur son bureau, je l’espère » pour lui signifier « pensez à nous » !

Dans un communiqué ce soir, les élu-es d’Europe Ecologie – Les Verts au Conseil Régional de Midi-Pyrénées font savoir qu'ils "partagent bien évidemment avec l’association « TGV Sud-ouest » le souhait qu’un train à grande vitesse arrive en gare de Toulouse-matabiau. Mais la fin ne justifie pas les moyens. Créer une nouvelle ligne à grande vitesse – sur l’axe Tours-Bordeaux-Toulouse - n’est pas raisonnable financièrement."

Objectif News

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 12:51
TGV_1230.jpgGuillaume Pépy invité jeudi du 19/20 à Toulouse : Le président de la SNCF sera jeudi à 19h l'invité du 19/20 de France 3 Midi-Pyrénées. Projet de ligne grande vitesse (LGV), TER, nouveau cadencement des trains... Posez-lui votre question en envoyant un email à l'adresse suivante : redaction.toulouse@france3.fr
France3 Midi Pyrénées
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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 10:19

TGV_1229.jpgDe plus en plus contesté, le projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse d’une part, l'Espagne d'autre part, vient de faire l'objet d'une contre-étude par des opposants en Aquitaine. RFF monte au créneau et défend son enquête...

Sauver le soldat GPSO. Réseau Ferré de France (RFF) a répondu ce mardi « point par point » aux attaques que subit depuis plusieurs semaines le Grand Projet ferroviaire pour le Sud Ouest, à savoir le prolongement de la ligne LGV de Bordeaux vers Toulouse d’une part et vers l’Espagne de l’autre. Validé par les collectivités locales en janvier, l’avant-projet n’attend plus que l’aval du ministère de l’Ecologie, qui devrait tomber « avant fin mars » a annoncé Christian Maudet, chef du GPSO chez RFF, avant sa mise en enquête publique « mi-2013 ». En attendant, le projet est sérieusement chahuté par des opposants, que ce soit au Pays Basque, en Gironde ou dans le Lot-et-Garonne. Pour eux, l’aménagement des lignes existantes serait beaucoup moins cher, plus respectueux de l’environnement et garantirait les dessertes locales.

L’association Alternative LGV a même présenté le 9 février une étude réalisée par un cabinet spécialiste des questions ferroviaires, Claraco. Elle affirme que pour 2,8 milliards d’euros, la modernisation des voies existantes permettrait de faire rouler des TGV à 220 km/h entre Bordeaux et Toulouse, pour un gain de temps de 37 minutes. « GPSO propose un gain d’1 h pour un investissement de 5,7 milliards d’euros, et non 7,8 milliards d’euros » souligne Christian Maudet. Mais le chef de projet affirme surtout que cette contre-étude ne prend pas en compte l’ensemble des coûts induits par tous les aménagements nécessaires à une rénovation de l’existant. « Supprimer la centaine de passages à niveaux sur les 250 km de lignes, reviendrait à environ 600 millions d’euros, pas 60. Pour rouler à 220, il faudrait modifier les courbes de l’actuel tracé. Alternative n’en prend en compte que deux, alors qu’il en faudrait au moins six. »

Des élus menacent de ne pas financer

RFF estime par ailleurs qu’en terme de « temps de réalisation, de nuisances sonores et d’impact sur l’environnement, une modernisation serait pire qu’une création. » Dernier argument : le temps gagné ne serait pas suffisant. « N’oublions pas l’objectif de GPSO : être compétitif sur l’ensemble de la ligne entre Toulouse et Paris, pour prendre des parts de marché à l’aérien. A plus de trois heures sur ce parcours, nous ne le sommes pas. »

Il n’empêche que plusieurs élus regardent l’enquête d’Alternative LGV d’un œil intéressé. Les départements du Lot-et-Garonne et du Gers menacent même de ne pas mettre un centime dans GPSO (lire ci-contre). Et c’est bien ce qui inquiète RFF aujourd’hui. « Cela nous préoccupe de voir que des grands élus ne font pas vraiment de différence entre un argumentaire un peu militant, et une étude technique travaillée depuis dix ans et qui a fait l’objet de diverses validations » a lancé Christian Maudet. « Chacun doit se sentir obligé de s’exprimer dans ce contexte pré-électoral, mais cela trouble le message. »

Le début des travaux de GPSO est censé débuter « avant fin 2017 ». Cinq à sept ans seront alors nécessaires pour la mise en service des deux branches. Le coût total d’investissement pour les deux branches est estimé à 12 milliards d’euros, financé en partie par le privé.

20 Minutes Bordeaux

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 09:56

TGV_1228.jpgUne association, «Alternative LGV» a publié un document selon lequel il est préférable d'aménager la ligne existante entre Bordeaux et Toulouse plutôt que de créer une ligne nouvelle. Réseau ferré de France a dénoncé, hier, les contre-vérités

« Ils disent qu'à 120 km/h ils pourraient gagner 40 minutes. Pour nous ce serait plutôt 15 ! ». Christian Maudet, chef de mission des grands projets du Sud Ouest (GPSO) de Réseau ferré de France (RFF) a joué hier à Bordeaux les artilleurs en chef en pilonnant le rapport commandé par l'association Alternative LGV.

Un rapport qui préconise l'aménagement de la ligne ferroviaire existante Bordeaux/Toulouse et non la construction d'une nouvelle.

«Nous avons analysé cette étude, c'est un discours militant» martèle le représentant de RFF qui évoque un coût pour une ligne nouvelle de 5,7milliards d'euros et non de 7,8 milliards comme annoncé par l'association. « RFF a volontairement sous estimé le coût il y a un an et depuis ça monte régulièrement. Nous, avec des déviations à Moissac et Port-Sainte-Marie nous sommes à 2,7 milliards » rétorquait hier soir Raymond Girardi, coprésident d'Alternative LGV, rappelant que « les chiffres utilisés pour cette étude sont précisément ceux de RFF ».

Justement, parmi les chiffres qui font débat, la nécessité de faire disparaître des passages à niveaux en cas d'aménagement de la ligne : « Il en existe 120 entre Bordeaux et Toulouse. Quelque 60 seraient à supprimer. Il faut compter en moyenne 5 millions d'euros pour un seul aménagement contre 600 000 avancés dans le rapport » avance-t-on à RFF. « C'est bien ce qu'ils font payer pour enlever un passage à niveau... » rétorque Raymond Girardi, interrogatif. « Avec le grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, la gare d'Agen sera desservie par 13 trains aptes à la grande vitesse allers retours vers Paris soit deux fois plus qu'aujourd'hui » insiste le représentant de RFF pointant un secteur où la discussion est pour le moins animée. « En Lot-et-Garonne, une majorité de conseillers généraux s'est rangée à nos cotés » déclare le président d'Alternative LGV. D'ici l'enquête d'utilité publique,en juin 2013, le débat risque donc d'être vif, à l'image de ce qui se passe ailleurs, sur une autre ligne au départ de Bordeaux, coté Pays-Basque...


Les ratés du financement

Aujourd'hui se tient à Toulouse, en présence du PDG de la SNCF, Guillaume Pépy, l'assemblée générale de l'association TGV Sud-Ouest qui défend le projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et la Toulouse. Une rencontre qui intervient après les refus des présidents des conseils généraux du Lot-et-Garonne et du Gers, MM. Camani et Martin, de financer ce projet, relevant selon eux de financements d'Etat. Martin Malvy lui-même, qui préside l'association TGV Sud-Ouest, s'était interrogé suite à ces désistements sur la participation de la région Midi-Pyrénées


Le chiffre : 900

euros > Mois. C'est ce que perçoit chaque mois chacun des 58 prêtres du Lot où la campagne du denier du culte, qui permet notamment de financer ces «salaires», a été lancée hier. En 2011, elle avait permis de rapporter 912 481 euros

La Dépêche du Midi

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:48
gerard-longuet.jpgGérard Longuet, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants   sera en Haute Garonne le mardi 6 mars 2012 afin de visiter les industries locales relatives à l'armement et à l'espace. En marge de ce déplacement, il a souhaité rencontrer les militants de l'UMP afin d'échanger de manière informelle sur les enjeux de la campagne présidentielle. Cette rencontre aura lieu autour d'un apéritif le mardi 6 mars 2012 à 19H à la fédération UMP 31, 6 rue Gabriel Péri, 31000 Toulouse
métro ligne A/B station "Jean Jaurés", Parking "Jean Jaurés". Merci de confirmer votre présence par mail à contact@ump31.fr  ou par téléphone 0534451730 (du lundi au vendredi de 14H à 18H). Nous comptons sur votre présence en nombre.
 




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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:38

presidentielle-013.jpgA Montpellier, ce mardi 28 février, Nicolas Sarkozy est venu parler d’éducation. Il a expliqué sa conception de la mission de l’école, sa conviction que le travail, l’effort, le mérite sont les clés de la réussite de chacun et au cœur de la promesse de l’école républicaine. « Toutes les familles de France veulent pouvoir dire à leurs enfants, comme nos parents et nos grands-parents nous l’ont dit jadis : Travaillez bien à l’école et vous aurez une vie meilleure. Travaillez bien à l’école et vous serez libres. Libres de choisir la vie que vous voulez. Libres de devenir ce que vous souhaitez. Libres de réaliser vos rêves. »

Le Président a rappelé que l’école n’appartenait à personne : « l’école est un bien commun, au cœur de la République ». Aussi elle est l’affaire des familles autant que des professeurs, et un débat ouvert pour tous ceux « qui ont leurs mots à dire sur l’école, ses missions, son avenir, son évolution ».

Nicolas Sarkozy a écarté les solutions de facilité et les promesses politiciennes à courte vue qui appliquent des schémas anciens aux défis nouveaux de l’école du XXIème siècle. Contre la proposition socialiste de créer 60 000 postes de fonctionnaires supplémentaires, il a invité les Français à une réflexion plus large sur les nouvelles missions de l’école pour nos enfants, et les valeurs qu’elle doit défendre. « Comme si tout n’était qu’une affaire de quantité ! Toujours plus sans jamais se demander pourquoi, pour qui, à quelles conditions ? »

« Je veux une école du respect, une école de la politesse où l’on apprend à vivre avec les autres, une école où l’on apprend que l’on n’a rien sans rien, que le savoir est un précieux trésor qui vient récompenser l’effort que l’on s’est imposé à soi-même et qu’en étudiant c’est pour soi-même que l’on travaille » a t-il défendu.

Devant plus de 8 000 personnes réunies au Zénith de Montpellier pourtant prévu pour 6 000 au départ, Nicolas Sarkozy a fait de l’école sa priorité pour un second quinquennat.

« Pendant les cinq années qui viennent de s’écouler j’ai donné la priorité à l’université et à la recherche. Pendant les cinq années qui viennent, c’est à l’école, de la petite enfance jusqu’au Bac, qu’il faut donner la priorité. »

Le Président de la République a rappelé les nombreuses mesures qu’il avait prises ces cinq dernières années pour en faveur d’une école plus juste et plus forte parmi lesquelles le recentrage de l’école primaire sur les savoirs fondamentaux, la réforme du lycée, le soutien scolaire pour les écoliers en difficulté qui bénéficient aujourd’hui à 1,3 million d’enfants, les plateformes de lutte contre le décrochage qui ont permis à 56 000 jeunes d’obtenir un emploi ou une formation.

Rappelant que « l’école de la République, c’est un droit et c’est un devoir », le chef de l’Etat a insisté sur la responsabilisation des parents d’élèves, qui l’avait conduit à instaurer une suppression des allocations pour les parents d’élèves absentéistes. « On est responsable de ses enfants. La société n’est pas responsable de tout. » a-t-il martelé, prouvant que le rappel au devoir avait été efficace : « 33 000 avertissements n’ont entraîné que 171 suspensions des allocations familiales », a-t-il ainsi indiqué.

L’autorité a été l’un des axes forts du discours du Président de la République, autorité des parents, autorité intellectuelle et morale du professeur : « L’école de la République, c’est l’école de l’autorité. » a-t-il affirmé. « Sans autorité, il n’y a aucun système collectif qui puisse fonctionner. L’école est le lieu où l’enfant rencontre pour la première fois une autre autorité que celle de ses parents. C’est le lieu où il rencontre l’autorité du savoir et la discipline collective. La jeunesse se construit dans la contestation de l’autorité. Mais pour qu’elle puisse un jour contester l’autorité, il faut d’abord qu’elle commence par appendre à la respecter. »

« La République, ce n’est pas l’égalitarisme, ce n’est pas le nivellement. La République, ce n’est pas la facilité. La République, c’est le mérite, c’est l’exigence, c’est la promotion de l’excellence. »

Traçant son projet pour reconstruire l’école de la République, une école qui brasse et mélange les différences quelles qu’elles soient, une école forte parce que solide dans les savoirs et les valeurs qu’elle transmet, le Président de la République a annoncé vouloir revaloriser la condition enseignante que « trop d’embauches ont paupérisée » et exonérer de la règle du non remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 partants à la retraite la maternelle et le primaire, où les enseignants travaillent déjà plus longtemps que les autres.

Une grande réforme du collège sera, en outre, lancée en remettant notamment plus d’« adultes dans les établissements pour écouter les enfants, pour les soutenir, les accompagner, les guider » et en permettant à « tout enseignant qui voudra travailler plus puisse le faire avec 26 h de présence dans l’établissement au lieu de 18h de cours, avec en contrepartie une augmentation de son traitement de 25 %, soit près de 500 € net par mois. » C’est la « révolution de l’autonomie » que propose Nicolas Sarkozy, avec pour chaque établissement « la possibilité de constituer de véritables équipes pédagogiques en lui donnant la liberté de recruter directement les professeurs avec une plus grande souplesse dans les régimes indemnitaires ».

Le Président a, enfin, insisté sur « l’autonomie » et sur la « confiance » faite aux enseignants, « à leur expérience, à leur vécu, à leur savoir ». « C’est avec les enseignants d’abord que nous reconstruirons l’école » a-t-il répété mais « aussi avec les parents » pour donner à chaque enfant « les moyens de se réaliser, d’apprendre un métier, de se faire une place dans la société ».

En conclusion, le Président de la République a lancé, une nouvelle fois, en clôture, un appel à l’aide pour faire gagner la France forte : « aidez-moi à donner un avenir à nos enfants. Aidez-moi à faire triompher les valeurs qui ont fait la grandeur de la France. Aidez-moi à faire gagner la vérité contre le mensonge, l’excellence contre la facilité ! ».

Découvrez le discours de Nicolas Sarkozy

 


Discours de Nicolas Sarkozy à Montpellier par NicolasSarkozy

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:33

presidentielle-012.jpgEn déplacement ce mardi 28 février à Montpellier, dans le département de l’Hérault, Nicolas Sarkozy est venu visiter l'un des 26 internats d'excellence créés pendant son quinquennat.

Parce que l’école est le premier vecteur de l’ascension sociale, c’est aussi le lieu où les inégalités peuvent et doivent être corrigées. Fort de cette conviction, le Président de la République avait promis des internats où tous les élèves - collégiens, lycéens et étudiants - motivés et méritants qui ne disposeraient pas de conditions de travail favorables chez eux, pourraient réussir leurs études.
Cette promesse de 2007 est aujourd’hui un engagement tenu. 26 projets d’internats d'excellence ont déjà été lancés depuis 2009, qui obtiennent des résultats concrets et changent la vie de milliers d’élèves et de familles. Il y en a au moins un par académie. En comptant les places déjà ouvertes dans d’autres internats existants, on compte aujourd’hui 10 000 places « internats d’excellence ». L’objectif de Nicolas Sarkozy est de parvenir à 20 000 places, en mobilisant 500 millions d’euros issus des crédits du programme des investissements d’avenir.

Rue du 81ème régiment d'infanterie, à Montpellier, ce sont ainsi 300 élèves qui étudient à l’internat. Salle de sport, classe de CM2, cour de récréation : le Président de la République est allé à la rencontre des élèves, de leurs enseignants et des parents d’élèves, réunis pour l’occasion. «La République ce n’est pas l’égalitarisme, c’est le mérite, c’est la promotion de l’exigence» est-il venu leur dire, déclinant devant eux les valeurs qui ont inspiré son projet pour l’école, pilier indispensable d’une France forte, qu’il présentera quelques heures plus tard dans un discours au Zénith de Montpellier.

 


Témoignage : Mélanie, élève à l'Internat... par NicolasSarkozy

La France Forte

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